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Garhelm

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Illusion, folie, magie - Chaotique Neutre

 
Garhelm est l'un des Premiers Dieux. Il est marié avec Caïlron et avec elle il a eu trois enfants : Ildir, Ferdmar et Dreone. Il est aussi proche des mortels, il aime passer du temps sur le plan matériel sous différentes formes et parfois fricotter avec les humanoïdes. Il y a plusieurs demi-dieux qui sont le fruit de ces unions.   Garhelm est un Dieu assez imprévisible, il peut aider un jour et nuire le lendemain à un Dieu ou à ses fidèles. Il est néanmoins très proche de Caïlron et Trineolt et elle ont la chance d'être épargnées de ses frasques, en tout si on en croit les légendes. Dans tous les cas Garhelm aime le chaos, les grands boulversements, et être surpris par les mortels. Il peut être particulièrement mal vu par les Dieux Loyaux, mais cela ne l'empêche de pas leur rendre service lorsqu'ils s'y attendent le moins et pour cela la relation n'est pas rompue.
 

 
Comme tous les autres Premiers Dieux, Garhelm est apparu au commencement et avec lui la magie. Lorsque les humanoïdes arrivèrent sur le monde d'Ethana il fit don de l'arcane à certains en mêlant la magie à leur sang et leur être. Ces élus de Garhelm étaient peu nombreux et la majorité des utilisateurs de magie gagnaient ce don par l'intermédiaire d'un Dieu en récompense de leurs services.   Néanmoins, Garhelm est un Dieu proche des mortels, probablement le plus proche parmi les Premiers Dieux et il aime le chaos. Il n'était donc qu'une question de temps avant qu'il décide de pimenter un peu les choses et donne leur autonomie magique aux mortels. Il donna donc 8 parchemins à 8 mortels, un par école de magie, qui expliquait les rudiments de l'arcane et à partir desquels les humanoïdes pourraient développer leur savoir et leur propre magie. La suite ne fut pas sans difficultés, certains voulant garder ce savoir pour eux, mais d'autres le partageant bientôt les théories arcaniques furent développées et les écoles de mages et de bardes virent le jour.   Mais peu content de son œuvre, Garhelm fit un autre présent aux mortels. Huit artefacts magiques d'une grande puissance qu'il cacha dans les divers plans d'existence. Le premier fut trouvé par une humaine du nom de Nerilsei Chasterine. Il s'agissait d'une épée faite de flamme tellement chaude qu'elle pouvait faire fondre la pierre et embraser tout sur son passage. Bientôt la rumeur de l'existence des artefacts fit le tour du monde et tous cherchaient à s'en emparer. Il y eu de nombreux morts dans cet course effrénée et plus encore quand les artefact furent trouvés, car ils ne finirent pas tous entre de bonnes mains.   Mais là ne s'arrête pas l'histoire. Car en utilisant ces objets, leur porteurs étaient doucement frappés par le mal de Garhlem : la folie. L'évolution du mal était lente et difficile à discerner. En effet, les détenteurs des artefacts étaient aussi dans des situations compliqués, entre ceux qui voulaient leur voler et ceux qui voulaient être sauver. Une pression exceptionnelle étaient sur les épaules de ces êtres devenus exceptionnels. Si tant est si bien que Nerilsei, qui fut la première à perdre entièrement la raison, ne fut jamais remise en question avant que le drame se produise. Alors qu'elle était en audience avec le roi de Eopleth, elle fut prise d'une crise de folie et attaqua le souverain. Elle le réduisit en cendre et détruit son palais avant de prendre la fuite.   Cette action plongea le pays dans le chaos et une guerre civile sanglante éclata. Après des milliers de mort un nouveau souverain fut placer sur le trône. Nerilsei quant à elle ne fut jamais retrouvée. Quand d'autres détenteurs d'artefact de Garhelm commencèrent à perdre la raison ils furent chassés et les artefact détruits pour certains, scellés pour d'autres. Mais ce genre de pouvoir attire toujours, peu importe son prix. Dans l'Histoire d'autres réussirent à se les procurer et ils subir des sorts plus ou moins funestes. On ne sait pas aujourd'hui combien d'artefacts existent encore ni où ils se trouvent mais il y a toujours des forces dans ce monde qui désire acquérir ce genre de pouvoir.
 

 
Caïlron est considérée comme la divinité la plus attirante et nombreux sont les Dieux qui comme Ranarell cherchait son attention. Ivasaar en faisait parti mais comme Ranarell, Caïlron se refusa à lui. Caïlron est lié à Ranarell par le cycle des saisons, elle tombe dans le sommeil pendant l'hiver et se réveille toujours sous une nouvelle forme au printemps. Un hiver Ivasaar la piégea dans le sommeil et les rêves pour l'empêcher de se réveiller au printemps par vengeance pour l'avoir éconduit. Garhelm qui était proche de Caïlron décida de lui venir en aide. Il prit l'apparence de la grande prêtresse de Caïlron sur le plan matériel et fit en sorte de se faire enlever par des suivants d'Ivaasar. Là, il leur révéla que Caïlron avait décidé d'épouser celui ou celle qui mangerait la figue dorée qui avait poussée au cœur de son verger. Cette information remonta rapidement à Ivasaar qui s'empressa d'aller dans le verger, surtout que Caïlron endormie ne pouvait pas le garder comme à son habitude. Là il trouva la figue et croqua à l'intérieur. Mais il s'agissait d'une illusion créée par Garhlem, la figue n'était pas dorée et merveilleuse comme il le pensait mais décrépie cible d'une puissante malédiction lancée par le Dieu de la magie. Malédiction capable d'anéantir un Dieu et que seul Garhlem pouvait lever. Il accepta de la faire en échange de quoi Ivasaar devait laisser Caïlron se réveiller et ne plus jamais l'approcher. Ivasaar accepta de mauvaise grâce et Caïlron fut sauvée. En échange de son aide Garhlem demanda à Caïlron de l'épouser ce qu'elle accepta. En cadeau de mariage, Garhlem créa un magnifique palais où Caïlron passe l'hiver entourée de toutes sortes de mécanismes magiques pour rendre son sommeil plus doux et la protéger.

 
La légende raconte que Trineolt était une mortelle il y a 30 000 à 40 000 ans. C'était une gnome et une barde de renom, adulée à travers les différents continents. Sa musique pouvait toucher le cœur même des personnes les plus aigries et amer et tirer des larmes ou rendre le sourire aux enfants comme aux plus grands seigneurs. Ainsi Trineolt était désirée par toute personne cherchant à avoir de l'influence, tant pour s'associer à sa renommé que pour lui demander de convaincre une personne ou une foule. Mais Trineolt n'avait cure des luttes de pouvoirs et aimait la musique simplement pour sa beauté et en faisant profiter toute personne qui croisait son chemin, même les plus humbles, voire en jouait seule pensant qu'apporter au monde un peu de beauté suffisait.   C'est un jour où elle jouait ainsi près d'une cascade, ses notes se mêlant au bruit de l'eau, qu'elle attira l'attention d'un Dieu, Garhelm, Dieu de la magie. En effet Garhelm aimait changer d'apparence et arpenter le monde des mortels et le hasard, ou peut-être la providence, voulu qu'il croise la route de Trineolt ce jour-là. Il tomba instantanément sous le charme de la musique de la barde et forma une amitié avec elle. A partir de ce jour, il vint souvent lui rendre visite dans le plan matériel et il ne pouvait plus imaginer sa vie sans la merveille qu'était cette musique. Ainsi il lança un puissant sort sur Trineolt pour la protéger de tout danger et des maladies et lui accorder une vie longue et sans problème où elle pourrait se consacrer à sa musique. Mais ce n'était pas assez et en voyant la barde vieillir, très rapidement à l'échelle d'un être immortel comme Garhelm, même s'il avait déjà rallongé sa vie, il décida de la rendre immortelle.   Bien évidemment cette décision ne passa pas inaperçue auprès de Ranarell, la déesse de la mort dont l'attention fut attiré sur la gnome. Cette dernière avait déjà vécu bien plus longtemps qu'elle ne l'aurait dû et Ranarell décida qu'il était temps qu'elle récupère son âme et la fasse passer dans l'au-delà. Un combat terrible démarra alors, Garhelm étant bien décidé à protéger son ami et la beauté qu'elle seule était capable de créer. Il s'agissait là d'un combat entre deux des premiers Dieux, des êtres dont la puissance est impossible à mesurer. Le combat eu lieu loin du plan matériel, dans le domaine des Dieux et les mortels ne peuvent imaginer ce qu'il s'est passé pour raconter cette histoire. Ce que l'on sait c'est que pendant le combat Garhelm fut blessé et qu'il garde de ce combat, jusqu'à ce jour, une cicatrice de part en part sur son torse, cicatrice qui ne disparaît jamais même lorsqu'il change d'apparence.   Trineolt elle-même finit par aller parler à Garhelm pour lui dire d'arrêter de se battre et qu'elle acceptait la mort. Elle avait vécu une vie longue et joyeuse grâce à leur amitié et elle était prête à quitter le plan matériel. Garhelm accepta la décision de son amie mais lui promit à ce moment-là qu'ils resteraient ensemble même après la mort. La mortelle alla ensuite rejoindre Ranarell et passa dans son monde.   Pendant ce temps Garhelm alla voir les autres Dieux pour les convaincre d'accepter Trineolt dans leur rang et qu'elle devienne une déesse. Ces derniers lui rire tout d'abord au nez, l'idée qu'une simple mortelle soit déifiée simplement car Garhelm appréciait sa musique était absurde pour eux. Mais le Dieu de la magie insista tant qu'ils finirent par accepter d'écouter Trineolt et, si tous les Dieux acceptaient à l'unanimité, alors la mortelle pourrait les rejoindre.   Garhelm alla trouver l'âme de Trineolt pour lui dire la nouvelle. Il lui offrit une lyre dans du bois d'âme, bois capable de recueillir les émotions. Il lui demanda alors d'aller chercher dans le monde de Ranarell les souvenirs et les sentiments les plus purs et les plus forts des mortels qu'elle pourrait trouver, pour faire vibrer les cordes de sa lyre. Et c'est ce que Trineolt fit. Elle passa 1000 ans à arpenter le monde des morts, vivant la vie de milliers d'âme jusqu'à trouver les notes de musiques parfaites pour sa lyre. Et lorsqu'elle eut parcouru l'intégralité de ce monde elle alla se présenter devant les Dieux pour chanter devant eux. Le millénaire qu'elle avait passé à revivre la vie de d'indénombrables personnes avait nourri ses propres émotions et sa créativité et elle son chant était plus merveilleux qu'il ne le fut jamais. Un chant assez merveilleux pour tirer des larmes à chaque Dieux présents devant elle qui reconnurent qu'il s'agissait d'un attribut divin et qu'elle méritait sa place dans le panthéon.

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