Rapport officiel à la ligue solidaire de Neustrie
C'est le 1 er juin que nous sommes partis Vorn, le mystique Danté, l'ingénieuse Bak-Bak et moi-même en direction des brumes.
Nous espérions faire la rencontre d'un clan saurien oublié supposément installé en bordure d'une cité à l'est que nous nous sommes rappelés s'appeler Avinnet.
Les histoire sauriennes sont parfois plus complexes qu'elles n'en paraissent et bien que plus artiste que combattant, j'ai suivi mes compagnons dans leur quête puisqu'ils sont depuis quelque temps ma famille d'adoption.
Nous avions l'espoir de quérir ce conseil en lien avec l'avenir du clan Korth.
Mais incapable de trouver ceux-ci après deux jours, nous nous sommes approchés de plus en plus de cette ville citée précédemment.
Ce qui a tout d'abord attiré notre attention furent les lourds sons métalliques provenant du côté nord de la ville. De grands coups espacés à rythme régulier laissant supposer que l'on frappe à grande intensité le plat d'un métal. L'on pouvait l'entendre de l'extérieur des faubourgs. L'on fabrique définitivement quelque chose ici. Et la pesanteur des sons entendus, il s'agirait de quelque chose de massif.
Attirés par ce vacarme, et alors que personne ne pouvait encore soupçonner nos intentions, nous avons décidé de pousser l'enquête plus loin à l'intérieur des taudis afin de voir ce qui pouvait bien produire ces sons.
Manque de chance, nous avons eu tôt fait d'être repérés. Nous avons dû combattre des morts-vivants qui ont été réduits au silence grâce à l'utilisation principalement d'un sort du mystique Danté ayant émané de la lumière radiante.
Cependant, 2 choses sont dignes de mention.
La première étant que des humains semblaient travailler en cohésion avec les morts.
La seconde était qu'ils utilisaient une forme de lumière mauvâtre semblant sortir les mort-vivants de la torpeur qu'ils ont apparence d'être affligés durant le jour.
Mais encore plus troublant, après les avoir vaincu, nous avons pu déterminer que ces humains semblaient marqués sur le poignet. N'ayant pu déterminer à quoi servait cette marque, nous avons entrepris de la ramener en amputant le membre du soldat mort. Nous avons aussi pris soin de ramener la source de la lumière mauvâtre qui nous semblait une information pertinente.
Nous avons ensuite pris la fuite, animés d'une grande célérité mais les sens à l'affût, tel le vif du héron.
Mais comme dans une mauvaise farce, c'est après avoir quitté les taudis que nous avons finalement croisé ce clan saurien installé dans les brumes.
Après avoir traité les affaires sauriennes et qui s'est résulté en l'acquisition d'une dizaine de sauriens qui serviront sa cause. Ces sauriens ont d'ailleurs été vus à la capitale lors de notre retour
Cependant, avant de quitter, nous avons aussi parlé à leur sage, un certain Ko'lek et avons pu lui soutirer des informations dignes d'intérêt.
Tout d'abord. ces sauriens refusent d'approcher Avinnet à cause de la présence supposée d'une dame éthérée capable de grands cris. Elle servirait apparemment de sentinelle à ce que j'ai compris.
Ensuite nous avons aussi appris que cette cité avait parfois reçu la visite d'émissaires loraciens. Le tout laissant supposer que la Loracie traiterait parfois avec l'armée éternelle pour une raison encore inconnue.
Nous avons aussi appris que des ravitaillements par charrettes arrivaient par fois de l'est par la route. Tandis qu'à l'ouest la route a été qualifiée de très peu utilisée.
Finalement, on nous a informé de grands colosses, des nécrophages Ch'toniens, les ont-ils appelés, avaient été vus en bordure de la cité et amenés plus loin par un homme étant venu les chercher. Aucun détail supplémentaire n'aura été appris sur cette question. Cependant, la taille décrite de ces colosses nous a semblé alarmante s'il s'adonnaient être des adversaires durant n'importe quel conflit avec les vivants.
Le dernier fait digne de mention n'est peut-être pas en lien avec tout ceci mais n'en est pas moins banal.
Lors de notre nuit dans les brumes, notre sommeil a été dérangés par le passage d'une entité démoniaque embrasée de 10 mètres de haut. ne voulant pas abuser d'un courage mal placé, nous avons pris refuge dans les bois avoisinants et nous avons laissé passer l'entité sans l'engager. Il aura semblé à Vorn qu'elle était en chasse de quelque chose et nous aura bien vite laissé tranquille.
Outre le feu ardent qui émanait de son corps, cette créature avait 6 orteils à chaque pied et j'ai pu sans difficulté m'étendre de tout mon long dans l'empreinte d'un de ses pas.
C'est donc de tout ceci que nous espérions aviser les gens concernés afin de les guider vers une entreprise plus avisée.
Il aura été un plaisir de remplir cette mission pour le compte de la ligue solidaire de Neustrie.
Votre très cher hôte,
Grintzel, le bouffon