la Loi de la Moralité

Préoccupations affaires mortelles, paix, autonomie

Édits découvrir et éradiquer l’exercice secret des cultes, défier la puissance et l’emprise de la religion, mettre en place une société paisible et autonome disposant d’une infrastructure sociale permettant de prendre soin du peuple

Anathèmes adorer une religion ou une divinité et lui jurer fidélité, prendre parti dans un conflit entre religions, solliciter ou recevoir de l’aide religieuse ou divine 

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Les lois de la Mortalité émergèrent dans la nation garundie du Radadoum ,en réaction aux guerres d’Allégeance, une série de conflits fratricides qui déchiraient la société dans cette nation.
Le principe fondamental derrière ces lois est relativement simple : toute aide divine, aussi bien intentionnée soit-elle, doit toujours, en définitive, se payer au prix fort.

Le massacre d’autres mortels pour la gloire d’êtres insondables et distants ne devrait pas avoir droit d’existence au sein d’une société digne de ce nom.
Les mortels devraient bâtir leur propre destinée, en étant conscients de leurs limitations et en se reposant les uns sur les autres et sur leurs valeurs partagées, plutôt que sur l’intervention et l’assistance divines.
Cette philosophie est résumée dans l’article premier des lois de la Mortalité : « Aucun mortel ne sera jamais redevable à un dieu.»
Le gouvernement du Radadoum  est bâti sur ces lois, en vertu desquelles la religion et le culte sont interdits dans la totalité de la nation, et que la Légion pure fait appliquer sans merci.

Un effet secondaire de cette prohibition est que le gouvernement du Radadoum  a lui-même intérêt à aider ses citoyens par l’éducation , technologie ou par d’autres moyens, vu qu’il n’y a pas d’église établie à mêmede fournir de tels services sociaux cruciaux.
Au Radadoum , la plupart des civils apprennent à respecter les lois de la Mortalité, qui ont en outre quelques partisans hors de leur terre d’origine.

Ces adeptes connaissent par expérience, pour la plupart, le coût terrible des conflits interreligieux ou ont eu vent du traitement cruel réservé aux âmes dans la Sphère extérieure et ont choisi par conséquent une position de neutralité intentionnelle.
Certains d’entre eux s’efforcent de propager cette philosophie hors du Rahadoum, en soulignant la façon dont les dieux abusent des mortels et dont ils finiront par faire payer leur aide à un très haut prix.
Leur activité de prosélytisme est une tâche difficile, sinon impossible, mais ils l’abordent avec la même résolution dont ils font montre face leur propre mortalité.

L’un des résultats les plus évidents des lois de la Mortalité est qu’elles interdisent l’usage de nombreuses formes courantes de la magie de guérison qui sont octroyées par faveur divine.
Les alchimistes,medecin, les bardes et d’autres incantateurs occultes fournissent donc l’essentiel des services de guérison au Radadoum , en parallèle des techniques entièrement non magiques.

Beaucoup d’adeptes de ces lois refusent non seulement de pratiquer la magie divine, mais aussi d’en bénéficier, car ils préfèrent la mort pure de toute intervention divine à une vie de dette envers des divinités lointaines et insensibles faisant commerce d’âmes.
Le statut des druides par rapport aux lois de la Mortalité peut varier grandement. Ceux qui n’adorent pas une divinité sont acceptés pour leurs pouvoirs de guérison et leur capacité à combattre la désertification du pays, mais l’on se méfie parfois d’eux, parce que leur magie partage avec la magie divine son essence vitale instinctive basée sur la foi.
En revanche, ceux qui révèrent une divinité rencontrent une hostilité encore plus marquée que les théistes traditionnels, comme si cette adoration était un affront hypocrite envers le monde naturel qu’ils prétendent respecter.
De même, les ensorceleurs dont les lignages peuvent être identifiés comme d’origine divine sont vus avec méfiance et dégoût.

Type

Religious, Other