Telos'Erimos, la cité de cuivre
Une vue unique ouvre l’entrée de cette cité à la frontière sud de la civilisation. De long et étroit canaux serpentent la ville. Engorgée de navire de toutes les tailles, la cité est surplombée par l’ombre de grandes tours couronnée de minaret couvert de cuivre poli et régulièrement entretenu. Au sol, de chaque côté des canaux, des échoppes, des tentes, des établissements, des guildes, tous ce qu’un marchand à besoin, exotique ou local se trouve sur les rives de Telos’Erimos, la cité aux toits de cuivre où le cuivre est la première loi.
Une ville marchande, un port d’exploration.
Telos’Erimos est la cité avec l’accès le plus facile aux eaux du sud des îles. Alors que sa position ne devrait pas l’avantager dans quelques formes de commerce, Telos’Erimos se démarque par son marché ouvert basé sur l’exotisme et l’exploration maritime. Autrefois en compétition avec Néos, la cité de cuivre était autrefois uniquement un port d’attache désertique pour les explorateurs du sud, ceux qui amassent fortunes et objets luxueux en finançant des expéditions dans le continent perdu de Notos. Ici, les marchands, les guildes, les acheteurs et les explorateurs se réunissent afin de marchander, échanger et découvrir. Les connaissances sont compilées avant d’être vendues aux institue d’éducation des îles, les richesses sont distribuées aux investisseurs et la gloire aux explorateurs !Un esprit de solution
La cité n’aurait même probablement jamais été bâtis sans Néos et un armé d’investisseur, la cité de cuivre étant la seule colonie du sud des îles à avoir survécus aux terribles vents de sable soufflés par le désert éternel d’Akinitos. Ces investisseurs ont apporté avec eux leur philosophie propre, une philosophie qui dit que tous les problèmes ont une solution et que cette solution est toujours achetable. C’est dans cet esprit d’orgueil propre à l’humanité que les riches investisseurs ont fait creuser un canal à même la chaine de montagnes séparant Erebion en deux. De ce canal, ils apportèrent l’eau potable et salvatrice de la jungle offrant ainsi à Telo’Erimos une nouvelle voie navigable et créant un chemin direct entre le port des explorateurs et la grande Poleis des Mers.Une politique sonnante et trébuchante
Telos’Erimos, en bonne cité marchande, est dirigé par un Sultan, servi et conseiller par six émirs et autant de Vizir que celui-ci juge nécessaire. Ces titres ont pour origine dans les clans qui vivent de façon nomade dans les confins du désert éternel d’Akinatos. Ce sont ces premiers nomades qui ont établi des campements sur les côtes désertiques d’Erebion et dont l’un de ces campements est éventuellement devenu la cité marchande. Les termes ont peu changé depuis la fondation des campements, mais la façon de les acquérir fut fortement influencée par les investisseurs, Sultan et Émir n’étant plus automatiquement des positions héréditaires. Les vizirs sont les ministres de la cité. Ils s’occupent chacun d’un portfolio de tâches et de sujets qui leur sont assignés par le Sultan. Certains s’occupent de l’économie, d’autres de la défense ou même de l’éducation. Ce poste est nommé à vie où jusqu’à ce que le sultan au pouvoir en décide autrement. Leur influence est grande, mais leur pouvoir concret mince. Les Émirs, autrefois les chefs de clan, sont maintenant les maîtres des guildes qui peuplent la cité de cuivre. Il existe six grandes guildes dont dépend chacune des autres plus petites. Il n’est pas rare que les chefs de guilde offrent leur siège et leurs pouvoirs à leurs enfants, mais il est aussi fréquent que des coups arrivent pour prendre le pouvoir ou qu’une nouvelle guilde supplante la précédente et prend l’un des six sièges. Ces Émirs sont tels des propriétaires terriens, ils s’assurent de la prospérité de leur domaine et que les pièces s’écoulent dans les artères de la cité. Ils sont généralement aussi responsables des relations extérieures de par leur nature marchande. Le Sultan est le seul réel propriétaire terrien de Telos’Erimos. Il est officiellement nommé par son prédécesseur et garde son pouvoir jusqu’à ce qu’il nomme lui-même un successeur. Historiquement, le sultan est aussi le responsable des armées, des taxes et du bien commun de la cité. Dans les faits, il agit plus comme un arbitre entre les six Émirs et possède le pouvoir de trancher les disputes et modifier les taxes. Ainsi, la cour du sultan en est une d’intrigue et de quête de faveur ou le Sultan s’assure le support de ses Émirs alors que ceux-ci courtisent des avantages de sa part contre leurs concurrents. Le Sultan nomme très souvent ses Vizirs parmi les membres des guildes afin de forger des alliances ou de surveiller ses adversaires.
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