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De retour dans les entrailles de la tour à signaux

General Summary

Après le combat contre les skavens, le silence retombe lourdement dans la grotte. Les aventuriers, respirant difficilement, prennent un moment pour se remettre de l’affrontement. Brunhilde, son visage spectral marqué par une expression de gratitude, s’avance vers eux et les guide plus profondément dans les entrailles sombres de la grotte. La lueur bleue qui émane d’elle éclaire leur chemin, créant des ombres dansantes sur les parois de pierre.   Brunhilde les conduit jusqu’à une zone obstruée par un éboulis. De gros rochers se sont effondrés, bloquant le passage. Les aventuriers examinent les débris lorsqu’un grattement presque inaudible semble provenir de derrière les pierres. Karl, concentré, incline la tête et écoute attentivement.   Karl : “Vous entendez ça ? Il y a quelque chose derrière… quelque chose qui essaie de sortir.”   Les autres aventuriers, alertés par les mots de Karl, décident d’unir leurs forces pour dégager l’éboulis. Les heures passent lentement, chaque pierre retirée révélant un peu plus l’ampleur de ce qui a été enterré ici. Le travail est difficile et éprouvant, mais le groupe persévère.   Après près de deux heures de travail acharné, l’éboulis est suffisamment déblayé pour permettre à un homme de passer. Mais alors qu’ils commencent à explorer l’ouverture dégagée, un bruit sec retentit. Un squelette, portant une cotte de mailles en lambeaux, jaillit de l’obscurité. Ses orbites vides semblent les fixer, et il se jette sur eux, épée à la main.   Squelette : (suppliant d’une voix rauque et désespérée) “Détruisez-moi… Détruisez-nous tous… Libérez-nous !”   Les aventuriers se préparent à se défendre, mais avant qu’ils n’aient le temps de réagir, deux autres squelettes sortent des décombres, leurs mouvements maladroits trahissant des siècles d’enfermement. Le combat qui s’ensuit est à la fois effrayant et tragique, car les squelettes, bien qu’animés par une volonté meurtrière, continuent de supplier les aventuriers de les détruire pour les libérer de leur malédiction.   Rayaar et Thulgrim, armés de leurs armes tranchantes, affrontent les squelettes avec détermination. Les os craquent et se brisent sous les coups, mais les squelettes semblent presque reconnaissants de chaque coup reçu. Angela lance des éclairs de magie, illuminant la caverne de reflets lumineux, tandis que Karl, d’un geste précis, utilise un sort pour affaiblir un des squelettes qui s’approchait trop près.   Squelette : (s’effondrant dans un nuage de poussière) “Merci… Merci… enfin libre…”   À mesure que les squelettes sont détruits, leurs os tombent en poussière et le calme revient dans la grotte. Les aventuriers, encore secoués par cette confrontation inhabituelle, s’aperçoivent que les squelettes ne voulaient que la paix. Brunhilde, planant silencieusement derrière eux, les observe, les yeux brillants de tristesse et de reconnaissance.   Une fois le combat terminé, les aventuriers fouillent la grotte. Au milieu de sacs à dos moisis et d’équipements usés par le temps, ils découvrent un peu d’argent, mais ce qui attire vraiment leur attention, c’est une sacoche de cuir. À l’intérieur, ils trouvent une clé en forme d’étoile, identique à celles qu’ils ont déjà vues portées par les zombies gardant l’observatoire de la tour à signaux.   Rayaar : “Regardez ça… c’est la dernière clé ! Celle de la tour à signaux.”   Les aventuriers échangent des regards, réalisant que cette découverte les rapproche un peu plus de la vérité sur Dagmar et ses sombres machinations.   Après avoir restauré la paix de ces esprits torturés et débarrassé la grotte des skavens, ils se retrouvent seuls avec le fantôme de Brunhilde, qui les accompagne jusqu’à sa propre tombe. Corrobreth, le druide, dirige une simple cérémonie de prière. Ensemble, ils rassemblent des pierres pour construire un cairn respectable au-dessus de la sépulture peu profonde de Brunhilde.   Lorsque le cairn est terminé, le fantôme de Brunhilde flotte au-dessus, un sourire triste illuminant ses traits spectraux. Elle les fixe, un par un, plongeant son regard éthéré dans le leur, avant de prendre la parole d’une voix douce, chargée de gratitude.   Brunhilde : “Merci. À présent, je peux reposer en paix, et je vous souhaite bonne chance dans votre quête. Dagmar von Wittgenstein est sûrement mort aujourd’hui, mais si vous pouvez trouver la source de ce mal et la détruire, vous aurez rendu un grand service à mes compagnons et à moi-même… et au monde entier. Au revoir, mes amis, et que Sigmar vous garde.”   Alors que ces mots résonnent encore dans l’air immobile, la forme de Brunhilde se dissout lentement dans le cairn de pierres, disparaissant en laissant derrière elle une sensation de calme et de sérénité.   Les aventuriers, fatigués mais victorieux, quittent la grotte. Le voyage de retour jusqu’à Unterbaum se déroule sans encombre, mais tout au long du trajet, ils ne peuvent se défaire de l’étrange impression d’être observés, comme si les ombres elles-mêmes surveillaient chacun de leurs mouvements. Malgré ce sentiment persistant, ils atteignent enfin Unterbaum, prêts à planifier la suite de leur aventure : La dernière clé découverte dans la grotte attise leur curiosité, car elle semble correspondre à l’une des serrures de la mystérieuse Tour à Signaux. Etelka, leur adversaire insaisissable, semblait particulièrement intéressée par cette tour. C’est donc une destination logique pour les aventuriers, maintenant qu’ils ont enfin l’objet nécessaire pour y pénétrer.   Après un rapide conciliabule, le groupe décide de retourner à la Tour à Signaux. Ils quittent le village et entreprennent un voyage sans encombre vers Kemperbad. Le trajet est calme, marqué par une étrange tranquillité, sans événements notables. Les journées passent lentement, même si l’impression d’être observé par des yeux invisibles demeure.   Arrivés à Kemperbad , ils décident de s’arrêter pour acheter des provisions et de l’équipement avant de continuer leur périple. Le marché est animé, les commerçants locaux s’empressant de vendre leurs marchandises aux voyageurs de passage. Le groupe prend le temps de se réapprovisionner, achetant des vivres, des cordes supplémentaires, et des fournitures variées.   Alors qu’ils regagnent leur bateau, l’EHR, amarré en contrebas de la ville, ils remarquent immédiatement une enveloppe fixée au pont par un simple clou. Rayaar se penche pour l’attraper avec précaution. Elle est scellée d’un symbole qui ne laisse aucun doute : c’est un message de la La Main Pourpre , Karl sent sa mâchoire se contracter de frustration en reconnaissant le cachet de cire. Avec appréhension, il ouvre l’enveloppe et lit le contenu du message.      
Cher ami,     Nous ne pouvons plus nous permettre de laisser cette situation s’éterniser. Le Cercle intérieur a des choses bien plus importantes à faire que de courir après un Magister Impedimentae en cavale. Ceci est notre dernier avertissement. Amenez les 20 000 Couronnes d’or à Altdorf avant la fin de la semaine ; à moins que vous ne préfériez les délivrer en personne à Middenheim. N’essayez pas de vous enfuir, ou nous ferons en sorte que vous viviez juste assez longtemps pour supplier qu’on vous achève.     À très bientôt…
    Les mots sont clairs, tranchants comme la lame d’un couteau. Karl, le front plissé par la colère, froisse la lettre dans sa main. Ces imbéciles le confondent encore avec Kastor Lieberung , et cette fois, ils exigent une somme d’argent impossible à regrouper: 20 000 couronnes d’or. Il sait qu’il n’a ni l’intention ni les moyens de satisfaire cette demande. La Main Pourpre devient de plus en plus pressante, et l’étau se resserre. Il sent l’agacement monter en lui, mais il sait qu’il doit garder son calme pour ne pas inquiéter ses compagnons.   Karl : (d’une voix amère) “Ils ne lâchent jamais prise… Ils ne comprennent donc pas qu’ils courent après la mauvaise personne ?”   Rayaar, posant une main réconfortante sur son épaule, le regarde avec une détermination farouche.   Rayaar : “Ils apprendront à leurs dépens qu’ils se trompent. Mais pour l’instant, nous avons une autre priorité : la Tour à Signaux. Allons-y, et découvrons ce que cachent ces clés et ce lieu.”   Déterminés à percer le mystère de la Tour à Signaux et à contrecarrer les plans d'Etelka , les aventuriers quittent Kemperbad à bord de l’EHR, laissant derrière eux les menaces de la Main Pourpre. Le voyage est silencieux, chacun perdu dans ses pensées. Les arbres défilent le long des rives, et le soleil descend lentement, plongeant le fleuve dans une lumière dorée.   Après plusieurs jours de navigation, ils aperçoivent enfin la silhouette austère de la Tour à Signaux se découpant sur l’horizon. La structure semble presque plus imposante qu’auparavant, dressée tel un monolithe de pierre veillant sur les secrets qu’elle dissimule. Le groupe échange un regard déterminé.   Rayaar : “Nous y sommes. Que ce soit la fin de ce mystère ou le début d’un autre, nous allons découvrir ce qu’Etelka cherchait ici.”   En montant les escaliers de pierre usée, ils remarquent que les travaux de rénovation menés par les nains ont bien avancé en leur absence. Les murs ont été consolidés, les escaliers restaurés, et l’ensemble de la structure dégage désormais une impression de robustesse retrouvée. La rénovation est presque terminée, et le groupe échange quelques mots avec les ouvriers nains qui les saluent respectueusement avant de reprendre leur travail.   Les aventuriers descendent ensuite dans les profondeurs du bâtiment, là où se trouvent les salles explorées il y a quelques semaines. À mesure qu’ils s’enfoncent dans les entrailles de la Tour, une étrange énergie semble imprégner l’air, créant une atmosphère lourde et mystérieuse. Ils atteignent enfin le hall central du sous-sol, une vaste salle où est gravé dans le sol un hexagramme.   Ce symbole, une étoile à six branches, émet une lueur pâle et inquiétante, illuminant faiblement la pièce. Les aventuriers s’approchent, leurs pas résonnant dans le silence de la salle. À l’extrémité de chaque branche de l’hexagramme se trouve un trou de forme étoilée, parfaitement adapté aux clés trouvées plus tôt sur les zombies. Jusqu’à présent, ils n’avaient pas réussi à ouvrir cet étrange mécanisme, mais maintenant qu’ils possèdent la sixième clé, découverte dans les collines stériles, ils savent qu’ils ont les moyens d’activer l’hexagramme.   Rayaar : (examinant le mécanisme) “C’est maintenant ou jamais. Insérons les clés et voyons ce que cache cette structure.”   Les six clés, chacune portant la marque étoilée de l’hexagramme, sont insérées dans les trous par les aventuriers. Un frémissement parcourt la salle, et une vibration presque imperceptible secoue le sol sous leurs pieds. Un déclic sonore résonne dans la pièce, suivi d’un grondement sourd. Puis, sous leurs yeux, une trappe au centre de l’hexagramme s’ouvre lentement, révélant un passage sombre et béant qui descend plus profondément encore dans les entrailles de la Tour.   Thulgrim : (marmonnant) “Les surprises ne manquent pas ici… soyons sur nos gardes.”   Les aventuriers commencent à descendre prudemment par une échelle de fer qui mène à la nouvelle salle révélée. Lorsqu’ils atteignent le fond, ils découvrent une chambre centrale à l’architecture particulière. La pièce est hexagonale, correspondant parfaitement à l’hexagramme de la salle supérieure. Les murs sont tapissés de livres, formant une bibliothèque souterraine. L’odeur du papier ancien et de la poussière sature l’air, ajoutant à l’ambiance mystique de l’endroit.   Karl, les yeux écarquillés, s’approche de l’un des murs couverts de volumes poussiéreux. La variété des sujets est impressionnante : des traités sur l’astronomie, la géographie, la magie et même l’histoire ancienne. Certains livres sont écrits en Magick, que Karl peut déchiffrer, d’autres en classique, en reikspiel, en bretonnien, et dans des langues plus rares qu’il n’a jamais vues auparavant.   Angela : (examinant les étagères) “Cette collection… c’est un véritable trésor de connaissances. Qui sait ce que Dagmar von Wittgenstein cherchait exactement ici ?”   Au centre de la salle se trouve une table en pierre massive, sur laquelle sont posés trois énormes livres. Les aventuriers s’approchent avec précaution. Le premier est un vieux volume intitulé “Archives astronomiques, ou Compte rendu de mystérieux phénomènes dans le ciel nocturne”, et le second s’intitule “Véritables oracles et présages du prophète Unserfrau, de Sternschau”. Ces titres évoquent une recherche intense sur des phénomènes célestes et des prophéties.   Le troisième livre, cependant, attire d’abord l’attention de Karl. Il s’agit d’un grimoire épais, écrit dans une petite écriture difficile à lire, mais clairement rédigée en Magick. Le titre visible sur la première page peut être traduit par “Journal du sorcier Dagmar von Wittgenstein, année 2405”. Karl tourne délicatement les premières pages, découvrant des annotations, des diagrammes alchimiques et des passages obscurs relatant les expériences de Dagmar. Il sent son cœur s’accélérer. Ce livre pourrait bien contenir les réponses qu’ils cherchent sur les motivations du sorcier et ses sombres desseins.   Rayaar : (regardant par-dessus l’épaule de Karl) “Dagmar a laissé des traces de ses recherches… Si nous voulons comprendre ce qu’il a fait et ce qu’il cherchait, nous devrons examiner ces volumes en détail.”   Karl se concentre particulièrement sur le troisième volume : “Journal du sorcier Dagmar von Wittgenstein, année 2405”. Son regard est rivé sur les pages, les sourcils froncés tandis qu’il déchiffre les passages écrits en Magick. Ses doigts glissent sur le parchemin jauni, ses lèvres murmurant les mots alors qu’il lit à voix basse pour que ses compagnons puissent l’entendre.   Karl : “Écoutez ça…”   Il commence à traduire le texte, chaque mot révélant les ambitions démesurées et la folie de Dagmar.    
C’est ainsi que moi, Dagmar von Wittgenstein, posséderai le plus gros fragment de malepierre jamais vu au-delà des mains de la cité maudite de Skarogne ! Tombé directement de la lune du Chaos, rien de moins ! Je serai le sorcier le plus puissant que l’Empire… non, que le monde ait jamais vu ! Mes longues années de recherche portent enfin leurs fruits ! Tout est prêt : je n’ai omis aucun détail. Une équipe de « spécialistes » a été engagée pour l’expédition, un réceptacle aux parois de plomb a été fabriqué spécialement pour transporter la météorite, et une chambre magiquement renforcée l’attend au château. Je pars pour Kemperbad dès demain.
  Les mots résonnent dans le silence de la salle. Le groupe échange des regards lourds de signification.   Angela : (inquiète) “Il parlait de posséder un fragment de malepierre… le plus gros jamais vu ? S’il a réussi à transporter cette chose jusqu’à son château, il aurait pu causer d’énormes dégâts.”   Rayaar : (réfléchissant à voix haute) “Et cette équipe de spécialistes ? Ça doit faire référence à Brunhilde et aux autres membres de l’expédition que nous avons libérés. Ils ne savaient même pas ce qu’ils recherchaient…”   Karl tourne une autre page, le regard de plus en plus sombre. Il trouve des détails sur l’expédition : des notes sur les spécialistes, des descriptions de leur progression vers la Cuvette du Diable, et des instructions spécifiques sur la manière de manipuler la malepierre. Les passages décrivent comment Dagmar a utilisé un réceptacle aux parois de plomb pour sceller le fragment, afin de contenir son énergie dévastatrice.   Karl : “Dagmar avait tout planifié. Il ne voulait pas simplement récupérer ce fragment, il voulait l’utiliser pour… pour devenir une sorte de maître du Chaos. S’il a réussi à stabiliser ce fragment au château, il a peut-être déclenché des choses qui dépassent notre compréhension.”   Karl tourne les pages avec plus de fébrilité, cherchant à comprendre ce que Dagmar a réellement accompli. Le journal décrit en détail comment il a utilisé un réceptacle aux parois de plomb pour contenir la malepierre, et les précautions extrêmes qu’il a prises pour l’isoler dans une chambre renforcée au Château Wittgenstein.   Karl continue de fouiller les livres récupérés dans la salle hexagonale de la Tour à Signaux, il tombe sur un passage particulièrement intrigant dans “Archives astronomiques, ou Compte rendu de mystérieux phénomènes dans le ciel nocturne”. Il s’assied, les yeux rivés sur le texte, et commence à lire à voix haute pour que ses compagnons puissent entendre.    
Cette Année, la deux-mille-trois-cent-deuxième de notre Empire, durant l’abominable nuit de Hexenstag, Morrslieb brillait d’une lumière verte et contre-nature, à tel point qu’on eut dit un monstre infâme du sourire funeste. Les cieux s’emplirent d’innombrables étoiles filantes, dont certaines eurent l’air de choir sur le sol, qui gémit sous leur assaut. Puis, durant la nuit du Geheimnistag, alors que Morrslieb dominait à nouveau le Ciel, le firmament fut traversé d’un nouveau lacis d’étoiles filantes. Fort de mon expérience lors de la nuit de Hexenstag, je fus cette fois-ci en mesure de calculer la trajectoire d’une étoile filante particulièrement grande, qui semblait être tombée de Morrslieb elle-même. D’après mes estimations, l’étoile a dû choir sur les plateaux de Talabecland, près de la source de la rivière.”
    Karl tourne les pages, cherchant d’autres mentions de cet événement, mais ce passage est le plus détaillé. Karl : “Les descriptions concordent parfaitement. La chute de cette météorite, dont parle l’astronome, s’est produite près des sources de la rivière… C’est exactement là où nous avons découvert la Cuvette du Diable. Ce fragment… c’est la pierre que Dagmar cherchait”   Angela : “Tu veux dire… que ce fragment est le même que celui mentionné par l’astronome ? Celui qui est tombé de Morrslieb lors de cette nuit de Hexenstag ?”   Karl : “Oui, c’est évident. L’astronome a observé la trajectoire de cette étoile filante et a déterminé qu’elle provenait de Morrslieb elle-même… Il n’y a pas de doute, c’est la même pierre que Dagmar a mentionnée dans son journal.”   Rayaar, croisant les bras, écoute attentivement. Elle se souvient du spectacle terrifiant que la Cuvette du Diable offrait : le terrain tordu, la végétation corrompue, et cette énergie étrange qui imprégnait l’air.   Rayaar : “Et Dagmar voulait utiliser ce fragment pour un rituel. Il a réussi à le transporter jusqu’à son château, là où il devait… s’en servir pour un dessein encore plus sinistre. Si nous ne faisons rien, cette pierre pourrait provoquer un désastre bien plus grand que tout ce que nous avons vu jusqu’à présent.”   Angela hoche la tête, les yeux posés sur les pages jaunies du livre astronomique. Les descriptions de l’astronome ne sont pas juste des observations curieuses : elles sont la preuve de l’impact direct des phénomènes de Morrslieb sur le monde. La pierre, en chutant sur les terres de Talabecland, a apporté avec elle une corruption qui a tout imprégné.   Angela : “Si ce fragment est encore au château Wittgenstein… il est possible que sa présence perturbe tout ce qui l’entoure. Les terres, les créatures, voire même le temps lui-même. Nous avons vu ce que sa simple présence pouvait faire à la Cuvette du Diable. Qui sait quel genre de rituels Dagmar a tenté de mener avec une telle puissance entre ses mains ?”   Karl s’interesse maintenant au dernier livre « Véritables oracles et présages du prophète Unserfrau, de Sternschau”. Il s’agit d’un texte prophétique, rédigé il y a des siècles par un devin aux visions cryptiques, mais terriblement précises lorsqu’il s’agit des manifestations du Chaos.   Karl (lisant le passage du livre) :    
La sagesse est de mise. Le moment viendra où les ennemis du Chaos baisseront la garde : le regard rivé sur l’horizon, se croyant à l’abri dans leur forteresse, ils ne verront pas les ombres tapies dans leur dos. C’est alors que le Grand Changeur causera l’éveil de la lune déformée, et l’aimée de Morr s’éclaircira la gorge pour cracher sur l’Empire. Les faibles craindront de se rendre là où sa salive tombera, mais un grand pouvoir sera accordé à ceux qui iront la recueillir.
  Les mots du prophète sont lourds de sens, et les aventuriers comprennent immédiatement leur signification. Rayaar se redresse, les yeux plissés par la réflexion.   Rayaar : “Le Grand Changeur… Il fait sûrement référence à Tzeentch, le dieu du changement et de la manipulation. Cette prophétie annonce l’éveil de Morrslieb, la lune déformée, et parle de ‘salive’ qui tombe sur l’Empire. Cela décrit parfaitement la chute des fragments de malepierre.”   Angela hoche la tête, le visage grave. Elle se souvient des effets de la malepierre sur la terre et sur la Cuvette du Diable.   Angela : “Ce n’est pas seulement une description des événements qui se sont produits. C’est un avertissement. Le prophète savait que ces fragments, lorsqu’ils tomberaient, apporteraient destruction et corruption. Mais il indique aussi que ceux qui seraient assez fous ou téméraires pour les rechercher pourraient obtenir un grand pouvoir.”   Karl : “C’est exactement ce que Dagmar a fait. Il a suivi cette prophétie, cherchant à acquérir ce ‘grand pouvoir’. Il pensait que s’il parvenait à maîtriser la malepierre tombée de Morrslieb, il deviendrait le sorcier le plus puissant du monde… Et peut-être même plus que cela. La prophétie dit que ceux qui s’empareront de cette salive maudite seront récompensés par des forces au-delà de l’imaginable.”   Rayaar : “Alors c’est pour ça… C’est pour ça qu’il a tout sacrifié. Il voulait le pouvoir du Chaos, pour lui seul, et pensait pouvoir le contrôler.”   Angela : (d’une voix calme) “Mais nous savons que le Chaos ne se contrôle pas. C’est lui qui vous contrôle. Dagmar s’est sûrement perdu, et maintenant… ce pouvoir est là, au château, attendant que quelqu’un d’autre tente de le revendiquer.”   Les aventuriers réalisent que Dagmar von Wittgenstein a été non seulement manipulé par cette prophétie, mais qu’il s’est lui-même jeté à corps perdu dans les bras du Chaos, convaincu qu’il pourrait en tirer avantage. Ils comprennent aussi que s’ils ne parviennent pas à détruire ce fragment de malepierre, d’autres sorciers ou agents du Chaos pourraient chercher à s’en emparer, tout comme Dagmar l’a fait avant eux.   Angela : “Nous devons nous assurer que cette prophétie ne se réalise pas. Nous devons aller au Château Wittgenstein et détruire ce fragment… avant qu’il ne cause davantage de souffrance.”   Pour ce faire, ils embarquent de nouveau sur l’EHR et mettent le cap vers le sud, en direction du village de Wittgendorf, situé non loin du château.   Le trajet sur le Reik est silencieux, chacun perdu dans ses pensées. Le groupe sait que leur destination est synonyme de danger et de corruption, mais ils sont résolus à mener leur mission à bien. Alors qu’ils approchent de Wittgendorf, l’ambiance change subtilement. Le village se trouve sur la rive ouest du Reik, surplombé par l’impressionnante silhouette du Château Wittgenstein, perché sur des pitons rocheux. La vue du château, menaçante et imposante, suscite un mélange d’appréhension et de détermination chez les aventuriers.   À l’approche du village, ils remarquent que l’appontement est désert, signe que le trafic fluvial évite ce lieu maudit. Le groupe amarre l’EHR et pose le pied sur la terre ferme. C’est alors que le véritable visage de Wittgendorf se dévoile : bien qu’encore habité, le village a tout d’une ville fantôme. Les rues sont encombrées de débris et de mauvaises herbes, et de nombreux bâtiments ne sont plus que des ruines. L’air est lourd, chargé d’une atmosphère de désespoir.   Des chiens faméliques rôdent dans les rues, leurs flancs creux témoignant d’une faim constante. Pire encore, des silhouettes décharnées, presque squelettiques, se traînent lentement, cherchant désespérément de quoi se nourrir. Leurs visages émaciés et leurs yeux vides révèlent une souffrance au-delà des mots.   En observant les alentours, les aventuriers repèrent deux bâtiments: une auberge délabrée, et de l’autre côté de la rivière, un temple de Sigmar en piteux état. Le reste du village semble abandonné, chaque coin de rue recelant une misère silencieuse.   Alors que les aventuriers remontent vers le village, une horde de mendiants sort en boitant du hangar à bateaux et descend le chemin de la berge. Ils se précipitent vers l’embarcation, entourant les aventuriers de leurs corps décharnés et tendant des mains crasseuses en quête d’aumône.   Mendiants : (suppliant) “À manger ! S’il vous plaît ! Messires, mesdames… de la nourriture… un peu de charité !”   Rayaar, le cœur serré devant cette misère, fouille dans son sac et sort une de ses rations. Elle tend la ration à l’un des mendiants, espérant qu’un geste de compassion puisse leur permettre d’obtenir quelques informations sur le village et le château. Cependant, à peine la nourriture tendue, les mendiants se jettent dessus avec une violence désespérée. Un combat éclate immédiatement entre eux, chacun tentant de s’emparer de la ration pour lui-même. Cris et coups fusent, jusqu’à ce que l’un d’eux parvienne à s’enfuir avec l’aumône, les autres le poursuivant en titubant.   Le groupe d’aventuriers se regarde, un peu déçu par cette réception. Ils s’attendaient à pouvoir parler aux habitants, mais cette scène de violence et de misère leur montre à quel point Wittgendorf est tombé bas. Rayaar secoue la tête.   Rayaar : “Ces pauvres gens… quelque chose les a brisés. C’est pire que ce que nous avions imaginé.”   Déterminés à en savoir plus, ils décident de remonter le chemin principal, se dirigeant vers le centre du village. Les rares habitants qu’ils croisent détournent les yeux, leurs visages marqués par la peur et la méfiance. La désolation de ce lieu est palpable. Finalement, alors qu’ils arrivent près de l’auberge, ils se retrouvent face à une scène étrange.      
  After the battle against the Skaven, the heavy silence of the cave falls once again. The adventurers, breathing heavily, take a moment to recover from the clash. Brunhilde, her spectral face marked by a deep expression of gratitude, moves forward and beckons them to follow her deeper into the dark recesses of the cave. The eerie blue glow emanating from her lights their path, casting flickering shadows along the stone walls. Brunhilde leads them to a section blocked by a collapsed wall of boulders. Large rocks have tumbled down, sealing off the passage. As the adventurers examine the debris, a faint, almost imperceptible scratching sound comes from beyond the stones. Karl, concentrating, tilts his head, listening intently.   Karl: “Do you hear that? There’s something behind… something trying to get out.”   Alerted by Karl’s words, the others rally their strength and begin clearing the rockslide. The hours crawl by, each stone removed revealing more of the forgotten secrets buried beneath. The work is grueling, but the group perseveres.   After nearly two hours of strenuous effort, they clear enough of the rubble to allow a man to pass through. But as they peer into the darkened gap, a sharp sound echoes. A skeleton, clad in tattered chainmail, lurches out from the shadows. Its empty eye sockets seem to focus on them as it charges forward, sword in hand.   Skeleton: (pleading, in a hoarse and desperate voice) “Destroy me… Destroy us all… Free us!”   The adventurers brace themselves, but before they can act, two more skeletons emerge from the darkness, their clumsy movements betraying centuries of entrapment. The ensuing battle is both terrifying and tragic. Though driven by a murderous force, the skeletons continue to beg for their destruction, desperate to be freed from their ancient curse.   Rayaar and Thulgrim meet the assault with resolve, their weapons cutting through bone with determined strikes. The skeletons, though hostile, seem almost thankful for each blow they receive. Angela hurls bolts of magic, illuminating the cavern with bursts of light, while Karl, with a precise gesture, casts a spell to weaken a skeleton that draws too near.   Skeleton: (collapsing into a cloud of dust) “Thank you… Thank you… finally free…”   As the last of the skeletons is destroyed, their bones crumble into dust, and the quiet returns to the cave. Shaken by this unusual encounter, the adventurers realize that these tortured souls wanted nothing more than peace. Brunhilde, hovering silently behind them, watches with a bittersweet expression, her eyes shining with sadness and gratitude.   Once the battle is over, the adventurers search the cave. Amid the decayed backpacks and equipment worn down by time, they find a small amount of money. However, what truly catches their attention is a leather pouch. Inside, they find a key in the shape of a star—identical to those seen carried by the zombies guarding the observatory in the signal tower.   Rayaar: “Look at this… it’s the final key! The one for the signal tower.”   The adventurers exchange glances, realizing that this discovery brings them closer to uncovering the truth behind Dagmar’s dark machinations.   After restoring peace to the tormented spirits and clearing the cave of Skaven, the adventurers are left alone with Brunhilde’s ghost, who leads them back to her own grave. Corrobreth, the druid, conducts a simple prayer ceremony. Together, they gather stones to build a proper cairn over her shallow burial.   When the cairn is complete, Brunhilde’s ghost hovers above it, her spectral features lit with a sad, yet serene smile. She gazes at each of them, her ethereal eyes locking with theirs one by one, before speaking softly, her voice full of gratitude.   Brunhilde: “Thank you. Now, I can rest in peace, and I wish you luck in your quest. Dagmar von Wittgenstein may be long dead, but if you can find the source of this evil and destroy it, you will have done a great service for my companions and for me… and for the world. Farewell, my friends, and may Sigmar watch over you.”   As her words still hang in the still air, Brunhilde’s form slowly dissolves into the cairn of stones, vanishing and leaving behind a sense of calm and serenity.   The adventurers, weary but victorious, leave the cave. Their journey back to Unterbaum is uneventful, though they cannot shake the strange feeling of being watched, as though the shadows themselves are keeping a silent vigil over their every move. Despite this persistent sensation, they reach Unterbaum, ready to plan the next phase of their adventure. The discovery of the last key stirs their curiosity—it seems to fit one of the locks in the mysterious signal tower. Etelka, their elusive adversary, had shown particular interest in the tower. It’s a logical destination now that they possess the final key needed to unlock its secrets.   After a quick discussion, the group decides to return to the signal tower. They leave the village and embark on an uneventful journey to Kemperbad. The days pass quietly, marked by a strange stillness, though the feeling of being watched never quite fades.   Upon arriving in Kemperbad, they decide to stop to buy provisions and equipment before continuing their journey. The market bustles with life, local merchants eager to sell their wares to passing travelers. The group takes time to restock, purchasing food, extra rope, and various supplies.   As they return to their boat, the EHR, docked below the city, they immediately notice an envelope nailed to the deck. Rayaar cautiously leans forward to retrieve it. The seal upon it leaves no doubt: it is a message from the Purple Hand. Karl feels his jaw tighten with frustration as he recognizes the wax insignia. With apprehension, he opens the envelope and reads its contents.    
Dear friend, We can no longer allow this situation to drag on. The Inner Circle has far more important matters to attend to than chasing after a rogue Magister Impedimentae. This is our final warning. Bring the 20,000 crowns to Altdorf by the end of the week; unless, of course, you prefer to deliver them in person to Middenheim. Do not attempt to flee, or we shall ensure that you live just long enough to beg for death.   See you soon…
    The words were clear, sharp as a knife. Karl, his brow furrowing with anger, crumpled the letter in his fist. These fools still believed him to be Kastor Lieberung, and now they were demanding an impossible sum of money: 20,000 crowns. He knew he had neither the intention nor the means to meet this demand. The Purple Hand was growing more persistent, and the noose was tightening around his neck. He felt his frustration rise but knew he must stay calm, lest his companions worry.   Karl: (with a bitter voice) “They never give up… Do they really not understand that they’re chasing the wrong man?”   Rayaar, placing a comforting hand on his shoulder, looked at him with fierce determination.   Rayaar: “They will learn soon enough that they’re mistaken. But for now, we have another priority—the Signal Tower. Let’s go, and see what these keys and this place are hiding.”   Determined to unravel the mystery of the Signal Tower and foil Etelka’s plans, the adventurers left Kemperbad aboard the EHR, putting the Purple Hand’s threats behind them. The journey was quiet, each lost in their own thoughts. The trees passed along the banks as the sun slowly dipped, casting the river in golden light.   After several days of sailing, they finally glimpsed the austere silhouette of the Signal Tower rising on the horizon. The structure seemed even more imposing than before, standing like a monolithic stone sentinel guarding the secrets it held. The group exchanged determined glances.   Rayaar: “We’ve arrived. Whether this is the end of one mystery or the beginning of another, we’re going to find out what Etelka was looking for here.”   As they climbed the worn stone steps, they noticed that the renovation work carried out by the dwarves had advanced significantly during their absence. The walls had been reinforced, the stairs restored, and the entire structure now exuded a sense of regained strength. The renovations were almost complete, and the group exchanged a few words with the dwarf workers, who greeted them respectfully before returning to their labor.   The adventurers descended into the building’s depths, toward the chambers they had explored weeks ago. As they ventured further into the Tower’s bowels, a strange energy seemed to permeate the air, creating an atmosphere thick with mystery and foreboding. They eventually reached the central hall of the underground level, a vast room where a glowing hexagram was carved into the floor.   This symbol, a six-pointed star, emitted a pale, unsettling light, casting faint illumination across the chamber. The adventurers approached cautiously, their footsteps echoing in the room’s silence. At the end of each point of the hexagram, they found a star-shaped indentation, perfectly suited to the keys they had found earlier on the zombies. Up until now, they had been unable to activate this strange mechanism, but with the sixth key discovered in the barren hills, they knew they could finally unlock the mystery.   Rayaar: (inspecting the mechanism) “It’s now or never. Let’s insert the keys and see what this structure is hiding.”   The six keys, each bearing the star-mark of the hexagram, were carefully inserted into the indentations by the adventurers. A shiver ran through the room, and a nearly imperceptible tremor shook the ground beneath their feet. A loud click echoed in the chamber, followed by a low rumble. Then, before their eyes, a trapdoor in the center of the hexagram slowly opened, revealing a dark, yawning passage that descended even deeper into the Tower’s hidden depths.   Thulgrim: (muttering) “Surprises never end here… better stay on guard.”   Cautiously, the adventurers began to descend a sturdy iron ladder that led to the newly revealed room below. Upon reaching the bottom, they discovered a central chamber of unique architecture. The room was hexagonal, mirroring the hexagram in the upper hall. The walls were lined with books, forming an underground library. The musty scent of ancient paper and dust filled the air, adding to the mystical atmosphere of the place.   Karl, wide-eyed, approached one of the walls laden with dusty volumes. The variety of subjects was staggering: treatises on astronomy, geography, magic, and even ancient history. Some books were written in Magick, which Karl could read, while others were in Classical, Reikspiel, Bretonnian, and even rarer languages he had never encountered.   Angela: (examining the shelves) “This collection… it’s a true treasure trove of knowledge. Who knows exactly what Dagmar von Wittgenstein was searching for here?”   In the center of the room stood a massive stone table, upon which rested three enormous books. The adventurers cautiously approached. The first was an old volume titled “Astronomical Archives, or A Record of Mysterious Phenomena in the Night Sky,” and the second was titled “True Oracles and Prophecies of the Prophet Unserfrau, of Sternschau.” These titles hinted at an intense study of celestial events and prophecies.   However, it was the third book that immediately drew Karl’s attention. It was a thick grimoire, written in a small, hard-to-read script, but clearly penned in Magick. The title on the first page could be translated as “Journal of the Sorcerer Dagmar von Wittgenstein, Year 2405.” Karl carefully turned the first few pages, discovering annotations, alchemical diagrams, and cryptic passages detailing Dagmar’s experiments. He felt his heart race—this book might hold the answers they sought regarding the sorcerer’s motivations and his dark designs.   Rayaar: (peering over Karl’s shoulder) “Dagmar left behind traces of his research… If we want to understand what he did and what he was after, we’ll need to delve into these volumes carefully.”   Karl focused especially on the third volume: “Journal of the Sorcerer Dagmar von Wittgenstein, Year 2405.” His gaze remained fixed on the pages, his brow furrowed as he translated the passages written in Magick. His fingers slid across the yellowed parchment, his lips murmuring the words as he read them aloud for his companions to hear.   Karl: “Listen to this…”   He began translating the text, each word revealing the grandiose ambitions and madness of Dagmar.    
“And so I, Dagmar von Wittgenstein, shall possess the largest fragment of warpstone ever seen beyond the accursed city of Skavenblight! Fallen directly from the moon of Chaos, no less! I shall become the most powerful sorcerer the Empire… no, the world has ever known! My long years of research are finally bearing fruit! Everything is ready—I have left nothing to chance. A team of ‘specialists’ has been hired for the expedition, a lead-lined receptacle has been crafted especially to transport the meteorite, and a magically reinforced chamber awaits it at the castle. I leave for Kemperbad tomorrow.”
  The words hung in the air, heavy with significance. The group exchanged meaningful looks.   Angela: (concerned) “He spoke of possessing a fragment of warpstone… the largest ever seen? If he managed to transport such a thing to his castle, it could have caused untold damage.”   Rayaar: (thinking aloud) “And this team of specialists? That must refer to Brunhilde and the others from the expedition we freed. They didn’t even know what they were looking for…”   Karl turned another page, his expression darkening. He found more details about the expedition: notes on the specialists, descriptions of their progress toward the Devil’s Bowl, and specific instructions on how to handle the warpstone. The passages described how Dagmar had used a lead-lined container to seal the fragment, in order to contain its destructive energy.   Karl: “Dagmar had it all planned out. He didn’t just want to recover the fragment, he wanted to use it… to become some kind of Chaos master. If he succeeded in stabilizing that fragment at the castle, he might have unleashed forces far beyond our understanding.”

  Karl feverishly turned the pages, eager to comprehend the full extent of what Dagmar had accomplished. The journal meticulously detailed how Dagmar used a lead-lined receptacle to contain the warpstone, and the extreme precautions he took to isolate it in a magically reinforced chamber within Wittgenstein Castle. As Karl continued to sift through the books recovered from the hexagonal chamber beneath the Signal Tower, he came upon an intriguing passage in “Astronomical Archives, or Record of Mysterious Phenomena in the Night Sky.” He sat down, eyes fixed on the text, and began reading aloud so his companions could hear.    
“This Year, the two thousand three hundred and second of our Empire, during the abominable night of Hexenstag, Morrslieb shone with a green, unnatural light, as though it were a monstrous, hideous grin. The skies filled with countless falling stars, some of which appeared to strike the earth, which groaned under their impact. Then, on Geheimnistag, as Morrslieb once again dominated the sky, the heavens were crossed by a new pattern of falling stars. Drawing upon my experiences from Hexenstag, I was able this time to calculate the trajectory of a particularly large falling star, which seemed to have fallen from Morrslieb itself. According to my estimates, the star must have landed on the plateaus of Talabecland, near the source of the river.”
    Karl flipped through the pages, searching for further details about the event, but this passage was the most comprehensive.   Karl: “The descriptions match perfectly. The meteorite the astronomer speaks of fell near the river’s source… exactly where we found the Devil’s Bowl. This fragment… it’s the stone Dagmar was searching for.”   Angela: “You mean… the fragment is the same one the astronomer mentioned? The one that fell from Morrslieb during Hexenstag?”   Karl: “Yes, without a doubt. The astronomer tracked the trajectory of this falling star and deduced it came from Morrslieb itself… It’s the same stone Dagmar mentioned in his journal.”   Rayaar, folding her arms, listened intently. She recalled the terrifying sight at the Devil’s Bowl: the twisted landscape, the corrupted vegetation, and the eerie energy permeating the air.   Rayaar: “And Dagmar wanted to use this fragment for a ritual. He succeeded in transporting it to his castle, where he was likely planning something far more sinister. If we don’t stop it, this stone could cause a disaster far worse than anything we’ve seen so far.”   Angela nodded, her eyes fixed on the yellowed pages of the astronomical book. The astronomer’s descriptions were more than just curious observations—they were proof of the direct influence of Morrslieb’s phenomena on the world. The stone, upon falling onto Talabecland, had brought with it corruption that seeped into everything around it.   Angela: “If that fragment is still at Wittgenstein Castle… its presence could be disturbing everything nearby. The land, the creatures, perhaps even time itself. We’ve seen what its mere presence could do at the Devil’s Bowl. Who knows what kind of rituals Dagmar attempted with such power in his hands?”   Karl then turned his attention to the final book, “True Oracles and Prophecies of the Prophet Unserfrau, of Sternschau.” It was a prophetic text, written centuries ago by a seer whose cryptic but disturbingly accurate visions pertained to the manifestations of Chaos.   Karl (reading from the book):  
“Wisdom is needed. The time will come when the enemies of Chaos will lower their guard: their gaze fixed upon the horizon, believing themselves safe in their fortress, they will not see the shadows lurking behind them. It is then that the Great Changer will cause the deformed moon to awaken, and Morr’s beloved will clear its throat to spit upon the Empire. The weak will fear to tread where her spittle falls, but great power will be granted to those who dare to gather it.”
    The prophet’s words were laden with meaning, and the adventurers immediately understood their significance. Rayaar straightened up, her eyes narrowing in thought.   Rayaar: “The Great Changer… surely, that refers to Tzeentch, the god of change and manipulation. This prophecy speaks of Morrslieb’s awakening and ‘spittle’ falling upon the Empire. That perfectly describes the fall of the warpstone fragments.”   Angela nodded gravely. She remembered the effects of the warpstone on the land and at the Devil’s Bowl.   Angela: “It’s not just a description of what has happened. It’s a warning. The prophet knew these fragments, when they fell, would bring destruction and corruption. But it also says that those bold enough to seek them out would gain great power.”   Karl: “That’s exactly what Dagmar did. He followed this prophecy, hoping to seize that ‘great power.’ He believed that if he could master the warpstone that fell from Morrslieb, he would become the most powerful sorcerer in the world… maybe even more than that. The prophecy says that those who take this cursed spittle will be rewarded with unimaginable forces.”   Rayaar: “So that’s why… That’s why he sacrificed everything. He wanted the power of Chaos for himself and believed he could control it.”   Angela: (softly) “But we know that Chaos cannot be controlled. It controls you. Dagmar likely lost himself, and now… that power is still there, at the castle, waiting for someone else to claim it.”   The adventurers realized that Dagmar von Wittgenstein had not only been manipulated by this prophecy but had willingly thrown himself into the arms of Chaos, convinced he could harness it for his own gain. They also understood that if they didn’t destroy the warpstone fragment, other sorcerers or agents of Chaos might seek to claim it, just as Dagmar had done before them.   Angela: “We must ensure that this prophecy doesn’t come to pass. We have to go to Wittgenstein Castle and destroy that fragment… before it causes more suffering.”   To do this, they boarded the EHR once again and set their course south, toward the village of Wittgendorf, located near the castle.   The journey down the Reik was quiet, each adventurer lost in their thoughts. They knew their destination promised danger and corruption, but they were resolute in their mission. As they neared Wittgendorf, the atmosphere subtly shifted. The village lay on the western bank of the Reik, overshadowed by the imposing silhouette of Wittgenstein Castle perched on rocky spires. The sight of the castle, ominous and looming, stirred a mix of apprehension and determination among the adventurers.   As they approached the village, they noticed the jetty was deserted, a clear sign that river traffic avoided this cursed place. The group docked the EHR and stepped onto solid ground. It was then that the true face of Wittgendorf revealed itself: though still inhabited, the village resembled a ghost town. The streets were choked with debris and weeds, and many buildings lay in ruins. The air was thick, laden with despair.   Gaunt, starving dogs prowled the streets, their sides hollow with hunger. Worse still were the emaciated figures, almost skeletal, that shuffled slowly along, desperately searching for sustenance. Their sunken faces and vacant eyes betrayed suffering beyond words.   As they surveyed the area, the adventurers spotted two notable buildings: a dilapidated inn and, across the river, a crumbling temple of Sigmar. The rest of the village seemed abandoned, each corner cloaked in silent misery.   As they made their way toward the village, a horde of beggars hobbled out from the boathouse and stumbled down the path to the riverbank. They rushed toward the adventurers, surrounding them with their frail, filthy bodies, their grimy hands extended in desperate pleas for alms.   Beggars: (begging) “Food! Please! Lords, ladies… some food… a bit of charity!”   Rayaar, her heart heavy with compassion, rummaged through her bag and pulled out one of her rations. She offered it to one of the beggars, hoping that a gesture of kindness might yield some information about the village and the castle. However, as soon as the food was offered, the beggars descended upon it with violent desperation. A fight broke out immediately, each beggar scrambling to claim the ration for themselves. Shouts and blows echoed until one managed to flee with the offering, the others staggering after him in pursuit.   The group exchanged glances, disappointed by the reception. They had hoped to speak with the villagers, but this scene of violence and misery revealed how far Wittgendorf had fallen. Rayaar shook her head.   Rayaar: “These poor souls… something has broken them. It’s worse than we imagined.”   Resolute in their quest to uncover more, they pressed on up the main path, heading toward the village center. The few villagers they passed averted their gaze, their faces etched with fear and suspicion. The desolation of the place was palpable. Finally, as they neared the inn, they found themselves facing a strange scene.
Report Date
31 Aug 2024
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