les nohorma

Le conseil d'Aria a essayé de faire disparaître les nohorma. A l'époque, cette culture était associée au royaume de nor-gerev. On les admirait pour leur culte de l'éphémère et leurs arts uniques. Cependant, le conseil d'Aria a fini par ordonner leur destruction. Depuis, les survivants ont été assimilés à Aria et n'ont plus le droit de pratiquer leurs vieilles traditions.

La culture nohorma est considérée comme éteinte.

Longtemps après leur disparition, les nohorma ont été redécouverts et étudiés par le prince d'A-Nil et son entourage. Trouvant cette culture fascinante et leur vision du monde presque idéal, l'olérin a décidé de leur préparer une place unique dans le monde.
Avec l'accord de sa mère, la reine Cléa DeNil, il a créer la "petite nor-gerev", une ville fortifiée au domaine Elmandjra. Cette ville a pour objectif de recréer la culture nohorma et de la ramener à la vie. Pour tous les participants à ce projet, les nohorma sont une pièce essentielle de l'écosystème ariesque. Selon eux, il est possible que leur chute ait causé les malheurs qui l'ont suivie.

Ideals

Idéaux de Beauté

Le culte nohorma idôlatrait l'éphémère. Le beau était dans ce qui n'est que temporaire, comme les fleurs fraîches, ou dans ce qui change, comme la danse. La prise de ride était célébrée comme un changement perpétuel du corps et l'idée de résister aux évolutions du temps était vue comme "laide". Ainsi, tous devaient tendre vers la réinvention d'eux-même, perpétuelle, pour renouveller leur beauté qui, par essence, ne peut survivre plus d'une poignée d'instant.

A Aria, les "issus de nohorma" sont forcés de travailler dans les arts péreins ou dans des choses vouées à traverser des millénaires. Ainsi, le firqil souhaite leur enseigner le "vrai beau". Les descendants de nohorma ont donc une perception du beau assortie à cela, vantant les mérites des matériaux solides et des constructions durables. Ils recourent aussi à de nombreuses stratégies pour changer le moins possible dans leur vie. Ainsi, ils attirent moins de soupçons.

Idéaux de Relations

Comme chaque part de leur culture, les nohorma voient les relations comme des états changeants. Enfermer une relation dans une identification trop claire l'empêcherait de fleurir, selon les nohorma. A la place, ils souhaitent voir une relation suivre un flot changeant, évoluant avec son environnement et les sentiments des personnes concernées. Les limites dans les relations sont aussi très différentes et vouées à évoluer de façon très subites, sans que cela ne surpenne qui que ce soit. La longueur des relations ne porte que peu d'importance à leurs yeux.

A Aria, les nohorma essaient de garder une vie des plus stables. Ils se savent surveillés et se doutent bien que leurs pratiques seront condamnées. Même en se tenant à ce que font les autres ariesques, ils risquent les soupçons. A la place, ils tendent à figer leurs relations de sorte à ce qu'elles n'évoluent que très peu et préparent chaque variation pendant des années.