Mox

Tout le monde adorait le Lizzie’s, le club de strip-tease géré par l’ex-prostituée Elizabeth « Lizzie » Borden. Lizzie était connue pour traiter ses employés équitablement et les défendre contre les clients violents. Elle proposait donc les poupées les plus attrayantes et les plus compétentes du secteur. Lorsqu’elle a attaqué à la hache un membre des Tyger Claws pour avoir violé une de ses filles, le gang s’est vengé en l’assassinant, puis en démolissant son club. Le Lizzie’s n’était plus, mais les émeutes et les manifestions qui ont suivi la chute du club ont donné naissance aux Mox, un gang de travailleurs du sexe, de minorités sexuelles, de punks et d’anarchistes qui ont eu les tripes de se défendre.
Les tenues et l’iconographie des Mox combinent des éléments associés à la prostitution et à une forme fétichisée de féminité avec des crânes, des haches, des pointes et autres accessoires de mort et de violence. Comme le proclament fièrement leurs devises, le sexe et le meurtre sont au cœur de leur existence. Si vous les contrariez, ces doux anges de plaisir se transforment en tueurs à longues jambes sans pitié en un clin d’œil parfaitement maquillé. Le matériel cybernétique que ses membres laissent entrevoir semble conçu pour satisfaire les fantasmes de leurs clients, mais sert en fait à surcadencer leurs corps en machines à tuer rapides et insensibles aux balles.

Les Mox ont redonné vie au Lizzie’s, transformant le bar en un club de danse sensorielle très profitable. Les quelques rues autour de l’établissement sont le seul « territoire » qu’ils contrôlent au-delà de leurs maisons de poupées et de leurs cliniques. Ils ne cherchent pas vraiment la confrontation avec d’autres gangs, bien qu’ils nourrissent toujours une haine particulière pour les Tyger Claws.