Arrivée de la Louve

Contexte: Introduction d'Hedda, chamane féroce à la fin du mois de Riche-Soleil.

Le boisé près de la taverne...

Hedda, une femme blonde aux longs cheveux partiellement tressé est perchée sur une grosse branche, caché dans les feuillages de l’arbre guettant sa prochaine proie. Dans un murmure elle prononce des mots et agite ses doigts lentement, un orbe gris et bleuté presque translucide apparaît dans sa main elle voit dans l’orbe un présage...la femme ferme les yeux et se concentre. Helvete! Il va pleuvoir...et beaucoup...je dois me dépêcher avant que ça me tombe dessus pendant que je suis seule... La femme ouvre les yeux et l’orbe s’efface de sa main comme si une brise l’avait chassé. Elle tend l’oreille, à l’écoute de la vie naturelle autour d’elle. Un bruissement dans les buissons et le museau d’un cerf se dévoile doucement craintif de l’orage à venir. Tu devrais plutôt craindre ce qui est au-dessus de toi...pensait-elle en passant sa langue fourchue sur ses lèvres. Hedda attend quelques instants pour que sa cible soit plus à découvert et passe sous elle…la femme pensait presque entendre le coeur palpiter de l’animal, mais non c’était son propre battement excité de bientôt s’abattre sur sa pauvre victime.
Nå!
Hedda saute en bas de sa branche pour atterrir férocement sur le cerf qui panique entre ses mains, elle le griffe et le mord de ses dents acérées au niveau de la jugulaire. L’animal réussit à s’extirper miraculeusement de l’étreinte sauvage et tente de fuir, mais le cerf à une patte cassée et ne va pas bien loin avant qu’une liane épineuse l'agrippe et l’attire vers une Hedda au sourire carnassier, maculé du sang de la bête. Le pauvre cerf s’effondre inerte au pied de la femme ensanglanté. Ta mort n’aura pas été vaine... L’instant suivant la femme se pli, ses os craquent dans un bruit désagréable, elle tombe à genoux, appui ensuite ses mains au sol et relève la tête en poussant un hurlement de loup au même moment qu’un bruit sourd d’orage annonce bientôt son commencement. Une énorme bête à la fourrure blanche se tient où était Hedda, un grognement de contentement provient de la louve lorsqu’elle plante ses crocs dans le cerf et commence à le dévorer avec appétit. Au moins, ce n’est pas salé... L’averse de pluie tombe très peu de temps après, les oreilles de la louve se rabat sur sa tête, ses yeux argents scrutent avec une certaine crainte les alentours pendant son repas rapide. vite…’’ils’’ pourraient me surprendre... Trois coups de tambour au loin...son compagnon l’appelait, c’était le signal. La pluie s'abat toujours violemment, mais elle n’allait pas durer longtemps. Hedda recule de sa proie déchiqueté et elle part à la course de ses 4 énormes pattes de louve vers la taverne. La pluie et la vitesse de sa course lave une partie du sang qui avait tenté sa fourrure.
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Devant la porte fermé du Répit de l'âne...

Dans sa course sous forme de louve géante, les gouttes de pluie fouettaient sur son museau. Hedda y aurait pris plaisir si ce n’était pas du potentiel danger que cela représentait. Elle courait comme si elle était poursuivie par quelque chose… La pluie cessait subitement comme elle était arrivé...et la femme finit par arriver à la limite du boisé. Pas un chat en vue avec cet orage ‘’surprise’’. Elle s’arrêtait net devant un trou dans le sol rempli d’eau de pluie. De sa lourde patte elle asséna un coup agressif dans la flaque d’eau et poussait un grognement très faible, peu assuré. un jour...
Elle bondit par-dessus le trou d’eau et reprit sa forme humaine en atterrissant sur ses deux jambes athlétiques, la femme s’approche de l’auberge. Toujours personne, le ciel est redevenu d’un bleu clair et sans nuage noir...il y a même un arc en ciel à l’horizon. Hedda s’arrête un instant pour admirer le paysage, elle pense à sa famille qui attend son aide quelque part dans le monde. un problème à la fois...
Son regard est fixe au sol, son corps est ruisselant de pluie. Le soleil vient réchauffer sa peau claire. La chamane se penche sur une petite fleur encore loin d’être prête à éclore, d’un toucher délicat la fleur devient à pleine maturité, le regard de la femme semble triste et tendre quelques instants. Elle se relève et secoue ses cheveux mouillés, vivement aller près du feu à l’intérieur pour se sécher ne ferait pas de tort. Le bruit de chat sauvage la fait plisser des yeux, était-ce Éclipse? Étrange… Hedda s’empresse de rentrer à l’intérieur rejoindre ses compagnons.
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Entrée silencieuse...

Hedda entre rapidement après avoir entendu le bruit de chat sauvage, son regard perçant gris-argent cherche quelqu'un. Elle voit Eclipse au bar qui vient de répondre à un autre Felys plus loin. Hedda se détend.
Pas de danger. Elle a un haut rapiécé de cuir et de peau animale assez provocateur, un pantalon rapiécé des mêmes matériaux mais qui la couvre bien. Une grosse fourrure grise sur ses épaules lui sert de cape, des bottes de peau couvrent ses pieds. Ses long cheveux blonds tressés partiellement sont ornés d’une plume et de breloques primitives, une bonne partie de sa peau est recouverte de tatouages et marques toutes différentes. Elle porte un cimeterre à sa taille et un bouclier de bois à son bras qu’elle dépose près de l’entrée. Elle avance lentement dans la salle pour rejoindre ses compagnons en regardant subtilement autour d’elle comme si elle n’aimait pas l’endroit. Au moins il y fait chaud.
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Rejoindre les autres maudits...

Ignorant tous les autres clients sur son passage et aussi le fait que la pluie n'avait pas tout laver le sang sur elle (ses mains et son visage avaient encore quelques traces sanglantes) elle rejoignit ses deux compagnons près du bar tout en analysant les lieux comme si elle cherchait déjà à sortir. Chef...Izaro saluant les marins à tour de rôle. Sa voix avait un ton légèrement frustré. Satané pluie qui est tombée raide hein... On voyait qu'elle serrait la mâchoire en disant ça. Là tout est clair dehors ... Elle voyait Izaro manger et elle repensait au cerf dans sa gueule, elle pourrait aller le finir peut-être...mais non elle n'avait plus faim. Elle était derrière Éclipse, mais pas assez proche pour être envahissante.