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Néos, la polis des mers -Ruines-

« Gigantesque. Une cité sur une série d’îles concentrique, elle-même au centre d’une île et protégé par des montagnes aussi magnifiques qu’oppressante. Il est dit que sans utiliser les réseaux de canaux de la cité, cela pouvait prendre près de 14 heures et faire un tour complet de la cité en trirème.     L’île elle-même était divisée en douze secteurs extérieurs, quatre secteurs intérieurs et le cœur de la cité, la grande Kardià, portant le même nom que l’île afin de montrer l’orgueil de ses créateurs. C’est au cœur de Kardià que siège Thassos, bâtiment immense de forme pyramidal se terminant en un massif dôme qui abrite aussi bien la politique que la religion de la grande et imposante Poleis des mers.     Alors que le soleil est au zénith, le dôme de Thassos brille de mille feux et complémente la vision d’une cité complètement faite de pierre blanche et couvert de jardins assez vert pour rendre même Karametras jalouse.     Sans l’ombre d’un doute, Néos est une merveille d’architecture, de culture et un testament à la grandeur de ses créateurs. Malgré notre haine des Archons nous ayant précédés, nous ne pouvons nier leur œil pour ordonner une cité d’une telle envergure. »
    – Lettre d’un marchand envoyé aux douze philosophes de Meletis   ----  
« Alors que la première vague de la tempête frappa le côté de mon navire, j’aperçus au loin notre destination, et provenant de cette destination, une immense colonne de flamme. Une flamme de toutes les couleurs qui s’élançait du cœur de la cité de Néos et faisait même une trouée dans le ciel déchainé. La foudre s’abattait sur les bâtiments de marbre blanc comme si chassé des cieux par les flammes provenant des tréfonds de la terre. Puis suivant la colonne de flamme, un vent digne de Keranos balaya notre navire, nous faisant presque chavirer et portant avec lui la pierre blanche des maisons de la citée. Telle une punition divine s’acharnant sur la victime de son courroux, la pluie se transforma en flamme au-dessus de la cité alors que les vagues créer par l’onde de choc et repousser par les montagnes de Kardià venait engloutir des secteurs entiers de la grande Néos.   Ce n’est que lorsque nous avons entendu un hurlement venu d’un autre monde que nous avons tourné les voiles, sortie les rames et sommes retournés vers Kyntiro. Car Néos n’était plus que ruine, cendre et flotte et ce qui venais de crier ne lamentait pas cette perte, mais criais de colère et de satisfaction. »
  – Extrait du journal d’un navire marchand, le jour de la chute de Néos.   Personne ne sait la date exacte de la fondation de la cité que devint Néos. Les légendes ainsi que la présence d’artéfact présente l’histoire des anciens Archons, dominant et tyrannique, y établissant leur premier siège de pouvoir d’où ils déploieraient leurs ailes afin de dominer le reste du monde. Pourtant, nous savons que les Archons du continent provenaient du Nord, par-delà les oraniads.   Puis un jour, suite à la défaite d’Agnomakhos à Meletis, les Archons seraient disparus ou se serait dispersés et exilés, abandonnant éventuellement même la cité maintenant renommer Néos. Par la suite, les ruines de pierre blanche furent laissées à l’abandon, éviter comme la peste par les Drakéides et brièvement visiter par les Owlin comme pèlerinage ponctuel. Ce n’est pas avant l’arrivée des explorateurs Meletiens que les ruines devinrent le centre de la curiosité des peuples mortels de Theros.  

Une structure réutiliser

Néos ne prit pas de temps à accepter le fonctionnement présent de l’architecture Archonique. Le réseau de canaux qui traverse la cité est peu profond, mais divise chacun des dix-sept districts de la cité. Chacun des districts agit presque comme une ville pleinement indépendante de ses voisins, chacun ayant leur propre économie, leurs préférences culturelles, mais partageant tout la même grande culture de la Poleis des mers.   Cependant, quelque spécificité existait dans l’utilisation des districts. Dans un effort d’unir les cités-États des Archipels, chaque cité état pouvait déclarer possession de l’un des districts extérieurs. Ainsi, il existait le district d’écailles, le district de Cuivre, le District de la chasseresse, le district des murs et le district des philosophes. En tant que peuple de Thassa, les tritons d’Altaïs se virent aussi offrir l’un des districts intérieurs pour y créer un collège lié à l’Académie de Dalakos.   Le reste des districts était généralement désigné par leur fonction ou leur industrie spécifique tel que le district du poisson, le district des armes, etc.   Les Districts intérieurs étaient le district des orateurs, réserver au quartier de vie des politiciens. Le district des marchés, ayant les quartiers de vie des marchands ainsi que les grandes échoppes où les artisans pouvaient vendre leurs biens. Le district des étoiles, lieu de culte pour les temples, le groupe religieux et leurs officiants. Le seul temple ne se trouvant pas dans le district des étoiles était le temple de Thassa, qui se trouvait directement dans le district central de Thassos. Et finalement, comme précédemment mentionner le district des librairies, réserver à l’Académie de Dalakos, ses étudiants, professeurs, de nombreuses librairies et les dignitaires d’Altaïs.  

Une vie politique unique

Dans la grande cité de Néos, l’assembler des mers dirige tous les aspects de la vie et est à composer des consuls de chacun des districts. Chaque district est responsable de nommer un consul afin de le représenter et la façon de faire ce choix est propre aux traditions de chaque district. Les districts associés à une cité état tendent à utiliser un système semblable ou simplement nommé un individu. Pour les districts d’industrie ou les districts intérieurs, un consul est normalement nommé par vote populaire ou par concours d’habileté et de compétences.   Le consul se rassemble régulièrement à Thassos afin de discuter des lois, tarif commercial, taxes, projets de construction, taxes militaires, etc.   La Taxe militaire est le principe de défense de la cité. Néos subvient au besoin et possède une armée de tailles raisonnable de soldat professionnel qui doit être entretenu. Cependant en temps de guerre chaque cité soumise à Néos se doit de fournir une quantité spécifique de troupes pour les bannières de la ville. C’est cette entente, la position stratégique ainsi que l’armée professionnelle qui donnent à Néos un poids non négligeable contre les tentatives de sécession. C’est sans compter les avancer technique importante à apporter par les recherches archéologiques constamment financer par Thassos.  

Une fin abrupte

Néos put voire sa fin arriver de par la coupure avec le monde extérieur. Privé du commerce avec le continent, dans un environnement où l’autosuffisance devenait plus importante, une cité basée sur la coopération ne pouvait survivre très longtemps ou tous du moins, ne pouvaient plus briller. Malgré plusieurs tentatives de repousser les envahisseurs de la mer morte et de la légion cornus, malgré deux tentatives de raser la citadelle fulminante, dont une fut un succès, les envahisseurs refusaient de quitter et ne faisait que changer de cible, affaiblissant l’alliance des cités.   Puis, alors que la cité commençait à sombrer dans une crise économique, celle-ci fut détruire en moins de quelques minutes avant d’être majoritairement abandonner. Il ne reste que peu de Néos de nos jours et sa destruction reste un mystère pour les historiens. Deux générations se sont passées depuis la colonne de flamme et les cités états ont tant bien que mal tenté de reprendre l’ancienne Poleis sans grand succès. Au mieux, chaque cité-État a réussi à rétablir un pied dans leur ancien secteur, tentant d’explorer les ruines et de sécuriser l’endroit pour en prendre le contrôle.   Cependant, l’explosion et le temps semblent avoir libéré des choses sur la ville, des forces surnaturelles ne souhaitant pas le retour de l’ordre autant que des groupes de bandit et de cultiste utilisant les ruines maudites comme repaires. Alors dans un effort pour reprendre le contrôle, les cités-États engagent des groupes de mercenaires pour tenter de nettoyer des partis des ruines. Ceux-ci sont grassement compensé et peuvent garder toutes relique et richesses qu’ils trouveront en échange de réclamer le territoire pour la cité.

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