Compostelle
Compostelle :
Type: Monde Ruche
Population: 1,3 milliards
Adeptus Presence: Minima
Dîme: Adeptus Minima
Governeur: Gustav Chalmers
Forces Militaires: Milice Familiale (Basse qualité)
Compostelle est une lune mineure d’une exoplanète orbitant le système de Goria Primus. Celle-ci fut d’abord colonisée dans l’espoir d’en faire un point intermédiaire lors des pèlerinages qui mèneraient à la cathédrale à la tête du sous-secteur. Ce projet de l’Ecclésiarchie fut un échec et elle limita ses investissements ultérieurs, lesquels furent sauvés uniquement en réponse à la découverte de précieux gisements de minerais à sa surface de la planète.
Coincée dans une orbite stationnaire derrière la géante gazeuse qu’elle orbite, la face habitée de
Compostelle est plongée dans une nuit perpétuelle.
Compostelle est occupée par une « petite » ville ruche s’enfonçant dans sa croûte alors que ses tentacules anciens ont longtemps abandonné leur recherche de nouveaux gisements des précieux métaux qui firent la réputation limitée de ce monde des millénaires plus tôt.
Aujourd’hui abandonnée, peu accessible à cause de la ceinture d’astéroïdes au travers de laquelle elle se trouve et les communications irrégulières, Compostelle est considérée comme une colonie sans envergure à laquelle l’autonomie fut donnée par le Senatorum Goriae il y a bien longtemps afin d’éviter à Goria Primus d’en être responsable.
Si sa population aimerait bien déserter, les coûts de transport sont démesurément élevés et
Compostelle est donc devenu davantage un repaire pour du commerce clandestin et une banlieue planétaire ou encourager le déplacement du crime pour vider les arcologies de Goria Primus des indésirables.
Écologie :
Compostelle est entourée de longues plaines de pierre battues par les éléments d’une autre époque, seuls des vents tantôt froids, tantôt brûlants, balayaient ses étendues comme climat. Les environs de la cité ont soulevé de l’humidité et des formes de vie unicellulaire ou primitive des profondeurs, laissant des formes d’algues et de plancton s’étendre à la surface. De ce fait, la cité baigne dans l’éclat laiteux d’innombrables mauvaises herbes qui s’étendent sur les parois de la cité depuis les profondeurs et auréole celle-ci d’un ersatz d’éclat divin.
Suivant fidèlement l’humanité dans tous ses voyages, rats, coquerelles et autres insectes indigestes ont investi les corridors, veines d’entretien et blocs d’habitation de la cité minière.
Des rumeurs veulent, cependant, que les profondeurs de la planète soient la demeure d’une méga-faune dévastatrice sujette des rumeurs des prospecteurs les plus désespérés.
Sociologie :
Compostelle a une prétention fort religieuse et son plus vieux bâtiment est la Cathédrale de l’Aube, un signe de défi bâti à l’encontre de la nuit éternelle. Celle-ci, faisant plusieurs étages et s’élevant encore entre les spires les plus hautes de la cité, a étendu un réseau d’écrans vox, d’émetteurs et dispose de ses essaims de servo-crânes et chérubins qui rythment les jours de travail par leurs chants et sermons.
La planète structure sa vie sociale autour des grandes maisons qui sont propriétaires de secteurs entiers de son unique cité. Spires ou profondeurs industrielles sont la propriété de grands investisseurs qui décident qui seront leurs partenaires d’affaire dans l’exploitation de ses ressources ou l’entretien de ses infrastructures.
D’importantes guildes regroupent les différents talents, entrepreneurs et artisans de leur domaine et représentent les intérêts de ceux-ci. En théorie, les guildes assurent à tous la capacité d’avoir du travail et éviter la concurrence déloyale. En pratique, ces mêmes guildes ont souvent tendance à suspendre des permis de travail et forcer d’innombrables malheureux à des pratiques illégales pour subvenir à leurs besoins alors que le travail commence à se faire rare face à une économie en décrépitude.
Économie :
Les minerais précieux de la planète s’étant écoulés, Compostelle n’a désormais plus d’intérêt économique aux yeux du secteur en général que pour des pirates, criminels et prospecteurs désespérés. Si certains parmi ces derniers parviennent encore à trouver quelques veines de gisement pour faire une brève fortune, la lie du secteur Gorien apprécie le peu d’intérêt que les autorités donnent à ce monde pour en faire un lieu de rencontre et d’échange. Ces mêmes criminels sont ceux qui apportent à ceux capables d’en payer le prix une importante part des biens de luxe de la planète et en échange de loyers et forces de sécurité pour couvrir leurs opérations, ces derniers revigorent l’économie de la planète.
Autrement, une économie grandissante sur la planète et qui a commencé à faire sourciller les rares représentants des institutions impériales est la contrebande de la « Pierre d’Étoiles ». Un phénomène inexpliqué sur la planète, des météores de la ceinture locale s’effritent dans l’atmosphère et laissent dans leurs zones d’impact des minerais aux propriétés uniques que la mission locale de l’Adeptus Mechanicus peine à expliquer.
Ces matériaux aux propriétés occultes sont aussi très prisés par les guildes de prospection qui tentent de faire un profit auprès des pirates, criminels et rogue traders qui profitent de l’état lamentable de la planète pour en réclamer d’importantes quantités.
Le niveau d’emploi est faible, et la plupart des blocs d’habitations et bas niveaux des spires sont habités par des mendiants ou citoyens tentant de se trouver un travail par les moyens disponibles.
Ceux qui opèrent sans l’aval des guildes, et ceux-ci sont nombreux, sont traqués par des chasseurs de prime et punis sévèrement, allant d’os brisés jusqu’à la mort en passant par l’amputation.
La violence est donc devenue en elle-même une forme d’économie, car il y a beaucoup de contrats pour la tête de ceux qui travaillent sans permis…
Présence des institutions impériales :
La présence d’institutions impériales sur Compostelle est minimale. L’Administratum conserve dans ses infrastructures une équipe squelettique pour assurer un minimum de supervision sur les opérations commerciales et le paiement de la dîme des grandes maisons. Pendant ce temps, la forteresse préfectorale de l’Arbites est occupée par une compagnie de 100 hommes, lesquels ne disposent que de quelques détectives qui concentrent leur attention sur les ententes commerciales entre les hors-mondes et les grandes-maisons afin de s’assurer que rien n’aille à l’encontre de la loi impériale. Si le nombre de dossiers que l’Arbites est à même de gérer est petit, ceux-ci travaillent de pair avec l’Administratum pour identifier les enjeux les plus clairs et ils concentrent ensuite leurs forces en une frappe dévastatrice sur les coupables. Si 100 arbitrators n’est pas une force pour faire plier une planète, aucune maison ne se permettra de faire face à une telle concentration armée.
L’Adeptus Mechanicus dispose pour sa part des vestiges d’une mission d’inspection et de validation, son magos local validant les rites d’entretien et sanctionnant les techno-adeptes chargés de supporter les différentes guildes. Autrement, la forge locale a cessé de produire depuis belle lurette.
De son côté, l’Ecclésiarchie dispose de coffres gigantesques et influence encore lourdement la société. Ces ressources lui donnent un pouvoir gigantesque ou elle peut bien vouloir le concentrer.
Au-delà de la foi, les citoyens et membres des grandes maisons ont tendance à se plier aux volontés de l’Église ou bien travailler de près avec celle-ci afin de maintenir son statut. L’ecclésiarchie possède la plus grosse force armée, ayant rassemblé une militia frateris de plusieurs milliers d’individus. Si celle-ci n’est pas d’un grand niveau de compétence, elle demeure capable de déplacer des montagnes.
Application de la loi :
Les Grandes Maisons sont responsables d’assurer la défense et la sécurité de leurs industries et possessions, mais délèguent le gros du renforcement de la loi aux Guildes qui ont chacune leur expertise. Ainsi, les guildes sont responsables de traquer ceux qui opèrent sans permis, ceux qui doivent paiement à leurs membres, et la loi est en grande partie appliquée par du travail de chasseur de prime. Ironiquement, il n’y a aucune guilde des chasseurs de prime, laissant beaucoup de mobilité dans ce milieu d’affaires.
Cependant, pour qu’une prime soit valide et appliquée, celle-ci doit être formellement déposée en un document par l’une des guildes. Pendant ce temps, les patrouilles et le maintient de l’ordre est fait par des membres des milices des différentes maisons, qui appliquent des sentences sur le champ à défaut d’avoir véritablement accès à de l’expertise légale.
Si en théorie, la sécurité générale et les enquêtes sont entre les mains des milices des grandes maisons, il est bien rare que celles-ci soient vraiment pro-actives dans les enquêtes étant donné leur manque de ressource, désintérêt ou absence d’expertise. Ce faisant, ceux qui ont les moyens se paient régulièrement des femmes et des hommes prêts à tout, des détectives ou enquêteurs improvisés, lesquels prendront certains risquent pour amener conclusion à une affaire, souvent pour une paie discutable.
Les Guildes :
Toutes les entreprises et capitaux rassemblés par les grandes et petites maisons de Compostelle doivent faire affaire avec des guildes pour recruter, former et représenter les masses ouvrières qui travaillent avec eux. Ces guildes servent autant de puissants syndicats pour représenter les intérêts du personnel que de ministères qui recommandent et déterminent les conditions de travail. Inutile de dire que les guildes ont souvent les mains bien profondément dans les poches des grandes maisons en échange de détourner le regard ou d’ignorer les conditions abjectes de leurs membres en échange de revenus additionnels.
Guilde des prospecteurs : Cette guilde est responsable de développer de nouveaux gisements de minerais. Elle tente vainement d’engager du personnel alors que tous ont abandonné les emplois peu rentables d’une industrie en pleine décrépitude.
Guilde des excavateurs : Engagés pour creuser de nouvelles sections des souterrains ou pour faire l’extraction des minerais, cette guilde voit ses membres se faire de moins en moins nombreux alors que les gisements de minerais sont plus rares et que les travaux d’extension de la cité sont au ralenti. Malgré tout, cette guilde dégage de bons salaires et de bonnes conditions pour ceux qui le méritent puisqu’elle a amplement le choix de son personnel.
Guilde de l’urbanisme : Engageant éboueurs, travaux publics, cette guilde est réputée pour offrir les conditions de travail les plus exécrables alors que beaucoup de travail est disponible mais pour une paie souvent inférieure vu le peu de budget que les différentes autorités ont à dévouer au maintien de leur ville.
Guilde des astra-collecteurs : Récemment formée, la Guilde des Astra-Collecteurs se spécialise dans la collecte des débris et des minéraux relâchés ou exposés par la chute de la Pierre d’Étoile. En conflit régulier de juridiction avec les excavateurs et prospecteurs, la Guilde des Astra-Collecteurs est réputée avoir beaucoup de support de différentes maisons et organisations criminelles locales.
Guilde des Forges : Cette guilde représente le personnelle et les industries visant à la production de matériel, d’outils et d’équipement. C’est aussi cette guilde qui reconnaît, par association avec le Mechanicum, le droit d’opérer de la machinerie et fabriquer des appareils.
Guilde de l’énergie : Gérant l’alimentation, la gestion, et l’installation des différents systèmes fournissant en énergie les millions d’âmes et d’infrastructures de la ville de Compostelle, celle-ci est aussi étroitement liée au Mechanicum.
Comments