Valentinos

À Vista del Rey, un barrio latino appauvri dont les habitants luttent pour survivre, mais sans passer un seul mauvais moment, les Valentinos sont les rois. À chaque soirée ou course de rue organisée, les fresques représentant les Valentinos tombés veillent, tandis que les Valentinos vivants sont mis à l’honneur. À chaque coin de rue, des sanctuaires célèbrent les idoles des Valentinos : Santa Muerte, la sainte de la mort, ou Jesús Malverde, le saint patron des banditos. Toutes les stéréos diffusent des ballades de narcocorrido narrant les plus grands exploits du gang. Chaque fois que les burros du NCPD débarquent à la recherche d’un membre de gang, les citoyens de Vista del Rey sont soudainement pris d’une amnésie collective.
Bien que les Valentinos soient un gang mexicain, nul besoin de l’être pour les rejoindre. Nombre des Valentinos sont d’origines différentes, mais tous ont adopté la culture du gang et assimilé le mode de vie de Vista del Rey. Certains citoyens de Night City, qui n’ont rien à voir avec Vista ou les Valentinos, tels que des athlètes, des stars de danse sensorielle, ou même certains costards, imitent le style des Valentinos ou leur achètent des véhicules tunés. Ce mélange de fierté agressive et arrogante est particulièrement attirant. Il n’est pas étonnant que de nombreuses personnes souhaitent y goûter.

Prenez des croix d’or en pendentif sur des poitrines dénudées, des gilets ornés de roses ou de Santa Rosa elle-même, des pantalons moulants qui soulignent chaque renflement, des implants plaqués or et un pistolet ou un couteau, et vous aurez l’uniforme non officiel des Valentinos. Leur apparence s’inspire de la culture lowrider du sud de la Californie dans les années 90 poussée à son paroxysme, y injectant une bonne dose de catholicisme flamboyant et un soupçon de cartels nord-mexicains.