Ulsar's Glory

Ulsar’s Glory:
Type: Monde Frontière
Population: 18 millions
Dîme: Adeptus Minima
Gouverneur: Seigneur Jaren Ulto
Survol:
Ulsar's Glory fut autrefois un monde de rassemblement pour la Grande Croisade, servant de point d'ancrages pour les expéditions du Chapitre de la Légion Ardente qui en fut les fondateurs. L'objectif de cette planète, via de massives citadelles, garnisons et barraquements, était d'y rassembler les armées recrutées dans le secteur pour les déployer vers les confins de la galaxie pour lutter aux côtés des guerriers génétiquement modifiés de la 17ème Légion. 
L'Hérésie d'Horus mit fin à ces espoirs et lorsque les forces du Chaos quittèrent Terra en déroute, la 17ème Légion envoya le Chapitre de la Légion Ardente rassembler les forces goriennes que le Primarque Lorgar espérait encore loyales à ceux qui civilisèrent leur recoin d'étoiles.
Malheureusement, il n'en fut rien.
Ulsar Gorich était alors le descendant de la Dynastie Gorich qui régnait sur le nouveau secteur. Il rassembla les armées d'élite de Goria Primus de même que celles de nombreux vassaux pour répondre à l'appel de la 17ème Légion pour se déployer sur le monde ancrage pour rejoindre la flotte du Chaos.
Mais Ulsar Gorich ne comptait pas servir les odieux traîtres qui avaient planifié la guerre civile la plus dévastatrice de l'histoire connue de l'humanité. Il comptait au contraire punir les anges déchus de leur trahison en un coup dévastateur.
Plusieurs chapitres Word Bearers accompagnèrent la Légion Ardente qui se déploya dans la Citadelle qui était leur centre de commandement, faisant face aux armées rassemblées sur le pont de parade, les hommes dégoûtés par l'apparence hideuse et corrompue de ceux qu'ils appelèrent autrefois leurs anciens maîtres.
En une inversion du massacre d'Istvann III et une reconstitution dévastatrice bien que humble de l'Hérésie d'Horus dans son ensemble, Ulsar Gorich ordonna la frappe.
Les Titans de la Légion Fidelis ouvrirent le feu accompagnés de millions de canons de l'artillerie Gorienne. Les navires expéditionnaires et des dynasties de Rogue Trader locaux affichèrent leurs couleurs impériales officielles et attaquèrent la flotte des forces du Chaos.
Des milliards de soldats bondirent sous le rugissement des commissaires de l'Officio Praefectus et les catéchismes chantés par les confesseurs de la future église impériale. La forteresse, pré-sabotée, s'effondra de toutes parts les légionnaires corrompus et leurs armées d'esclaves furent livrées à elles-mêmes.
Bien entendu, personne ne pouvait exactement prendre à revers des Astartes, aussi spirituels et pacifistes que furent autrefois les Word Bearers. Ils lâchèrent leurs propres légions d'hérétiques et de mutants à la surface, déployant des manipules de titans et des ordres de chevaliers corrompus pour faire face aux Templarii Goriae et aux machines divines de la Legio Fidelis de Mannagharn.
Le monde fut fracassée, et devint un cimetière des résidus de milliards de morts, desquels durent finalement se replier les Word Bearers. Humiliés et affaiblis, ils quittèrent le secteur avec la promesse de se venger et d'exterminer la dynastie Gorich une bonne fois pour toute, alors que l'Arch-Dynaste Ulsar Gorich vit son nom être attribué au lieu d'un tel massacre.
Dix mille ans plus tard, il est dit que seuls les légendaires titans de la Legio Fidelis se rappellent encore de ce combat fratricide, les banques mémorielles de leurs engins de même que leurs pilotes en stase se cumulant en un esprit de la machine mutilé et traumatisé d'un tel affrontement ou ils perdirent la majorité des leurs.
Le monde est depuis un désert desquels les cages thoraciques rouillés de géants antiques sont parfois extirpés par des vents froids, des citadelles abandonnées et fracassées servant de point de ralliment aux caravanes nomades des rares habitants de ce monde désolé et froid. Ici et là, des trappes à vent cumulent l'humidité, visitées par les clans familiaux qui les entretiennent, prennent leurs rations et continuent leur route vers les différentes cités appauvries entourant les vestiges d'une gloire oubliée.
Les rumeurs veulent que sous certaines de ces forteresses se trouvent encore les vestiges d'armes colossales et d'engins de guerre mis en réserve durant la Grande Croisade, leur esprit de la machine dormant dans l'attente d'être ramenés au service de l'Empereur.