Anakis Troublorage
Tout n'est que chaos sans forme et cohérence. Les souvenirs nombreux et douloureux reviennent encore et encore continuellement. Il n'y a pas de repos et de tranquillité depuis... Depuis quand ? le temps n'a pas vraiment de sens ici... de multiples voix résonnent en continu en un concert de plaintes entremêlées. Voix, pensées ? Lorsqu'on a plus de forme physique on n'entend plus, on ressent et encore ! La notion de sens implique des organes pour les recevoir. Non, on prescient, non pas comme un dieu mais comme un amas d’âmes, de souvenir et de devenirs. Le temps n'a pas de sens ici, ne vous l’ais je pas dit ? Passé et futur non plus. Malgré tout je subsiste. je parviens à cacher une partie de moi même qui m’empêche de sombrer parmi les autres. Une dernière parcelle de moi même qui me permet d'être. Après tout je vous parle donc je pense et si je pense alors je suis. Anakis c'est mon nom. Non. C'est moi. La dernière chose à me définir, jusqu'à se que je l'oublie et disparaisse dans le néant, bien sur.
Qu'est-ce ? Un tumulte agite le magma formé par tous ces consciences entremêlées. Un courant semble nous emporter et nous nous balançons à son gré. J'ai faim. Non je n'ai pas de corps, c'est autre chose, une envie de vie ? Comment est-ce possible, de la vie ici ? je ressent l'apparition d'une chose parmi nous. Elle appelle l'un d'entre nous, par son nom. L'ordre nous transperce raisonnant au confins du magma, la vie vient reprendre l'un des nôtres. Tout ce qui le définit nous est imposé et nul ne peut se faire passer pour lui. Un Paladin ici ? Francesco Tavera. L'appel n'est pas pour moi mais tant pis je m’accroche à lui. Il répond à l'appel s'extirpant de la masse tiré vers l'autre-part, m’entraînant avec lui. Une explosion créatrice résonne en moi et je le lâche.
Je me souviens de la première fois que j'eu la sensation d'être. Les enfants ne gardent aucun souvenir de leur naissance. Le sentiment d'exister s'insinue en eux progressivement. Tel ne fut pas mon cas. Exister est douloureux, assommant confus. la sensation d'emprisonnement me pris entièrement et je vomis. Mes yeux s'ouvrirent à une lumière aveuglante mes doigts sentirent le contact rugueux du sol. La sensation de douce chaleur du printemps se rependit dans tout mon être. J'existais. Le bruit infernal qui saturait mes oreilles venait d'un groupe de personnes qui discutaient entre eux. De la cornemuse ? Un groupe se tenait à quelques dizaines de mètres de moi affairé à ses occupations. j'étais dans une cité dévastée, à un endroit inconnu mais bon dieux je me souvenais du son de la cornemuse. Quel enfer. Je me relèves, j'ai toujours le sens de l’équilibre, et m’éloigne du groupe. Du coin de l'oeil je mémorise les visages de ces individus, les premiers que je vois et je repère ainsi Francesco Tavera. Lui et moi avons partagé la non existence. Il est temps pour moi de réapprendre à être.
Je parviens à une fleuve, rivière et contemple mon reflet. Je suis donc un Tieffelin, plutôt bien foutu. Fantastique, j'ai des yeux rouges et des cheveux noirs. Discret. alors que je me relève, je trébuche et une flamme sort de mes mains. Fantastique. Je continue à progresser dans la cité en ruine. De nombreux cadavres jonchent le sol et j'en trouve un avec des vêtements à ma taille. Des vêtements noirs et une cape de la même couleur avec un symbole argenté brodé dessus. Je sorts de la ville, monte sur une colline et contemple l'horizon. Je n'ai aucun souvenir d'une existence précédente mais être m'ai familier. Je sais trop de choses, ce qu'est un arbre, un homme un elfe de la musique mais aucune idée de qui je suis ou où je me trouve. Il va falloir apprendre. Apprendre et profiter. Qu'il est bon d'exister.
Localisation Actuelle
Ethnie
Year of Birth
511 pD
0 Years old
Children
Gender
male
Yeux
Rouges
Cheveux
noir courts
Couleur de Peau
Violette
Taille
1m85
Poids
72kg
Commentaires