Tournoi de Lhifynkrès
Le tournoi de la cité est un événement annuel populaire et très apprécié.
Préexistant à la fondation officielle de la ville, il est l'occasion d'une semaine, voir un mois de fête et d'adrénaline, la ville vivant alors au rythme des confrontations, des paris et des jeux qui se déroulent autour de l'Arène de Lhifynkrès.
La ville se pare alors de ses plus beaux atours et à l'exception peut-être des quartiers les plus pauvres, tous peuvent admirer les grandes avenues faire peau-neuve, nettoyées, décorées de tentures, les places s'enorgueillissant d'oriflammes et pennons colorés.
Musiciens, danseurs, jongleurs et bien d'autres viendront émerveiller et ravir les sens des voyageurs et marchands de passage. Contre quelques pièces, l'art attire les chalands dans les artères principales de la ville où tout se vends et s'achètent, et pour que se remplissent les auberges, tavernes, autant que les échoppes de forgeron.
Tous profitent de ce fourmillement effervescent pour faire des affaires, et tirer profit de l'euphorie générale pour se faire connaître, apprécier pour l'année.
Histoire
Le tournoi est issu d'une ancienne coutume, lorsque les premières tribus semi-nomades faisant une longue étape auprès de l'oasis et le long de la Lhif se cherchaient une méthode non-meurtrière de résoudre leurs conflits autant que de se distraire.
Le champion a depuis toujours joui du respect et d'importants privilèges, pendant l'année de son titre et bien longtemps après si il avait su acquérir une renommée particulière ou conquérir les cœurs de le foule.
Le tournoi s'est doté d'une arène et d'une organisation bien plus officielle, beaucoup plus récemment. Le conseil de la cité fournissant depuis lors, un prix intéressant et un poste prestigieux au vainqueur.
Exécution
Les combats ont lieu d'abord par duels éliminatoires les premiers jours.
Une fois la moitié des compétiteurs éliminée, l'autre moitié s'affrontera par cohortes de vingt à trente, où le dernier debout et n'ayant offert son abandon, sera appelé pour les joutes finales.
Chaque combat est alors un événement prestigieux.
Tour après tour, jusqu'au duel final, qui sacre le champion de l'année.
Composants et Outils
Les combattants se battent avec les armes et armures de leur choix, mais ils doivent conserver ceux qu'ils ont en leur possession à l'enregistrement de leur inscription.
Ils ne peuvent en changer durant l'ensemble du tournoi et les arbitres veillent soigneusement au respect de cette règle.
Il est en revanche autorisé de les faire réparer si nécessaire, et cela s'avère souvent nécessaire, mais il faut veiller à choisir son artisan avec soin car aucune exception n'est autorisée si son matériel n'est pas prêt à temps.
La magie comme les armes de jets ou de tir, sont bien acceptes, mais il faut veiller à respecter les autres règles du tournoi : Blesser une personne dans le publique, ou tuer son adversaire équivaut à la disqualification et au déshonneur, et un sort pire encore attends les meurtriers de sang froid.
Participants
Des centaines de combattants, de toute la ville et des villages alentours viennent se mesurer les uns aux autres.
Rivaliseront d'habileté à l'arme, et parfois aux arts arcaniques.
La sélection à l'entrée est quasi inexistante et les deux premiers tours d'élimination se chargeant à la fois de laisser une occasion fugace de briller pour les amateurs doués, et de ne garder que les meilleurs pour la suite.
Les arbitres et les soigneurs sont sélectionnés par les suivants des ministres, avec le plus grand soin pour que le tournoi reste un événement festif renommé et sûr.
Respect
Chaque année, durant toute la première semaine du mois de Pertak.
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