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Parìas, l'île sans allégeance

C’est sur une île, certains diraient même un plateau, au cœur des bas-fonds que sont les Sables de Thassa où se trouve une communauté rare en son genre. Cette communauté, formée par des hors-la-loi, des exilés, des pirates et autres malaimés de la société, est un havre pour ceux qui cherchent une place au calme entre quelques méfaits.   L’existence d’une telle communauté est un miracle et tiens autant de la bénédiction de Phénax, Dieu de la déception que d’un emplacement géographique presque imprenable. Pariàs est situé sur une île particulièrement surélever rendant toutes formes de débarquement hors du port difficile et donne la chance à une défense importante de se former. Ce, si les présumés conquérants sont capables de passer les bas-fonds qui forment les sables de Thassa et les embuscades interminables des navires qui piratent à travers les îles. Quiconque tente de passer les sables sans lever le bon drapeau ou en trop grand nombre se risque à une piraterie sauvage et sans merci. Même les cieux ne sont pas libres, une quantité importante de tempêtes se formant rapidement dans les bas-fonds avant de disparaitre aussi rapidement qu’elles sont apparues, comme si invoquer par une force protectrice.   Il est dit qu’un jour, las de la piraterie organisée de Pariàs ou cherchant un membre de sa famille à éliminer pour sécuriser son héritage, l’un des trois grands conquérants de Demetrias vint avec son terrible Dragon. Essuyant tempête après tempête, devant trouver son chemin à travers brume et brouillard et devant se défendre contre les attaques éclair des balistes sur les îles et les navires, celui-ci décida de retourner d’où il venait, mais pas avant d’avoir complètement dévasté l’une des îles mineures comme démonstration de sa frustration.  

Une ville Anarchique avec une seule règle

  Pariàs est une cité ou plutôt une communauté presque urbaine qui ne possède pas réellement de règlement ou de loi. Bien sûr, certains groupes criminels, groupes de pirates ou même guildes ont des points d’ancrage dans la communauté et établissent les lois et règles qui leur siéent, mais l’application de ces règles est propre à leurs forces et ne dépasse pas leur territoire.   La seule règle dont tous sont en accord est la loi de la paix d’esprit. Cette règle, gravée dans la pierre du Phare de Pariàs stipule qu’aucun contrat ou affrontement n’aurait lieu sans l’accord des deux parties impliquées. Ainsi, un mercenaire ne peut pas venir en Pariàs pour capturer une cible et si un conflit entre deux groupes devait éclater, ceux-ci devraient le régler à l’amiable ou organiser une confrontation.   Il n’existe pas d’organisation pour réguler cette loi, mais dans une ville d’Anarchie, le seul vrais pouvoir est celui de l’honneur et de la parole et si la parole d’un est entacher, l’avenir et la sécurité de celui-ci deviens rapidement en danger, car personne ne vengera une personne sans honneur ni paroles.  

Les Quartier de Pariàs.

Pariàs est divisé en plusieurs quartiers en plus des zones d’influences des groupes mercenaires et criminels. Ces quartiers se sont formés organiquement et représentent généralement le genre d’affaires qui y est conduit.   Le quartier des lames est le quartier où se trouve l’arène de Pariàs. Ici les duels d’honneur, les combats gladiatoriaux ainsi que les contrats de Mercenaria sont traités. C’est dans ce quartier que se trouve la bonne partie des tavernes et auberges libres d’utilisations aux groupes mercenaires. Ici, ils peuvent se reposer, fêter et négocier de nouveaux contrats tous en racontant leurs exploits. Tous les mercenaires locaux espèrent que le récit de leurs exploits sera transporté aux oreilles des Oracles des bas-fonds, un groupe secret qui publie fréquemment une échelle avec le classement des diverses compagnies mercenaires.   Le Phare est un lieu sacré dont seul le premier étage est accessible aux non-initiés. Le premier étage sert d’autorité du port où le navire s’enregistre volontairement pour bonne mesure et pour mettre à jour la liste des drapeaux qui peuvent et ne peuvent pas traverser les eaux des sables. C’est ici que se négocient des passages douteux, le transport de la contrebande et même que ce trouve plusieurs autels à diverses divinités, mais avant tous Phénax et Thassa. La rumeur veut que les Oracles des bas-fonds contrôlent les étages supérieurs et ne sortent jamais, envoyant toujours leurs sbires écouter dans les divers quartiers et échangeant l’information obtenue ou l’utilisant pour bouger les affaires locales.   Le quartier des exilés est le lieu de résidences des habitants de Pariàs. Ceux qui ne sont pas des mercenaires ou marchands de passage. Ici résident ceux s’occupe des ports, des tavernes, qui nettoient les routes, soigne les blessés et font le commerce localement. Bien que le quartier des mercenaires soit important, c’est dans le quartier des exilés que vivent les gens communs sans qui la cité n’existerait plus depuis longtemps. Les mercenaires et marchands y sont permis, les pirates moins bien vus, mais accepter à contrecœur et les citoyens y vivent sous la protection des divers regroupements criminels qui s’y organisent. Ici, le terrain est gratuit, mais la protection obligatoire.  

Une ville accueillante, mais avec ses limites.

Au travers de l’existence de Pariàs quelques petites exceptions à ne pas avoir de règles ont vu le jour sans ne jamais devenir officiel et être gravé dans la pierre du Phare. La première de cette exception est que les pirates et groupes qui attaquent activement les navires marchands et en son fier ne peuvent pas élire domicile à même la cité. Ils se doivent de fonder des villages et communautés sur les îles mineures. Cette entente permet de garantir la sécurité de la ville de plusieurs façons et assure aux pirates qu’ils auront toujours le support de la cité pour s’établir et se ravitailler.   La seconde exception est que les membres de la Légion cornue et de la Mer morte ne sont pas les bienvenus dans les sables de Thassa. En effet, la cité vie sur un principe que ceux qui vivent ici souhaitent vivre en dehors de la société, mais d’en profiter et non simplement l’écraser et la faire saigner.

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