Ghallistal

L'oreille attentive d'Aria

Les ghallistals sont de la famille des istak, l'une des quatre familles de races reconnues comme naturellement ariesques par le firqil, avec les anarii, les danar et les idiro (d'autres familles de races sont naturelles, comme les hulm, mais sont classifiées différemment des istak).

Comme tous les istak, on les associe d'abord à leur connexion au monde. En effet, si les anarii sont les enfants des dieux, les idiro sont leurs servants et les danar sont les anomalies divines, alors les istak sont les enfants d'Aria. Leur connexion au monde leur donne notamment la capacité de présentir les catastrophes naturelles.

Les Ghallistals sont les yeux, les oreilles et la voix d'Aria.

Différenciables des autres istak par leurs lèvres charnues, les ghallistals sont une race très connue d'Aria, souvent associée à la noblesse. En effet, comme les alistrij, ils se situent tout en haut de l'arbre olerin des istak. Cela dit, contrairement aux alistrij, ils n'ont aucun pouvoir de domination directe.

Les ghallistals les plus connus sont sans doute la famille Tazi d'A-Nil, devenus très éminent sous le règne de la reine Badriya, ou encore la famille Ceylan d'I-Euphrate, devenus particulièrement influents à Xellehys. Les Harbi d'A-Tibre et les Kurtulus d'Allen sont d'autres exemples importants de cette race.

Basic Information

Anatomie

Humanoïdes, les ghallistals ont une apparence et une morphologie d'istak. En d'autres termes, ils sont généralement petits (1m10 à 1m50), avec une très grande tête, des pieds larges et gonflés, un buste très étroit et un très petit cou. Si cette description large est généralement suffisante pour beaucoup, il y a encore beaucoup à dire sur l'anatomie des ghallistals.

Tête

Les traits du visage des ghallistals sont généralement plus lisses, notamment parce qu'ils ont moins d'os composant leur crâne et qu'ils sont plus lisses. Dotés d'un front très grand, ils ont des yeux beaucoup plus volumineux que ceux des humains, bien qu'ils ne soient pas globuleux. En plus de ces traits associés aux istak, ils ont aussi des lèvres très charnues.

"Ils ont une petite bouche mais par les dieux, ils mordent bien."
— Ghali DeNil

La mâchoire des ghallistals est moins forte que celle des humains et leur bouche est moins large, permettant une ouverture plus petite. Cette faible force est compensé par la qualité de leur dents, qui muent régulièrement.

Buste et cou

Plus courts et plus étroits que ceux des humains, ces parties de leur corps sont dotés de muscles extrêmement puissants. Ils ont des os plus fins, servant plus à structurer qu'à protéger leurs organes. En effet, leurs muscles sont si puissants et solides qu'ils absorbent la majorité des blessures.

Contrairement à beaucoup d'autres races, ces parties de leurs corps ont peu de récepteurs nerveux au niveau de leur peau. Autrement dit, ils sont peu sensible au toucher sur leur ventre et leur cou, ainsi que sur leur dos.

"Il y a les vampires, qui sont basiques avec leur cou… Puis il y a les ghallistals, qui sont super sensible des bras. T'imagines le tout nouvel ère du sexe des bras ?"
— Ghali DeNil

Le seul élément firgerellique de leur buste est le réseau central maërique : un réseau de larges artères firgerellique, reliant les membres entre eux. Remontant le long du cou vers le cerveau, ce réseau sert aussi bien à transmettre les pouvoirs, les nutriments et les informations nerveuses.

Bras et jambes

Très souples, les membres des ghallistals ont des os plus fins et légers que les autres istak. Il est difficile pour eux de courir et impossible de poursuivre des ambitions athlétiques à cause de la fragilité de leurs jambes. Cela dit, ces membres incluent chacun un système firgerellique indépendant, connecté par le réseau central maërique. Ces firgerels permettent, par les pouvoirs unique des istak, de compenser leur faiblesse.

La plupart des nerfs des ghallistals sont situés sur ces extrémités, surtout présents au niveau des épaules, de l'arrière des cuisses et des mollets.

Pieds et mains

Trop larges pour leur corps, les extrémités des ghallsital ont le pouvoir d'influencer les phases externes. Formant la fin de leur réseau firgerellique, c'est par eux que passent tous les mouvements rituels servant à la manipulation spatiale ou aux fonctions maëriques des ghallistals.

Traits Biologiques

Les femelles ghallistal, à l'instar de beaucoup d'autres races intelligibles, voient leur poitrine se développer pendant l'adolescence pour se préparer à la production de lait. Cela dit, la portion de mâles bénéficiant du même développement est anormalement grand (22%) et les scientifiques se questionnent sur l'origine de cela : plutôt la culture ariesque, ou une différence biologique inhérente à la race. Malheureusement, la faible quantité de ghallistals étrangers rend ces questionnements impossibles à résoudre.

Certains rares istak vivent en dehors d'Aria. S'ils déménagent une fois adulte, cela a peu d'effet, sinon d'augmenter leur risque de tomber malade. S'ils déménagent enfant, cela dit, 83% d'entre eux souffrent du "syndrôme de déracinement".

"Les ghallistals mâles développent de la poitrine plus couramment que de la pilosité faciale. Si beaucoup d'étrangers mettent cela sur les rôle de Baba qu'on leur assigne, il ne faudrait pas oublier que le doute ne doit jamais favoriser une option plus qu'une autre."
— Askari Skali

Les ghallistals nobles, contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, ont tendance à être plus petits, à se développer plus vite et à mourir beaucoup plus jeune. S'il est normal pour n'importe quel ghallistal de vivre entre 300 et 600 ans facilement, les plus nobles (comme les propriétaires terriens) vivent en général entre 50 et 200 ans.

La plupart des ghallistals sang-mêlé ont une taille moins marquée, sont plus grands (ou plus petits), mais conservent leurs traits caractéristique du visage et leur faible probabilité de développer de la pilosité faciale. Il est aussi très courant pour eux de conserver leur espérance de vie.

Génétique et Reproduction

Les ghallistal fonctionnent comme la plupart des mammifères : ils pratiquent la reproduction sexuée puis l'un des partis porte les petits. La gestation dure en général huit mois, quoi qu'elle puisse être différente pour les sang-mêlés.

Les ghallistal "porteurs" ont la possibilité d'être fécondés pendant leur "ovulation", qui dure en général dix jours et arrive tous les vingt-six à trente-quatre jours, de façon régulière. Une douzaine de jours avant leur ovulation, les ghallistals ont des menstruations de trois à cinq jours, où ils évacuent l'endomètre.

Vitesse de Croissance et Étapes

Vivant facilement plusieurs siècles, les ghallistals ont pourtant une croissance plus rapide que celle des humains, pour ce qui est de leur corps et de leur système maërique.

Petite enfance

Les ghallistals commencent généralement à consommer de la nourriture solide à trois mois. Ils marchent vers huit mois et commencent à faire des phrases vers quinze mois. La plupart sont seuvrés entre douze et vingt-quatre mois, mais il arrive qu'ils consomment du lait maternel aussi tard que cinq ou six ans.

Enfance

Après leur deuxième anniversaire, les ghallistals grandissent moins vite pendant quelques années. Ils mesurent alors 60 à 80cm. Jusqu'à leurs huit ans, les ghallistals seront des "enfants". Ils grandiront peu et développeront leur personnalité de façon modéré. A cet âge, il est très facile pour eux d'apprendre, mais ils ont besoin de plus de sommeil.

Le système maërique commence doucement à se développer et les premiers signes de connexion au monde arrivent pendant cette période, de façon progressive.

Puberté

Ils commenceront une autre prise de croissance vers huit ans, où ils passeront de 70-90cm à leur taille adulte d'ici leurs quinze ans. Ce laps de temps de sept ans constitue leur puberté, avec toutes les transformation du corps que cela implique. Si cette puberté du corps est plus rapide que celle des humains, le cerveau est un peu à la traîne.
A partir de leur huit-dix ans, les ghallistals s'éloignent de l'avis parental et étendent un peu leur vision du monde. Ils ont besoin de se forger un réseau et une indépendance à ce moment, faute de quoi ils risquent fort de développer des troubles mentaux.

"Les règles entre huit et quinze ans, les bonnes décisions entre quinze et vingt-cinq ans, sinon plus tard."
Amara Tazi

La relation des ghallistals avec le monde se forge beaucoup à cette période, où il est possible de deviner l'étendue des pouvoirs qu'aura un ghallistal. Le reste du système maërique se développe de façon assez superficiel et il est toujours difficile pour eux d'avoir un contrôle sur leurs pouvoirs.

Adolescence

Après avoir fini leur "puberté physique", les ghallistals ont une "puberté cognitive", de leurs quinze à leur vingt-cinq ans, pendant laquelle leur cerveau apprend à prendre des décisions. C'est à ce moment qu'ils prévoient quelle compétence aura la place de se développer et quelle compétence ne l'aura pas. Si cette prévision n'est pas consciente et donc incontrôlée par les ghallistals, elle est maintenant bien connue de ceux-ci.

Il est très recommandé aux ghallistals de se montrer très curieux à cette période et d'essayer un maximum de choses. Beaucoup de parents imposent des sports et des activités artistiques à leurs enfants pendant cette période, ce qui peut s'avérer difficile : à cet âge, la prise de décision et l'appréciation des conséquences et encore partielle.

Age adulte

Vers vingt-cinq ans, les ghallistals sont considérés adultes et prêts à prendre entièrement leur vie en main. Leur corps est développé depuis dix ans déjà et ils sont tout à fait en état de supporter les modifications qui viendraient avec le rôle de parents. Ils sont aussi complètement capable de prendre leurs décisions et de peser les conséquences de leurs actes.

Capable de vivre très vieux, les ghallistals doivent en payer un prix très lourd : ils sont très handicapés dans l'acquisition de compétences et de connaissances, surtout en comparaison avec d'autres races. Si ladite compétence n'a pas été reconnue comme "utile" dans leur système pendant leur adolescence, ils seront condamnés à avoir de grandes difficultés et un fort ralentissement dans son apprentissage. S'il est possible de changer la "classification" d'une compétence, cela se fait sur le temps très long et coûte beaucoup d'énergie aux ghallistals.

Vieillesse

Il n'existe pas d'âge à partir duquel les ghallistals sont considérés comme "vieux". Meenamna Tazi a vécu plus de cinq mille ans sans ressentir les effets de la vieillesse. Le "grand âge", cela dit, arrive comme un annonciateur des huit dernières décénies (voir moins) de vie d'un ghallistal. Ce fait, bien que dévastateur pour beaucoup d'ariesque, n'a été jusque-là défié par aucun médecin. Certains spécialistes considèrent cela comme une maladie létale.

Les premiers symptômes de la vieillesse sont une grande fatigue et des troubles sensoriels. On appelle cela "la première phase". Ils sont suivis de tremblements, de l'apparition de rides et de démence, aussi appelés "deuxième phase". Par la suite, les symptômes deviennent de plus en plus handicapants et s'attaquent aux fonctions vitales.

Écologie et Habitats

Les ghallistals ont besoin d'un climat chaud et d'endroits lumineux. Ils construisent généralement des maisons aux grandes fenêtres et aiment favoriser les entrées de lumières. Frileux et sensibles aux moindres mouvements, ils aiment s'élever et bien solidifier leur sol.
Toutes les villes et tous les villages du domaine Tazi, par exemple, ont des fondations profondes et solides, qui limitent les perturbations.

"Ils vivent au soleil et ils se connectent au sable. Ce sont des lézards à qui on ne peut pas couper la queue."
— Amandine Hell'O

Connectés de façon intrinsèque à Aria, les ghallistals doivent être en contact avec leur monde. Ils doivent "toucher" Aria, d'une façon ou d'une autre, de façon régulière. En outre, la santé d'Aria affecte la leur : ils entretiennent donc un environnement des plus sain.

Besoins et habitudes alimentaires

Les ghallistals ont besoin de 2 500 à 2 800 calories par jours. S'ils ont beaucoup de mal à digérer la viande et le poisson, ils profitent d'une culture ariesque majoritairement végétarienne. Leur alimentation se base principalement sur les fruits, les légumes et les légumineuses, puis viennent les céréales et les féculents, avant les autres groupes alimentaires.

En plus de leurs besoins alimentaires, les ghallistals consomment en général deux à six litres d'eau par jour. Cette consommation vorace les rend difficile à entretenir dans les déserts ariesques.

Cycle Biologique

Les ghallistals sont plus faibles pendant les saisons plus froides. Ils sont aussi affaiblis quand la lumière diminue ou quand l'environnement est très pollué.

Behaviour

Perçus comme sage, ils vivent en communion avec Aria. Conçus pour être lié à leur monde et connecté à ce-dernier, les ghallistals communiquent avec le Raybell de manière inconsciente. Leurs relations et leurs habitudes sont parfois uniformisés par les besoins du Raybell. Cette particularité leur a donné la réputation d'être "les esprits du Bell".

Additional Information

Structure Sociale

Il est courant pour eux de vivre en foyer matriarcales et de ne pas se séparer de leur mère jusqu'à la mort de celle-ci.

La plupart des ghallistals entretiennent de larges réseaux d'amis, ou ils transmettent (aux nons istak) ou débattent (avec les istak) de la parole d'Aria. Leurs groupes, s'ils se veulent hétéroclytes, finissent souvent par être cantonnés aux istak, à cause des besoins si particuliers de ces derniers.

Utilisations, Produits et Exploitation

Le bloody-bar et le réseau vampirique impérial ne proposent pas de sang de ghallistal. On raconte d'ailleurs qu'ils ont un goût de sable.

Caractéristiques Faciales

Les ghallistals ont généralement un visage rond et assez lisses. Leurs cheveux sont arrangés de sorte à dégager leurs oreilles. Ils ont de grands yeux, des sourcils peu garnis, des lèvres charnus et un nez étrois. Les os de leur crâne sont généralement peu visible et leur tête est étonnament légère, au vu de son apparence.

Origine Géographique et Répartition

On trouve surtout les ghallistals au Raybell. En général, ils sont même cantonnés à Aria. S'il est possible d'en trouver ailleurs, il est courant qu'ils soient en mauvaise santé et souffrent de déficience liées au manque de leur patrie.

Intelligence Moyenne

Considérés comme "dotés d'un esprit supérieur" en comparaison aux autres istak, ils bénéficient aussi de la réputation de ceux-ci, comme étant "intelligents comme le monde est vieux". Cette prédisposition supposée à la vie académique leur a rendu service. En effet, attendant d'eux une intelligence supérieure, la société ariesque leur a garantis, par défaut, une meilleure éducation. Se faisant, elle s'est donnée raison sur le papier : les ghallistals montrent une plus grande "réussite académique" moyenne que la plupart des autres races.

Perception et Capacités Sensorielles

La culture ariesque reconnaît quatorze sens (contrairement aux sept sens reconnus dans le monde moderne ou aux cinq reconnus par Aristote).

  • Sens premier - vue
  • Sens second - ouïe
  • Sens troisième - toucher
  • Sens quatrième - goût
  • Sens cinquième - maëroception
  • Sens sixième - odorat
  • Sens septième - nociception
  • Sens huitième - équilibrioception
  • Sens neuvième - proprioception
  • Sens dixième - électroception
  • Sens onzième - magnétoception
  • Sens douzième - empathoception
  • Sens treizième - théioception
  • Sens quatorzième - égoception

Vue

Dépendant d'une forte luminosité, les ghallistals ont une adaptation à l'obscurité inférieure à celle des humains. Cela dit, celle-ci est compensée par une forte capacité à supporter la lumière directe.

Contrairement à la majorité des intelligibles (trichromiques), les ghallistals sont quadrichromiques. Cela signifique qu'ils perçoivent les couleurs différemments et ont une bien plus large sensibilité chromatique.

Ouïe

Le pavillon oriculaire des ghallistals est petit et arrondi. Comme les humains, ils souffrent d'une atrophie musculaire leur empêchant d'avoir une bonne mobilité du pavillon. En outre, sa petite taille prévient toute fonction de thermo-régulation. Les fonctions expressives des oreilles sont conservées par des changements de teintes dues à une vascularisation maërique.

Cette petite taille est partiellement compensée par l'efficacité de leur oreille moyenne. La qualité de cette dernière assure des sons de meilleure qualité, mieux reconnus. En outre, leur cerveau est capable d'identifier et de coder en "sons" une plus large gamme de vibrations. Cela dit, ils entendent tout de même de façon moins précise que les humains, puisqu'ils captent moins de vibrations que ces derniers.

Toucher

Le système nerveux des ghallistals est répandu de façon irrégulière sur leur corps. Si leurs bras et leurs jambes sont très sensibles, leurs mains et leurs pieds ont une sensibilité tactile modérés. Il est aussi à noter que leur buste et leur cou sont quasiment insensible, même à la douleur ou aux changements de température.

"Les ghallistals ont de nombreux nerfs sur leurs bras et jambes. Cette particularité physiologique a dû être fortement utile lors de l'exploration."
— Askari Skali

La vulnérabilité des membres des ghallistals est souvent vu comme un défaut de la race. Cela dit, des scientifiques comme Sadid le-Salem y ont vu un grand potentiel. Il est fort probable que cette vision négative de leur particularité soit du à la domination par la race anarii, dont la partie la plus vulnérable suit la colonne.

Goût

Les besoins alimentaires des ghallistals ont, comme pour beaucoup de race, influencés leurs préférences. Très insensible aux piments, ils ont généralement une grande affection pour l'acide et le sucré, suivant leurs besoins énergétiques (pour nourrir les muscles de leur buste) et leur besoin naturel de stabiliser leur PH.

Contrairement à d'autres races ariesques, les ghallistals ont un espace très restreint pour leur système digestif. Ce faisant, ils sont en quête d'aliments très riches et concentrés, qui leur permet de suvire leurs habitudes alimentaires naturelles.

Maëroception

Le système firgerellique des ghallistals est très complet, bien que moins vaste et efficace que celui des davits. Il comprend notamment de nombreux capteurs nerveux, permettant aux ghallistals d'être très conscient de leur environnement maërique et des forces y circulant.

Supérieure à la maëroception des anarii, celle des ghallistals leur permet notamment de sentir l'agressivité des différents éléments maëriques présents. Cette capacité rejoint les théories du professeur Skali, les plaçant comme des explorateurs naturels.

Sens de l'odorat

Les ghallistals ont un nez très petit et la place de leur nerfs naseaux est très faible. Souvent considérés comme insensible de l'odorat, ils ont en réalité une sensibilité très inférieure aux autres races naturelles d'Aria, et même inférieure aux autres istak, sans pour autant être réellement absente.

"Les ghallistals sont les seuls à supporter la compagnie des démons : ils ne sentent pas leurs relents de souffre et de cendres."
— Nahi, fille de Marwah à Meenamna Tazi

Nociception

La nociception des ghallistals est inférieure à celle des anarii mais très supérieur à celle de la majorité des danar. Cela dit, leur buste est leur cou sont plus résistants à la douleur que ceux des danar les moins sensibles, ne réagissant qu'aux blessures très graves et inquiétantes, ayant rompu la coque musculaire.

Les blessures maëriques sont celles produisant le plus de réaction chez les ghallistals, qui sont très résistants aux coupures, brûlures et chocs en général. En cela, ils s'opposent clairement aux davits.

Equilibrioception

Comme tous les istak, ils sont très sensible à leur monde. Cela leur donne une bonne compréhension des forces gravitationnelle, ainsi que de leur propre place dans celle-ci. Leur système vestibulaire est très efficace, leur permettant de s'ajuster très efficacement. Cette force, quasi absente chez les davits, compense très efficacement la mauvaise proportion de leur corps.

La petite taille du pavillon oriculaire des ghallistals est compensée par la taille de leur oreille interne. Cela participe à la qualité de leur sens de l'équilibre, où qu'ils soient.

Dépendant de leur connexion au Raybell, ce sens est très impacté par l'éloignement dimensionnel. Cela dit, cette origine originale leur permet d'être immunisé au mal des transports et au mal de mer, puisque leur proprioception et leur équilibrioception ne sont pas aussi codépendant que chez la plupart des autres intelligibles.

Proprioception

La proprioception des ghallistals a longtemps été considéré comme sensiblement identique à celle des anarii ou des humains. Cela dit, les recherches modernes d'I-Euphrate, menées notamment par Elcin Ceylan, tendent à montrer que la proprioception des ghallistals est à la fois plus précise et plus tenace.

"S'il est courant de parler d'une bonne mémoire spatiale, ce qui est aussi vrai, l'assurance naturelle de mes semblables est constante, même dans des environnement non familiers."
— Elcin Ceylan

Dans une situation où ils sont privés de vue, les ghallistals profitent d'un équilibre sans faille et d'une proprioception invariable, leur permettant de maintenir une certaine aisance de mouvement alors même qu'ils ont perdu la majeure partie de leur conscience de l'environnment. En effet, incapables d'écholocalisation, les ghallistals devraient être très vulnérables à l'ombre, puisque rendus très inapte à se repérer dans l'espace.

Electroception

Si l'odorat des ghallistals est très faible en comparaison d'autres races d'intelligibles, ils bénéficient de la présence d'éléctrorécepteurs sur leur anatomie, permettant notamment une électrolocalisation de leurs prédateurs. Ce sens, plus efficace que l'ouïe, l'odorat ou la vue dans ce genre de scénario, permet notamment de capter les contractions musculaires, et donc de prévoir les mouvements d'autrui autour d'eux.

Généralement présent chez les oiseaux et les poissons, ce sens surprend généralement les étudiants s'intéressant aux ghallistals, puisqu'il est peu connu chez les animaux terrestres.

Magnétoception

Ne disposant d'aucun système de magnétoception direct, les ghallistals sont pourtant capable de magnétoception. En effet, leur électroception leur permet une magnétoception indirecte. Cela dit, aucune recherche poussée n'a été menée pour étudier cette particularité chez les ghallistals.

Empathoception

Les ghallistals n'ont pas de capacité supérieure aux autres races naturelles ariesques pour l'empathoception. Ils n'ont d'ailleurs pas d'organe particuliers à la réception et à l'analyse des phéromones comme peuvent l'avoir les jinn ou les drioma. Leur empathoception vient de l'analyse indirecte de phéromones par leur nez, très faible et imprécise, ainsi que par des déductions liées à leurs autres sens.

"Parler d'handicap empathoceptique est exagéré. Nous ne sommes pas des démons !"
— Meenamna Tazi

Si le cerveau ghallistal apprend facilement à reconnaître les marqueurs émotionnels des autres ghallistals, et relativement facilement ceux des autres istak, ils ont plus de mal à apprendre ceux des autres races. Cette lenteur d'apprentissage donne lieu à de nombreuses erreurs et leur a donné la réputation d'être moins capable d'empathoception que les autres races ariesques.

Théioception

Les ghallistals et autres istak sont tous capable de théioception, ce qui les rapproche des idiro. Cela dit, contrairement à ceux-ci, la théioception des ghallistals, et des istak en général, est assez superficielles. Généralement, ils sentent l'aura et la présence des dieux sans pour autant pouvoir l'identifier précisément ou même, pour certains, la situer.

L'origine de la théioception des ghallistals fait débat dans le milieu scientifique, mais il est généralement admis qu'elle vient de leur connexion au Raybell, puisqu'elle est commune à tous les istak. Cela dit, contrairement à leurs semblables, les ghallistals ne perdent pas ce sens dans d'autres dimensions, ce qui induirait une origine secondaire à leur théioception.

Egoception

De par leur théioception, les ghallistals ont une égoception des aura divines ou semi-divines assez développées. Cela dit, ils peuvent généralement sentir les aura, et même sentir leur "niveau de divinité". Cette capacité, souvent loué dans les écrits du firqil, est rarement assez maîtrisée par les ghallistals, qui se retrouvent presque incapable d'interpréter leur égoception.

Organismes Symbiotiques et Parasites

Les ghallistals vivent en harmonie avec le Raybell, faisant d'eux un organisme symbiotique de ce monde.

Les dalpiterh sont un parasite courant des ghallistals. Ce très petit insecte se loge sous leur peau et se nourrit de la magie divine, filtrée par leur hôte. Les produits qu'ils relâchent sont toxiques pour les ghallistals, qui souffrent d'irritation et parfois d'infection. S'il est courant, ce parasite est souvent traîté efficacement par les systèmes de santé locaux.

Civilization and Culture

Principales Organisations

Les ghallistals, par leurs pouvoirs connectifs avec Aria, sont fortement liés au Firqil. On considère souvent qu'ils font parti de la "colonne vertébrale" de ce dernier. En effet, on y trouve beaucoup de ghallistals influents.

"C'est un ghallistal. Je vais pas avoir peur du commerce d'un ghallistal. Ils ne savent que prier et gouverner !"
— Cathy Hell'O

On associe beaucoup les ghallistals à quelques grandes familles comme les Tazi et les Harbi. Par conséquent, on les associe aussi par les organisations fondées ou entretenus par ces derniers. Que ça soit la Grande Ecole de Politique des Harbi à A-Tibre ou le Temple Seheba, fondé par une née-Tazi, à A-Nill, les ghallistals se voient associés, principalement, à des organisations plus "officielles".

Idéaux de Beauté

Les ghallistals apprécient les bustes très affinés et très ferme. Ils aiment que cette partie primordiale du corps soit très musclée et bien défendue. A contrario, ils apprécient que les membres soient larges et souples, moelleux et tendre. Cette dychotomie, souvent considérée comme paradoxale, leur a donné la réputation de "ne pas savoir ce qu'ils veulent".

Idéaux de Séduction

La première chose à faire, pour séduire un ghallistal, est de trouver un moyen de communiquer avec ce-dernier. Reposant sur l'intégralité de leurs sens, les ghallistals donnent moins de poids aux mots que, par exemple, les anarii. Ils apprécient développer des façons unique de se lier aux autres et valorisent les tentatives pour accomoder cela.

Quand ils essaient de séduire, les ghallistals utilisent le monde. Leur connexion à ce dernier est si forte que, souvent, il est difficile de dire où commence le ghallistal et où s'arrête la volonté d'Aria. Ainsi, leur premier instinct de séduction est de pousser Aria à aimer l'élu de leur coeur. En retour, ils essaient aussi de faire en sorte que ce dernier aime Aria. Ces tentatives sont souvent liées à de (dangereuses) connexions à la nature.

Idéaux Relationnels

Les ghallistals communiquent moins verbalement que les anarii. Ils aiment pouvoir se comprendre par la façon dont le corps se meut et dont leurs pouvoirs se déplacent autour d'eux. Ce niveau de compréhension, dépendant d'une certaine proximité, est au coeur de leurs relations.

Groupes Linguistiques Principaux et Dialectes

Les istak, et les ghallistals en particulier, n'ont pas de "langue allysthasiologique". Cela dit, ils ont développé des formes de communication qui sont généralement considérées comme leur étant propres.

Les istak parlent tous, d'une façon ou d'une autre, avec Aria. Dépendant de leurs pouvoirs, cette communication passe par un language non-verbal, compris et compréhensible uniquement par les individus fortement connectés à Aria et unique à chacun d'eux. Aria communiquera différemment avec chaque ghallistal et, de ce fait, cette "langue d'Aria" n'a jamais pu être théorisé.

"Les enfants de coeur sont les ghallistals de la Terre. Comme nous, ils parlent avec leur monde, par une langue et des moyens qu'aucun autre ne connaît."
— Dawud Harbi

Le ghaëruhmgat est un dialecte non verbal ariesque. Reposant sur l'utilisation de flux maërique, contrôlé par les ghaëruhmgathophones, il s'agit d'une des langues les plus difficiles à apprendre selon les classements de l'Alliance d'Argent.

Règles d'Étiquette Communes

Il est peu recommandé de toucher un ghallistal que l'on connaît peu sur les bras ou les mains, comme ce geste est perçu comme étant intime. De la même façon, ce genre de contact est généralement réservé au milieu privé. La grossièreté liée à ce geste est inégale en fonction du genre des personnes concernées : les hommes seront bien plus pointés du doigt et vilifiés.

Il est poli, lorsque l'on salue un ghallistal, de saluer Aria par la même occasion. En effet, les ghallistal considèrent qu'Aria est avec eux en tout temps. L'exclure de la conversation peut donc être inconfortable pour eux. Il est d'ailleurs acceptable pour un ghallistal, si Aria n'a pas été saluée, de "rester dans sa précédente conversation". En d'autres terme, le ghallistal ignore son interlocuteur au profit de son monde.

"Excusez-moi, Majesté, mais il se trouve que j'avais déjà une conversation en cours !"
— Meenamna Tazi à Ja-Dae Hell'U

La lumière doit être très forte en présence de ghallistal. Allumer des lumières supplémentaires à leur arrivée ou ouvrir les rideaux est commun. En retour, il est courant pour les ghallistal d'amoindrir un peu les sources de lumière chez eux, quand ils reçoivent d'autres races.

La maëroception des ghallistals les rend plus délicats en terme d'environnement maërique. Ils pourront s'offenser de l'aggressivité de la magie d'une personne. De la même manière, leur égoception les fera réagir à la position de l'aura d'une personne, surtout si celle-ci est divine.

Culture et Héritage Culturel

Il est commun d'admettre que tous les ghallistals sont de culture ariesque, ou, plus rarement, de culture allenoise ou wahisharde. Les rares exceptions à cette règle partagent un héritage d'une de ces trois culture. En réalité, il existe de rares familles ayant réussi à s'établir efficacement à Wenwings, de sorte à s'assimiler aux cultures locales.

Tabous Communs

Il est tabou de s'opposer à Aria. Tout ce qui peut peiner le monde, ainsi que tout ce à quoi il s'oppose, est interdit.

Histoire

Evoluant des istak-azas voilà tant de millénaires que leur apparition a été perdue dans l'histoire, les ghallistals ont connus l'apparition des alistrij, qui ont évolué d'eux. On retrouve des gravures venant de ghallistals, datant d'un peu plus de vingt mille ans, présentant l'apparition des istak-azas.

Inconnus hors-Aria jusqu'à -3937 (calendrier grégorien), les ghallistals ont d'abord été observé par le plateau du sud. Ils ont été décrits comme "des istak olérins" par les visiteurs, à l'époque. Leur race n'a été étudiée que plusieurs siècles plus tard, dans le but de découvrir leurs faiblesses pour la guerre.

Leurs fonctions olérynes font l'objet de plusieurs décrets ariesques. Le plus célèbre est sans doute celui de -3704 (calendrier grégorien), intitulé "missions et privilèges des ghallistals".

A la fondation de l'Alliance d'Argent, les ghallistals font l'objet d'une étude complémentaire des allysthasiologues de Mariand et Olerynologues. Il est alors décidé, sur les documents officiels de l'Alliance d'Argent, en 1876 (calendrier grégorien), qu'ils sont un "Olyezd Olérin de 2e catégorie". Depuis, les représentants majeurs de la race sont révoltés.

Mythes et Légendes Communs

Aria écoute et observe tout ce qui arrive aux ghallistals, individuellement. Pour eux, il est évident que le monde (parfois considéré comme le Raybell plutôt qu'Aria) fait très attention à eux et doit être impliqué dans chaque aspect de leur vie.

Relations Interespèces et Présomptions

Avec les autres istak

Les alistrij sont en conflit appuyés avec les ghallistals. Il est commun de confondre ces deux olyezd et beaucoup refusent d'admettre la suppériorité oleryne des alistrij, pourtant irréfutable selon l'allysthasiologie de Mariand. Ces conflits, causés par les regards extérieurs, sont empirés par la volonté des ghallistals de maintenir le rôle et la réputation de "maîtres des istak".

Les davits ou allistarh ont du mal, entre eux, à se reconnaître comme une race vraiment séparée des ghallistals : les différences sont surtout d'ordres firgerelliques et les scientifiques ariesques débattent encore de leur existence en tant que groupe racial plutôt que C.E.S.

Les istak-azas voient les ghallistals comme leur supérieurs, à cause de l'influence oleryne. Cela dit, leur tendance naturelle à se tourner vers et à obéir aux alistrij ont tendu leurs relations avec les ghallistals, qui les déclarent souvent "aveugles à l'odre naturel".

Avec les autres races naturelles d'Aria reconnues par le firqil

Les anarii gardent envers tous les autres groupes un certain sentiment de supériorité. Si ce sentiment les force à soumettre les danar, il est moins agressif envers les istak. En effet, ils voient ceux-ci comme des êtres partageant leur milieu de vie, plus qu'autre chose. De plus, les ghallistals, contrairement aux danars, ne cherchent pas à s'imposer comme étant supérieurs aux "enfants des dieux".

Les danar voient généralement les istak comme leurs cousins, mais plus particulièrement les ghallsitals et les alistrij, qu'ils voient comme "presque divins", comme eux. Cette représentation flatteuse facilite généralement les relations entre danar et ghallistals, puisqu'elle nourrit leur égo.

Les idiro ont des relations assez neutres avec les istak. Ils ne ressentent pas pour eux la proximité qu'ils peuvent ressentir avec les anarii ou des races de service divin, ni la servitude qu'ils ont généralement envers les danar. Cela dit, ceux élevés dans la culture ariesque les considèrent souvent comme moralement supérieurs aux hulms.

Avec les autres races ariesques

Les hulms n'aiment pas le sentiment de supériorité des ghallistals. C'est particulièrement vrai pour les drioma, quoique les mara sont aussi très distants avec eux. En plus d'être rejetés des "races naturels" par le firqil, les hulms se voient aussi reprochés leur "indifférence oleryne". Cette indifférence, justement, est à l'origine de nombreuses frictions avec les ghallistals, qui basent leur supériorité sur leur droit olerin.

Avec les autres intelligibles

Beaucoup de races vont jusqu'à ignorer l'existence des ghallistals, puisque ces derniers quittent très peu Aria, où ils ont un certains statut, et encore moins le Raybell, auquel est associé leurs pouvoirs.

Longévité
+ de 300 ans
Taille Moyenne
1m10 à 1m50 (3,6 ft à 5,2 ft)
Poids Moyen
35kg à 60kg (77,1 lbs à 132,2 lbs)
Physique Moyen
1m10 à 1m50, large tête, buste étroit, larges yeux, bouche charnue, petit nez
Teinte, Coloration et Taches de Corps

Beige ou marron de peau
Yeux marrons, verts, bleus ou gris
Cheveux blonds, roux, bruns, noirs ou rouges

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