Badlands
Après avoir passé assez de temps à Night City, on pourrait se demander pourquoi quelqu’un souhaiterait y vivre. Au-delà des limites de la ville, ces interrogations prennent fin très rapidement : la situation est bien pire en dehors. Une extraction incontrôlée des ressources, une pollution galopante et une crise climatique ne sont pas les ingrédients d’une heureuse escapade de fin de semaine. Malgré tous ses défauts, Night City offre quand même des moments de répit, dans ses casinos flamboyants et ses bars à cocktails où vous pouvez oublier votre vie misérable pendant une heure et faire semblant que tout va bien se passer. Dans les plaines désolées et les champs de pétrole en flammes en dehors de la ville, l’odeur de la dystopie (ou peut-être est-ce le souffre ?) ne quitte jamais de vos narines.
Au-delà des limites de la ville, l’Entropisme s’est développé dans toute sa laideur, mais également dans toute sa majesté, en termes d’échelle. En observant le sol depuis un navi ou un avion approchant la ville, vous verrez d’innombrables rangées de panneaux solaires et d’éoliennes, des hectares et des hectares de serres, d’énormes champs de pétrole à ciel ouvert… Impossible de ne pas être impressionné. C’est le prix à payer pour maintenir une économie gourmande en ressources pour un autre siècle. Le monde naturel, grand héritage de la Californie, est mort. Ou plutôt mort-vivant.
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