Edouard Bonpied est le chapeau-de-cuir du
Domaine du gouffre aux échos.
Sa mère est morte quand il était jeune, lors de l'accouchement de son 3eme frère.
Leur père, peu porté sur les démonstrations affectives, a élevé les 3 frères dans le culte de la réussite et de la concurrence. Si bien que les 3 frères en ont finit à se détester. A la mort de leurs père, Edouard Bonpied a empoisonné ses 2 frères pour récupérer l'intégralité de l'héritage.
Il a usé de tous les moyens possible pour devenir chapeau-de-cuir. Maintenant qu'il a atteint une bonne situation. Il mène une vie luxueusement et dévergondée en ignorant les soucis des villageois.
Il est détestable et détesté.
Durant le mois d' Ela'Cermië de l'an 510
Alors qu'il pensait avoir enfin avoir une piste pour trouver ces "foutus rebelles", Edouard fut extrêmement surpris quand des soldats impériaux vinrent le sortir du lit au petit matin, le jour de l'inspection général.
Il n'était pourtant pas en retard ! L'inspection commençait habituellement en milieu de matinée...
Ce que le capitaine de la garde lui annonça lui glaça le sang.
Sur ses ordres chaque propriétaires avait apparemment brulé un champ dans la nuit. Soit disant pour y construire une statue à son effigie.
Edouard eu beau clamer son innocence et crier au coup monté, le capitaine ne voulu rien entendre.
Il tenta alors de négocier un procès. Mais l'impact sur la production était trop important, et tous les propriétaires et paysan donnaient le même témoignage.
L'administration de l'empire permettait, dans ce type de situation exceptionnelle, d'accélérer la procédure.
Edouard fut trainé hors du domaine, encore habillé de sa robe de chambre à dorures.
Il put alors voir de discrets sourires de satisfaction sur tous les visage qu'il croisait en appelant à l'aide.
Hors des murs, il fut rapidement dépouiller de son bel habit de nuit par les personnes qui faisait la queue à l'extérieur.
Nu, sans un sous, Edouard supplia les gardes de le laisser entrer. Mais il ne reçu que des coups.
Il passa quelques jours au portes du domaines, le regard dans le vide. Les visiteurs lui jetait de l'eau, de la nourriture et des draps pour se couvrir. Pensant que c'était un mendiant.
Au bout de deux semaine, il se parlait à lui même, en proie à un profond désespoir.
Au bout d'un mois, il avait sombré dans la folie et se comportait comme un animal. Il était toujours devenu crasseux et puant. Comme il importunait les visiteurs du domaine qui attendaient au poste de contrôle, les gardes le chassèrent à coup de pierre. Il s'enfuit dans les Plaines de Qamah. Personne ne l'a jamais revu.
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