Pénélope De Plumeargent
Pénélope De Plumeargent (a.k.a. Penny)
Physical Description
Aspect Physique Général
Pénélope est une demi-elfe d'environ 5 pieds 6 (168 cm), un peu passé la mi-vingtaine. Elle a de longs cheveux noirs et bouclés et la peau d'une couleur un peu bronzée. Ses traits sont assez humains, si ce n'est que de ses oreilles un peu pointues.
Mental characteristics
Histoire Personnelle
Pénélope de Plumeargent est une demi-elfe, fille illégitime d'un marchand relativement propère de Kayros. Son père l'a prise sous sa responsabilité malgré tout, mais lui accorda moins d'attention qu'à ses frères (qui eux étaient bien humains et légitimes.) Moins encadrée, elle a su développer un arsenal de compétence assez varié.
Le plus souvent reléguée aux tâches de paperasses, elle a rapidement appris a imiter la signature de son père, évitant ainsi de perdre du temps à attendre qu'il soit présent pour signer, et ainsi faire rouler plus rondement l'entreprise. Au fil des années, elle développa son talent, toujours dans le but de sauver du temps, et éviter quelques ridicules contraintes.
Malgré tout, son père semblait refuser de voir son potentiel et son utilité pour l'entreprise. Déjà adulte depuis un moment, elle décida un jour que ç'en était assez. Avec ses économies, sa plume bien aiguisée et le sceau de sa famille, elle se rendit au port pour se procurer un bateau, ainsi que quelques équipements "de base", et se prépare à prendre le large pour un voyage commercial vers la Neustrie.
Cependant, le destin décida autrement. Quelques jours après son départ, le bateau disparu en mer, et elle passa 2 longues années au milieu d'une flotte disparate perdue dans les Brumes...
Éducation
Elle a appris à lire et écrire chez elle, ne recevant pas d'éducation spéciale de l'extérieur. Elle apprit cependant l'elfique par elle-même au fil des ans, consciente de ses origines même si elle ignorait qui était sa mère biologique.
Elle a grandi en s'ocuppant des tâches un peu ingrates de la compagnie familiale, n'étant que très rarement dans le feu de l'action, mais ça lui a tout de même permis d'apprendre les bases du travail de marchand, ne serait-ce qu'en théorie du moins.
Une parti de son éducation s'est également fait dans les rues de la ville, trainant avec les orphelins ou les délaissés, apprenant quelques tours de passe-passe plus ou moins recommandables.
Pénélope de Plumeargent, Capitaine de l'Aigle de Mer. Elle est la fille illégitime d'un marchand Kayrien, ayant quitté sa ville natale pour se prouver comme digne de la compagnie familiale malgré son héritage indigne.
View Character Profile
Âge
27
Lieu de Naissance
Kayros
Children
Gender
Féminin
Yeux
Bruns
Cheveux
Longs, noirs et bouclés
Couleur de Peau
Légèrement bronzé
Taille
5'6"
Citations et Phrases d'Accroche
Mais bien sûr que c'est la signature de mon père, vous voulez prendre une loupe et l'examiner? Vous avez ce temps là?! Pas moi. Mais si vous y tenez... Je vais aller chercher son bateau auprès d'un autre.
Journal de bord de Pénélope de Plumeargent – 25-27 mai
[E07-2023-06-16]
((Dans les dates de ces entrées, l'an "17" a d'abord été inscrit, puis raturé pour être corrigée par l'an "36"))
– 25 mai de l’an 36
6 jours depuis que nous avons échoué dans ces marais. Nous sommes toujours sous le commandement de la Commodore. Nous n’avons pas vraiment arrêté de travailler, nous construisons depuis presque une semaine un village de fortune, avec les morceaux des bateaux trop endommagés pour être réparés... Mais au moins nous avons l’air frais et le soleil. Tonkx essaie encore régulièrement de se sauver du boulot, il faut la rappeler à l’ordre de temps en temps.
Malgré tout, nous avons bien travaillé cet avant-midi, et je crois que nous pourrons avoir notre après-midi libre. Il nous faudra par contre continuer de surveiller Tonkx, elle a piqué deux bouteilles dans les réserves, le Quartiemaitre Josh n’était pas de très bonne humeur.
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Finalement, j’ai passé un après-midi tranquille, un peu à l’écart des autres. J’avais besoin d’un peu de répit de cette bande d’énergumènes. J’ai appris à bien les apprécier avec les années, mais ils ne sont pas reposants…
À l’heure du repas du soir, une rencontre est appelée. Je suis invitée à la table par la Commodore. Je ne me sens pas tellement à l’aise, ils semblent tous savoir commander. J’y suis par défaut, puisque je suis une “capitaine”, ou du moins, la propriétaire d’un des bateaux. Nous apprenons alors que les expéditions de reconnaissance qui ont été envoyées ne sont pas rentrées. J’ignore s’ils ont déserté puisqu’ils en avaient l’occasion, ou bien s' ils ont été capturés ou tués, mais ça n’envisage rien de bon. Il faut tout de même avoir des informations sur les environs, et tenter de voir s’il y a des villages.
J’ai suggéré d’y aller avec mon groupe. L’idée semble avoir été appréciée. Ça donnera quelque jours à Dame Adala d’Odilon de se calmer en éloignant Tonkx, Fasçahn et Edhel, peut-être sera-t-elle de meilleure humeur à notre retour (mais j’en doute, aussitôt que nous serons revenus, elle nous en voudra sans doute d’être encore en vie.)
Finalement, trois groupes partiront dès le lendemain. Un groupe de mercenaires de la Muraille d’Ébène, envoyé par Léorich, le capitaine du Torrent, partira vers l’Est, longeant la côte. Un groupe de conscrits des Enfants de Lumière, envoyé par Harold, le capitaine du Virevolte, partira plein Sud. Et bien sûr, nous, les énergumènes de l’Aigle de Mer. Je partirais avec Fasçahn, Ynaros, Tonkx et Edhel en direction Ouest. L’adjudant Lanbert restera avec le peu d’homme qui “me” reste, ainsi que le Père Ludger, afin de continuer à travailler, et garder un oeil sur mon navire. Il a bien beau être le mien, et un des cinq qu’il est réaliste de réparer, j’ai l’impression que si je m’éloigne trop longtemps et que personne ne le surveille, “quelqu’un” finira par le démanteler, soit pour réparer un autre bateau, ou bien pour continuer à construire notre étrange village.
– 26 mai de l’an 36
Nous partons tôt le matin, en longeant la côte Ouest. Nous avons eu droit à un petit extra dans notre repas du matin, ça a fait un bon changement des maigres rations que nous alloue Dame Adala à l’ordinaire... Une bonne dose d’énergie ce matin.
Sur le chemin, je prends toujours le temps d’apprécier l’odeur de l’air marin et le vent. Cependant, j’ai vite remarqué que j’apprécie moins le fait de patauger dans la boue… Mais ce n’est rien de surprenant. Passer proche de perdre une botte dans la vase de façon régulière n’as rien de bien plaisant. Mais nous avons vu pire.
Après environ 3 heures de marche, nous sommes tombés sur une petite clairière avec un campement un peu saccagé, une cage défoncée… de l’intérieur? Quelque chose de gros et fort a défoncé la cage à… grand coup de poing? La disposition des cadavres (ou des morceaux de cadavres), est étrange… Comme si c’était voulu, une mise en scène? Il devait y avoir 7 cadavres, mais je n’en suis pas trop certaine, il en manque pas mal de bouts.
Nous décidons d’aller vers le sud, la direction que semblent avoir pris les survivants, pendant quelques heures, pour voir si nous trouvons quelque chose. Si nous ne trouvons rien, nous remonterons vers le nord pour continuer notre chemin.
Nous trouvons 3 cadavres humains, à peine dans le début de la vingtaine alors que les marais deviennent moins humides… Ils sont vêtus de vêtements noirs mats, des toges, avec des capuchons. Ils ont une marque sur leur bras, un cercle scarifié. Des magiciens? Un focus arcane a été trouvé. Alors que nous investiguons, une créature est sortie des bosquets, est-ce ce qu’on appelle un orc? Oui, je crois que c’était bien un orc. C’était peut-être ce qui était dans la cage? Il est à demi enchaîné... Et il tenait un bout de bras. Nous l’avons vaincu, et du même coup, nous avons compris à quel point ces bêtes peuvent être dangereuses. Celui-ci ne devait pas être en pleine forme, mais il restait redoutable.
L’orc avait le même symbole sur le bras que les 3 autres. Alors que nous nous demandions vers où nous diriger, des gobelins sont apparus. D’abords semblant ne s’occuper que des cadavres, ils ont fini par nous prendre en poursuite. Après une course qui me semblait interminable, alors que j’étais à bout de souffle, ils se sont arrêtés. En suivant leur regard, nous avons apperçu un grand faucon blanc. Nous l’avons observé un moment avant de reprendre nos moyens et repris notre fuite pour mettre plus de distance entre nous et les gobelins.
Vers le zénith du soleil, nous avons enfin pris une petite pause. Puis, nous avons entendu…des sabots? Et des grincements de bois? Ça me semble être une charrette tirée par des ânes, ou des chevaux. Nous nous sommes approchés, et avons trouvé une route. Nous avons décidé de la suivre vers le sud. Après une heure, nous apercevons de nouveau la côte, et… des remparts? Une ville! Nous serions en Neustrie, ce serait la Nouvelle-Audarque. Nous avons trouvé une taverne, et nous nous y sommes reposés, nourris et nettoyés. Demain nous tenterons d’avoir d’autres informations avant de retourner “chez nous”.
– 27 mai de l’an 36
Après avoir déjeuné, nous nous sommes rendus dans le cœur de la ville. Nous avons pu donner la missive de la Commodore Faramarzian à un certain Maalosi, dans le bâtiment qui abrite la Ligue des aventuriers de la Nouvelle-Audarque. Nous avons également pu discuter et en apprendre un peu plus sur l’endroit. Il nous a rendu une missive à ramener en réponse et j’ai pris le temps de la lire. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai lu la date inscrite… Nous sommes en l’an 36. Ce que nous croyions être un Périple de 2 ans dans les Brumes, était en fait près de 20 ans. (19 ans pour être exact, mais rendu à ce point, je crois que personne ne nous en voudra d’indiquer 20. Nous avons disparu le 4 mai de l’an 15, et je nous croyais en l’an 17. J’ai peut-être décalé de quelques jours, ils étaient presque tous pareils après tout, mis à part en Sombrempt, qui était encore plus…sombre…que le reste des mois…)
Une fois les échanges à la Ligue terminés, nous avons décidé d’aller prendre un lunch hâtif à l’auberge tout près, nommée l’Auberge de l’Automne. Bien plus agréable que le petit établissement à l’entrée Est de la ville…
Journal de bord de Pénélope de Plumeargent – 18-19 mai
[E04-2023-06-02]
– 18 mai
Les rumeurs courent. Il ne reste presque plus d’huile dans les réserves de la Flotte, mais la lumière est essentielle pour survivre ici... La nourriture est tellement rare, c’est si difficile de pêcher du poisson dans les Brumes. Surtout que nous ne pouvons pas vraiment nous déplacer sans vent, je suppose que si poissons il y a, ils savent où nous sommes et nous évitent...
Le ravitaillement est arrivé aujourd'hui, peu de nourriture encore, mais suffisamment d’eau au moins. Les ventres vont gronder, mais nous devrions survivre cette semaine encore. Les inconvénients de posséder le "bateau-prison"... Un des plus petits bateaux de la flotte, avec le moins de gens d'importance...
Les troubles qu’ont donnés Tonkx et Fasçahn à Dame d’Odilon sont définitivement une bonne partie de la cause des rations si petites. Elle nous déteste, elle nous répugne. Je crois que je m'en sors de façon neutre avec Dame d'Odilon uniquement parce que je suis la propriétaire du bateau, et que j'ai été élevée par des humains.
Le moral est bas. Je rêve, comme la plupart des gens ici, d’une brise, d’un bon coup de vent qui nous ferait bouger. Qui nous ferait quitter ces Brumes. Père Ludger semble de plus en plus malade. Il dit bien aller, mais… nous ne sommes pas dupes. S’il venait à………. Enfin....... Nous serons bien mal barrés, sans la protection divine, si petite soit-elle.
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– 19 mai
Pendant notre temps de repos, nous avons été réveillés par des cris à l'extérieur de notre cabine… Ça y est… Une nouvelle attaque. Ça aura pris 2 mois. C’est trop court. Nous sommes trop peu... L’attaque fut terrible. Tous les marins y sont passés. En fait, nous avons failli tous y passer. Mais le vent s’est levé pendant l'affrontement. D’abord une brise. Ensuite un bon vent. Puis la tempête. Alors que le vent se levait, la Commodore Faramarzian nous a ordonné de déployer les voiles, nous sortirons enfin de la Brume!
Nous aurons passé 2 ans, 1 semaine et 4 jours perdus en mer, dans les Brumes. 2 ans sans la moindre brise, sans la moindre goutte de pluie, à avoir à peine quelques minimes lueurs du jour au travers de l'épais voile de Brumes. Et sans compter les mois de Sombrempt. Ces mois étaient les pires. Absolument rien pour mesurer le temps. Je me demande encore comment nous avons pu arriver traquer ces mois. Sûrement avons-nous eu quelques décalages, pour se reprendre alors que les faibles lueurs nous parvenaient de nouveau...
La sortie n’a pas été sans embûches cependant, la tempête grondait, et bien que j’aie appris les bases pendant tout ce temps perdu en mer, sans vent, je n’ai pas pu les mettre en pratique. Et nous n'avons plus de marins sur notre bateau. Mais nous y sommes arrivés. J'ai hurlé mes ordres et avec les efforts de mes compagnons d'infortune, nous avons accosté. Ou… On s’est échoués, disons. Comme tout le reste de la Flotte Perdue. Disons que l’Aigle de Mer ne reprendra pas la mer de si tôt. J’espère réussir à le réparer un jour, mais…ce ne sera pas pour tout de suite. Pour l’instant, nous devrons d'abord déterminer où nous avons échoué.
Je devrais également trouver un moyen de contacter père pour au moins qu’il sache que je suis en vie… Pour autant qu’il s’en soucie... Oh, il doit s'en soucier en fait... J'ai disparu pendant deux ans avec un bateau et une cargaison sous sa responsabilité... Oh, finalement, père va m'arracher la tête en apprenant que je suis vivante. Peut-être devrais-je attendre avant de tenter de le contacter finalement...
In Memoriam
[Pénélope inscrit les disparus dans son journal, mais maintenant qu'elle est sortie des Brumes, elle prend le temps de recopier tous les noms des pages précédentes; Noms, poste/rang, origine. Les disparus seront peut-être oubliés dans les mémoires, mais le papier restera, chose qu'elle aura retenue des paroles de quelques Loraciens assignés à son bateau.]
