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Investigations à l'ombre de Morrslieb

General Summary

Au bureau de Teugen

Les deux aventuriers ont une impression un peu étrange, comme s’ils s’étaient jetés tête la première sans réfléchir dans une rivière dont ils ne connaissent ni la profondeur ni le courant… Mais il est trop tard pour reculer maintenant : ils font face à un éminent membre du conseil de la ville et chef d’une des plus puissantes familles de marchand de la ville et il faut profiter de cette occasion pour obtenir des informations.
Johannes Teugen les dévisage avec insistance : « Alors ? Que voulez-vous ? J’ai bien d’autres choses à faire aujourd’hui donc dites-moi pourquoi vous vouliez me parler. »

Intimidée et hésitante, Rayaar prend la parole :
« Quelles sont vos relations avec la famille Steinhager ? Nous pensons qu’ils se livrent à des activités étranges et illégales, comme de la magie noire. Nous avons poursuivi un gobelin échappé de la Schaffenfest hier dans les égouts et nous pensons que cette famille n’est pas très claire »

Visiblement à court de patience, Teugen semble peu intéressé par ces révélations :
« Et avez-vous la moindre preuve de ce que vous avancez ? Vous pensez que vous presentez devant moi avec ces accusations suffira à me convaincre ? Je ne sais même pas qui vous êtes ni d’où vous venez ! »

Alors que le conseiller porte à ses lèvres sa coupe remplie d’une substance rougeâtre, Karl remarque ses canines disproportionnées et pointues. L’herboriste réagit impédiment en criant à Rayaar :
« C’est un vampire ! Ouvre les rideaux, vite » tout en se précipitant en direction des fenetres pour faire entrer plus de lumières dans la pièce.

« Mais vous êtes complétements fous ! D’où vous viennent ces idées saugrenues… ? Un vampire, moi ? Pas étonnant que vous pensiez que les Steinhager sont de puissants mages noirs ! Vous avez d’autres idées ? Magirius qui dresse un griphon dans son Jardin ? Le Juge Richter qui va devenir Tueur de troll ?
Je vous ai dit que j’ai de fortes migraines aujourd’hui et que la pénombre les atténue ! »
Liant le geste à la parole, Teugen s’éloigne alors de son bureau pour aller tirer les rideaux à nouveaux.
Saisissant l’opportunité, Rayaar tente de se rapprocher discrètement du bureau pour peut-être subtiliser quelques documents.
« Éloignez vous de ce bureau ! C’est assez ! Ma patience a ses limites. Allez ! Dehors les gueux ! »
Le marchand se saisit alors d’une clochette qu’il fait sonner. Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvre, le greffier entre et raccompagne les aventuriers hors de l’hotel de ville.

Après cette décevante entrevue, alors qu’ils discutent de la suite à donner leur enquete sur la place principale de Bogenhafen, Karl et Rayaar voient Friedrich Magirius sortir de la Guilde des marchands. Celui-ci reconnait Karl :
« Vous êtes toujours là ? Toujours pas intéressé par un repas pour discuter du sujet que vous avez mentionné tout à l’heure, je vais déjeuner… » Trop heureux de cette rencontre providentielle, le duo s’empresse d’accepter.  

Un repas instructif

Magirius les emmènent à la Truite Dorée, restaurant très chic attenant à la place. Une fois isolés dans une pièce dédiée (Magirius est visiblement un habitué des lieux), la conversation peut se faire plus précise :
« Je vois comment cette série de malentendus a pu voir le jour. Je suppose que c’est tout à fait naturel, puisque nous préférons garder secrètes les activités de la société.

L’Ordo Septenarius est une sorte de club, si vous voulez, et la plupart de ses membres sont issus des familles des marchands de la ville. Il y a 49 membres en tout : 42 membres ordinaires, et un Conseil intérieur comportant 7 membres. Nous représentons une sorte d’élite de la Guilde des Marchands, et nous coopérons les uns avec les autres pour le plus grand profit de tous. Nous faisons des dons aux temples, et nous finançons une soupe populaire dans la Fosse pour soulager les plus pauvres, en association avec le Temple de Shallya.
Nous préférons rester anonymes pour diverses raisons. Beaucoup de nos membres siègent au Conseil de la Ville, comme moi-même, de nombreux autres sont en mesure de se présenter aux élections s’ils le souhaitent. Les personnes occupant ces postes pourraient être accusées de corruption et de propagande électorale si elles s’engageaient ouvertement dans ces activités caritatives. Ce serait malheureux que les pauvres gens doivent continuer à souffrir parce que nous avons peur de faire quelque chose pour eux.
Vous comprenez donc notre besoin de discrétion. Nombreux sont ceux qui tireraient un grand avantage politique s’ils venaient à connaître l’identité des membres de l’Ordo, et certains de nos plus jeunes membres pourraient être tentés par leurs propositions. Nous devons les… encourager à respecter les règles de l’organisation. C’est la raison pour laquelle le fonctionnement de l’ordre prend la forme de rituels, ou plutôt devrais-je dire de simulacres de rituels, avec diverses cérémonies, des serments, et des grades d’initiation. Je trouve que rien n’incite plus à la loyauté et à l’obéissance que la participation à une cérémonie, et la promesse d’une promotion. »

Le repas se termine dans la cordialité et les deux héros décident alors de se diriger vers l’entrepôt de la Famille Steinhäger ou le gobelin aurait été tué.

Investigations

En ce milieu d’après midi, les docks de la Bögen sont bien remplis et ils sont rapidement accueillis par le gardien de l’entrepôt en question. Rayaar et Karl se rendent comptent immédiatement que l’homme empeste l’alcool… Le bougre se montre rapidement en confiance avec le duo et se lance dans une description animée de ses exploits de la veille :
« Moi, on m’appelle le chien de chasse ! Mes sens sont aiguisés et constamment à l’affut. Alors, tout de suite, j’m’suis rendu compte qu’y avait un truc qui clochait. Telle une anguille, je me suis glissé dans l’entrepôt et j’ai ‘couté. Là, j’ai vu le goblin. Alors j’m’suis mis derrière et PAF ! PAF ! je lui ai éclaté sa tête ! Même pas il a compris c’qu’il lui arrivait le gob’ ! Il est tombé directement par terre, il s’est même pô retourné.»

Intrigués par ces explications, Rayaar tentait d’en savoir plus : « Mais vous n’avez rien vu de particulier avec ce gobelin ? Il n’avait rien de spécial ? »

« Ha si. Il était très grand pour un goblin ! Je n’en ai pas vu beaucoup mais c’lui là, il était grand. Ça a été un combat épique ! On se rendait coup pour coup ! BIM ! BAM ! J’attaque ! Floush ! J’esquive ses attaques ! On s’est rendu coup pour coup pendant tout le combat, avant que je lui assène le coup fatal ! »

Déconcertés par ces variations dans les explications, et aussi par le fait que la version officielle était que le gobelin avait été tué par la chute d’une caisse dans l’entrepôt, ils tentent d’en savoir plus. Mais le gardien, sans doute éméché et peut être conscient d’en avoir trop dit, devient alors bien plus défensif et leur demande de quitter les lieux sur le champ :
« Mais d’abord vous z-êtes qui vous ? Vous n’êtes pas de la garde, pourquoi vous posez toutes ses questions et zieutés les entrepôts de la famille Steinhager ? Vous allez faire que des ennuis ! Ouste ! Dégagez ! »

De plus en plus perplexe devant ces différentes versions, Karl et Rayaar décident d’aller rendre visite au juge Richter, au tribunal de la Schaffenfest pour partager certaines de leurs découvertes.
Cependant, une fois arrivés sous la tente, il n’y a nulle trace de Heinz Richter , visiblement remplacé pas un autre juge. La greffière reconnait les deux voyageurs et les informe que l’homme de loi est souffrant depuis le matin et ne s’est pas présenté. Il a donc fallu lui trouver un remplaçant en urgence.
Elle partage également quelques nouvelles :
  • La veille, en fin de soirée, bien après le passage de Karl et Rayaar, le capitaine de la garde est venu discuter avec le juge. Après leur entrevue, Richter semblait troublé, inquiet.

  • L’enquête sur la mort de Grunni progresse lentement : Peu de nouvelles à partager hormis le fait que le nain a été vu avant sa disparition accompagné d’un domestique portant la livrée de la Famille Teugen .


  • Rayaar et Karl décident donc de rendre visite au juge, à son domicile, dans le batiment du tribunal de la ville. En chemin, ils tenteront de s’arrêter à la caserne du guet pour rencontrer le capitaine, mais ils ne parviendront pas à convaincre les gardes de les laisser entrer.

    Une étrange maladie

    Chez Richter, ils sont accueillis par sa domestique, inquiète et soucieuse. Convaincue par les compétences d’herboriste de Karl, elle laisse le duo rentrer dans la chambre du juge. Ils y croisent le Docteur en train de ranger ses affaires.
    « Je n’ai pas beaucoup de temps, je suis attendu chez un autre client, mais c’est une maladie assez rare, en tout cas à Bögenhafen : Il s’agit de la Fièvre cérébrale pourpre. Je crois qu’un a eu qu’un seul autre cas, il y a de cela quelques années »

    Karl tentera d’en savoir plus, mais sans succès pour l’instant.
    « Je ne me souviens plus des détails. Je vois tellement de patients ! D’ailleurs, je suis en retard pour ma prochaine visite ! Mais je suis sûr que nous avons gardé une trace à la guilde. Nous archivons les cas hors du commun ».

    Alors que le médecin quitte les lieux, Rayaar et Karl s’approche du lit. Le juge qui y somnole n’est plus que l’ombre de l’homme qu’ils ont vu la veille. Sans sa perruque de magistrat, il a clairement perdu de sa superbe, mais le plus impressionnant est sa tête qui a commencé à gonfler et a prendre une teinte rougeâtre.
    Karl tente de le réveiller pour lui poser quelques questions, malheureusement, sa langue gonflée et peut-être les délires causés par la maladie, ne facilitent pas la communication :
    « Juge, dites-moi pourquoi le chef de la garde est passé vous voir ? Que voulait il ?
    « aaaaeeennnné hééé ouléééé iiiirrrrreeee ouuuu èèèèè iiiiinèèèè »
    « Que vous a-t-il dit ? »
    « ééééé aaaaa.ouuuu èèèèè iiinnèèèè »
    « Bon, ça va être compliqué »

    Avant de quitter l’appartement, l’herboriste annonce à la domestique avoir donné un remontant de sa préparation au juge : « Pour qu’il se repose et récupère », puis notre duo prend congé.

    A l’extérieur, l’ambiance a considérablement changé. Morrslieb, littéralement la lune aimée de Morr , est apparue, verdâtre, petite mais pleine, dans le ciel.
    Les rumeurs et croyances sont nombreuses à son sujet : Son cycle est erratique et les phases de cette lune redoutées sont d’autant plus terrifiantes qu'elles ne cessent de changer. Il se dit que plus d’un homme a sombré dans la folie simplement en la regardant trop intensément et certains jurent avoir vu la gueule grimaçante d’un démon les fixer quand ils se risquaient à lancer un regard sur elle. Ses pleines lunes sont généralement l'occasion des événements les plus étranges, ce qui lui vaut le surnom de Lune du Chaos.
    Par conséquent, l’atmosphère de ce début de soirée pendant la Schaffenfest, n’est plus la même : la plupart des passant portent capuches et couvre chefs pour se cacher du regard maléfique de cette lune, tout en hâtant leur pas pour rentrer à leur domicile. Même les gardes de l’hôtel de ville s’abritent tant qu’ils peuvent sous le porche de l’imposant bâtiment…

    Rayaar et Karl se dirigent alors vers la guilde des marchands : Ils ont décidés de partager leurs découvertes avec Magirius. Il semble honnête et ils ont donc décider de lui faire confiance. Malgré l’heure tardive, le maitre de guilde les accueille et les écoute attentivement. Tout y passe : la salle mystérieuse dans les égouts, le démon qui s’y trouvait…
    Magirius reste cependant rassurant :
    « Oui, effectivement il ne s’agit de rien de plus que d’une salle de réunion, conçue par un de nos membres du cercle intérieur pour impressionner les membres ordinaires de l'Ordo Septenarius . Il n’y a pas de raison de s’inquiéter.
    En ce qui concerne le démon, vous avez sans doute mal vu, il s’agit peut-être de jeux de lumières. La dernière fois que je me suis rendu dans cette cave, tout était parfaitement normal. »
    Devant l’insistance de Rayaar, il acceptera malgré tout de les accompagner le lendemain matin dans les égouts pour visiter à nouveau cette salle.

    Après cette journée bien remplie, les deux aventuriers se hâtent de rentrer dormir au Bérébéli auprès de Josef , Wolmar, Gilda et leur fille.


    Le lendemain matin, le duo visite la guilde des médecins pour se renseigner sur la fièvre cérébrale pourpre. Ils découvrent que le seul autre cas de cette maladie documenté à Bögenhafen est celui de Karl Teugen, ancien chef de la Famille Teugen et frère ainé de Johannes . Il y a succombé il y a deux ans et c’est suite à ce décès que son benjamin a pris les rênes de la famille Teugen.

    Ils feront une nouvelle tentative de rencontrer le chef de la garde à la caserne, tentative qui se révèlera infructueuse….

    Alors que les aventuriers quittent la caserne et remontent la rue vers le fleuve, ils arrivent près d’un petit attroupement. Un pauvre hère d’apparence répugnante vocifère et dresse le poing dans le vide.
    « Maudits ! Nous sommes maudits ! Le Chaos est sur nous ! Les signes sont partout !"

    Alors que Karl et Rayaar s’approchent. L’homme se retourne vers eux et pointent son doigt décharné vers Karl :
    « La Marque est sur vous ! Méfiez-vous de ceux qui répandent le Chaos ! Méfiez-vous de l’homme qui n’est pas un homme ! »
    Après quoi il tourne les talons et disparaît dans la foule.

    Les deux explorateurs parviennent à le suivre jusqu’au fleuve, pour le voir sauter sur le bac et ainsi rejoindre l’autre rive…


    A suivre  dans Le rituel de l'Ordo Septenarius 


    The two adventurers have a slightly strange feeling, as if they had thrown themselves headlong into a river they knew neither the depth nor the current of... But it's too late to turn back now: they are facing a prominent member of the town council and head of one of the town's most powerful merchant families, and they must take advantage of this opportunity to get some information. Johannes Teugen glares at them: "Well? What do you want? I've got a lot of other things to do today so tell me why you wanted to talk to me."

    Intimidated and hesitant, Rayaar speaks up: "What is your relationship with the family? "What is your relationship with the Steinhager family? We think they're involved in strange and illegal activities, like black magic. We chased an escaped goblin from the Schaffenfest into the sewers yesterday and we don't think this family is very clean."

    Teugen is clearly running out of patience and seems uninterested in these revelations. "And do you have any proof of what you're saying? Do you think that presenting yourself to me with these accusations will be enough to convince me? I don't even know who you are or where you come from! As the adviser raised his cup, filled with a reddish substance, to his lips, Karl noticed his disproportionately large and pointed canines. The herbalist reacts rashly, shouting to Rayaar: "It's a vampire! Open the curtains, quickly!" as he rushes towards the windows to let more light into the room. "But you're completely mad! Where do you get these crazy ideas...? Me, a vampire? No wonder you think the Steinhagers are powerful black mages! Do you have any other ideas? Magirius raising a griphon in his garden? Judge Richter becoming a troll slayer? I've told you that I've got severe migraines today and that the half-light eases them! Putting his words into action, Teugen moves away from his desk to draw the curtains again. Seizing the opportunity, Rayaar tries to discreetly get closer to the desk to perhaps steal some documents. "Get away from that desk! That's enough of this! My patience is wearing thin. Come on! Get out, you beggars! The merchant then picked up a bell and rang it. A few seconds later, the door opens, the clerk enters and escorts the adventurers out of the town hall.

    After this disappointing meeting, as they discuss what to do next about their investigation in Bogenhafen's main square, Karl and Rayaar see Friedrich Magirius coming out of the Merchants' Guild. He recognises Karl:
    " You're still here? Still not interested in a meal to discuss the subject you mentioned earlier, I'm going to have lunch...". Overjoyed at this providential meeting, the duo hasten to accept. [Magirius Magirius took them to the Golden Trout, a very chic restaurant adjoining the square. Once isolated in a dedicated room (Magirius is clearly a regular here), the conversation becomes more precise:
    "I can see how this series of misunderstandings could have arisen. I suppose it's only natural, since we prefer to keep the society's activities secret.

    The Ordo Septenarius is a sort of club, if you like, and most of its members are drawn from the city's merchant families. There are 49 members in all: 42 ordinary members, and an Inner Council with 7 members. We represent a sort of elite of the Merchants' Guild, and we cooperate with each other for the greater benefit of all. We make donations to the temples, and fund a soup kitchen in the Pit to relieve the poorest, in association with the Temple of Shallya. We prefer to remain anonymous for various reasons. Many of our members sit on the City Council, like myself, and many others are able to stand for election if they wish. People in these positions could be accused of corruption and electioneering if they openly engaged in these charitable activities. It would be unfortunate if poor people had to continue to suffer because we are afraid to do anything for them.
    So you understand our need for discretion. There are many who would take great political advantage if they knew the identity of Ordo members, and some of our younger members might be tempted by their proposals. We need to... encourage them to respect the rules of the organisation. That's why the way the Order works takes the form of rituals, or should I say simulacra of rituals, with various ceremonies, oaths and initiation grades. I find that nothing encourages loyalty and obedience more than participation in a ceremony, and the promise of promotion."

    The meal ended cordially and the two heroes decided to head for the [Steinhäger Family] warehouse where the goblin had apparently been killed. In the middle of the afternoon, the Bögen docks were full and they were quickly greeted by the keeper of the warehouse in question. Rayaar and Karl immediately noticed that the man reeked of alcohol... The man quickly gained confidence in the duo and launched into a lively description of his exploits of the previous day: "They call me the hound! My senses are acute and I'm always on the lookout. So I realised straight away that something wasn't quite right. Like an eel, I slipped into the warehouse and 'ran. That's when I saw the goblin. So I got behind it and PAF! PAF! I smashed his head in! He didn't even realise what was happening to him! He fell straight to the ground, he didn't even turn round."

    Intrigued by these explanations, Rayaar tried to find out more:"But you didn't see anything special about this goblin? Wasn't there anything special about him?"

    "Ha yes. He was very big for a goblin! I haven't seen many, but he was big. It was an epic fight! We were going at each other blow for blow! BIM! BAM! I'm attacking! Floush! I dodged his attacks! We went at each other blow for blow throughout the fight, before I struck the fatal blow!"

    Disconcerted by these variations in explanations, and also by the fact that the official version was that the goblin had been killed by a falling crate in the warehouse, they tried to find out more. But the guard, no doubt tipsy and perhaps aware of having said too much, becomes much more defensive and asks them to leave immediately: "But first of all, who are you? Why are you asking all these questions and lurking around the Steinhager family warehouses? You're just asking for trouble! Shoo! Get lost!"

    Increasingly puzzled by these different versions, Karl and Rayaar decide to visit Judge Richter at the Schaffenfest court to share some of their findings. However, when they arrive at the tent, there is no sign of Heinz Richter , who has obviously been replaced by another judge. The clerk recognised the two travellers and informed them that the lawyer had been unwell since the morning and had not turned up. A replacement had to be found urgently. She also shares some news:
  • Late the previous evening, well after Karl and Rayaar had left, the captain of the guard came to talk to the judge. Richter seemed troubled and worried after their meeting.
  • The investigation into the death of Grunni is progressing slowly: Little news to share apart from the fact that the dwarf was seen before his disappearance accompanied by a servant wearing the livery of the Teugen Family .


  • Rayaar and Karl decide to visit the judge at his home in the town's court building. On the way, they try to stop off at the watchtower to meet the captain, but they can't persuade the guards to let them in.

    At Richter's house, they are greeted by his worried and concerned maid. Convinced by Karl's skills as an herbalist, she lets the duo into the judge's chamber. There they came across the Doctor tidying up his things. "I haven't got much time, I'm due at another client's, but it's a fairly rare disease, at least in Bögenhafen: it's called Purple Brain Fever. I think there was only one other case a few years ago.

      Karl tried to find out more, but so far without success. "I can't remember the details. I have so many patients! In fact, I'm late for my next visit! But I'm sure we've kept a record at the guild. We keep a file of unusual cases.

    As the doctor leaves, Rayaar and Karl approach the bed. The sleeping judge was a dim image of the man they had seen the day before. Without his magistrate's wig, he has clearly lost his lustre, but the most impressive thing is his head, which has begun to swell and take on a reddish tinge. Karl tried to wake him up to ask him a few questions, but unfortunately his swollen tongue and perhaps the delirium caused by his illness didn't make communication any easier. "Judge, tell me, why did the chief of the guard come to see you? What did he want? aaaaeeennnné hééé oulééé iiiirrrrreeee ouuuu èèèè iiiiiinèèèè"
    "What did he say to you? "ééééé aaaaa.ouuuu èèèè iiinnèèè"
    . " Well, it's going to be complicated "

    Before leaving the flat, the herbalist tells the maid that he has given the judge a pick-me-up from his concoction: "So that he can rest and recover", and then our duo leaves.

    Outside, the atmosphere has changed considerably.Morrslieb, literally [Morr]'s beloved moon, has appeared, greenish, small but full, in the sky. There are many rumours and beliefs about it: its cycle is erratic and the phases of this dreaded moon are all the more terrifying because they keep changing. It is said that many a man has fallen into madness simply by looking at it too intensely, and some swear they have seen the grimacing face of a demon staring back at them when they dared to glance at it. Its full moons are usually the occasion for the strangest events, earning it the nickname of Chaos Moon. As a result, the atmosphere in the early evening during Schaffenfest is never the same: most passers-by wear hoods and head coverings to hide from the moon's evil gaze, while hurrying home. Even the guards at the town hall shelter as best they can under the porch of the imposing building...

    Rayaar and Karl then head for the merchants' guild: they have decided to share their findings with Magirius. He seems honest, so they've decided to trust him. Despite the late hour, the guild master welcomed them and listened attentively. Everything was explained: the mysterious room in the sewers, the demon that was there... But Magirius remains reassuring:
    "Yes, it's nothing more than a meeting room, designed by one of our members of the inner circle to impress the ordinary members of the Ordo Septenarius . There's nothing to worry about. As far as the demon is concerned, you've probably seen it wrong, maybe it's lighting effects. The last time I was in this cellar, everything was perfectly normal. At Rayaar's insistence, he nevertheless agreed to accompany them the next morning into the sewers to visit this room again.

    After a busy day, the two adventurers hurried back to the Berebeli to sleep with Josef , Wolmar, Gilda and their daughter.


    The next morning, the duo visit the doctors' guild to find out more about purple brain fever. They discover that the only other documented case of the disease in Bögenhafen is the case of Karl Teugen, former head of the Teugen Family and older brother of Johannes . He died two years ago, and it was following his death that his youngest brother took over the reins of the Teugen family.

    They made another unsuccessful attempt to meet the head of the guard at the barracks....

    As the adventurers leave the barracks and head up the street towards the river, they come across a small crowd. A poor, disgusting-looking man is shouting and shaking his fist in the air. "Cursed! We're cursed! Chaos is upon us! The signs are everywhere!"

    As Karl and Rayaar approach. The man turns towards them and points his gaunt finger at Karl:
    "The Mark is upon you! Beware of those who spread Chaos! Beware of the man who is not a man! After which he walks away and disappears into the crowd.

    The two explorers manage to follow him down to the river, only to see him jump on the ferry to reach the other bank...


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    Report Date
    12 Aug 2023
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