Montaigne
Ce qu’un homme considère comme décadent peut n’être que le quotidien d’un autre. La Montaigne brille comme un saphir resplendissant du haut de son perchoir, sur la côte occidentale de la Théah. C’est un pôle en matière de culture et de mode, et elle abrite les artistes les plus renommés et les prouesses d’architecture les plus splendides que l’humanité ait connus.
Jusqu’à récemment, la Montaigne et la Castille étaient aux prises dans une guerre frontalière acharnée. Les batailles touchèrent durement la classe paysanne montaginoise, mais le butin vint grossir les coffres des nantis.
Le pays lui-même est constitué de terres arables fertiles et plates formant un océan vert à perte de vue. On y trouve régulièrement des petites fermes, car on ne gaspille pas la terre en Montaigne. Si un terrain n’est pas un jardin de plaisance ou un site de construction, alors c’est un champ. Le territoire est traversé par de nombreuses rivières qui fournissent une irrigation naturelle.
La Montaigne se compose de vastes cités, de grandes villes et de petites fermes. Un voyageur pourrait marcher pendant des jours et ne rien voir d’autre que des cahutes paysannes. Mais en arrivant à une cité, il se trouverait face à une immense agglomération remplie de manoirs grandioses et imprégnée d’un luxe étourdissant. Ces cités sont des oasis métropolitaines, presque entièrement à part des terres qui les entourent.
Jusqu’à récemment, la Montaigne et la Castille étaient aux prises dans une guerre frontalière acharnée. Les batailles touchèrent durement la classe paysanne montaginoise, mais le butin vint grossir les coffres des nantis.
Le pays lui-même est constitué de terres arables fertiles et plates formant un océan vert à perte de vue. On y trouve régulièrement des petites fermes, car on ne gaspille pas la terre en Montaigne. Si un terrain n’est pas un jardin de plaisance ou un site de construction, alors c’est un champ. Le territoire est traversé par de nombreuses rivières qui fournissent une irrigation naturelle.
La Montaigne se compose de vastes cités, de grandes villes et de petites fermes. Un voyageur pourrait marcher pendant des jours et ne rien voir d’autre que des cahutes paysannes. Mais en arrivant à une cité, il se trouverait face à une immense agglomération remplie de manoirs grandioses et imprégnée d’un luxe étourdissant. Ces cités sont des oasis métropolitaines, presque entièrement à part des terres qui les entourent.
Structure
Un étranger pourra rester perplexe devant la politique
montaginoise. Même les ambassadeurs qui en sont familiers
ont parfois du mal à savoir à qui il faut s’adresser
et à l’écart de qui il vaut mieux se tenir. L’abondance de
clichés politiques à éviter et l’immensité du réseau de
relations (chacune avec son attachement émotionnel,
souvent explosif ) peut déstabiliser même la sorcière de
la Destinée la plus aguerrie.
Il en résulte un système pleinement fonctionnel où, contre toute vraisemblance, ce qui doit être fait est fait. Au bout d’un moment, une fois que les couteaux ont été rangés, que le sang a séché et que tout le monde a mis de côté ses rancoeurs, on peut obtenir des résultats, bien que ces derniers fassent rarement l’unanimité. « Citez-moi une loi en Montaigne, et je vous montrerai quelqu’un à qui elle déplaît », dit le proverbe.
Avec la Guerre de la Croix, la Montaigne a doublé en superficie. La situation a requis un nombre croissant de dirigeants, et les richesses des nobles se sont exponentiellement accrues.
Il en résulte un système pleinement fonctionnel où, contre toute vraisemblance, ce qui doit être fait est fait. Au bout d’un moment, une fois que les couteaux ont été rangés, que le sang a séché et que tout le monde a mis de côté ses rancoeurs, on peut obtenir des résultats, bien que ces derniers fassent rarement l’unanimité. « Citez-moi une loi en Montaigne, et je vous montrerai quelqu’un à qui elle déplaît », dit le proverbe.
Avec la Guerre de la Croix, la Montaigne a doublé en superficie. La situation a requis un nombre croissant de dirigeants, et les richesses des nobles se sont exponentiellement accrues.
Culture
Tout comme ils sont à la pointe de la philosophie
moderne, les Montaginois restent les plus influents dans
les domaines des arts et de la musique. D’après certains,
la Nation attire la grandeur par ses mécènes prodigues.
Quelle qu’en soit la raison, la Montaigne est devenue un
terreau fertile en matière de création et engendre des
artistes au rythme effréné des envies et des intérêts de
la haute société.
La musique montaginoise affectionne les instruments à cordes, particulièrement la harpe, et ne laisse que peu de place aux percussions. Elle suit un rythme lent et morne, semblable à un hymne funéraire, bien qu’une personne essaie de changer les choses. Son nom est Wolffrond von Hazel (se prononce « hatsel »), il a sept ans, et pourrait bien être le plus grand musicien des cents dernières années. Né en Eisen (« d’où viennent tous les meilleurs compositeurs »), von Hazel est venu en Montaigne avec ses parents dans le cadre d’une vaste tournée visant à démontrer son talent et à lui trouver un mécène approprié (autrement dit, riche). Il a passé les derniers mois à Paix et a recueilli un certain succès critique auprès des seigneurs montaginois.
La musique montaginoise affectionne les instruments à cordes, particulièrement la harpe, et ne laisse que peu de place aux percussions. Elle suit un rythme lent et morne, semblable à un hymne funéraire, bien qu’une personne essaie de changer les choses. Son nom est Wolffrond von Hazel (se prononce « hatsel »), il a sept ans, et pourrait bien être le plus grand musicien des cents dernières années. Né en Eisen (« d’où viennent tous les meilleurs compositeurs »), von Hazel est venu en Montaigne avec ses parents dans le cadre d’une vaste tournée visant à démontrer son talent et à lui trouver un mécène approprié (autrement dit, riche). Il a passé les derniers mois à Paix et a recueilli un certain succès critique auprès des seigneurs montaginois.
Démographie et Population
Nommés Montaginois (ou « Tournesols », dans leur
dos), les habitants de la Montaigne sont en bonne forme
physique et d’une grande propreté (toutefois relative). Le
noble masculin moyen est tiré à quatre épingles, tandis
que les femmes ont soin de se coiffer et de se maquiller
selon l’air du temps. Les Montaginois ont généralement
les cheveux bruns et les yeux marrons, bien que certains
aient les yeux noisette et les cheveux blonds. Les hommes
montaginois endurcissent souvent leurs traits délicats
d’une courte barbe ou d’une fine moustache, tandis que
les femmes accentuent leurs modestes pommettes en
s’encadrant le visage de cheveux longs.
Les paysans se coupent les cheveux une
fois par an, au début du printemps,
de façon à disposer d’une épaisse
toison crânienne et faciale pour se
protéger du froid durant l’hiver.
Ils s’habillent tous de façon
assez semblable ; à chacun
d’estimer si cela accentue
ou étouffe leurs différences.
Certains laissent entendre que
ce ne sont pas les roturiers
mais les nobles qui se
ressemblent, étant
donné qu’ils s’efforcent
sans cesse
de se conformer à la
mode du moment.
Mythologie et Coutumes
Jusqu’au début des années 1600, les Montaginois
étaient de bons croyants, et nombre d’entre eux puisaient
du réconfort dans les paroles des représentants
de l’Église. Sous le règne du Roi Léon XII puis Léon
XIII, la Nation se vit cruellement dépourvue d’une
présence morale forte, et sa fibre spirituelle s’en ressentit.
Depuis, il est devenu évident que l’Église est en train de
rapidement perdre toute l’influence qu’elle avait sur la
noblesse montaginoise.
Aujourd’hui, les nobles montaginois s’opposent
ouvertement à l’Église, promouvant livres interdits et
mouvements séculaires. Tout soutien financier a cessé,
et ce qui reste de l’Église est lourdement imposé. Une
atmosphère de péché règne sur la Nation. À mesure que
de moins en moins de Montaginois sont restés fidèles à
l’Église, la présence du clergé au sein de la Nation s’est
également amoindrie.
Les paysans montaginois, à l’exception de la plupart des
serviteurs, craignent d’être damnés. Ils ont remarqué que
la position de la noblesse en matière de religion a changé,
même si ceux qui en sont les plus proches ignorent ses
excès (ou en sont complices). L’Église a fait tout ce qu’elle
a pu pour soulager les masses indigentes tout en priant
les dirigeants d’alléger le fardeau qui leur est imposé,
mais bien des administrateurs de l’Église tournent le
dos au sort de la paysannerie, face aux coffres remplis
d’or que les soldats de l’Empereur leur offrent en tant
que « dons de la part du peuple ».
Il n’y a actuellement plus de cardinaux en Montaigne
et tous les évêques sont soit absents, soit retranchés dans
des demeures privées, si bien qu’il incombe aux monseigneurs
et aux prêtres de guider leurs troupeaux égarés.
Entre la peur qui sévit parmi les paysans et les excès
hédonistes de la noblesse montaginoise, ce qui reste du
clergé vaticin écope d’un rôle bien ingrat.
« La Montaigne est pareille à une vieille matriarche. Qu’elle décide, par caprice, de porter un vieux chapeau à une fête, et elle renvoie la mode cent ans dans le passé. »
Type
Geopolitical, Country
Niveau d'Entrainement
Professional
Gentilé
Montaginois / Montaginoise
Système Gouvernemental
Monarchy, Absolute
Système Économique
Palace economy
Deities
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