- Gender
- Masculin
- Hair
- Noirs
- Skin Tone/Pigmentation
- Blanc pâle
Loin dans le froid de l’hiver les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent être. La couche glacée couvrant les paysages de ce pays ancien préserve l’histoire, mais aussi les esprits et les coeurs. Comme je le disais, ce pays garde bien des mystères enfouis, et j’en sais quelque chose. Pardonnez-moi, laissez-moi me présenter, je suis Fëanri Lymezir Do’Val, dernier héritier d’une lignée déchue et oubliée de tous, aussi son histoire n’est que vague rumeur insignifiante, mais je vois à votre oeil curieux que votre appétit de savoir ne saurait en rester là. Très bien, prenez cette coupe et écoutez.
Je n’ai personnellement pas connu la demeure familiale, ils ont dû partir bien avant, lors d’une des nombreuses guerres menées par notre suzerain, le seigneur de la forêt morte. Oui j’en conviens, c’est un drow malfaisant si vous vous arrêtez aux rumeurs des royaumes alentours, dévorants les enfants les nuits de pleines lunes et dansant autour d’un chaudron noir, enfin si vous croyez à ce genre de fable. Quel que soient vos croyances et quel que soient vos origines vous devriez savoir que la guerre à un prix en espèce autant qu’en vie, aussi lorsque notre famille ne pût continuer à payer l’impôt de guerre pour aider la cour, s’en est suivit des conséquences pouvant être qualifiées de… tragiques par certain. O ne croyez pas que ce bannissement ait laissé sur moi une quelconque rancoeur envers mes cousins sombres ou un quelconque ressentiment négatif. Cela était une autre époque, un autre temps et en un sens l’envie me prendrais de remercier les consuls. Notre lignée descendit donc sur Selfoss où ils purent s’installer en paix.
Plusieurs années plus tard, je vis le jour, ma mère Shi’ndril, fille d’Antven et d’Aunvayas matriarche de la lignée, se maria à un marchand local et petite fortune en devenir. O je sais ce que vous allez dire, le pauvre elfe s’est fait rabaissé et cracher dessus par toute la lignée souhaitant préserver son sang pur. Il n’en est rien car cela fait plusieurs générations que notre lignée s’allie à nos cousins à la peau claire, et seule la matriarche à encore la teinte sombre de nos ancêtres. Quoi qu’il en soit, si l’héritage épidermique s’est dissipé dans les méandres de l’arbre généalogique, certains autres restent ancrés profondément dans notre famille.
Avant même que les peuples de la forêt morte ne puissent s’appeler nation, avant même que la forêt morte ne soit ce qu’elle est aujourd’hui, mes ancêtres parcourait la terre, cherchant les secrets qu’elle enfermait jalousement. De là est sorti de sous le sable de larges tablettes millénaires aux vérités terribles remettant en question la nature divine et sa définition. Ce savoir, jalousement gardé par notre famille, était fragmentaire, hors de notre portée. Aussi les mères poussaient leurs enfants vers des carrières de mages ou de savant, dans le but qu’un jour, ces textes soient complètements traduits. Qu’ils puissent révéler leurs secrets à ce monde ignorant. Néanmoins en cherchant pareillement dans les limites de notre monde, en remuant les secrets même de la création, mes ancêtres ont attiré sur eux le regard de sombres créatures. Parfois certaines rumeurs concernant l’affinité entre les drows et les démons ont du vrai, de même que les nécromanciens ont pu êtres humains ou que les nains ont creusé jusqu’aux enfers. Et l’histoire de notre famille ne peut démentir ces rumeurs. En échange de savoir, nos ancêtres ont acceptés des marchés impies, mais lucratif.
Aussi, au terme de mes études à la grande université magique de Selfoss, il fût temps pour moi d’être introduit dans le secret. C’est durant une nuit de terreur que, sous la ville, dans les endroits les plus anciens et oubliés, je fus conduit vers cette tradition sans âge. Seule, se dressait devant un obélisque de pierre usé et poli ma mère dans une robe de cérémonie noire, contrastant avec sa peau blanche. Dans l’ancienne langue elle me présenta les anciennes tablettes et me fit part, pour la première fois du nom de Sithis. Elle me montra l’étendue de sa puissance, me dévoila le monde invisible, interdit. Cette nuit-là, alors que je n’étais encore qu’un enfant, les frontières du monde tremblèrent alors que l’obélisque se transformait en une nuée grouillante de milliers de serpents aux couleurs écarlates. Cette nuit-là, un Lymerzir fit un pacte de plus avec une puissance occulte, offrant ses services à un être ancien, démon ou dieu, Sithis. C’est en cette nuit que je rencontrai Naal, cet être serpentin venu des tréfonds du multivers et ce fût cette nuit que je me rendis compte qu’au dépits de tous ce que j’avais appris à l’académie, je ne savais rien. Au lever du soleil, lorsque j’ouvris les yeux, tout mon être souhaitait oublier toutes ces visions irréelles de ces mondes inconnus et oubliés des Dieux et du temps. Je fus presque convaincu que tous ceci n’avait été qu’un rêve, une hallucination lors que je vis, dans mes draps trempés de sueur, le serpent qui m’avait promis allégeance, à qui j’avais promis de mener à bien cette quête de connaissance.
C’est avec une lueur d’espoir et de bienveillance que ma mère m’autorisa à quitter la maison familiale pour me plonger dans les terres froides de l’île à la recherche de cette vérité.
Les années passèrent et les êtres du rituel me chuchotaient sans cesse des choses, me parlaient en rêve. La solitude devant aider, je me sentais plus à ma place, comme appelé ailleurs. Comme si ce monde n’était pas le miens, comme si j’en était étranger. Néanmoins, rejeter ce monde ne serait que pure folie, ne serait-ce que pour les plaisirs qu’il offre.
Phye, vous l’auriez vue. Une peau tannée, des cheveux blancs un regard transperçant et ses petites cornes. De quoi faire chavirer le coeur des hommes. Rencontrée par hasard dans une auberge de passage, le destin à fait que nos routes se soient entremêlées un temps, puis, il eut un carrefour, mais jamais je n’oublierais son sourire et ses rires. Un jour prochain la vérité se devra d’éclater, et qu’en ces temps, nos chemins se recroiserons.
Enfin, nous y voilà mon ami. Je suis Fëanri Lymezir Do’Val, messager d’un Dieu oublié, et ce monde n’est que le précédant avant le suivant et ainsi va le destin. Concernant le tiens, il s’arrête ici.
A la faveur de la nuit, si quelqu’un avait bravé le blizzard, et trouvé la petite clairière entourée de bois noir et inquiétant il aurait vu un elfe à la peau blanche, le torse peint de sang hurler en une langue impie de sinistres présages pour ce monde. Le feu dansant de manière insolente et frénétique, dévorant le corps d’un homme, le torse ouvert, projetant de longues ombres sur les troncs noir.
Mais personne n’aurait pu voir ça car personne ne brave le blizzard.
Je n’ai personnellement pas connu la demeure familiale, ils ont dû partir bien avant, lors d’une des nombreuses guerres menées par notre suzerain, le seigneur de la forêt morte. Oui j’en conviens, c’est un drow malfaisant si vous vous arrêtez aux rumeurs des royaumes alentours, dévorants les enfants les nuits de pleines lunes et dansant autour d’un chaudron noir, enfin si vous croyez à ce genre de fable. Quel que soient vos croyances et quel que soient vos origines vous devriez savoir que la guerre à un prix en espèce autant qu’en vie, aussi lorsque notre famille ne pût continuer à payer l’impôt de guerre pour aider la cour, s’en est suivit des conséquences pouvant être qualifiées de… tragiques par certain. O ne croyez pas que ce bannissement ait laissé sur moi une quelconque rancoeur envers mes cousins sombres ou un quelconque ressentiment négatif. Cela était une autre époque, un autre temps et en un sens l’envie me prendrais de remercier les consuls. Notre lignée descendit donc sur Selfoss où ils purent s’installer en paix.
Plusieurs années plus tard, je vis le jour, ma mère Shi’ndril, fille d’Antven et d’Aunvayas matriarche de la lignée, se maria à un marchand local et petite fortune en devenir. O je sais ce que vous allez dire, le pauvre elfe s’est fait rabaissé et cracher dessus par toute la lignée souhaitant préserver son sang pur. Il n’en est rien car cela fait plusieurs générations que notre lignée s’allie à nos cousins à la peau claire, et seule la matriarche à encore la teinte sombre de nos ancêtres. Quoi qu’il en soit, si l’héritage épidermique s’est dissipé dans les méandres de l’arbre généalogique, certains autres restent ancrés profondément dans notre famille.
Avant même que les peuples de la forêt morte ne puissent s’appeler nation, avant même que la forêt morte ne soit ce qu’elle est aujourd’hui, mes ancêtres parcourait la terre, cherchant les secrets qu’elle enfermait jalousement. De là est sorti de sous le sable de larges tablettes millénaires aux vérités terribles remettant en question la nature divine et sa définition. Ce savoir, jalousement gardé par notre famille, était fragmentaire, hors de notre portée. Aussi les mères poussaient leurs enfants vers des carrières de mages ou de savant, dans le but qu’un jour, ces textes soient complètements traduits. Qu’ils puissent révéler leurs secrets à ce monde ignorant. Néanmoins en cherchant pareillement dans les limites de notre monde, en remuant les secrets même de la création, mes ancêtres ont attiré sur eux le regard de sombres créatures. Parfois certaines rumeurs concernant l’affinité entre les drows et les démons ont du vrai, de même que les nécromanciens ont pu êtres humains ou que les nains ont creusé jusqu’aux enfers. Et l’histoire de notre famille ne peut démentir ces rumeurs. En échange de savoir, nos ancêtres ont acceptés des marchés impies, mais lucratif.
Aussi, au terme de mes études à la grande université magique de Selfoss, il fût temps pour moi d’être introduit dans le secret. C’est durant une nuit de terreur que, sous la ville, dans les endroits les plus anciens et oubliés, je fus conduit vers cette tradition sans âge. Seule, se dressait devant un obélisque de pierre usé et poli ma mère dans une robe de cérémonie noire, contrastant avec sa peau blanche. Dans l’ancienne langue elle me présenta les anciennes tablettes et me fit part, pour la première fois du nom de Sithis. Elle me montra l’étendue de sa puissance, me dévoila le monde invisible, interdit. Cette nuit-là, alors que je n’étais encore qu’un enfant, les frontières du monde tremblèrent alors que l’obélisque se transformait en une nuée grouillante de milliers de serpents aux couleurs écarlates. Cette nuit-là, un Lymerzir fit un pacte de plus avec une puissance occulte, offrant ses services à un être ancien, démon ou dieu, Sithis. C’est en cette nuit que je rencontrai Naal, cet être serpentin venu des tréfonds du multivers et ce fût cette nuit que je me rendis compte qu’au dépits de tous ce que j’avais appris à l’académie, je ne savais rien. Au lever du soleil, lorsque j’ouvris les yeux, tout mon être souhaitait oublier toutes ces visions irréelles de ces mondes inconnus et oubliés des Dieux et du temps. Je fus presque convaincu que tous ceci n’avait été qu’un rêve, une hallucination lors que je vis, dans mes draps trempés de sueur, le serpent qui m’avait promis allégeance, à qui j’avais promis de mener à bien cette quête de connaissance.
C’est avec une lueur d’espoir et de bienveillance que ma mère m’autorisa à quitter la maison familiale pour me plonger dans les terres froides de l’île à la recherche de cette vérité.
Les années passèrent et les êtres du rituel me chuchotaient sans cesse des choses, me parlaient en rêve. La solitude devant aider, je me sentais plus à ma place, comme appelé ailleurs. Comme si ce monde n’était pas le miens, comme si j’en était étranger. Néanmoins, rejeter ce monde ne serait que pure folie, ne serait-ce que pour les plaisirs qu’il offre.
Phye, vous l’auriez vue. Une peau tannée, des cheveux blancs un regard transperçant et ses petites cornes. De quoi faire chavirer le coeur des hommes. Rencontrée par hasard dans une auberge de passage, le destin à fait que nos routes se soient entremêlées un temps, puis, il eut un carrefour, mais jamais je n’oublierais son sourire et ses rires. Un jour prochain la vérité se devra d’éclater, et qu’en ces temps, nos chemins se recroiserons.
Enfin, nous y voilà mon ami. Je suis Fëanri Lymezir Do’Val, messager d’un Dieu oublié, et ce monde n’est que le précédant avant le suivant et ainsi va le destin. Concernant le tiens, il s’arrête ici.
A la faveur de la nuit, si quelqu’un avait bravé le blizzard, et trouvé la petite clairière entourée de bois noir et inquiétant il aurait vu un elfe à la peau blanche, le torse peint de sang hurler en une langue impie de sinistres présages pour ce monde. Le feu dansant de manière insolente et frénétique, dévorant le corps d’un homme, le torse ouvert, projetant de longues ombres sur les troncs noir.
Mais personne n’aurait pu voir ça car personne ne brave le blizzard.
Social