La geste de la compagnie sauvage
Père, valeureux chasseur de Dragons
Partis en besogne à l'aube du printemps
Il y a désormais une saison environ
Que les nouvelles ont cessées, ça devient alarmant.
N'écoutant que mon courage et les larmes de mère
J'empoignai mes instruments, préparai quelques rations
Alors que j'écumerai les routes en quête de père
Aevalur, mon cadet, sera désormais l'homme de maison
Je flottai à contre courant sur l’embarcation de mes ancêtres
Les yeux clos, le corps parcouru d’harmoniques familières
Sous un voile de grisaille, le village Faldorm tenterait il de disparaître
En guise d’accueil glaviot à mes bottes et ambiance austère
Mandatés par le maire, Theoldon le veuf, pour retrouver ses rondins
Partis à l’aube pour l’aventure, Grisépine en vue dès soleil couchant
Bêtes de somme ou ouvrier, il ne restait plus qu’un seul être humain
Ô Myrkul, Kelemvor accueillez Galenn Thorne maudit par les Lycan.
En longeant les rêves d hier sur les traces du druide
Sa demeure, un feuillu aux tonalités liqueurs de raisins
15 pieds de longs autant de large pour ce monstre arachnide
Le fléau de Grisépine succombe sous les hallebarde et coups de poings
Aerendill la discrète révélatrice des faiblesses,
Marcus le vif, gladiateur prêt à soulever des charriots,
Sheol le pieux, miroir des âmes,
Ben le baveux, un peu cocon mais dévastateur,
Ah le barde ! Chucho et son flot d’injures ,
Faldormiens contemplez vos bûches se consummer
Plus doux sera l’hiver et c’est à ce quintet que vous le devez.
chapitre premier