Les bannis dans les tomes célèstes

Lorsque je pénétra dans la chambre d'étude du dieu Mendo, celui qui sait. Son étude était celle qu'on pouvait attendre d'un dieu : De tout les instruments qui étaient présents, seul un m'étais familier. Il s'agissait d'un petit repose plume. Le reste était en dehors de la compréhension de simple humain. Je n'essaya pas de pénétrer plus en avant dans le bureau du dieu, et attendit de le voir arriver. Il sortit d'une porte que n'avait jamais vu dans son bureau, et retourna s'asseoir au bureau sans jamais m'accorder le moindre attention. Après un silence, je pris la parole. "Oh précieux Mendo, je suis venu pour vous posez une question. -Je sais." Parce que Mendo savait tout. Sa voix ne provenait pas de sa bouche (il n'en avait pas), mais de simplement de l'intérieur des murs de son office. Le dieu qui se présentait devant moi n'avait pas pris la peine de chercher à cacher son caractère divin. Un millier d'yeux, tournoyant dans toutes les directions scrutés en permanence la moindre parcelle autour de lui, avide de comprendre, de connaitre. Ce qui aurait dû être son visage n'était composé que de cette masse d'yeux en mouvement permanent. Le reste de son corps mettait dissimulé par une épaisse robe de bure, très modeste pour un dieu.Je me demanda instant s'il ne la portait pas que dans l'unique but de protéger mon âme de ce qui pouvait se cacher en-dessous : la mer en mouvement de son visage me troublait déjà énormément, et il le savait. Car il savait tout. "L'empreinte des dieux, au centre de l'inter-cité. -Je sais. -Pourquoi les bannis? Cette fois-ci le dieu aux milles yeux resta silencieux, et ne chercha pas à me répondre avant d'avoir posé sa plume et d'avoir tourné une bonne moitié de ses yeux dans ma direction. -Les bannis sont à la fois une malédiction et une bénédiction des dieux. Nous vous avons octroyés la magie pour que vous puissiez apprendre à respecter les dieux, et craindre leur jugement. En ça, vous avez été punis. Mais ils sont également là pour vous réunir. Grâce à eux, la paix régnera dans votre monde. Et si nous ne nous lassons pas avant, il se pourrait que les bannis parviennent à vous unir tous." Une fois cette courte explication donné, le dieu retourna à ses écrits, et ne fit pas mine d'entendre les autres questions que je lui posât. Je dus donc quitter son bureau, et partir à la recherche des réponses moi-même. Car je ne savais rien.