Le Tartare
La prison la plus crainte des Laïta
Liée à une divinité (le Tartare), cette dimension est une extension indirecte du Rayevi. Il s'agit en théorie d'une "Terre Divine", bien qu'elle soit en réalité employée comme une prison et une source de châtiment par le monde des morts. En effet, il est possible d'être châtié à un "temps de tartare" par un des tribunaux du Rayevi. La plupart du temps, ces châtiments proviennent du plateau du Sud. Ailleurs, des peines inférieures à "perpétuité" sont assez rare. Cela dit, le temps étant plus long dans le Tartare et les conditions étant particulièrement mauvaises, rares sont ceux qui survivent à ne serait-ce qu'une journée.
Pour entrer au Tartare, il n'existe qu'un nombre limité de solutions. La plus simple est d'employer une de ses cinq portes, dont chacune est située sur un plateau différent du Rayevi. Sinon, il faut forcément l'aval d'un dieu. On pense tout de suite au Flégéthon qui y coule, où à Tartare lui-même, mais d'autres divinités comme Erebe ou Janus permettent de s'y rendre tout aussi efficacement.
Géographie
Une des choses qui perturbe le plus les visiteurs du Tartare, c'est son apparence très organique. L'intérieur du Tartare ressemble à l'intérieur d'un organe. En plus de ça, des petits lacs d'ichor se forment aux racines des plantes, bouillonant et sortant des gerbes d'un ichor acide et corrosif. De temps à autres, les animaux locaux le récoltent pour le déverser dans un puit, duquel on observe un coeur qui bat.
"Donc... à ça ? Vraiment ? Beurk."
Un point d'intérêt très populaire du Tartare est le fleuve Flégéthon qui le traverse. Connu pour sa chaleur et ses propriétés étrange, le Flégéthon a la réputation de pouvoir faire évader les prisonniers. Pour autant, personne n'a réussi à s'en servir de cette manière.
Ecosystem
Le tartare est une prison. Une fois qu'on y a été, c'est incontestable. Presque toutes les formes de vie tournent autour de cette vérité. Si elles sont très solidaires entre "naturelles" du Tartare, elles sont pensées comme des pièges vivant par leurs dieux. La plupart détestent le changement et s'attaquent à lui.
Tourisme
Personne ne décide de visiter le tartare. Même les gardes, chargés d'escorter les prisonniers, utilisent des système de propulsions pour les faire traverser la porte. La réputation de cette dimension n'est plus à faire, autant que l'assurance d'y être pour toujours, une fois à l'intérieur. Les seules personnes à y entrer sont les condamnés.
"Je me fiche de votre crainte et de votre couardise. Ces êtres sont habitants de l'enfer que je défend, enfants de notre plateau par l'allégence de Tartare à Hadès. J'irais moi-même si je dois, mais je les sortirais de la misère. Ils ne doivent pas disparaître !"
Pour ce qui est des condamnés, donc, rien n'est prévu. Aucun point d'eau potable ou de nourriture comestible n'est mis à leur disposition. Or, en trouver à l'intérieur du Tartare est impossible. La seule source d'hydratation est l'eau toxique du flégéthon, faites de feu et de douleur. Il est tout aussi impossible de se reposer ou de trouver un logement. Rien n'est prêt pour leur confort.
L'enfer des enfers
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