Appearance

Physical Description

Très grande et costaude, avec un bon surplus de poids.

Facial Features

Joli visage couvert de taches de rousseur.

Physical quirks

Semble toujours un peu mal à l'aise, comme si elle était désolée de prendre autant de place.

Apparel & Accessories

Vêtements d'aventurière, épée longue, bouclier, cotte de mail et petit oiseau perché sur son épaule.

Mentality

Personal history

Élise aurait dû avoir une vie de rêve : ses parents, aimants, étaient de sang noble, et elle vivait dans un château qui semblait tout droit sorti d’un conte de fées avec ses cinq frères. Toutefois, alors qu’elle n’était encore qu’une toute petite fille, sa mère mourut des suites d’une maladie fulgurante. Son père, atterré, devint de plus en plus distant jusqu’à ce qu’il se remarie quelque temps plus tard, mais il ne fut plus jamais le même. La belle-mère d’Élise était une femme cruelle, assoiffée de pouvoir. Elle n’avait en son cœur aucune place pour Élise, dont elle commença très tôt à se moquer. Les occasions ne manquaient pas : puisqu’elle grandissait avec cinq frères, Élise ne tarda pas à développer un comportement assez dépourvu de féminité. Par ailleurs, son père était un véritable géant de sept pieds, bâti comme un ours, des traits dont ses frères héritèrent aussi. Et il devint clair dès la préadolescence qu’Élise n’échapperait pas à la génétique. À treize ans, elle était déjà presque aussi grande que sa belle-mère. À quinze ans, elle la dépassait de deux têtes. À dix-huit ans, elle était tellement gigantesque et costaude qu’elle aurait pu la soulever d’une main. Sa belle-mère ne manquant pas une occasion de ridiculiser son physique, Élise développa très rapidement un profond manque de confiance en soi. Elle se réfugia dans l’entraînement qu’elle suivait avec ses frères, auquel elle excellait, de même que dans la nourriture, qui lui apportait un peu de réconfort dans une existence sans chaleur humaine. Elle prit donc du poids, ce qui lui valut encore plus de méchancetés de la part de sa vilaine belle-mère. Hormis durant les séances d’entraînement, ses frères l’ignoraient, occupés qu’ils étaient à vaquer à leurs occupations masculines, et elle n’avait pas vraiment d’amis : les enfants des serviteurs étaient terrorisés par sa taille. Le peu d’affection qu’elle connaissait lui venait des petits animaux qu’elle visitait chaque jour à l’orée du boisé qui entourait le château. C’est ainsi qu’elle passa son adolescence et atteignit l’âge adulte, sans être donnée en mariage. C’est que, voyez-vous, les enfants n’étaient pas les seuls à avoir peur d’elle : ses prétendants, lorsqu’ils la voyaient, se trouvaient une excuse pour déguerpir au plus vite, ou encore éclataient de rire. Cela lui était égal. L’idée d’être échangée contre un avantage stratégique ou militaire la révulsait. Un jour, toutefois, un homme particulièrement courageux (ou désespéré de former une alliance) accepta de la prendre pour épouse. Élise, évidemment, n’eut pas son mot à dire, mais elle trouva une autre façon d’exprimer son refus, c’est-à-dire par la fugue. Il était temps que son physique lui serve à autre chose qu’à attirer les railleries. Il était temps pour elle de forger son propre destin.

Personality

Social