BUILD YOUR OWN WORLD Like what you see? Become the Master of your own Universe!

Église d'Azil

Ses fidèles sont souvent des scientifiques, mages ou chercheurs, qui essayent de résoudre des grandes questions d'ordre physique, astronomique, magique, etc.
 
Uniformes, armes & symboles
Bien qu'ils soient donc sans besoin direct de violence, beaucoup de prêtres ou de bibliothécaires ont besoin de protéger leurs connaissances et leurs bâtiments.
Il existe donc diverses castes de protecteurs de sanctuaires, aux techniques et aux règles variant de monde en monde. Cependant, beaucoup arborent la même arme : le triolet, une arme d'hast dont la tête est formée de trois pics de la forme et de la taille d'une dague.
Cette arme est apparue spontanément dans plusieurs milliers d'endroits sans que ceux-ci soient liés, et il est fort probable que l'idée soit venue de l'Inspiration ou d'une envie directe d'Azil. Cette seconde hypothèse est privilégiée par les prêcheurs d'Azil, qui voit en cette arme un symbole sacré.
  En plus de cette arme, ses fidèles sont reconnus par plusieurs symboles, dont la main bleue. Ce symbole est apprécié des prêtres car sa signification est limpide : il représente l’encre dont les apprentis moines copistes se maculent les doigts jusqu’à ce que la couleur naturelle de leur peau disparaisse sous le bleu nuit de l’encre.
Parfois (naturellement ou non, Azil intervenant parfois directement pour teinter la peau de l'enfant, ou des mages agissant afin d'assurer une bonne position à leur nouveau-né), des enfants naissent avec des taches sur la peau de couleur bleu nuit. Ces enfants sont souvent considérés par des élus par l’Église, et on les nommes tour à tour « enfant divin », « Né-Azil », « sang d’encre ».
C’est aussi pour cela qu’on surnomme souvent les peuples liés à Azil comme étant des « mains bleues ».

Un autre des symboles de l'Église est la Troisième pupille, mais il s'agit là d'un symbole divin que les mortels ne peuvent pas choisir d'arborer.
  Du côté des rituels, l'Église d'Azil et très à cheval sur le fait de respecter les tabous de son dieu: une simple évocation vaut souvent excommunication.
Des groupes entiers de guerriers liés à Azil se sont formés dans le but de traquer ceux parlant à haute voix ce que le dieu refuse d'évoquer.  
Architecture des temples
Les temples d’Azil sont le plus souvent doublés de grandes bibliothèques. Les États sachant que ces prêtres sont des scribes et des copieurs doués, ils leur donnent souvent la charge de prendre soin des collections royales, ce dont les prêtres profitent pour mettre en place des autels et sacrer l’endroit.
Grâce à de petites modifications au cours du temps (ou directement à la construction), les prêtres s’assurent que l’intérieur de ces temples-bibliothèques est l’environnement parfait pour les livres, parchemins, tablettes gravés et autres. Cela a un autre bénéfice : pendant les périodes extrêmes, comme les tempêtes, les hivers et les canicules, ces temples deviennent des havres calmes où le peuple peut s’abriter, ce qui renforce forcément la confiance du peuple envers le culte d’Azil.
Les prêtres savant que la connaissance est d’or, ils créent souvent des caches à l’intérieur de leurs temples, où ils abritent les manuscrits les plus précieux, ceux devant absolument survivre à un pillage, ou ceux contenant des connaissances ne devant pas tomber dans n’importe quelles mains. Afin de fuir les pillages en emmenant le plus de livre (et utilisant les connaissances architecturales contenues dans leurs temples), ils creusent aussi des passages secrets permettant de s’éclipser discrètement. Ces deux habitudes, connues du public, donnent une atmosphère de secret à ces bâtiments, et excite les intérêts des aventuriers.

Une autre caractéristique des temples d’Azil est leurs automatisations, dès que le monde qui les entoure sort du rupestre. Cela peut être fait via la magie ou la technologie, mais c’est dans ces temples que l’on retrouve les premiers automates, ou tout simplement les premiers robinets, salle de bain et cuisine « moderne ».  
Mythe créationniste
Selon les prêtres d’Azil qui considère ce dernier comme le dieu-créateur, le multivers tout entier est né de l’imagination du dieu : il se trouvait, au début de tout, seul au milieu de vide. Là, sans rien pour nourrir ses pensées, il eut quand même une idée : une simple point blanc, qu’il colla sur le vide.
Il eut envie d’autre chose que le froid stellaire, et transforma le point blanc pour qu’il le réchauffe, créant ainsi le premier soleil. Le point devint jaune, aiguisant la curiosité d’Azil, dont l’imaginaire explosa soudain, donnant naissance à tout ce qui nous entoure à présent.
Beaucoup prennent cette légende au pied de la lettre, considérant alors que le multivers est contenu dans le rêve d’Azil. Ils argumentent que ce rêve de connaissance s’achèvera si les peuples d’Onim oublient la science et l’histoire, car Azil n’aurait plus rien à rêver.

Rites mortuaires
Les pratiques mortuaires de l’Église d’Azil sont principalement lié à la mémoire, au souvenir du mort. Les fidèles essayent au maximum, dans ces cérémonies, d’écrire la vie du mort : s’il est mis dans un cercueil, celui-ci sera entièrement gravé – en interne et externe – de phrase contant sa vie ; s’il est brûlé, son urne de cendre connaîtra le même traitement.
Parfois, les proches écrivent tout un livre et le laisse avec le corps du mort (même s’il est ensuite réduit en cendre, le devoir de mémoire étant déjà rempli). Plus le livre est épais, plus la vie du mort a été rempli ; ceux qui veulent s’assurer que leur grandeur soit connu de tous même à leur mort, ils achètent les services d’auteurs particuliers, qui – une fois leur client décédé – gratte le papier jusqu’à donner naissance à des romans-fleuves, quitte à broder et à raconter en un chapitre ce qui aurait pu tenir sur une page.
Évidement, les plus riches font en sorte que ses romans – ou les gravures sur les cercueils, urnes, ou même directement tatoués sur le cadavre – sont magnifiques et très coûteuses. Les signes extérieurs de richesses sont partout, y comprit dans la mort.
On notera que certains fidèles ont une autre vision du devoir de mémoire : au lieu d’un livre, ils font en sorte que leur tombeau puisse, sur ses murs, contenir toute leur vie. Pour ceux qui pensent avoir eut une vie particulièrement remplie, ils font alors construire des tombeaux gigantesques – comme certaines pyramides.
Autres rites
Rite du lien
Si les cérémonies religieuses de lien (généralement effectué entre deux amants) varient largement d’un territoire à l’autre, mais on y retrouve très souvent la présence de masques : les amants s’approchent en ayant ainsi le visage caché, le plus souvent avec un masque neutre (mais que les plus aisés forgent d’or plutôt que de bois). Une fois à l’autel, ou devant l’officiant, les amants s’enlèvent l’un l’autre le masque.
L’idée est de symboliser le fait que les amants se connaissent, au-delà du masque social que l’on revêt.
Type
Religious, Organised Religion
Leader
Divines

Comments

Please Login in order to comment!