Alexandra-Marsali†
Alexandra-Marsali (a.k.a. Lexie)
Alexandra-Marsali (Lexie) est une moine qui a su se démarquer au sein de son monastère. Elle y a passé sa vie, jusqu'à ce qu'un événement ne la pousse à quitter. Elle saisit alors au passage l'opportunité que lui offrait un départ vers le Nouveau-Monde, en faisant par la même occasion le départ de son pèlerinage.
Mental characteristics
Histoire Personnelle
“Mon histoire est un cliché. Je sais… Ô pauvre petite orpheline abandonnée sur le perron du monastère! Comme des centaines d’autres enfants. C’est presque un cliché, mais c’est là, ça existe. Une femme victime d’une agression qui ne peut regarder son enfant en face… Des parents qui peinent à joindre les deux bouts et qui veulent mieux pour leur enfant. Il y a autant de raisons que d’abandon d’enfants... Je ne peux pas juger les raisons de mes parents biologiques.”Lexie est une orpheline laissée sur le parvis d’un monastère alors qu’elle n’était âgée que de quelques heures. Contrairement à plusieurs des enfants dans la même situation qu'elle, elle a connu son véritable prénom (Alexandra-Marsali), mais elle refuse de l'utiliser, préférant de loin se présenter uniquement comme "Lexie". Elle fût très bien traitée par les moines, et performait très bien dans ses études. Ses maîtres étaient pour la plupart d’accord qu’elle était une excellente copiste, et avait du potentiel pour plus. Dès qu'elle fût assez vieille, elle commença à recevoir des cours d'arts martiaux. Encore là, elle montra du potentiel. Elle fût rapidement intégrée dans les entrainement spéciaux des Saintes Lames, une organisation sélective parmi les moines de la région. Les années passèrent et elle continuait ses études, toujours sans histoires. En vieillissant, elle se mit à enseigner aux plus jeunes, tout en continuant sa propre éducation avec ses aînés. Elle se mit aussi à passer du temps en ville, pour faire entre autre les diverses courses pour ses confrères. Elle profitait généralement de ces sorties pour prendre un petit verre dans une taverne en observant les gens. Après plusieurs mois de ce petit rituel, un jeune homme s'approcha alors qu'elle prenait sa bière. "Bonjour très chère, je vous vois ici régulièrement, que diriez-vous d'une petite partie de dé aujourd'hui? Simplement pour passer le temps?" Curieuse, Lexie accepta. Et une nouvelle tradition s'installa. Chaque fois qu'elle arrêtait à la taverne après ses courses, elle jouait quelques parties de dés avec cet homme (qui disait s'appeler Davor). Puis il invita ses amis. Et des paris amicaux se firent. Quelques pièces de cuivre, rien de gros. Lexie appréciait ces moments, cette petite poussée d'adrénaline en attendant que les dés arrêtent de bouger. Elle pouvait la comparer à ce qu'elle ressentait lorsqu'elle s'entrainait au combat au monastère. Un jour, elle rejoint sa table habituelle. Davor était absent, mais elle se mit à jouer avec ses amis. Une personne qu'elle n'avait jamais vu était présente. Quelques parties furent jouées, les pièces changeaient de mains. L'inconnu suggéra alors des mises plus grosses. Lexie joua et gagna quelques parties. Ce jour là, elle quitta avec une bonne cagnotte. Elle était heureuse, elle flottait de bonheur. À partir de ce moment, elle alterna les tables. Puis vint l'inévitable descente. Elle se mit à parier de plus en plus à la table de l'inconnu. En la regardant aller, Davor l'averti de faire attention. Elle le remercia de s'inquiéter, mais continua a jouer. Et puis vint l'inévitable descente. Elle pariait plus gros, elle perdait plus gros. Puis vint la mise qu'elle ne pouvait pas payer. Des menaces furent lancées. À partir de ce jour, elle tenta de ne plus quitter le monastère. Elle se mit à accumuler les pièces qu'elle pouvait. Elle voulait payer sa dette, mais il était difficile d'accumuler de l'argent en tant que moine au monastère. Mais elle ne pouvait pas retourner jouer dans sa taverne habituelle, ou traîner autour. Lorsqu'elle devait faire les courses, elle les faisait aussi rapidement que possible. Lorsqu'elle se sentait particulièrement chanceuse, elle se mit à jouer quelques parties rapides dans des tavernes miteuses avant de rentrer, mais elle n'arrivait pas à accumuler les pièces assez rapidement. Lorsque Lexie se vit offrir, par les Saintes Lames, l'opportunité d'aller dans le Nouveau-Monde, elle décida de s'embarquer. D'abord pour commencer son pèlerinage (elle étudiait toujours, et de ce côté, tout allait bien!) et peut-être aussi pour gagner un petit salaire afin qu'elle puisse rembourser sa dette. Alors elle laissa à Davor une lettre, expliquant les motifs de son départ. Elle le remerciait d'avoir été là pour elle. Elle lui laissa aussi une petite somme d'argent. Une partie pour lui, une partie à donner à l'inconnu, par l'ami de l'ami de son ami (ou quelque chose du genre). Cette dernière partie étant une fraction de sa dette, histoire de prouver sa bonne foi. Et ainsi Lexie parti pour le Nouveau-Monde...
Éducation
Lexie a d'abord une éducation de moine-copiste.
Elle a aussi eu des leçons de contrôle de soi et d'arts martiaux, ainsi que des cours de maniement d'armes diverses.
Carrière
Lexie fait parti de la guilde des aventuriers des Terres sauvages.
Elle est aussi membre de l'organisation de moines Kensei, les Saintes Lames.
Dans le nouveau monde, elle prends aussi des contrats en tant que copiste et de scribe lorsqu'ils se présentent.
Morale et Philosophie
Lexie a une philosophie de "vivre et laisser vivre". Elle tente de ne pas juger les gens par les rumeurs et les ouï-dires.
Personality Characteristics
Motivations
Lexie embarqua pour le nouveau monde, motivée par le désir de parfaire son éducation, commencer son pèlerinage afin de devenir Rinn et valider son appartenance aux Saintes Lames
(Et peut-être aussi motivée un petit peu par une dette de jeu impayée.)
Vertus et Atouts Personnels
Lexie est une personne loyale, ne laissant pas ses amis et ses proches en arrière s'ils ont besoin d'aide. Elle est convaincue qu'il y a du bien dans chaque personne (mais elle n'en est pas naïve pour autant.)
Vices et Défauts
Lexie aime beaucoup parier, principalement aux dés. Elle est convaincue qu'elle équilibrera toujours ses gains et ses pertes au bout de la ligne.
Manies Personnelles
Lorsqu'elle est stressée elle joue avec les dés qu'elle a toujours dans ses poches.
Social
Contacts et Relations
Son meilleur ami (et le seul en dehors du monastère) est Davor, l'homme qui l'a initié au jeu et aux paris. Lexie l'apprécie beaucoup et, sans pour autant dire qu'elle ferait n'importe quoi pour lui, elle ne lui tournerais jamais le dos.
Liens Familiaux
Elle n'a pas de famille à proprement parler, ayant été abandonnée par ses parents biologique alors qu'elle n'était qu'un bébé. Elle considère par contre que les moines du monastère sont un peu sa grande famille.
Conceptions Religieuses
Lexie suit, bien sûr, les principes des Huit. Elle étudie pour devenir Rinn de la Faucheuse.
Compétence Sociale
Le cercle social de Lexie ayant principalement été constitué des moines de son monastère, elle n'a que des aptitudes sociales de base (gros bon sens, politesse, etc...)
Loisirs et Animaux de compagnie
Côté loisirs, Lexie a toujours un jeu de dés à portée de main. Elle aime jouer et parier.
Née à Aurône, orpheline laissée sur le perron du monastère le plus proche. Élevée sans histoires par les moines. Elle a toujours un jeu de dés avec elle. Ne l'appelez pas par son nom complet, elle le déteste.
Character Location
Âge
24 ans
Lieu de Naissance
Aurône
Children
Gender
Femme
Yeux
Bruns
Cheveux
Noirs
Couleur de Peau
Teint Clair/Moyen
Citations et Phrases d'Accroche
Le combat, c’est une discipline artistique. Fluide comme le mouvement d’un pinceau sur une toile. Précis comme la plume sur le parchemin. Tous les mouvements se ressentent dans toutes les parcelles du corps. Peinture, calligraphie, combat… Tout cela est semblable.
J'aime à penser que les Huit veillent sur tous, qu'ils y croient ou pas, qu'ils soient humains, ou pas. Tout est dans la façon de l'interpréter. Je crois que les écrits sont flous pour une raison, pour que chacun trouve lui-même sa voie et sa façon de croire.
- Commun
- Elfique
- Nain
- Draconique
Rapport d'expédition : Mission contre la Sorcière Fae
(23 janvier 2022 – 158)
[Rapport manquant, jamais remis... Un parchemin traine peut-être au fond d'un sac perdu dans le désert de cendres....]
Rapport d'expédition : Retour aux ruines arachnides
(8 janvier 2022 – 154)
(Ce rapport est écrit rapidement, sans la qualité et le travail habituel de Lexie; un brouillon. Plusieurs marques de corrections et d'hésitations sont présentes sur le parchemin, elle ne l'a pas complété et remis avant son décès. Il a été remis à Merrick tel quel, dans une boite avant son départ vers la dangereuse mission qui a causé sa perte.)
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Aroxyan
Gabrielos
Kanza
Lam
Sylvar
Destination : Ruines arachnides, prise 2
=== Jour 1 ===
Nous partons avec Kanza aujourd'hui. Je ne comprend pas pourquoi Aroxyan l'a invitée à se joindre au groupe... Ni pourquoi elle a accepté. Je suppose qu'il voulait lui laisser une chance de se prouver. Aroxyan sait, pour Kanza et G. Elle a été avertie de ne pas utiliser les pouvoir qu'il lui a donné, de ne pas l'appeler, afin de nous prouver qu'elle souhaitait bel et bien se sortir de son emprise. J'ai des doutes, mais j'ai vu Vladimir se repentir, et entendu que Belanor avait tenté de faire de même. Elle a eu tout le temps nécessaire pour réfléchir et se confesser elle-même... Peut-être qu'elle craint seulement les conséquences...
Pour ce qui est de la route, nous avons suivi les cartes et nous avons fait une belle avancée. Les bardes n’arrêtent pas de parler, surprenant qu’on n’attire rien d'hostile. La température est froide.
Nuit : Rien a signaler, camp camouflé. Très froid.
=== Jour 2 ===
5 tigres à dent de sabre nous surprennent sur la route. 3 vaincus, 2 se sont sauvés. Très très froid.
Nuit : Attaque surprise, des chitine, draegloth et araignées géantes en quantité. Ils ont dissipé la hutte.
Le combat a été rude, nous avons presque étés tous tués.
((Les lignes suivantes semblent avoir été écrites un peu après les précédentes, mais pas encore sur le confort d'une table. Possiblement alors qu'ils avaient monté le camps sur le chemin du retour.))
Entre mes pertes de connaissance pendant le combat, j'ai entendu la demi-orc Kanza appeler le démon Ganglery. Je l'ai vue utiliser ses pouvoirs qu'il lui a donnés. Ça a peut-être aidé à ce que nous survivions, mais elle avait été avertie de ne pas les utiliser. Le démon est arrivé à la fin du combat, et de ses actes et ses paroles, nous a prouvé qu'il était toujours son maitre. Elle lui a amené volontairement les cœurs de nos ennemis, afin de le nourrir, d'ajouter à sa puissance. Cette demi-orc a perdu sa chance de montrer sa bonne volonté, dès notre retour, j'irais voir Son Excellence Tristan, et je la dénoncerais. Elle a eu suffisamment de temps et d'opportunités pour le faire elle même, elle ne l'a pas fait. La clémence est terminée.
Rapport d'expédition : Exploration des ruines arachnides
(18 décembre 2021 – 151)
Membres de l’expédition :
Alexandra-Marsali
Aroxyan
Fabio
Gabrielos
Lam
Sylvar
Destination : Les ruines Arachnides
=== Jour 1 ===
Nous partons aujourd’hui vers les ruines au nord-ouest, dans les fanges. Il s'agit de la première aventure de trois aventuriers du groupe. Espérons qu’ils ne seront pas immédiatement dégoûtés de ces terres sauvages. Merrick m'a chargé de garder un œil sur le jeune demi-elfe. Il est vrai que nous avons été rapide à le juger, mais il reste suffisamment âgé pour pouvoir partir en mission et être en mesure de se défendre. Les terres hostiles hors de la ville, ainsi que le fait qu'il y ait peu de très jeunes aventuriers dans le coin ont dû affecter notre opinion. Les deux autres nouveaux sont Sylvar et Gabrielos, que j'ai déjà croisé à l'auberge.
Nous prenons comme point de départ, le camp du clan Ko’lek. Je dois l'avouer, ça m'a fait plaisir de revoir ces lézards qui nous ont accueillis comme… enfin, comme la Nouvelle-Audarque les a "accueillis" alors qu'ils avaient perdu leur campement, ils nous ont fait dormir hors du dit campement. Mais ça reste que ça a fait plaisir de revoir ces anciens compagnons d'armes. Et la cuisine de Xargh s’est améliorée, ça nous à permis de sauver quelques rations.
De là, nous avons décidé de partir en ligne droite vers les ruines. Une fois le lac gelé traversé, nous avons rencontré un groupe d’ogres accompagné d’un Fomorien. Nous avons tenté de les surprendre, mais nous avons été trop bruyants. Heureusement, nous avons tout de même pu les vaincre, sans trop de difficultés. Fabio ne semble pas aller très bien par contre. Je suis agréablement surprise des capacités du jeune Lam, il sait bien se défendre.
Nous avons décidé de monter le camp suite au combat, même si nous aurions dû continuer un peu, afin de nous reposer du combat, et permettre de laisser le temps à Fabio de combattre le mal qui le ronge.
Pendant la nuit, Lam a détecté une présence hors de la hutte magique et il m'a réveillé. Il disait que ce semblait être des créatures humanoïdes. Malheureusement, puisque je ne vois pas dans le noir, j'ai réveillé Aroxyan, puis le reste du groupe. Nous avons alors affronté un groupe de morts vivants. Nous les avons vaincus, puis nous avons pu retourner à notre sommeil.
=== Jour 2 ===
Nous avons accéléré le mouvement pour nous rendre plus loin et rattraper le retard de la veille. Fabio semble s'être remis de sa condition désagréable. Nous serons prêts à explorer les ruines le lendemain.
La nuit s’est passé sans problèmes apparents. Cependant, au réveil, nous avons aperçu des traces. Il semblerait que des hommes-serpents soient passés près de nous la nuit dernière, possiblement une demi-douzaine d’entre eux. Heureusement, ils ne nous ont pas remarqués, puisque nous avions bien camouflé la hutte.
=== Jour 3 ===
Nous estimons que trois heures seraient nécessaires pour se rendre aux ruines à vitesse normale. Nous décidons d’essayer de rester discrets. Nous en sommes venus à la conclusion que nous devrons enseigner à Lam comment se mouvoir en faisant un peu moins de bruit…Ou au moins faire ajuster son armure…
Nous avons commencé à explorer les lieux. L’endroit semble avoir été construit dans un temps avant que les fanges ne soient les fanges, avant que ce soit aussi humide. La ville semble plus grande que la Nouvelle-Audarque, les solages sont en pierre. Elle devait être magnifique il y a quelques siècles. Arrivé à ce qui devait être la place publique dans le temps, nous continuons à avancer. Et puis le sol s’est mis à trembler. Nous avons été repérés. Nous restons sur nos gardes, ne sachant pas d’où les ennemis arrivent. Une horde d’araignées et quelques ettercaps nous ont entourés. Je suis nerveuse, mais le combat s’est mieux passé que je le croyais.
Nous avons profité de la confusion pour explorer plus loin, sans prendre le temps de fouiller pour des objets ou des reliques cachées. Au sommet d’une montagne, nous avons trouvé un grand jardin. Ce semble être exactement comme le mausolée que nous avons vu sur l'île lors de notre précédente expédition. Mais celle-là est envahie d’araignées, de chitine, d’ettercap, des Draegloth, des araignées avec un torse et un visage presque humain… Nous ne pouvons pas rester et risque de les affronter, alors nous repartons en ville rapidement. Nous sommes tous en vie, même les nouveaux. Ce petit Lam à un grand potentiel, je crois qu'il pourra aller bien loin.
Rapport d'expédition : Vers cette nouvelle ile
(12 décembre 2021 – 149)
Membres de l’expédition:
Alexandra-Marsali
Aroxyan
Solairik
Tyfdur
Vlad
Destination de l'expédition : L’ile au Nord-Est
=== Jour 1 à 4 ===
La maladie ronge toujours la ville. Nous tentons de rester motivés malgré tout. Nous avons décider de continuer sur l’objectif que nous avons déterminé au départ, soit aller visiter l’ile que nous avions découvert le mois dernier. Nous inaugurons également aujourd'hui le Bateau des Contes; le Faenomène.
Le froid nous accompagne. Nous avons étés attaqués par des morts vivant dans la première nuit. Le combat n’a pas été trop difficile malgré mon tour dans la flotte. Au final, nous avons réussis à faire la route en deux jours, mais nous avons également pris le temps d’en faire le tour. Après deux autres journée, nous avons accosté. À notre première nuit sur l’ile, nous avons étés attaqués par d’énormes brutaciens. Nous avons vaincu, puis nous avons passé la journée à compléter le quai, et à monter un campement de base.
=== Jour 5 ===
Le lendemain, nous tentons de suivre la trace des Brutaciens, cartographiant la place en même temps. Arrivé a une croisée des chemins, nous décidons de prendre vers l’Ouest. Nous trouvons un endroit où se trouve une statue, un petit bâtiment. Une plaque se trouve près de la statue, et sur cette plaque, il est inscrit en elfique : “Ci-git Galaeron”. Dans le bâtiment, un cercueil de pierre fermé. Le cercueil semble être en bien meilleur état que le reste de l’endroit. Un symbole est gravé dans la pierre. Vladimir nous confirme qu’il s’agit d’un glyphe, probablement un glyphe de protection. Il faudrait un mot de commande pour le désactiver, s’il est possible de le désactiver.
En sortant du mausaulée, nous sommes tombés sur un humain blessé, il dit s’être échoué ici il y a près d’un an. C’est presque étrange qu’ils aient pu survivre aussi longtemps. Ils seraient partis de Vermerre pour se rendre au compté de Yogi. Il y avait des tensions entre ces deux comtés dans cette période… Nous avons tout de même accepté de les aider, j’espère que ce n’est pas un piège… Nous restons sur nos gardes. Il avance lentement, nous ne sommes pas rendus encore au moment de la tombé de la nuit. Nous forçons la marche, afin de nous rendre et de pouvoir aider ces gens. Il nous mène à une caverne, quand même bien camouflée. À l'intérieur se cachent 4 marins, 1 soldat et un adolescent. Celui qui nous a guidé dit qu’ils étaient une trentaine au départ.
Malheureusement, il s'agissait d'un piège. C’était un groupe d’homme crapauds. Nous les avons terrassé, puis passé la nuit dans la grotte avant de repartir. Nous avons du courir, nous avons entendu tant de crapauds dans les bois. Heureusement, nous avons pu nous rendre au bateau et rentrer en Nouvelle-Audarque sans trop de problèmes supplémentaires, et avec quelques secteurs supplémentaires cartographiés par Tyfdur et moi.
Rapport d'expédition : Récupération du Pristine
(27 novembre 2021 — 142)
Destination : Récupération du Pristine
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Aroxyan
Elaenys
Vroggakt
Zak
=== Jour 1 ===
Nous avons décidé de partir vers l'est, tenter de récupérer le Pristine. Si nous avons le temps et l'énergie, nous tenterons d'explorer un peu plus loin dans les terres vers des ruines.
Nous avons effectué la traversé du territoire de la Frigide, et avons forcé le pas afin de ne pas s'y attarder plus longtemps. Nous avons cependant fait la rencontre de quatre loups blancs géants. Nous avons pu en éliminer trois, mais le quatrième s'est sauvé.
=== Jour 2 ===
Nous avons dû combattre d'étranges créatures humanoïdes à tête de serpent. Il y avait aussi un espèce de grand serpent avec des bras.
=== Jour 3 ===
Journée sans trouble, la route a été tranquille.
=== Jour 4===
La route a été tranquille. Nous avons réussi à nous rendre au bateau, et nous avons commencé le travail. Nous avons par contre remarqué qu'Elaenys semble avoir une malédiction qui lui fait cracher du sang chaque jour, d'intenses attaques psychiques. Nous avons donc eu la confirmation que c’est aujourd’hui que la protection conférée par Merrick a lâché. Nous devrons nous assurer qu’il reste en vie d’ici notre retour.
Pendant la nuit, nous avons détecté un monstre qui est arrivé par l’eau, une énorme bête avec plusieurs têtes. Ce serait un hydre, selon les légendes. Nous nous sommes sauvés et cachés dans les bois, peu rassurés de ce qu’elle pourrait faire. Elle a frôlé le bateau, l'a et un peu endommagé, mais rien qui va trop nous ralentir.
(Joint au rapport, un croquis du monstre à plusieurs tête)
=== Jour 5 ===
Nous avons passé la journée à travailler sur le bateau.
=== Jour 6 ===
Nous prenons enfin la mer. Normalement, nous devrions pouvoir faire la route de retour en une seule journée. Par contre, le vent n’était pas de notre côté. En combinaison avec les récifs à contourner, nous devrons donc prendre une journée de plus. Nous avons détecté une ile sur le chemin. En combinant mes compétences de cartographie et les compétences de navigation de Zak, nous avons pu la situer sur une carte.
=== Jour 7 ===
Nous terminons la route, enfin nous voilà arrivés au bercail. Nous avons donc réussi la mission de le bateau. Il y aura quelques travaux à faire afin de le compléter et le rendre plus beau, mais nous avons bel et bien prouvés que nous l’avons suffisamment bien réparé pour qu’il flotte. Il a été convenu avec Merrick que si un groupe désire sortir avec le bateau, il devra laisser un dépôt qui sera récupéré au retour du bateau en bon état. Le Pristine devrait nous ouvrir de nouveaux horizons, à condition qu'il ne soit pas de nouveau perdu...
Rapport d'expédition : Exploration des Fanges et Dévoreur Prise 2
(28 novembre 2021 — Ep. 143)
Membres de l'expédition
Alexandra-Marsali
Aroxyan
Fabio
Rawls
Tyfdur
Vlad
Destination de l’expédition : Au fond des Fanges, Dévoreur prise 2
=== Jour 1 ===
Je serais aujourd’hui la chaperonne de Vladimir, qui est sous probation pour cette sortie. Il s’est fait offrir par Tristan une porte de sortie pour ne pas retourner aux cachots par la suite, mais ces faits ne sont pas miens à raconter.
Nous partirons avec le Pristine que nous avons récupéré il y a quelques jours. Nous retournerons à la Baie où nous l’avons retrouvé, puis de là, nous nous dirigerons vers la pointe inexplorée. Nous éviterons ainsi le territoire de la Frigide.
Tyfdur est un maître-navigateur et la mer est assez calme, le chemin se fait relativement bien. Enfin, jusqu’à l’attaque de créatures marines. Nous avons heureusement pu les repousser, personne n’a été noyé et le bateau n’a pas subi de dommages trop importants. Le reste du trajet s’est passé sans inconvénient. Nous avons profité de la fin de la journée pour commencer à construire un quai, bien basique, pour les prochaines fois où un groupe voudrait y accoster un bateau.
=== Jour 2 ===
On se met en route dans les fanges, il fait froid, mais nous étions prêts. Après tout, avant de décider de prendre le Pristine, nous souhaitions tout de même frôler le territoire de la Frigide. Rien de plus ne s’est passé cette journée là.
=== Jour 3 ===
La température est froide, et il neige beaucoup. Sur notre route, nous arrivons à un lac gelé. Pour continuer, il nous faudra grimper. Mais avant que nous ne nous posions la question, nous sommes tombés sur quatre créatures étranges qui arrivaient par les souterrains. Des Remorhaz. Ce n’est pas la première fois que j’en crois, mais ça faisait un moment. Les créatures de glace au sang chaud. Le combat fût… chaud et sanglant. Mais nous nous en sommes sortis, et il nous reste encore des ressources pour la suite.
=== Jour 4 ===
Nous arrivons enfin dans les territoires inexplorés. Tyfdur et moi sortons les outils de cartographie et c’est parti… Après un moment, nous trouvons un cadavre de Mammouth qui a été...grignoté. Selon les signes, ce serait probablement l'œuvre du Dévoreur. Nous aurons peut-être notre objectif bonus. Nous nous sommes mis à sa recherche.
En cherchant le monstre, nous trouvons trois Mammouths (vivants). Je crois que nous ne sommes pas partis du bon côté. Nous reprenons la route et comme par miracle, nous sentons sa présence. Après avoir pris quelques bonnes respirations, nous nous sommes lancés.
Vladimir et moi utilisons des parchemins de protection afin d’aider nos combattants à mieux se défendre. Afin de rester concentrée sur le sort de protection, il a été convenu que j’utiliserais principalement mon arc aujourd’hui. Les flèches, les sorts et les coups de hache et de trident fusent. Une partie des petits démons difformes qui sortent du Dévoreur se font détruire avant d’être mangés. Le Dévoreur s'endort une première fois, puis se réveille, nous ne laissons aucun répit. Fabio rage et frappe. Aroxyan frappe et rage! Vladimir bombarde l’ennemi de rayons magiques. Tyfdur surprend le monstre de ses flèches sortant de nulle part, et je fais également de mon mieux avec les miennes! Et Rawls court partout pour soigner les guerriers. Le sang coule. Le sang gicle, le sang brûle. Les guerriers tombent, les guerriers se relèvent. Puis le monstre s'endort. Et d’un coup de trident bien placé, Aroxyan, tel un héros, mène le Dévoreur à son dernier sommeil. Le monstre explose, brûlant tout sur le passage de l’onde de choc. Mais le Dévoreur ne ronfle pas, il ne respire plus. Grâce à Aroxyan et Perce-Brume, nous avons vaincu.
Nous rentrons en ville, triomphants, exténués, traînant derrière nous le crâne gigantesque du monstre terrorisant les Fanges.
Rapport d'expédition : Assaut sur la Luisante
(25 septembre – 121)
Membre de l’expédition :
Alexandra-Marsali
Fabio
Solairik
Vlad
Vroggakt
Destination de l’expédition : Assaut sur la Luisante
===Jour 1===
Nous partons vers l’emplacement supposé de la Luisante. Les hommes de Sire Vlad feront le voyage avec les Drakes de N’Yorn, et nous nous retrouverons plus loin sur le fleuve. Nous nous rendons d’abord au Puit de l’Ours.
===Jour 2===
Nous repartons du Puit de l’Ours le lendemain, en ligne droite vers le fleuve afin de le traverser pour la suite. Nous n’y arriverons pas en une journée, mais il faut bien commencer quelque part. Nous nous sommes arrêtés au petit coin de paradis qui avait été découvert il y a quelque temps afin de remplir nos gourdes et nous ressourcer.
Malheureusement, à la tombée de la nuit, la brume s’est mise à se lever, épaisse, plus que la normale. Les souvenirs de ma dernière sortie envahissent mon esprit… Plusieurs fois dans la soirée, j’ai dû prendre le temps de recentrer mes émotions. J’ai failli perdre confiance en moi, mais mes méditations m’ont aidée à garder le focus… Heureusement, rien n’est arrivé pendant mon tour de garde…
Pendant le tour de garde de Fabio, nous sommes réveillés par Fabio qui se parle à lui-même… Littéralement. Je crois qu’il livrait simplement un combat contre ses propres doutes, comme plusieurs d’entre nous. Après nous être assurés qu’il serait correct, nous avons pu terminer notre nuit.
===Jour 3===
Au matin, la pluie se met à tomber et l’épaisse brume est dissipée. Nous entamons la 2e journée de route vers le Fleuve. Nous sommes tous surpris lorsque, sur le chemin, nous croisons tout bonnement la Luisante en train de cueillir des herbes dans la forêt. Je fais une rapide prière à la Faucheuse, la priant de ne pas prendre les âmes de mes compagnons et moi aujourd’hui… Et je saute au combat. Peu de temps après, elle s’est transformée en loup énorme. Elle hurle et je sens la peur emplir mon esprit. Mais Solairik aura tôt fait de me libérer de cette peur, avant que je n'aie eu le temps de faire appel à mes enseignements de moine.
Le combat était long et rude, les ressources étaient basses, et Solairik a donné l’ordre que je redoutais… Celui de fuir. J’ai commencé à courir, sans regarder derrière moi, l’âme emplie de regrets, j’ai toujours un peu honte de fuir, mais j’ai appris. J’ai bien appris. Heureusement le groupe entier s’est retrouvé peu de temps après, et personne n’a subi de blessures fatales. Nous sommes donc retournés en Nouvelle-Audarque aussi rapidement que nous le pouvions. Elle sera éliminée un jour, ce n’est que partie remise...
Rapport d'expédition : Mission en Anwynn
(31 octobre 2021 – 132)
Membres de l’expédition :
Alexandra-Marsali
Belanor
Corocol
Kanza
Magach
Vlad
Destination de l’expédition : Anwynn
Nous y voici pour cette mission spéciale pour laquelle Vlad m’a recruté. L’Anwynn. Le monde des Dieux, le monde des morts. Je n’ai pas demandé comment Vlad avait pu trouver un accès. J’ai l’impression que moins je poserai de questions, mieux ce sera. Nos missions aujourd’hui devront se faire en une seule nuit. Nous avons pour but de libérer les âmes de Wurrzaf et Rillius de la prison de Pyrite. Nous devons également tenter de trouver le “tabou” qui affecte un membre de la guilde et le détruire, afin de lui redonner une vie moins restreinte. Tout ça, avant l’aube, car si nous ne revenons pas à temps, nous resterons coincés...
Vlad nous a mené près d’un étang afin d’attendre le crépuscule. Solairik, étant au courant du lieu de notre expédition, a monté un campement tout près de l’étang, il nous attendra à notre retour avec quelques autres… Si nous revenons… Nous relaxons près de l’étang en attendant le bon moment, tentant de ne pas penser à quel point notre mission est dangereuse et dans l’inconnu total.
Au crépuscule, nous avons pris la potion de Lune de Rika, puis Vladimir a entamé le rituel qui devrait nous mener à l’Anwynn.
Nous sautons dans l’étang, puis nous apparaissons de l’autre côté du portail, après avoir eu l’impression de déchirer plusieurs couches de soie. Nous sommes accueillis par une sorcière et quelques créatures qui semblent sans os, des draps de peau... Elles ont tenté de prendre possession de nos corps, nous étouffant au passage. Mais nous avons vaincu ce premier obstacle. Certains ont fui par le portail, mais j’ai confiance que Solairik et les autres auront pu s’en occuper.
Nous avons tenté de nous éloigner du portail afin de nous rendre à nos missions, mais nous n'en avons pas été capables. Puis, un homme est apparu, il semblerait que c’était le grand-père de Vlad. Ils ont discuté, il nous a donné quelques petits conseils. Nous devons avoir une destination pour nous déplacer. Autrement, nous ferons du surplace. Il nous a également mentionné que comme c’est le Samhain, la Téllurie, le Voile et l’Anwynn sont superposés. Je suppose que c’est probablement pour cette raison qu’il n’a pas été trop difficile de passer en tant que tel. Nous ressentons également certains effets dû au fait que nous sommes en Anwynn, mais nous ne devrions pas y être. Nous tirons sur l’Anwynn et elle tire sur nous. Elle nous donne certains avantages, mais nous draine en même temps. Le “grand-père” nous apprend aussi que le portail qui a été ouvert est directement dans la cour de Pyrite. La sorcière que nous avons vaincu est l’une des siennes.
Donc comme première destination, nous avons pensé à Wurrzaf. Nous sommes apparut devant lui, ou une grande représentation de lui. J’ai tenté de le raisonner. De lui faire comprendre que je n’étais pas une illusion. Il m’a attaqué, il a tenté de me noyer. Mes compagnons du jour étaient divisés, certains l’ont attaqué. Moi j’ai refusé de l’attaquer. Mon gros bêta s’est enragé, et j’ai tenté de le calmer, comme dans le temps. J’ai réussi à passer un peu de sa carapace. J’ai mangé des coups, et je refuse toujours de me battre contre lui. Gros bêta...va te reposer, tu mérites ton repos mon frère. Va dormir. On prendra une bière lorsque je te rejoindrai. Cette interaction a drainé toute mon énergie. Pas mon énergie physique non...Toute mon énergie émotionnelle. Mais nous avons réussi. Wurrzaf a finalement droit à son repos éternel.
Alors que nous allions partir à la recherche du Tabou d’un membre de la guilde, le grand-père est réapparu. Et à sa suite, un démon géant, qui s’est débarrassé du Grand-père. Mais ce n’était pas le grand-père. C’était le démon Den’hiss. Celui que nous avons vaincu au camp du Pont pendant la guerre contre les orcs. Il devait vouloir se venger de Vlad et moi. Suite à ça, il y a eu des discussions, des refus de collaborer avec ce monstre, des déplacements un peu forcés, plus de combats, puis nous avons finalement pu sortir de cet endroit, avant qu’il ne soit trop tard et que nous ne restions coincés.
J’avoue que l’expérience était une opportunité inégalée pour mon pèlerinage, le genre de chose qui n’arrive qu’une fois dans une vie. Une opportunité incroyable pour mon apprentissage, mais je suis drainée. La plupart d’entre nous sont probablement un peu brisés mentalement. Nous aurons besoin de nous reposer et de prendre le temps d’analyser ce qui s’est passé pour mieux comprendre ce monde.
Rapport d'expédition : Randonnée-camping vers l'Est
(30 octobre – 131)
Membres de l’expédition :
Alexandra-Marsali
Aroxyan
Elaenys
Tyfdur
Vroggackt
Zinogras
Direction de l’expédition : Vers l’Est, exploration sans chercher le trouble.
Jour 1
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Le froid de l’automne commence à bien s’installer. Tyfdur et Zinogras semblent en avoir senti les conséquences. Heureusement, nous n’avons pas eu de rencontre hostile. Ou non hostile. La route était tranquille. Même chose pour la nuit. La hutte magique qu’Aroxyan a conjuré nous a gardé dans une bulle tempérée et permis à nos compagnons de soigner leurs engelures.
Jour 2
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Nous continuons notre route en avançant rapidement. Cette fois cependant, la route ne fût pas si calme. Nous avons rencontré quelques nuées de serpents, et des hommes-lézards. Ce ne fut pas un combat trop compliqué cependant. L’un des hommes-lézards a été gardé en vie, puis intimidé par Elaenys. Il lui a été demandé de passer le message à son clan de ne pas attaquer les groupes d’humanoïdes de cinq ou six personnes. Ça pourrait dégager le chemin pour d’autres aventuriers qui pourraient passer par ici. Nous avons continué à avancer un peu avant de nous arrêter pour la nuit.
Pendant la nuit, des brumes épaisses se sont levées, et nous avons été attaqués par une énorme bête lézardesque. Ce doit être le grand Dévoreur, qu’un autre groupe a déjà rencontré. Nous croyions être en sécurité dans le dôme magique…. Jusqu’à ce qu’il commence à craquer sous les crocs du monstre. Suite à un plan un peu (beaucoup) foireux, nous avons attaqué simplement, comme nous savons le faire le mieux. Aroxyan et moi en combat rapproché, les autres un peu plus à distance. Nous avons réussi à le coucher. Malheureusement, c’était seulement ça : le coucher. Nous croyions l’avoir vaincu facilement, mais c’était de parler trop vite. Lorsque nous avons voulu l’étudier de plus près, nous l’avons réveillé, et nous sommes partis pour un second tour de combat. Cette seconde fois, nous l’avons encore “vaincu”...Par contre, aussitôt que nous l’avons entendu ronfler, nous n’avons fait ni une ni deux, nous avons récupéré nos biens et nous sommes partis, tant pis pour la fin de la nuit. Nous reviendrons une autre fois, mieux préparés, après avoir étudié les rapports passés.
Jour 3
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Sur la route du retour vers la Nouvelle-Audarque, toujours accompagnés de brumes, nous avons dû combattre des morts-vivant putrides, des ghasts je crois. Bien que nous commencions à manquer de ressources, nous avons pu les vaincre sans trop de difficulté, avant de reprendre le chemin vers la ville.
Notre petite randonnée-camping n’a définitivement pas eu l’effet que nous souhaitions. Nous souhaitions aller explorer le coin où nos cartes s’arrêtent, sans se prendre la tête, sans chercher le trouble, malheureusement, le trouble nous a trouvés. Ce sera pour une prochaine fois...
3e audience de Nouvelle-Audarque
(4 juillet 2021)
Notes personnelles d'Alexandra-Marsali, au sujet de l'audience du 4 juillet
(Les notes de Lexie ont visiblement été prises rapidement et l'angle d'écriture suggère que le parchemin était situé plus loin à droite qu'à l'habitude.)
Candélabre
Arrivée de la Juge Annabelle en Nouvelle-Audarque. Une haute placée du candélabre est maintenant sur place, j'espère qu'elle saura saisir l'ambiance des Terres Sauvages et de la Nouvelle-Audarque. Parmi les aventuriers, les humains sont en infériorité numérique, et plusieurs, humains ou pas, semblent avoir maille à partir avec le Candélabre. Elle n'aura pas un travail facile en ces terres, j'espère qu'elle discerne bien les tons de gris, tant pour elle que pour nous.
Le sort de Gaé Bolg
Après discussions, il a été voté que la lance magique, qui a été récupérée il y a maintenant près de neuf mois, serait rendue à l'Orage Chaud, qui nous en avait appris l'existence et demandé de l'aider à la récupérer. Nous espérons qu'il nous apportera ensuite son aide contre les orcs, son clan étant également en guerre contre eux. Ne pas lui remettre l'arme aurait fait de lui notre ennemi, qui a menacé de venir nous frapper dans le dos pendant la guerre.
La guerre
Les orcs ont déclaré la guerre à la Nouvelle-Audarque, c'est donc maintenant une guerre en bonne et due forme.
Patrice a été libéré de son emprisonnement afin d'aider l'effort de guerre, car nous avons besoin de toute l'aide nécessaire. Beaucoup ont grincé des dents à cette annonce, moi y compris, mais la guerre étant ce qu'elle est, c'est sans doute un mal nécessaire. Il a prêté serment au Seigneur Eugène, sous l'oeil de la Juge et des Huit.
Les troupes sont assez limitées, elles ne sont pas toutes proprement entrainées, mais on suppose qu'elles suffiront. On n'a pas le choix de toute façon.
Rapport d'expédition : Au sud de la Bastille
(5 septembre 2021)
Membres de l’expédition :
– Alexandra-Marsali
– Aroxyan
– Darion
– Meriel
– Solairik
Destination : Le sud de la bastille, frappe sur le camp « mobile » des orcs.
=== Jour 1 ===
Nous partons aujourd’hui en expédition avec deux nouveaux arrivants. Aroxyan, le demi-elfe qui est arrivé avec ses « chéries » et qui a presque pris le contrôle de l’auberge, ainsi que Darion, un Rinn dont je n’ai pas encore entendu parler depuis son arrivée. Je me demande de quoi ils sont capables. Le demi-elfe ne semble pas être quelqu’un qui saura s’adapter dans les Terres sauvages, il ne semble pas sérieux. Mais bon, il ne faut pas se fier aux apparences, ça a toujours été un des principes que je tente de suivre, et je semble m’égarer même sur mes propres valeurs… Au moins je peux me rassurer que je n’ai pas encore succombé aux promesses vides des faes, daemons et sorciers. Et si je tombe dans leurs pièges miroitants, ce sera la fin de qui je suis, alors j’ai bien intérêt à ne pas y tomber. Mais je m’égare, même à l’écrit aujourd’hui. Je dois me recentrer...
…
Suite à leur rencontre au QG avec Merrick, je vois que Darion est un peu arrogant, et possiblement trop confiant. C’était à s’y attendre avec un Rinn humain. Il sera difficile de l’habituer à la guilde. Aroxyan possède une hache de bataille, reste à voir s’il sait bien s’en servir.
Nous nous rendons sans encombre à la Bastille.
=== Jour 2 ===
Nous nous mettons en route vers le sud, afin de tenter d’anéantir ou au moins d’affaiblir le camp mobile. Grâce aux compétences de survie de Meriel, et mes compétences de cartographie, nous avons une bonne vitesse, malgré que nous avançons avec tous nos sens en alertes, et toute la subtilité dont nous sommes capables. Je garde un oeil sur les nouveaux... Darion semble bien ancré dans la mentalité des Rinns, des humains, cette mentalité bien ancrée sur le continent.
Sur la route, nous entendons des voix. Non pas des voix orcs, des voix qui discutent, des voix... mélodieuses? Nous sommes trop loin, je crois, je ne comprends pas ce qui se dit. Pendant que nous tentons de décider quoi faire, les discussions se transforment en chants. Aroxyan, Darion et Meriel ont décidé d’avancer. Je jette un regard à Solairik, confuse et découragée. Nous avançons. Après un moment, nous nous rendons compte que les chants nous envoient dans tous les sens. Ils nous entourent. Nous reprenons nos sens et tentons de nous recentrer sur notre objectif. Les chants se transforment en rire, comme des rires purs d’enfants. Nous tentons de ne pas nous laisser nous ébranler. Nous continuons notre route, puis nous nous arrêtons pour la nuit. La petite hutte de Leomund est créée par Aroxyan, et un sortilège de Darion camoufle les lumières et tout. Nous ne prenons pas de risques et nous camouflons également le campement du mieux que nous pouvons.
=== Jour 3 ===
Lorsque nous remballons nos affaires pour reprendre la route, la Brume s’est levée. Nous n’avions pas besoin de cela, surtout pas avec deux nouvelles têtes brûlées. Cependant, comme nous sommes près de notre objectif, nous continuons notre route. Nous sentons des yeux sur nous, puis des grognements…
Des chiens d’ombre et de brumes apparaissent autour de nous, et le maître-chien qui suit. Nous les avons vaincus, mais j’en ai perdu des bouts. Je me suis souvent retrouvée au sol. Suite au combat, nous avons décidé de retourner en ville, plusieurs d’entre nous ayant passé trop de ressources pour s’en prendre à un camp dans les brumes. Sur la route, on détecte quelqu’un ou quelque chose dans les buissons, mais nous avons décidé de continuer notre chemin, en espérant que cette chose ne nous attaquera pas. Je sens la lourdeur de la brume… J’ai hâte d’être dans ma chambre, me reposer…
=== Jour 4 ===
Route, sans encombre. Retour à l’auberge, dans ma chambre, dans mon lit... J'y resterais bien quelques jours cachée sous les couvertures...
Rapport d'expédition : Les camps Dupont
(21 aout 2021)
Membres de l’expédition :
– Alexandra-Marsali
– Ko’lek
– Meriel
– Vladimir
– Xargh
Destination de l’expédition : Les camps Dupont
=== Jour 1 ===
Notre point de départ est le Puits de l’Ours. Nous y rejoignons Vlad, avant de repartir vers notre destination. Nous commençons par nous diriger vers le fleuve, avec pour but de le longer pour essayer de prendre le campement de la rive sud, en arrivant par le pont lui-même.
En chemin, nous tombons sur une clairière avec un petit étang, où plusieurs herbivores se tiennent, paisiblement. Malgré l’apparente envie de chasser et la faim de Xargh, nous avons décidé de passer notre chemin et de laisser ces petits êtres en paix, pour le peu de sérénité qui semble en rester dans ces terres.
Nous arrivons en début de soirée sur les rives du fleuve. Nous montons le campement, et nous tentons de le camoufler adéquatement. Lors de son tour de garde, Meriel a entendu des pas lourds, mais nous n’avons pas vu la créature. Au réveil, nous avons trouvé les traces de grands pieds griffus, dans lesquelles nos pas entrent cinq à six fois. Je suis heureuse que nous n’ayons pas eu à combattre cette créature pendant la nuit, mais il faudra surement s’en débarrasser à un moment...
=== Jour 2 ===
Nous utilisons le rituel de marche sur l’eau afin de continuer notre route en marchant sur le fleuve. La température est très chaude, Meriel et Vlad en souffrent un peu, mais nous survivons.En arrivant près du pont, nous nous rendons compte qu’il est plus haut que nous le pensions, ce qui a un peu détruit nos plans. C’est étrange d’ailleurs que je n’y aie pas pensé avant, je suis déjà venue ici... Enfin bref, nous traversons donc le fleuve, pour commencer par le campement de la rive nord.
En observant, nous voyons des tours de guet dans les coins des camps, décorées de bannières et de bâches colorées. Les fortifications ont été améliorées depuis le dernier rapport que nous avions eu. L’entrée est au nord et les tentes à l’intérieur sont étrangement bien ordonnées, pour un campement orc. La tente centrale est d’une bonne qualité. La première impression de la place est que ce sera un rude combat, mais quel combat ne l’est pas? Les murs sont quand même assez bien gardés, et il y a un warg à l’entrée. Il y a des forces sur toutes les tours de guet, et deux Orog qui semblent protéger la tente centrale.
...
En « achevant » Den’Iss, le lieutenant de l’endroit, il s’est transformé en une bête féline humanoïde, qui s’est finalement dissipée en brume… C’est une créature des brumes… Il n’est définitivement pas « mort-mort », mais il est tout de même hors service pour l’instant. Nous avons repris le camp sans trop de problèmes, mais il en reste un de l’autre côté du pont… ça pourrait poser problème, mais nous n’avons pas assez de ressources pour nous permettre de regarder de l’autre côté et possiblement faire face à un autre combat… Peut-être qu’un groupe d’expédition pourrait y aller dans les prochains jours, avant que le camp de la rive nord soit repris et fortifié...
Rapport d'expédition : Vers l'ouest, pas très loin
(20 août 2021)
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Altrus GrosBaril
Sequoia LongueBarbe
Wallace Tomberry
Zorra
Direction de l'expédition : Vers l’ouest, possiblement vers le Tombeau de l'Ancien
=== Jour 1 ===
Nous partons vers l’ouest. Sur le chemin, nous apercevons une figure encapuchonnée. Nous n’avons aucune idée de ce qu’il ou elle est. Après une rapide interrogation, elle s’identifie comme la Saignée. Avant de partir, nous avions parlé d’attaquer sans discuter si nous croisions une sorcière, une Soeur. J’ai un mauvais pressentiment, mais… Au combat!
...
Le combat fut difficile et douloureux. Elle avait deux bêtes éclipsantes avec elle en tant qu'alliés. Je crois que nous avons été chanceux qu'elle n'en ait pas plus. Pendant le combat, elle a littéralement arraché le visage de Wallace. Cette vision d'horreur m'a donné un certain haut-le-cœur... Finalement, le combat pourrait être qualifié de match nul. Nous avons failli tous y passer. Elle était également fortement affaiblie mais s’est sauvée alors que nous étions presque tous à terre, il ne restait que Zorra encore debout. Je crois qu’elle n’a pas voulu prendre de chance de mourir, même si nous étions tous en mauvais état. Je suppose que c'est brillant comme idée, la plupart d'entre nous à la guilde (moi y comprit) n'avons pas le réflexe de nous sauver lorsque ça va mal, encore moins lorsque nos ennemis semblent faibles...
Finalement, le combat nous a confirmé que la Saignée est probablement une Fae car elle semblait bien affectée par le fer froid. Elle peut se servir de ses cheveux pour restreindre nos mouvements et absorber notre énergie vitale.
Après le combat, nous avons pu récupérer les deux chevaux qui s'étaient sauvés avant de devoir monter le camp. Nous avons pris le temps de bien camoufler le campement, nous n'avons pas les forces nécessaires pour un combat au milieu de la nuit. Avant que nous nous couchions, Sequoia a tenté de nous remonter le moral, en racontant que nous nous en sommes pas trop mal sortis, mais c’est un peu difficile de reprendre le moral. Mais je dois admettre que j’admire sa volonté.
=== Jour 2 ===
Au retour, nous tentons de nous faire la route jusqu'à la ville, en restant aussi subtils que possible. Nous souhaitons nous y rendre en une seule journée, alors nous forçons la marche vers la fin de la journée, sous une chaleur suffocante.
À quelques heures de la ville, sur nos derniers efforts, nous rencontrons un être qui est capable de prendre nos apparences, avec une précision assez incroyable. Il dit être un “gardien”. Il se cachait dans les bosquets. Il ne souhaitait pas se révéler, mais le groupe a été un peu agressif. Les intentions de cet être ne sont pas très claires. Il peut lire dans nos têtes, et a semblé curieux au sujet de Merrick. Il dit possiblement vouloir le rencontrer. Je ne suis pas en mauvaise position au niveau de mes ressources, mais je souhaite simplement retourner en ville et me reposer, j’ai une autre expédition sous peu. Il fait si chaud, et la journée de marche a été longue. Et j’ai un autre engagement, une autre expédition qui vient si rapidement... J’en ai assez entendu, je suis partie avant qu’il n’entre dans ma tête. Je ne suis pas partie en courant, j’ai simplement continué mon chemin à la marche. Mon cheval aussi est épuisé, il est un des seuls encore en état dans nos écuries... Plus rapidement il se trouvera dans sa stalle, mieux ce sera, pauvre bête...
Rapport d'expédition : Attaque sur la Bastille
(18 juillet 2021)
Direction de l'expédition : Camp Dupont, puis changement de plan vers la Bastille
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Anchar Hacuzal
Belanor
Elaenys
Zorra
=== Jour 1 ===
Nous avons décidé d’aller vers le camp Dupont afin de le reprendre. Reprendre ce point pourrait nous permettre de planifier une attaque à revers sur le puits de l'Ours. Nous sommes donc sortis de la ville du côté Ouest, puis nous nous sommes dirigés vers le camp Brennos. Sur la route, j'ai remarqué que nous étions observés, mais il n'y avait pas d'agressivité. Nous avons fait comme si de rien n'était et nous avons continué. Une brève analyse après être sortis du champ de vision de ceux qui nous observaient nous a appris qu'il s'agissait probablement des « sauvages ». Ils seraient des « alliés » des orcs, mais on passé un accord pour ne pas attaquer les groupes de cinq ou moins, ce qui nous permet de nous déplacer.
Nous avons passé le reste de la journée au camp Brennos, puis la nuit. Le lendemain, nous devrions partir vers le sud, avant de rejoindre le fleuve et le suivre jusqu'au camp Dupont.
=== Jour 2 ===
En repartant du camp Brennos, nous avons changé de plan. En discutant, nous avons réfléchi, et nous pensons que finalement, ce serait un choix stratégique plus ou moins discutable, le camp Dupont étant trop avancé dans les territoires ennemis, sans compter qu’il y a probablement des orcs sur l’autre rive du fleuve, qui pourraient nous prendre à revers, même s’il n’y a plus de pont. Ils n'en avaient pas eu besoin pour traverser vers le camp du clan Sh'rin'ra. Nous avons donc bifurqué vers la Bastille, sans passer par la route (puisqu’il n’y en a pas entre le camp Brennos et la Bastille) et tenter de le prendre à revers.
Sur la route, nous voyons une douzaine de cadavres d’orcs. Un rapide coup d'œil autour nous permet de nous rendre compte que ce qui les a écrasés est encore dans le coin. Deux énormes gorilles se dirigent vers nous. Je peux confirmer que des gorilles géants, ça frappe fort. Je crois que j’ai perdu connaissance un moment. Ou deux. Mais nous avons vaincu. Ça m’embête un peu d’avoir utilisé une partie de mes ressources pour ce combat et d’en avoir moins pour l’attaque sur la Bastille, mais mieux vaut être en vie de toute façon.
Nous arrivons ensuite près de la bastille. À l’oreille, nous estimons qu’il y a plusieurs dizaines de gobelins et d’orcs, ainsi que des bêtes. Probablement moins d’une cinquantaine d’ennemis cependant. Un des sorts de Zorra nous a permis de nous approcher sans nous faire détecter. Le combat s’annonce assez difficile cependant… Notre stratégie sera de les laisser sortir et nous les attendrons dehors.
Nous éliminons les deux gobelins sur la première tour de garde, celle au sud-est, heureusement avant qu’ils ne sonnent l’alerte. Puis nous nous sommes déplacé plein sud, et nous avons lancé l’attaque. Ils ont au moins deux shamans qui se pointent sur la tour de garde et se cachent de nouveau après avoir lancé leurs sorts. À défaut d'avoir quelqu'un qui sait encaisser les coups, je prends le front, je crois être assez agile pour éviter des coups. Et en cas contraire, je pourrais toujours courir....
...
C’était trop difficile. Les ressources manquent, l'ennemi frappe fort. Ils ne me submergent pas, mais ils arrivent sans cesse. Des bruits de foudre, de tonnerre, le feu, tout autour. Les orbes d'ombre magique qui briment les sens... Les grognements... Tout, tout ceci est mélangé. J'entends un cri, j'entends le nouvel aventurier sonner la retraite. J’ai fui. Cette fois j'ai fui. J'essaie de me convaincre que ça ne fait pas de moi une lâche. Morte, je ne servirais à rien. Je rejoins Zorra dans les bois, et nous fuyons, Zorra lançant une flèche ou deux de temps en temps afin d'éliminer les Worgs, qui sont trop rapides et qui pourraient nous empêcher de fuir. Je crois que Belanor et Elaenys sont tombés derrière nous, sur le champ de bataille.
Il restait au moins une vingtaine d’ennemis derrière nous, selon ce que j'ai pu voir en courant. Nous avons vaincu une partie des ennemis, mais ce n'était pas assez. C’était horrible. Je n’aime pas laisser des gens derrière. Anchar a réussi à fuir, contre les attentes. Mais les pertes sont lourdes. Elaenys, un vétéran de la guilde est tombé… qui s’était proposé pour nous aider, à la dernière minute… Ainsi qu'un nouvel aventurier. Peut-être qu'on groupe pourra les secourir, ça s'est déjà vu...
.......…
Nous sommes donc rentrés à trois au camp Brennos, où nous nous sommes fait soigner par les prêtres de Moradin des Furieux… On dira ce qu'on voudra des croyances païennes, mais si elles soignent tout de même mes blessures, je n'ai rien contre des dieux païens côtoyant nos Huits. Après avoir été soignés, nous sommes retournés en ville, la queue entre les jambes. J'ai la honte dans l'âme, mais je suis en vie...
Rapport d'expédition : Recherche du clan Shrin-Ra
(9 juillet 2021)
Direction de l'expédition : Dans les fanges de l'Est, à la recherche du clan Shrin-Ra
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Ko’lek
Meriel
Vroggackt
Xargh
=== Jour 1 ===
Nous sommes en guerre, et aujourd'hui nous tentons de garder des alliés. Nous nous mettons en route vers la traverse de l’amertume. Sur la route, la température se met à baisser et la neige se met à tomber. C'est une température étrange, et nous ne sommes pas équipés pour y faire face. Nous dévions donc de notre objectif vers le monolithe, que nous croyons être la possible source de cette température inexplicable, le monolithe, ou la Sœur qui s’y tenait. Meriel et Xargh sont affectés par le froid, mais les Lézards sont bien motivés, et ça ne décourage personne.
Nous passons un moment à investiguer autour du monolithe. Le groupe est à court d'idées, mais Xargh n’est pas à court de colère. Il se met à frapper sur le monolithe. Au troisième coup d’épée sur la pierre, il semble causer un effet, comme si l’atmosphère avait disparu pendant un court moment. Puis une figure est apparue, un homme, non, un elfe. Il dit s'appeler Aramil. Il tente de nous dissuader d’attaquer la roche. Ennuyé par les discussions, Ko’lek tente aussi d’attaquer le monolithe, ce qui irrite l’inconnu. Au travers des jugements (parce que visiblement, on ne fait qu’attaquer la chose), l’inconnu semble vouloir courtiser Meriel. De mon avis personnel, j'espère qu'elle ne répondra pas trop à ses avances, les inconnus sortis de nulle part, alors que nous sommes au milieu de nulle part, ce ne sont probablement pas les meilleurs partis. Lorsque Vroggackt décide de gratter les symboles sur le monolithe, nous comprenons que l'inconnu est décidément lié au monolithe. C’est à ce moment que nous ressentons son agressivité, c'était la goutte qui fait déborder le vase. Le combat est lancé.
Le rude combat nous apprend qu’Aramil est un vampire. C’était un adversaire redoutable. Heureusement, nous l’avons tout de même vaincu. Il s’est dissipé en brumes.
À peine avons-nous bandé nos plaies que la vieille sorcière est apparue. La Frigide. Elle nous a appris qu'elle a une entente qu’elle briserait si elle arrêtait la neige. Elle souhaite une dépouille de l’un des nôtres afin de se repaitre, ou un enfant de notre ville pour briser sa précédente entente. Vroggackt lui donne une ration et de l’eau, et elle arrête la neige. Il fait toujours froid cependant. En parlant, nous apprenons qu’elle a effectivement une entente avec Ta’arsh, le chef des clans orcs.
Nous apprenons que le shaman, les couveuses, les œufs, les enfants et les ainés du clan Shrin-Ra ont été tués dans l’attaque du campement des Lézards. Des chasseurs ont dû survivre, ils étaient sortis lorsque l’attaque a été lancée. C’était voulu. L'ennemi a été averti du moment où les Lézards seraient les moins protégés. Selon Xargh, Ko’lek serait donc maintenant le chef du clan. Il faudrait récupérer les chasseurs, et les ramener en ville, ou en périphérie de la ville. Autant cela pourrait les protéger, que ça nous donnerait des forces supplémentaires pour nous défendre. C'est un plus pour chacun, de mon point de vue. Je ne sais pas si les chasseurs seront du même avis cependant, mais il faudra essayer.
En continuons les discussions, nous apprenons que la Frigide appartiendrait au plus puissant sabbat de la région. Afin de nous dire où sont les chasseurs, elle désire un de nos nouveau-nés. Qu’il soit lézard, ou de toute autre race humanoïde. Ko’lek et elle se sont ensuite parlé dans une langue que je ne comprends pas. Je n’essaie pas de comprendre ou d’en savoir plus. C’est entre le chef des Lézards et elle. J’aime mieux ne pas trop savoir. C’est peut-être un peu irresponsable de ma part, mais je préfère respecter Ko’lek et croire en ses choix pour son clan. Nous avons besoin de garder ces alliés. Et pour les garder, nous avons besoin de lui faire confiance.
Meriel essaie de savoir si elle a des informations sur le sabbat de la Grande Tisseuse. J’étais cependant distraite, je n’ai pas trop entendu, ou retenu les informations demandées et données. J’ai déjà beaucoup trop écouté cette sorcière, je ne suis pas à l’aise de prendre tant d’informations d’un de ces êtres. Je veux bien laisser une chance à tout le monde, mais c'est trop pour moi à présent...
Au moment de repartir, une quinzaine de lézards morts-vivants sont apparus. Ils se sont approchés, puis se sont arrêtés avant de nous atteindre, à une trentaine de pieds de nous. J’observe les réactions des frères. Ko’lek ne semble pas trop savoir comment réagir. J'avoue que je ne sais pas comment réagir non plus. Meriel suggère qu’ils attendent peut-être des ordres. Ko’lek tente de leur parler, mais ils ne réagissent pas. Agacé, il incante son sort de foudre, et ils tombent tous. Je ne connais pas les rites de Semoinia, mais j’adresse tout de même des prières à la Faucheuse, qu’elle guide les âmes des hommes-lézards à l’endroit où elles doivent être. Si ça peut les aider...
Nous retournons ensuite en ville. Aussitôt arrivée, je compte bien tenter d'étudier les cartes et essayer de déterminer le territoire qu'il faudrait ratisser pour retrouver les chasseurs du clan Shrin-Ra. Je me sens un peu responsable, puisque nous avons décidé de ne pas aller vers les lézards à ma dernière sortie, la semaine d'avant... Je ferais donc mon possible pour les aider, même si ce n'est que sur les parchemins.
Rapport d'expédition : Rapatriement de la Tour Noire
(2 juillet 2021)
Direction de l'expédition : Tour Noire, mission de rapatriement des troupes
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Solairik
Tyfdur
Vladimir
Vroggackt
=== Jour 1 ===
Le reste du groupe a tenu à emmener L’Orage Chaud avec nous. Puisque des troupes orcs ont été repérées par les Lézards, notre but est de longer le fleuve, atteindre le pont de Gades, revenir vers la Tour Noire, pour remonter la route vers le camp Brennos avant de revenir en ville. Si nous avons le temps et l’énergie, nous ferons un détour par la Bastille et le camp Marcil pour en vérifier l'état.
Nous partons à cheval. Après quelques heures, nous ne remarquons aucun signe de traversée aussi proche de la Nouvelle-Audarque. Bonne nouvelle.
Cependant, environ une heure avant le moment de nous arrêter, c’est à ce moment que nous avons vu des traces de traversée. Il ne semble pas y avoir d'embarcations ou de ponts, uniquement des traces. Il semble y avoir des ogres avec eux. Une dizaine de troupes. Les traces ne sont pas très fraiches, mais ça peut tout de même dater d’il y a deux jours ou moins. Fort probablement ce matin. Elles se dirigent vers le Nord-Est, vers la traverse de l’Amertume, le campement des hommes-lézards. Après un moment à réfléchir, nous décidons de continuer notre chemin, nous supposons que les Lézards sont en mesure de se défendre par eux même si le besoin est, j’ai confiance en la force du clan Shrin-Ra
Le soir venu, nous montons le camp. L’Orage Chaud nous aide à le camoufler. Tyfdur prépare également quelques pièges bien camouflés. Nous devons considérer que tout ce qui n'est pas à proximité de ce que nous contrôlons clairement est du territoire ennemi. Le drake étranger ne semble pas très heureux de notre manque de vision nocturne cependant. Je comprends un peu son point, je sais bien que la lumière est à double tranchant.
En discutant avec L'Orage Chaud, nous apprenons qu’il n'est pas forcément le chef de son clan, mais plutôt un Champion, qui cherche Gaebolg depuis presque deux ans maintenant. L'arme, nous l’avons récupéré l’an dernier, peu après qu'il nous ait demandé de l'aider. Plusieurs clans Drake recherchent cette arme. Certains d'entre eux savent qu’elle est de ce côté de la forêt morte. Mais seul de clan de l’Orage Chaud sait exactement où elle est. Pendant que nous discutons, la pluie se met à tomber.
Pendant le 2e tour de garde, Vroggackt a entendu des sons, des pas dans les marais. Cependant, puisque le campement est bien dissimulé grâce à l'aide de notre « invité », l’affrontement a été évité.
=== Jour 2 ===
Nous reprenons la route à la même vitesse que la veille. La pluie est toujours présente. Après un moment, nous remarquons que nous sommes suivis. Il s’agit d’un groupe d'hommes-lézards. Ils ne sont visiblement pas du clan Shrin-Ra. Nous avons pu voir les capacités de combat de l’Orage Chaud en combat. Il est très compétent, je comprends son statut de champion. Il n’a pas peur des dommages collatéraux. Ce fut douloureux, je crois que mon cerveau a un peu été électrifié, car j’ai un petit blanc de mémoire sur ce qui s’est passé un moment, mais avec Solairik et Vroggackt, la douleur s’estompe rapidement. Nous continuons ensuite notre route, pour monter le camp à la tombée de la nuit. Encore une nuit sans affrontements, heureusement.
=== Jour 3 ===
Côté température, c’est le retour de la grosse chaleur aujourd'hui. Mais on y survivra. Comme l’an dernier. Si tout va bien, nous devrions atteindre le camp du pont de Gades en mi-journée. En approchant du pont, nous voyons des piques et des crânes. Les orcs sont passés par là, ils nous avertissent qu'ils sont ici.
Le plan que nous avons choisi est de détruire le pont, qui serait plus utile aux orcs qu’à nous (un peu du moins). L’Orage Chaud est resté en arrière pour le faire, pendant que nous traversions plus loin avec l’aide du sortilège de marche sur l’eau afin de ne pas être repérés par les orcs qui ont pris le contrôle du camp du pont. Nous retrouverons notre invité à la tour noire.
Après l'autre demi-journée de voyage, nous montons notre campement pour la nuit plus loin. La température s'adoucit, mais la pluie revient. Mais c’est plus agréable au fond. Pendant la nuit, nous avons été surpris par des troupes orcs, dont un shaman ainsi qu’un ogre. Nous les avons vaincus. Les orcs n’avaient que le strict minimum pour le combat. C’était probablement calculé, ils devaient savoir que nous étions dans le coin. De plus, vers la fin du combat, Tyfdur a remarqué une silhouette cachée qui semblait nous observer, mais nous n’avons pas pu déterminer qui, ou quoi, c’était. Cette personne, ou cette chose, ne nous a pas attaqué, nous ne savons donc pas dans quel camp elle est.
À la suite au combat, les tentes sont bien endommagées... encore. Je note de me préparer une trousse de réparation de tente... Ce serait peut-être même une chose à commercialiser pour les groupes qui ne peuvent réparer magiquement les bris...
=== Jour 4 ===
Le matin venu, nous reprenons la route. Nous approchons de la scierie après environ deux heures. Sur les dernières minutes du chemin, nous remarquons que la scierie n’est probablement plus inhabitée! Il y a sept ettercap qui apparaissent devant nous. Après ce combat dont nous sommes sortis victorieux, nous arrivons à la scierie. Il semble que la place a été reprise par les araignées. Nous faisons un certain ménage en passant, pour éviter une nouvelle infestation. Il faudra penser à y repasser après la guerre. Ou pendant la guerre? Peut-être pourrions-nous aussi en faire un campement stratégique, si les orcs n'ont pas la même idée maintenant que nous avons fait un certain ménage... Ce sera à réfléchir.
Nous arrivons à la tour noire. Les soldats ici n’étaient pas au courant que la guerre avait été déclarée. Aucune attaque n’a eu lieu jusqu’à maintenant. Ils acceptent notre escorte pour revenir en ville. Nous ramenons également le Rinn Anchar, qui s'était rendu ici avant la déclaration des hostilités. L’Orage Chaud nous a rejoints pendant la nuit, un peu blessé, mais il a refusé notre aide, disant simplement qu’une nuit de sommeil le requinquera.
=== Jour 5 ===
Nous nous mettons en route pour la ville. Nous avançons rapidement, avec les soldats et Anchar un peu plus loin. Nous en profitons pour faire une reconnaissance rapide et prudente des campements sur le chemin. Le puits de l’Ours a été pris par les orcs, ils sont plusieurs, nous en détectons au moins une trentaine sans trop nous approcher, et il y a également des ogres. Une gigantesque tente d'une vingtaine de pieds de haut a été érigée dans les ruines de la ville. Le camp Brennos a aussi été pris, et sert de camp à l’ennemi.
Rapport d'expédition : Frappe tactique sur les orcs
(13 juin 2021)
Direction de l'expédition : Élimination d’orcs dans la forêt de l'ouest
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Ko’lek
Viserions
Vroggackt
Xargh
=== Jour 1 ===
J'ai décidé de ne pas prendre ma retraite finalement. Quelques jours de repos et j'ai repris du mieux. Par contre, je crois que je vais retenir la leçon. Si j'ai à me sauver, je me sauverais. La ligne est fine entre le courage et l'inconscience (et les deux sens du mots.)
Notre point de départ aujourd'hui est la Bastille. Nous y sommes arrivés en mi-journée la veille, nous avons pris le temps de discuter et d'aider à faire des petits travaux pour passer le reste de la journée, et partir en pleine forme le matin. Nous nous mettons donc en route avec une vitesse normale, afin d’éviter d’attirer trop l’attention de nos potentielles cibles. Nous souhaitons faire un brin de ménage parmi les orcs restants dans le coin. J’ai bien conscience que nous n’arriverons pas à tout nettoyer, mais nous éliminerons ce que nous arriverons à éliminer, ce sera déjà ça de gagné. En chemin, pendant que nous marchons sous la pluie, nous sommes rapidement entourés de plusieurs nuées de serpents. Nous les avons vaincu assez rapidement.
À la fin de la journée, sans avoir trouvé d’orcs, nous nous écartons du chemin “passant” pour monter le camp pour la nuit. La pluie continue de tomber. Pendant mon tour de garde, je perçois des mouvements de quelqu’un ou de quelque chose. Je réveille rapidement le groupe, et j’allume ma lanterne, pour voir six loups et deux... sauvages? Ils semblent humains, ils ne sont pas armurés, ils sont habillés de fourrures diverses.
Ce combat-ci fut relativement difficile. Je crois que nous étions un peu endormis au final. Ces hommes semblent avoir une certaine stratégie, ils n'attaquent pas au hasard. Ils ont visé les lanceurs de sorts en premier. Après le combat, nous avons vu qu'ils portaient en tout une quinzaine de bijoux divers en or et en bronze. Ils sont équipés de fourrure de loups, cerfs, ours, sangliers, lapins, etc. Autant que ça semble quelque chose de relativement sauvage, un empilage de fourrure, ça semble être en même temps un travail quand même très bien fait... Enfin, voilà une nouvelle menace dans les Terres Sauvages, qui s’ajoute à la longue liste. Ha oui, Karrax, la salamandre de Ko’lek, a brûlé une de nos tentes, encore. Je termine donc la nuit à la belle étoile, sous la pluie. C’est humide, c’est inconfortable, mais bon, il y a eu pire…
=== Jour 2 ===
La pluie s’est arrêtée au matin. Nous reprenons la route. Après un moment, nous entendons des bruits. Nous nous avançons tranquillement, aidé d’un des sorts de Viserions. Ce que nous voyons me fout un peu la trouille. Une vieille femme, portant un masque, qui semble avoir un ourshibou comme familier. Malgré nos objections, Xargh et Viserion (transformé en ours) se sont approchés pour discuter avec elle. Moi, les gens masqués, j’en ai ma claque. Les étrangers masqués sont souvent des sorciers dit-on. Pas toujours, je n'aime pas juger, je veux laisser la chance à tout le monde dans ce monde difficile. Mais j'ai un mauvais pressentiment, et je refuse de discuter avec ces êtres étranges. Nous restons tout de même à distance suffisamment proche pour entendre la conversation.
...Apparemment, tout le monde veut notre sang sur ce foutu continent… Un point de plus pour faire croire que cette personne est bien une sorcière, ou un démon. Quelle autre raison que de vouloir du sang qu’un pacte de sang. Créer un sabbat, lier des êtres. Non. Juste non. Heureusement, Xargh n’a pas donné son sang, peut-être parce que Viserion l’en a empêché, mais c’est difficile de savoir ce qu’il y a dans la tête de ce lézard. Il est jeune, il ne réfléchit pas toujours.
Nous continuons notre chemin, et nous détectons des sons orcs. Il semblerait que nous ayons trouvé un campement en construction. À l'intérieur, huit gobelins, neuf orcs, deux orogs et un chaman. Nous prenons quelques secondes pour nous concerter du regard, et nous acceptons de sauter en combat. Viserions se transforme en hyène, je lui donne une potion de croissance, et il devient une bête encore plus énorme. Et nous sautons dans la mêlée, profitant de l’effet de surprise. D'une seule flèche bien placée, Vroggakt a éliminé le chaman, Nous avons vaincu rapidement et sans peine. C'était presque trop facile même. Ce sera un bon coup donné dans les forces des orcs, une vingtaine d'ennemis de moins.
Mission accomplie pour aujourd’hui.
Rapport d'expédition : Frapper un mur dans la forêt morte
(23 mai 2021)
Direction de l'expédition : Les profondeurs de la Forêt morte
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Ko’lek
Mingar
Xargh
Zorra
=== Jour 0 ===
Notre point de départ est au camp Marcil. Il ne semble pas y avoir eu de représailles à ce camp suite à l’attaque de la Bastille, et les cors n’ont pas sonnés. Nous partirons au matin vers la forêt morte.
=== Jour 1 ===
Nous nous mettons en route, et sur le chemin, nous remarquons un orc qui surveille de camp. Un moment dans ma mémoire, et je reconnais Ta'arsh. Mes muscles se raidissent. Il paralyse une partie de mes compagnons, mais pas moi... Moi, je fonce… Mais à peine ai-je pu l'attaquer qu'il a disparu. Il n’était vraisemblablement pas là pour nous combattre. Il faudra avertir le camp Marcil et Merrick à notre retour.
Une fois dans la forêt morte, nous avons pris le temps de nous rendre d'abord au chromlech du grand chêne. La nature semble reprendre vie dans ce coin, je crois que c’est bon signe. Ko’lek remarque que les pierres qui entourent le grand chêne semblent avoir été modifiées dernièrement, comme si les pierres avaient des morceaux qui ont été arrachées, cassés. Nous supposons que c'était pour enlever des choses inscrites sur les pierres. En continuant notre chemin, nous avons remarqué que la vie revient. Nous entendons des oiseaux, des petits animaux. Ça vient appuyer ce que nous avons remarqué plus tôt, que sous ces "cendres", la vie reprend.
Pendant la nuit, une brume dense s’est levée. Je ne l’avais jamais vu dans la forêt morte. Mais maintenant, il y a la vie, il y a des brises, de la température, des effets naturels… Cette malédiction de la forêt, qui ne laissait même pas passer de brume, nous protégeait, dans un sens… Pendant le tour de garde des frères lézards, quelque chose s’est approché… Une créature comme jamais je n'en ai vue. Une ombre immense, plus noire que la nuit, tellement sombre qu'elle semble presque absorber la lumière. Elle est terrifiante. Comme si rien n'était, elle paralyse le nouveau, Mingar. Je n'ai pas réfléchi, j'ai foncé. C'était incroyablement stupide. Mais je ne pouvais pas laisser tomber un nouvel aventurier. Je veux seulement le récupérer pour que nous puissions partir. Je crois avoir crié aux autres de se sauver. Ou peut-être pas. Peut-être que le cri est resté coincé dans ma gorge. Puis le noir complet dans mon esprit...
En me réveillant, je me sens extrêmement faible. Mingar gît à côté de moi. Mais il est bien vivant... La Faucheuse nous a épargné cette fois… Je sais, je le sens. Je crois que j'ai discuté avec elle. J'aurais dû la rejoindre. Elle m'a approché. Elle a tendu la main et touché ma tête. Et puis elle m'a sourit et m'a dit... « Non, pas aujourd'hui Alexandra. » J'ai eu beaucoup de chance. Énormément de chance. Peut-être que je devrais jouer aux dés en rentrant. Ça fait un moment...
De retour à la réalité, je n’ose même pas me lever. Je jette un coup d'œil autour de moi... Mes deux chevaux se sont enfuis… Il semblerait que nos trois autres compagnons aussi. Au moins, je ne vois pas leurs corps. C'est un petit soulagmeent… Je reste au sol un moment... Était-ce de longues minutes? Des heures? Peu importe. Après ce moment interminable, Zorra, Ko’lek et Xargh sont revenus et nous ont relevés. Nous avons laissé passer le reste de la nuit, nerveux, avec la peur dans nos tripes.
=== Jour 2 ===
Au réveil, je me sens toujours aussi affaiblie. Je ne pourrais rien faire aujourd'hui, je ne pourrais pas combattre comme d'habitude. Mais je ne peux pas retourner seule en ville non plus. Je range la hache de Wurzzaf, et je sors mon arbalète. Elle n'a pas beaucoup servi, mais je suis tout de même compétente, en théorie… Nous avons atteint la forteresse Je ne sais pas ce qui nous attend à l'intérieur, c'était notre objectif dès le départ, mais j'ignore ce qui se trouve dedans. Je ne sais pas si les autres le savaient et ont oublié de m'en parler, où peut-être ont-ils supposé que je savais, si quelqu'un en a parlé dans un de ses rapports. J'en vois beaucoup, mais simplement de les recopier au propre, je vois tant d'informations, je suis loin de tout retenir… Enfin bref, nous entrons dans la forteresse. Et à l'intérieur, il semble y avoir un… Démon?… qui est apparu dans une sorte de cercle de protection dans la forteresse. Est-ce un ou une en fait? Iel dit s'appeler Morguliuk. Je reste à l’écart, je refuse de discuter avec un démon, j’en ai ma claque des monstruosités! Si je pouvais rentrer en un morceau, je crois que je prendrais ma retraite. Le confort de la taverne sera parfait. Peut-être. J'y réfléchirais sérieusement au moins.
Je n'ai pas écouté la conversation. Les oreilles me bourdonnent sans arrêt depuis la nuit dernière. Je sais seulement que mes tripes me disent que ça va mal se terminer. J’ai l’impression que les frères lézards veulent tenter quelque chose de stupide. Je ne suis pas certaine de ce que pensent les elfes par contre.
Plus loin, derrière une colonne, je ne sais pas quoi faire. Je veux aller attraper les lézards par la queue et quitter l'endroit, mais je ne peux pas tenter de forcer quoi que ce soit si je souhaite survivre… J'ai entendu un son fort, puis cinq démons sont apparus dans la pièce. Malgré moi, j'ai armé mon arbalète, j'ai attrapé ma lance, et j'ai combattu. Nous avons pu les vaincre, mais je crains que, peu importe ce qui s'est passé, ça pourrait se reproduire… Je ne sais vraiment pas quoi faire. Je ne veux pas… Je veux rentrer. Heureusement... Le groupe a décidé que c'en était assez. Nous rentrons en ville, pour un repos bien mérité... je crois?
Rapport d'expédition : Retour dans les ruines, une chasse aux champignons
(11 avril 2021)
Direction de l'expédition : Les ruines du cénote
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Fabio
Ko’lek
Vroggakt
Xargh
=== Jour 1 ===
Nous partons vers les marais, à partir de la traverse de l’amertume. Dans les précédentes semaines, j’ai financé la création de potions de résistance au poison de Ko’lek, en espérant que ça puisse nous aider à survivre. Je n'ai pas envie de répéter l'expérience de ma dernière expédition. Nous partons aujourd'hui sans chevaux, puisque la fonte des neiges aurait rendu le chemin difficile pour nos montures.
Nous partons à grande vitesse. Nous remarquons en chemin que la végétation est assez endommagée. Il semblerait que quelque chose de gros soit passé par là. Selon Ko’lek, ce devait être quelque chose qui dégageait de la chaleur, qui a laissé des traces de brûlure, ainsi que des morceaux de fourrure pris sur les arbres. Ça devait dater d’environ 2 jours et ça se dirigeait vers l’Est. Nous décidons de ne pas nous détourner de notre chemin.
Plus tard sur le chemin, nous nous rendons compte que des Hommes-Lézard nous chassent. Heureusement, ce sont des hommes du clan Shrin-Rah, alors ils nous laissent repartir sans problème. Ils ont été avertis des traces que nous avons trouvées plus tôt.
Nous arrivons au cénote en fin de journée, heureux de ne pas avoir rencontré de problèmes. Nous entrons dans le cénote, et nous remarquons que l’eau est montée. La fonte des glaces a dû créer cette situation. Nous montons donc le camp à l’extérieur, l'intérieur étant innondé et si la cause du tourbillon est toujours là, ce serait dangereux d'y mettre les pieds...
Pendant la nuit, la pluie se met à tomber, et s’infiltre dans mon paquetage. Heureusement, je n’ai perdu que deux rations. Je prend note que nous devrions toujours prendre le temps de protéger adéquatement notre camp et notre équipement. Dame nature fait bien à sa tête, et j'ai été chanceuse de n'avoir perdu que quelques rations alors que j'en ai normalement beaucoup plus que nécessaire.
Pendant le premier tour de garde, nous sommes surpris par quatre serpents, que nous éliminons assez rapidement avant de reprendre notre nuit.
=== Jour 2 ===
Nous descendons dans le cénote. Le niveau de l’eau plus haut signifie que nous n’avons d’autres choix que de réveiller le tourbillon en descendant. Les lézards sortent de l’eau de peine et de misère. Une fois que nous les avons sortis de là, nous entrons dans le tunnel, balancés de tout bord tout côté par l’eau au fort courant. Nous arrivons tant bien que mal dans les ruines. Discrètement, nous nous déplaçons, tentant de trouver notre cible : un espèce d'homme champignon enragé qui a été aperçu par le dernier groupe qui est passé par ici. En entrant dans une petite salle, nous sommes attaqués par quelques nuées d’insectes.
En continuant d’avancer, nous trouvons notre cible. Le combat s’amorce, nous sommes sur nos gardes. Je me rappelle bien de l'expérience de notre dermier passage, j'hésite même à respirer. Un jet d’acide nous touche presque tous, mais ne nous détruit pas. J’arrive à assomer l’énorme champignon. Nous l’avons éliminé et un second est apparu que nous avons éliminé à son tour.
Dans le chaos de la fin de combat, nous avons perdu de vue Vroggakt. Après de courtes recharches, nous l’avons retrouvé dans un salle plus loin, visage contre le sol, inconscient. Ko’lek a utilisé le reste de son énergie magique afin de lui donner un sort de restauration mineure. Il est fort probable que Vroggakt ait respiré ces spores qui nous ont causé tant de mal la dernière fois, il vaut mieux ne pas prendre de chances.
Dans notre exploration du reste des ruines, nous avons trouvé une pièce contenant des statues tenant des épées, lames vers le sol. Elles semblent entourer une porte secrète. Nous avons trouvé un trou qui pourrait contenir un objet cylindrique de la taille d’un poing, qui pourrait servir à l’ouvrir, mais malheureusement, nous n’avons pas trouvé la clé....
Rapport d'expédition : Exploration du cénote
(20 mars 2021)
Direction de l'expédition : Le cénote
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Meriel
Solairik
Ko’lek
Xargh
=== Jour 1 ===
Nous partons du campement établi à la traverse de l’amertume. Le campement a été repris par les lézards du clan Shin-Rah il y a quelque temps. Les hommes-lézards de notre groupe d’aujourd’hui en font partie. La route vers ce campement s’est passée sans encombre. Nous étions à cheval, ce qui nous a permis d'y arriver rapidement. Nous passons la nuit dans ce campement.
=== Jour 2 ===
Nous commençons la journée avec les prières de Solairik qui nous ont revigorées. Nous nous mettons en route vers l’endroit approximatif du cénote, guidés par les lézards, qui y sont déjà allés. Nous avons pris une ligne droite, coupant à travers le lac semi-gelé, aidés par le rituel de marche sur l’eau de Ko’lek. Les brumes se sont levées pendant notre trajet. Je croyais que la brume ne se levait pas sur l’eau, mais malheureusement pour nous, il semblerait qu’elle se lève bel et bien sur la glace. Nous continuons notre chemin, mais je reste sur mes gardes. Les brumes nous amènent toujours des problèmes plus ou moins puissants. Heureusement, nous n’avons rien rencontré d’agressif pendant la journée. Nous avons donc monté le camp une fois sur la terre ferme.
Solairik m’a raconté ce qu’il a appris lors de sa dernière expédition, dans les environs de la forêt morte. L’âme de Wurrzaf aurait été retenue entre la Téllurie et l’Anwynn, il aurait fait un pacte avec Pyrite. J’en apprendrais toujours… Je ne sais pas trop comment prendre cette nouvelle, mais je continue tout de même de prier pour son âme, pour autant qu’un non-humain puisse être guidé par la Faucheuse. Je prierais chaque jour, chaque soir. Si la Faucheuse peut m’entendre et avoir un peu de force pour récupérer l'âme de ce fier combattant, pour lui donner son repos...
Pour la nuit, j’ai choisi le tour de garde du centre. Je ne sais pas pourquoi, j’ai beau ne rien voir dans la nuit, mais j’apprécie ce tour de garde, la nuit est silencieuse à ce moment.
Au tour de garde de Meriel, le 3e tour, des pas furent entendus. En allumant ma lanterne, nous avons aperçu six morts vivants que nous avons éliminés.
=== Jour 3 ===
La brume est toujours présente le matin venu. Nous arrivons toutefois au cénote sans conflit supplémentaire. J’ai allumé ma lanterne une fois que nous sommes descendus dans le trou. La température y est agréable. Autour du trou d'eau du cénote, se trouvent plusieurs plateformes, qui n'en formaient probablement qu'une seule par le passé. Nous décidons de descendre ces plateformes. J'ai pris l'initiative de sauter de palier et palier pour attacher les cordes qui aideront le groupe à traverser. Tout le monde y arrive, avec plus ou moins d’élégance toutefois. Sur le mur opposé de l'endroit où nous sommes arrivés, se trouve une genre de porte. Ce ne semble pas être une porte qui aurait pu être ouverte, mais elle s'est partiellement effondrée. Meriel prend la peine de se transformer en araignée afin de passer dans le trou, en reconnaissance, avant que nous décidions de passer à notre tour, ou pas.
En revenant, elle nous explique qu’il y a beaucoup d’araignées dans une grotte plus loin dans le couloir, et une cinquantaine de mètres seraient à faire en rampant. Nous aurions à traverser plusieurs toiles. Deux des araignées qu'elle a aperçues sont des araignées plus grandes (mais pas colossales toutefois). Il y a d’autres corridors, plusieurs détruits, et un d'entre eux semble mener vers une autre pièce. Pendant que nous discutions de ce que nous allions faire, Ko’lek en a eu marre et est entré dans le trou. Nous avons donc suivi, afin de ne pas le laisser seul face à ce qui nous attendrait de l'autre côté de ce couloir. Lorsque j’ai enfin pu sortir du couloir et voir, il y avait déjà deux araignées qui attaquaient Ko’lek. Le combat ne fut pas trop difficile, à part peut-être pour Ko’lek qui a dû affronter les premières attaques seul.
En examinant les restes du combat, nous avons remarqué que les araignées sont différentes de celles que l’on croise habituellement. Elles semblent déformées. Xargh et Meriel soulèvent qu’il semble y avoir des parasites dans les araignées. Elles semblent être recouvertes de filaments végétaux, de fongus. Nous continuons d’avancer. Dans la salle suivante, nous trouvons des cadavres d'araignées, des carcasses vides. Comme si elles avaient muées, mais en même temps... non.
Nous explorons un nouveau couloir, après avoir défriché l’entrée. Dans la pièce suivante, nous avons aperçu plusieurs monstres horribles et tentaculaires qui flottent. Je n’aime pas cela, je n’aime pas cela du tout. Ces monstres inspirent une peur que je ne saurais expliquer. Serait-ce cet énorme oeil central? Les tentacules? Où simplement une peur ancrée en nous par les forces divines qui contrôlent nos actions? Enfin bref... Xargh a pu en détruire un en une attaque, ce qui a été légèrement rassurant, si l’on peut être rassurés face à ça… Cependant, la créature a explosé dans un nuage de poison. Les monstres ont été rapidement détruits, chacun d'entre eux explosant après une attaque. Ko’lek est tombé à cause du poison, mais le combat était terminé, et Solairik a pu s’occuper de lui. Une fois les bêtes détruites, nous nous sommes rendu compte qu’il ne s’agissait pas forcément de créature de cauchemar, mais bien d’énormes champignons flottants, remplis de poisons.
En débouchant dans une autre salle, nous avons trouvé une énorme araignée. Elle semble infestée de fongus elle aussi. Nous avons préféré fuir plutôt que de l'affronter, afin d'éviter de passer toute notre énergie au risque d'en manquer au retour.
De retour dans le cénote, j’ai ramassé les cordes en passant derrière, mais j’ai glissé à la dernière plateforme. L’eau s’est animée et a tenté de me noyer. Heureusement, plus de peur que de mal, avec l’aide des soins de mes compagnons d’expédition et du sort pour marcher sur l’eau de Ko’lek.
Sur le chemin du retour, les brumes étaient toujours présentes autour de nous. En avançant, nous avons remarqué que certaines pustules apparaissent, comme celles présentes sur les araignées, sur ceux qui ont respiré les spores empoisonnés. Solairik nous a lancé une restauration mineure, sur lui et moi, ce qui nous a permis d’expulser les parasites que nous avions respiré. Ce fût extrèmement désagréable, et peu ragoutant, nous avons passé un bon moment à littéralement expuler le méchant, mais nous avons la conviction que ça nous a probablement sauvé la vie. Malheureusement, nous n’avions pas la capacité de le répéter sur les lézards le soir même. Nous avons monté le campement et passé la nuit, laissant le temps à Meriel d'étudier le sort afin de le lancer sur Ko’lek, qui à son tour a pu le lancer sur Xargh. C'était juste à temps je crois, car à notre réveil, les deux lézards ne pouvaient plus bouger, et leurs écailles étaient soulevées par les parasites qui prenaient possession de leurs corps. Heureusement, nous en sommes tous sortis en vie, épuisés, éprouvés, mal en point et (littéralement) purgés, mais en vie.
Rapport d'expédition : Reconnaissance de la ville des morts
(31 janvier 2021)
Direction de l'expédition : La ville des morts, mission de reconnaissance.
Membre de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Erwin Basha
Kaski Valorien
Nathaniel
Wurrzaf
=== Jour 1 ===
Température : La température était assez froide.
Nous arrivons à la tour noire sans difficultés. Le lendemain matin, nous partons vers la montagne, avec l'espoir d'arriver à “espionner” la ville à partir de la montagne. Avant notre départ, Kaski a eu la présence d’esprit d’acheter des kit d’escalade pour ceux qui n’en avaient pas. Nous avons décidé d'avancer rapidement, ce qui a malheureusement épuisé Nathaniel et Kaski. Nous sommes arrivés au pied de la montagne à la tombée de la nuit. Après avoir jeté un œil, nous avons compris qu'elle ne sera pas facile à escalader.
Alors que nous arrivions à peine, nous avons entendu des pas dans la neige. Nous ne voyons pas encore ce que c’est, mais ils murmurent “fort”... D’un langage guttural. Les sons ressemblent à ceux du langage des nains, mais je n'y comprends rien. Après un moment sur nos gardes, nous avons fini par apercevoir des espèces de géants à deux têtes. Ils sont deux (donc quatre têtes). Nous apprendrons plus tard que ce sont des "Ettins". Nous les avons combattus. Ce sont des ennemis puissants qui frappent très fort, mais somme toute, le combat ne fut pas trop difficile. Une chance que notre demi-orc encaisse bien.
=== Nuit 1 ===
Température : Il fait toujours aussi froid, et la neige s'est mise à tomber.
Nous avons passé la nuit dans la petite hutte magique de Kaski. C’est serré, mais la température y est agréable, et nous pouvons dormir sur nos deux oreilles. Nous prenons tout de même des tours de garde, juste au cas où. J'ai fait le 3e tour de garde, avec Nathaniel. Pendant notre tour, Nathaniel a aperçu quelque chose. Il semble y avoir une demi-douzaine de spectres qui nous entourent et tentent d'entrer dans notre bulle. Une heure avant l’aube environ, les spectres semblent disparaître. Lorsque le sort de Kaski se termine, nous ne sommes pas attaqués. Les morts-vivants ne sont donc pas actifs de jour, apparemment.
=== Jour 2 ===
Température : La température s’aggrave. Le froid est maintenant mordant, et le vent est violent.
Nous commençons donc l'ascension de la montagne au matin.
Les deux premières heures ressemblaient plus à une randonnée qu'une escalade. Cependant, la température n'aide pas la chose, et Kaski et moi avons été surpris de cette difficulté et avons perdu pieds quelquefois pendant la première heure. Heureusement, rien de trop critique, et nous avons franchi les 2 premiers "paliers".
Le troisième palier nous a pris trois heures à escalader. Kaski a perdu pied, mais a réussi à s'en sortir adéquatement. Nous nous sommes arrêtés sur ce palier afin de reprendre notre souffle, mais des créatures nous ont repérés et se sont approchés. Ce sont de gros lézards à huit pattes. Erwin nous a appris que ce seraient des Basilisks, et que le simple fait de les regarder pourrait nous pétrifier. Après avoir reçu cette information, j'ai décidé de faire confiance à mes autres sens, et de combattre les yeux fermés. J'en ai sous-estimé la difficulté cependant. Après quelques secondes, j'ai ressenti une chaleur et une confiance renouvelée; Nathaniel a béni notre groupe. J'ai décidé de rouvrir les yeux, ce qui m'aura aidé à mieux me battre, quand même. Cependant Erwin et Charles (la corneille de Kaski) semblent avoir été affectés par la vision de ces monstres. Nous avons tout de même réussi à vaincre nos ennemis, sans que nos compagnons ne tombent inconscients, et personne n'a été complètement pétrifié, heureusement.
=== Nuit 2 ===
Température : Pas de changements
Nous avons encore passé la nuit dans la petite hutte magique. Tout comme la nuit précédente, des spectres nous tournent autour pendant notre tour de garde à Nathaniel et moi. Ils disparaissent encore une fois une heure avant l’aube.
=== Jour 3 ===
Température : La température s'adoucit un peu, il neige moins, mais le vent est toujours présent.
Nous reprenons notre ascension. Nous avons décidé de rester à la même hauteur pour avoir une vue sur la ville. Pendant l'avant-midi, tout va bien. Au moment de prendre une pause, nous apercevons des bêtes volantes vers le sommet de la montagne, elles semblent chasser, peut-être? Mais elles sont loin et ne nous attaquent pas.
Pendant la deuxième moitié de la journée, Kaski glisse et se blesse légèrement, mais heureusement, Nathaniel a encore suffisamment de force magique pour le guérir. Lorsque nous arrivons assez proche de la ville afin d'en avoir une bonne vision, la nuit est tombée, alors nous n’arrivons pas à voir tout ce que nous souhaitons. Nous montons donc le campement.
=== Nuit 3 ===
Température : La neige se calme
Les créatures fantomatiques sont apparues encore cette nuit, au changement de garde entre le premier et le second tour. Ils sont une demi-douzaine selon Wurrzaf, qui arrive à bien les voir dans la nuit. Il a aperçu ce qui est probablement une Banshee, une des 12 dames restantes.
À notre tour de garde à Nathaniel et moi, on entend des voix gutturales, mais nous ne les comprenons pas. Nerveux, nous réveillons les autres. La voix semble plus masculine, et cet être ne tente pas d’être subtil. Je sens que c'est du trouble qui nous attend. Kaski arrive à comprendre ce qui est dit. C'est de l'abyssal. La dame n’a pas pu nous voir, mais elle sait que nous sommes là, et que nous sommes plusieurs. Le fait de les éviter nous a peut-être causé des problèmes au final. La voix masculine appartient à... une "armure noire" qui flotte à côté de la dame, une armure emplie de nuages de noirceur, qui a des yeux rouges qui percent la noirceur dans le heaume. Ce dernier a dissipé le dôme, ce qui a entamé le combat contre une demi-douzaine de spectres, une des Dames ainsi que "l'Armure". Trois des spectres ont été effrayés par la foi de Nathaniel, mais en retour, la Dame a instauré une frayeur dans l'esprit d'Erwin.
Pendant le combat, Kaski a réussi à faire échouer un sort que nous pensions être un sort puissant lancé par l'Armure. La Dame a failli mettre Wurrzaf à terre, mais son endurance de demi-orc lui a probablement sauvé la vie. Il est resté debout, et a pu être restauré par Nathaniel. Après un moment, nous ressentons de nouveau que l'Armure préparait un coup puissant. Kaski a utilisé un artefact qu'il a trouvé dans une expédition précédente, et a pu contrer de nouveau le sort de l'Armure. Nous avons souffert au final, mais nous avons survécu.
=== Jour 4 ===
Après nous être déplacés pour être un peu plus en sécurité, nous avons rapidement fait notre reconnaissance à distance de la ville, puis nous sommes retournés à la tour noire, avant de retourner en ville.
Rapport d'expédition : La forêt, tentative d'affaiblir des troupes orc
(24 janvier 2021)
Direction de l'expédition : La forêt, affaiblissement des troupes orcs
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Erbalion le Magnifique
Rillius Roughammer
Wurrzaf
Zorra
=== Jour 1 ===
Nous partons du camp Marcil, accompagné d'une forte neige. Au moins, contrairement aux expéditions des dernières semaines, nous n'avons pas de brumes. Notre objectif pour cette sortie est d'attaquer des petits campements afin d'affaiblir les renforts de la forteresse principale.
Nous partons discrètement, notre mission est vraiment une mission de reconnaissance et de frappe rapide. La neige se met de la partie, réveillant quelques mauvais souvenirs de ma dernière sortie, mais rien de trop intense. Nous avançons vers la forteresse, avec pour plan de bifurquer d'un côté aussitôt qu’on la verra, afin de retracer les campements plus petits aux environs.
Nous arrivons dans une petite clairière, au centre de laquelle se trouve un vieil arbre, mort, avec des gravures, des sculptures. De loin, nous n’arrivons pas à voir s’il s’agit d’un vrai arbre ou d'une créature. Tout est possible ici après tout… Nous nous approchons, et ça semble effectivement être un vieil arbre mort. Un visage est sculpté, un peu indéfini, mais avec la particularité d’avoir un seul gros œil.
Rillius utilise son rituel d’identification pour voir si cet arbre est imbué d’énergie magique. Pendant ce temps, Erballion l’interroge en lui posant des questions oui/non. L'œil a fini par sortir de l’arbre, et Wurrzaf l’a attaqué. Il l’a manqué, puis l'œil a disparu, alors nous avons retraité, juste au cas où. Après un moment à courir, après qu’Erbalion ait fait une chute, nous nous sommes rendus compte que Wurrzaf et Zorra étaient partis d’un autre côté. Quelle perte de temps. Puis nous avons entendu crier Wurrzaf qui nous cherchait. Tant pis pour la subtilité... Lorsque nous nous sommes retrouvés, un intrus était parmi nous. Une personne habillée de fourrure, équipé entre autres de haches et de hachettes.
Nous lui avons demandé s’il était un sorcier, il nous a répondu qu’il est bien plus. Il s’est retourné et il est parti. De loin, Erballion et Rillius l'ont entendu parler en orc. C’est possiblement un shaman. Il a demandé au démon Gruumsh de lui redonner la vision. Donc il s'agit probablement d'un orc, d'un shaman même. Wurrzaf part à la course à la suite de l’inconnu, nous suivons. L’inconnu semble vouloir recruter Wurrzaf dans leurs rangs. Lorsque notre compagnon fit deux pas vers lui, le combat s’est entamé avec les incantations d'Erbalion.
Le combat fut ardu et l’inconnu s’est sauvé. Je l'aurais sans doute rattrapé s'il ne m'avait pas paralysée. Le laisser partir n'annonce probablement rien de bon... Après que nous ayons repris notre souffle, Rillius a de nouveau essayé d’identifier l’arbre, et l'œil semble être enchanté du sort “Oeil Arcane”. Nous avons décidé de détruire l’arbre, ce sera toujours une surveillance de moins pour les orcs. Nous nous éloignons un peu de la clairière avant de préparer le campement.
Pendant la nuit, le vent s'est levé et la neige a continué à tomber. Le début d'une tempête encore. Des frissons parcourent mon corps alors que les souvenirs de ma dernière expédition remontent une fois de plus à la surface alors que je m'endors. Mais le sommeil fut de courte durée. Pendant la nuit, cinq orcs nous ont attaqués, dont un shaman et un orog. Pour une fois, le combat ne fut pas trop difficile, et nous avons pu terminer notre nuit sans dérangement supplémentaires. J'étais cependant bien nerveuse le temps de mon tour de garde, celui du petit matin... La tempête certainement, et le fait que nous savons que les orcs savent qu'on est dans le secteur.
À la lumière du jour, nous avons fouillé les orcs. Encore des membres du poing de sang. L'orog portait un collier avec huit petites barres en or, représentant les Huit. Un objet religieux, nul doute que c'est un objet volé et qu'il n'a aucune idée de sa signification... Pour lui, ce devait juste être un objet brillant, qui affirmait sa place en tant que dirigeant de ce petit groupe...
=== Jour 2 ===
Dans la tempête, il ne se passe rien d'intéressant pendant la journée. Le froid est bien présent et notre seul réel ennemi pendant la journée.
Lorsque le soir s'installe cependant, la grêle s'ajoute au reste de la température... Nous montons le campement et travaillons à l'isoler afin de nous protéger au mieux du froid. Et cette fois, c'est au milieu de la nuit que nous sommes réveillés par Wurrzaf, qui a entendu un nouvel intrus. Une très grande bête s'approche de nous, un habitant de la neige, un habitué du froid... Un Yéti. Encore un très difficile combat, j'ai prié la Faucheuse lorsque la bête a soufflé ce souffle glacial. Si mes compagnons avaient vu mes yeux à ce moment, ils auraient vu la terreur. J'ai eu le goût de m'enfuir à toute vitesse, il en a fallu de peu. Mais nous avons vaincu, malgré plusieurs blessures, quelques évanouissements, certainement des engelures. Mais au moins, nous sommes tous vivants.
=== Jour 3 ===
Le matin venu, nous avons pris le temps de dépecer le monstre. Sa fourrure pourrait être utile à quelque chose. Aucune idée si ses cornes seront utiles, mais elles feront sans doute un beau trophée. Pendant que nous travaillions à extraire les matériaux utiles du cadavre, nous pensions aussi à ce que nous ferons pour le reste de la journée. Nos ressources étant pratiquement épuisées, nous avons décidé de retourner au camp Marcil afin de retrouver la ville le lendemain. Malheureusement, le blizzard s'est levé pendant que nous rentrions. Je suis restée sur mes gardes, mais le blizzard m'a affecté l'esprit. Par change, mes confrères ont des sens plus aiguisés que les miens, et ils ont aperçu les cinq Méphites de glace qui ont tenté de nous prendre en embuscade. Nous avons vaincu sans difficulté, un combat bien facile comparé à nos derniers défis.
Je suis bien heureuse que nous ayons pu les vaincre rapidement, je souhaitais seulement rentrer en un morceau en ville. Au chaud. Dans ma chambre d'auberge. En sécurité... Ce qui fut fait après une nuit sans encombres au camp Marcil, et une journée de voyage tranquille.
Rapport d'expédition : La forêt, exploration et recherche des orcs
(6 décembre 2020)
Direction de l'expédition : La forêt, exploration et recherche des campements orcs
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Frikilaz Dunkan
Solairik Astreal
Tyfdur Quickpeek
Vladimir Gades
Avant le départ, nous avons rencontré Myrella afin d'éclaircir les environs du bastion orc, avec la carte qui avait été trouvée par un autre groupe.
=== Jour 1 ===
Départ du camp Marcil, nous avons marché vers le nord sous la froide pluie de fin d'automne. J'ouvre la marche. Peu de temps après notre départ, nous sommes tombés sur trois gros félins, des bêtes éclipsantes. Le combat fut très rude, mais nous avons vaincu. Épuisés, nous avons décidé de rebrousser chemin afin de récupérer au camp Marcil, et réessayer le lendemain.
Sur la route du retour, nous avons aperçu une troupe de gobelins, mais nous n'avons pas réussi à déterminer leur nombre. Nous continuons notre chemin en les évitant, puisqu'ils ne semblent pas nous avoir repérés.
=== Jour 2 ===
Nous repartons, en espérant être plus chanceux que la veille. Malheureusement, la température a chuté pendant la nuit, la pluie s'est transformée en neige, et le vent s'est levé. Heureusement, nous avons pensé à prendre des vêtements chauds avant de quitter la ville.
Nous nous sommes mis en route vers l'endroit où nous avons aperçu les gobelins. Nous ne les avons pas trouvés (il aurait été surprenant qu'ils restent au même endroit jusqu'au lendemain) mais nous avons continué notre route, et bien progressé, malgré la température. Dans la forêt, nous trouvons des traces de griffes sur les arbres, en hauteur, et des ossements de gobelins, morts depuis un temps. Mais les traces autour semblent fraîches. Nous contournons l'endroit, et montons le camp plus loin. La température s’aggrave encore pendant la nuit, mais nos vêtements sont suffisamment chauds, aidés de notre feu de camp.
Pendant mon tour de garde, j’ai vu trop tard les créatures autour du camp… Six gobelours. J'ai crié, mais c'était trop tard pour éviter l'attaque surprise. Nous avons combattu, et nous avons vaincu, mais encore une fois, avec de nombreuses blessures et quelques peurs. Les bêtes portaient le symbole du poing de sang. Avec nos connaissances de groupe, nous savons que les gobelours sont généralement ceux qui gèrent les gobelins, et ils attaquent leurs cibles en traître, par surprise. Mais l'emblème qu'ils portent semble vouloir dire qu'ils sont sous les ordres de Ta'arsh, ce qui veut aussi dire que ce dernier est assez puissant pour réussir à avoir des gobelours sous ses ordres, ce qui n'est pas rien. Ce Ta'arsh risque de donner bien du fil à retordre pour ceux qui tenterons de l'attaquer.
=== Jour 3 ===
La température s'est encore aggravée pendant la nuit... Du froid, de la neige, du vent... C'est le blizzard, c'est une température terrible! D'un côté, je suis heureuse que nous n'ayons pas de brumes, mais c'est tellement désagréable! Tyfdur en a subi les conséquences, n'ayant pas été en mesure de garder suffisement de chaleur. Nous essayons d’avancer pour atteindre notre objectif, mais nous avançons subtilement, nous sommes prudents. Nos ressources sont relativement épuisées. Nous souhaitons uniquement atteindre le campement orc, puis revenir, histoire d’avoir un plan plus détaillé que ce que nous avons actuellement. Croisons les doigts pour que cela fonctionne mieux aujourd’hui.
Nous voyons dans le blizzard une silhouette humanoïde, plus grande qu’un homme, avec un bâton de marche, ou une grande hache, une hallebarde peut-être? Il semble faire environ deux fois la taille de Solairik. Il est habillé de vêtements de voyage. Il semble se diriger vers l’ouest. Il est à environ une centaine de mètres, mais on n’y voit rien dans le blizzard. Nos instincts nous disent de l'éviter. Notre curiosité nous fait nous rapprocher...
Tyfdur et Frikilaz s’approchent un peu pour essayer de voir l’inconnu. Le reste du groupe a suivi d’un peu plus loin pour s’assurer qu’ils ne soient pas dans le trouble.
Puis en approchant, nous le voyons mieux. Il a des mains qui pourraient écraser la tête de Tyfdur, des mains d’une teinte mauve. "L'homme" semble “planer” vers nos éclaireurs… Il a de gigantesques yeux noir, bouche énorme avec des dents éffilées, il pourrait avaler un poulet entier d’une seule bouchée.
Il nous a rattrapé et la peur commence à s'immiscer dans mes tripes. Le combat a été initié, c'est flou. J'ai frappé, ou j'ai tenté de frapper. Je ne sais plus. Je.. J'’étais incapable de les défendre… J'ai entendu quelqu'un crier de courir. Alors j’ai couru, j’ai fui… Je suis rentrée au camp. J’ai passé une mauvaise nuit, une nuit terrible, remplie des cris de mes compagnons que j'ai lâchement abandonnés.
Par miracle, le lendemain matin, Tyfdur, Solairik et Frikilaz sont revenus au camp Marcil. Mais aucun signe de Vladimir. J'ai fondu en larmes, des excuses incohérentes sortant de ma bouche, entrecoupées de sanglots. Je n’ai aucun souvenir du voyage entre le camp Marcil et Nouvelle-Audarque. Tout est noir dans ma mémoire…
(Une note dans le bas du parchemin indique que le rapport a été écrit plusieurs jours après la date de retour de l'expédition. L'écriture n'est pas aussi claire et soignée que les précédents rapports de Lexie.)
Rapport d'expédition : Vers l'avant-poste des montagnes
(7 novembre)
Direction : Retour à la tour dans les montagnes
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Erwin Basha
Kaski Valorien
Nathaniel
Wurrzaf
Point de départ : Camp Brennos
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Jour 1
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Température : Chaleur
Notre premier jour s'est fait sous la chaleur. Nous avons forcé le pas pour avancer, sans trop y penser. Ça a été éprouvant pour Erwin et moi. Outre la chaleur, la journée s’est passé sans encombres.
Garde de la première nuit : Wuurzaf, Lexie, Kaski
Lors de mon tour de garde, nous avons été attaqués par 7 ankheg. Nous avons vaincu, mais l'un d'entre eux s’est sauvé. Malheureusement, les tentes ont été détruites par l’acide des Ankhegs. Nous avons indiqué sommairement dans quelle direction semble se situer le terrier (ou la fourmillière?) des créatures à notre réveil le lendemain matin.
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Jour 2
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Température : Très Chaud
Nous avons décidé d'avancer lentement, prudemment, certain d'entre nous étant un peu fatigués de la chaleur de la veille, et la chaleur étant encore plus intense aujourd'hui. Nous n'avons rien rencontré, tout s'est bien passé.
Pendant la seconde nuit, une pluie torentielle s'est mise à tomber. Nous avons monté un campement de fortune, mais il n'a pas survécu aux éléments. La nuit ne fût pas reposante, mais nous n'avons pas été attaqués.
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Jour 3
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Température : Pluie
Nous avons décidé d'avancer avec précaution encore une fois, afin de conserver nos forces. Nous sommes arrivés près de la forteresse vers la mi-journée. Les meurtrières semblent barricadées cette fois, contrairement à la dernière fois. Une fois de plus, nous avons pu voir des traces de pas qui n'ont pas été effacées par la pluie récente.
Kaski a utilisé ses capacités pour tenter de détecter des morts-vivant à l’intérieur. Il a pu "voir" un wight et deux goules. Les morts-vivants étaient immobiles, accroupis.
Nous avons prit le temps de faire le tour de l'endroit, afin de trouver une possible entrée alternative. Nous n'en avons trouvé aucune, mais le contraire m'aurait étonné, il s'agit d'un avant poste, d'une petite forteresse, ce n'est pas sensé être facile pour un intrus d'y entrer. Pour entrer, Erwin et Wurrzaf ont défoncé la porte. Nous avons été accueillis par 6 squelettes et 6 zombies, que nous avons vaincus.
Nous avons exploré l’étage de l'entrée. Nous n'avons pas retrouvé les goules et le wight aperçu par Kaski, ils ont dû changer d'étage. Nous avons décidé de descendre. Dans le sous-sol magiquement éclairé, nous avons vu un puit d’environ 15 pieds de profond. Un tas d’ossements se trouve dans le fond, cachant légèrement un cristal. Le cristal semble avoir la taille d’une tête. Des trous se situent sur les côtés du puits, sous l’eau. Fort probablement des pièges.
Kaski a invoqué Charlot la pieuvre comme compagnon animal afin de remplacer Charles le corbeau et tente de récupérer le cristal. Malheureusement, le cristal semble encastré dans la pierre et la pieuvre est incapable de le déloger. L'animal a malheureusement déclanché les pièges et n'a pas survécu.
Un cube gélatineux se trouve dans l’eau, il est apparu lorsque Wuurzaf a plongé pour prendre le cristal. Nous l’avons vaincu, non sans quelques difficultés. Erwin a été le prochain à plonger afin d'essayer de déloger le cristal. À ce moment, un visage est apparu, a parlé en abyssal et puis a disparu. Le bassin est ensuite redevenu normal. Nous avons finalement terminé d'extirper le cristal (brisé, il en reste un fragment dans le bassin) et nous avons ensuite décidé de rentrer en ville.