Le procès
General Summary
préparatifs fébriles
Devant la gravité de l'accusation de félonie (voir épisode précédent), nos quatre chevaliers de Salisbury décident d'envoyer un message au Comte Roderick pour l'informer de la situation.Convoqués à Tintagel , ils sont aussitôt assignés à résidence, même si la surveillance n'est pas très rigoureuse, car on leur accorde crédit sur leur sens de l'honneur.
L'attente est longue, mais entrecoupée par de nombreuses visites.
Tout d'abord, ce sont deux des plus importants conseillers du comte Roderick :
Elad, Maréchal de Salisbury , et sire Roger, évêque de Salisbury .
Ils ont été envoyé pars Roderick pour épauler et défendre ses chevaliers mis en cause.
Cela les rassure quelque peu, car ce sont des personnages influents, qui pourront intercéder en leur faveur et avoir l'oreille du roi.
Mais ils prennent également conscience du risque important que prend leur suzerain en défendant leur cause : il pourrait très bien s'attirer la colère d'Uther Pendragon !
Les deux émissaires posent de nombreuses questions pour bien comprendre toute l'affaire ; le groupe y répond franchement, sans rien cacher sur la demande de Merlin .
Un autre curieux personnage vient également leur poser des questions. C'est un petit moine, vif d'esprit et de manière, nommé Dewi .
Après un long entretien, il prend congés des accusés, tous païens, en prononçant ces étranges paroles :
"Le temps de vos dieux est révolu à présent, mais je vous remercie d'avoir partagé votre opinion".
Cela ne manque pas d'inquiéter le groupe, qui craint avoir affaire à un adversaire religieux.
Le jour J comme Jugement
Le jour du procès arrive enfin. Nos quatre chevaliers se retrouvent dans la grande salle de Tintagel, accompagnés d'une dizaine d'autres chevaliers devant répondre des mêmes chefs d'accusatiion.Il s'agit des autres chevaliers que Merlin avait placés sur sa route pour retarder ses poursuivants.
Le jury est composé du roi Uther Pendragon , secondé par le duc Ulfius et l' Évêque Dubricus .
Un peu en retrait derrière le roi se trouve la reine, dont le regard sombre ne présage rien de bon pour les accusés.
L'accusation est portée par Brastias , qui évoque les faits avec exactitude mes interprétés de son point de vue.
Pour lui il est clair qu'en se mettant sur son chemin, les chevaliers ont agi délibérément contre les intérêts de leur roi.
Uther demande alors aux accusés d'exposer leur version des faits. Ceux-ci expliquent tous peu ou prou la même chose, à savoir qu'ils avaient toute confiance en Merlin de par son rôle de proche conseiller du roi, et qu'ils ne savaient pas qui étaient ses poursuivants.
Lorsque chacun s'est exprimé, on entend distinctement Ygraine se pencher et persifler à l'oreille du roi : "Ils ont volé mon bébé, tuez-les !"
Le roi lui murmure en réponse : "Binetôt ma reine, mais nous devons suivre la procédure."
Différents intervenants prennent ensuite la parole :
- Roger, évêque de Salisbury argument que les chevaliers sont innocents car ils ont été victime d'un enchantement de Merlin .
- Elad, Maréchal de Salisbury souligne la bonne réputation des chevaliers de Salisbury accusés, rappellent leurs hauts faits d'amres au service d'Uther , notamment lors de la bataille de Lindsay avbec la capture du roi saxon Octa. Il explique également qu'en ces temps difficile il serait malheureux de se privés de tels chevaliers d'expérience.
- le père Dewi affirme qu'il a étudié les accusés et qu'ils sont sans doute possible ensorcelés par la magie de Merlin. Il dit au roi qu'il a fait un mauvvais choix en prenant comme conseiller le "fils du diable" et le presse de le chasser à jamais de sa cour.
- l'Évêque Dubricus déclare de sa voix grave et sentencieuse : "Aucun chrétient, aucun Breton ou Romain ou Arien n'honre le fils du diable !"
"A présent, justice va être rendue. Voic la décision Roi de Logres.
Ces hommes sont innocents de félonie. Ils sont relevés de leurs fonctions et confiés à l'Évêque Dubricus afin qu'il les bénisse et purifie de leurs péchés.
De plus, la cour décide que Merlin, enchanteur de Bretagne , est l'instigateur de toute cette affaire, et je déclare sa condamnation à mort en tant que déserteur et félon à la couronne, ayant délibérément œuvré contre elle.
Faites connaitre cette décision en tout lieu du royaume.
Dieu nous bénisse tous. La cour est levée."
Tout est qui finit...
La décision du roi est sensationnelle : Merlin est condamné à mort, et les chevaliers innocentés !Cela ne fait pas que des heureux : Ygraine enrage visiblement, Brastias semble vexé, ses regards noirs font comprendre aux chevaliers que sa rancoeur sera tenace.
Les partisans de Merlin se lamentent, ses adversaires jubilent.
On sent bien que la lutte d'influence entre les religions chrétienneset paienne a joué un rôle non négligeable.
Les ex-accusés se rendent rapidement compte qu'on les désigne souvent comme "les chevaliers qui ont fait condamner Merlin", ce qui les embarasse plus qu'autre chose !
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