La Bourgeoisie
Situé dans le secteur de Sillery; le Beaver Club est le rendez-vous de l'élite bourgeoise britannique du Bas-Canada qui, initialement; s'est construite autour de la traite des fourrures qu'elle a prise aux élites françaises qui ont été éjecté de la colonie en 1763. Si, depuis, les activités de la traite des fourrures ont pour centre de gravité la ville de Montréal; le Beaver Club demeure tout de même établi à Québec puisque l'industrialisation y est ici galopante et que les bourgeois de Québec font désormais fortunes, entre autre, avec les contrats de constructions navales de la Royal Navy.
Cependant, question de préserver les traditions et de continuer de faire tourner l'originale traite des fourrures; l'haut de forme en feutre de peaux de castor est, ici, le summum du chic tendance. Le Beaver Club est l'un des symboles du pouvoir économique anglophone sur la ville et le Dominion et les rares francophones qui y sont admis font partis d'une poignée des rares bourgeois qui ont réussi à percer le plafond de verre imposé aux francophones et ces rares ''pure-laines'' qui ont réussi à gravir l'échelle sociale sont perçus, par bien des québécois francophones, particulièrement par l'aristocratie qui possèdent encore leurs seigneuries, comme des traîtres.
Le Beaver Club tient des soirées informelles régulièrements, ce sont des rencontres sociales entre bonnes gensses de la bourgeoisie; mais lorsque le Club tient une réunion officielle, c'est alors qu'avec une poignée de membres triés sur le volet; tous ''bien british'' et, bien entendu, masculin.
On s'y décide alors des parts de marchés de chacun, de la division des contrats de la Couronne ou encore des investissements qui devront être fait pour améliorer certaines infrastructures économiques du Dominion.
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