Les aéroutes

La marche à pied c'est surfait. D'autant que se déplacer au sol de Detroit est un calvaire : entre les immeubles effondrés, les carcasses de voitures et la végétation envahissante, c'est bien souvent un parcours d'obstacle. C'est ainsi que Les Macaques ont mis au point le réseau d'aéroutes. Il s'agit d'une toile complexe de passerelles, ponts et cordes mise en place sur plusieurs niveaux qui permet de se déplacer rapidement en exploitant le physique supérieur des enfants de la brume. Plus l'aéroute empruntée est élevée, plus elle est rapide, mais aussi difficile à emprunter.  

La plane

Ce terme est utilisé pour désigner le sol en tant que voie de déplacement. Très peu aménagé et dangereuse, on en s'y aventure pas sans y être obligé. On y trouve aux endroits les moins praticables des échelles ou des ponts de métal rouillé enjambant des brèches dans le bitume. Vestiges d'avant les aéroutes, on y trouve encore des chemins indiqués par des lampes fixées au ras du sol, alimentées directement par l'abri. Elles sont rarement réparées lorsqu'elles sont brisées, mais sont toutefois utiles pour retrouver son chemin dans la brume, en particulier pour les Récolteurs.  

Dangers

Les créatures sont probablement le dernier des soucis en bas, puisque la quasi-totalité a été anéantie pendant la reconquête de Detroit, et les rares survivantes ne sont que des créatures de seconde zones qui se cachent encore. Non, les vrais dangers sont d'une toute autre nature.
  • Les pièges installés lors de la reconquête de la ville sont pour la plupart encore actif. Si la plupart sont clairement indiqués, il est possible que certains ont été oubliés. Ils sont pensés pour abattre ce qui rôde dans la brume, alors un humain... Pour cette raison il convient d'être particulièrement prudent et de ne surtout pas s'aventurer en dehors des sentiers balisés.
  • Le terrain est traitre, le sol a beaucoup été fragilisé par les travaux de l'abri et la guerre, et régulièrement des rues entières s'effondrent toutes seules. La croissance surnaturelle de la végétation a aussi donné naissance à un autre type de pièges mortels : on parle de parterres de mousses cachant des lacs d'acide, de plantes carnivores géantes...
  • Enfin, la plupart des guildes dissidentes se cachent dans les souterrains de Detroit, et tuent ceux qui s'aventurent trop près de leurs repaires.
  • Si malgré tout ça, vous voulez quand même vous y aventurer, préparez bien votre équipement, allez-y solidement armé et accompagné, à moins d'être un rôdeur.  

    Le vol

    Le premier niveau à proprement parler d'aéroutes, composé de passerelles et de ponts suffisamment larges pour passer parfois jusqu'à cinq de front. C'est le niveau le plus utilisé, reliant souvent les premiers ou deuxièmes étages des bâtiments. Comme ces voies sont souvent stables et rigides, elles ne peuvent pas être très longue et ne traversent que péniblement les plus grandes avenues, en plus de forcer à traverser les bâtiments dont les intérieurs sont parfois en piteux état. On dit qu'un trajet par le vol demande tant de détours qu'au final il n'est pas plus rapide qu'un trajet au sol d'avant la brume. Il reste bien plus rapide et sécurisé que la plane, et son réseau complet permet de rallier n'importe quel point, en prenant le temps. Bien qu'aucune carte complète du vol n'existe à ce jour, quelques personnes ont entreprit d'indiquer les directions à prendre à l'intérieur des bâtiments, rendant l'orientation beaucoup plus facile qu'elle ne l'était à l'origine.  

    Le survol

    Le deuxième niveau est moins accessible et complet, mais beaucoup plus rapide en contrepartie, en plus de donner enfin son sens à la première syllabe d'aéroute. Quelques passerelles sont visibles dans les hauteurs, mais les ponts de singes, tyroliennes et tuyaux tordus sont bien plus courants. Les aéroutes du survol demandent également de parcourir les toits des bâtiments les plus bas, et plus globalement une condition physique optimale. Escalade de façades, sauts et agilité sont nécessaire pour l'emprunter, mais les trajets sont de trois à cinq fois plus courts qu'en empruntant le vol.   L'autre inconvénient du survol est les conditions requises pour y créer une aéroute : les bâtiments ne doivent pas être trop haut ni trop bas, les ressources sont plus limitées, et certains endroits ne sont tout simplement pas accessibles, c'est pourquoi un bon nombre d'aéroutes sont hybrides entre vol et survol.  

    Le haut vol

    Le dernier niveau est principalement réservé aux Macaques et aux rôdeurs. Ces aéroutes partent souvent des repaires aériens des premiers, et sont une succession de cordes fines, de vol planés à l'aide de voiles et d'escalades périlleuses. Ce niveau est hautement dangereux, la chute fatale n'étant jamais très loin. Mais il s'agit aussi des chemins les plus rapides, capables de rallier n'importe quel point en un minimum de temps.

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