Zaraxie

Mental characteristics

Histoire Personnelle

Zaraxie s’appelle de son vrai nom Zélie. Ses parents ne sont pas connus : elle a été abandonnée dans la tour d’abandon du temple d’ Ilmater à Erionth , en 475 post déclin. Le seul objet retrouvé avec le bébé est un personnage avec quelques mots d’adieu et une pièce d’échec en verre.
Être abandonné au temple fait automatiquement de l’enfant la propriété du temple et en fait une catégorie particulière d’acolyte, les servants. Les servants, assez nombreux au temple d’Ilmater, occupent un quartier du temple et accomplissent une grande partie des tâches quotidienne. Sauf autorisation express de l’archiprêtre, ils ne sont pas autorisés à quitter les limites du temple (qui sont en fait très vastes, presque une ville dans la ville). Les objets retrouvés avec le bébé Zélie ne lui sont jamais communiqués et stocké dans une salle souterraine consacrés aux acolytes. Un glyphe est appliqué sur la pièce d’échec en verre pour qu’elle ne puisse jamais quitter le temple.
Zélie a été élevée plus particulièrement par Adara, une femme gnome assez âgée et qui avait plus particulièrement la tâche de faire de menue réparations et bricolages dans le temple, des compétences qu’elle apprend très tôt à sa protégée. Zélie est alors amenée à circuler partout dans le temple, qu’il s’agisse des quartiers des pèlerins venus se recueillir auprès de la dépouille d’Ilmater, de la bibliothèque, des jardins ou du sanctuaire. Elle entend notamment beaucoup de conversations entre pèlerins, qui constituent sa première forme de connaissance d’Abrasia. Elle s’aménage également une petite cache dans le temple où elle amasse des objets qu’elle a chapardé ça et là.
Comme Zélie assiste très tôt Adara, elle est connue de certains prêtres et du personnel du temple en charge de toute la gestion, qui ont souvent recours à ses services.
Parmi les magiciens présents au Temple d’Erionth, l’un, nommé Helenos, travaille avec des instruments d’astronomie. Le jour où sa Sphère armillaire – un délicat objet magique – est cassée par un novice maladroit, le novice, craignant le courroux du vieux mage, va chercher, affolé, Adara et Zélie.
Zélie parvient à réparer la sphère armillaire, ce qui pique l’intérêt de Helenos, qui de fil en aiguille finit par en faire son assistance de recherche personnelle. Elle paramètre ses instruments mais fait aussi un certain nombre de recherches dans les livres de la bibliothèque pour ses travaux. L’hypothèse d’Helenos, considérée comme hérétique par l’ensemble du clergé d’Ilmater, est que les dieux sont endormis dans un plan astral et que le seul moyen de les atteindre est l’observation et la compréhension des astres. Zélie, qui a grandi dans un environnement baigné de foi religieuse, s’enthousiasme pour le projet et écoute avec avidité les enseignements de Helenos.
En consultant les ouvrages de la bibliothèques (elle prépare des notes de lecture), elle s’aperçoit avec stupéfaction que de nombreux rituels fort populaires et qui assurent au temple une partie de ses ressources financières sont finalement relativement récents (300-400 post déclin), alors que l’Eglise d’Ilmater les présente comme des rituels ancestraux résultant de la volonté du dieu. Quand elle se renseigne auprès d’Helenos (elfe de 700 ans), il lui indique que ces rituels sont une création de toutes pièces des élites du temple pour maintenir l’intérêt pour le culte d’Ilmater et assurer des rentrées de revenus dans cette période de déclin. Zélie commence donc à voir d’un nouvel œil la hiérarchie du temple.
Sur ces entrefaites, une famine, une des plus importantes depuis le déclin, survient en 490. Elle touche durement les terres qui appartiennent au temple d’Ilmater et situées dans l’arrière-pays d’Erionth. Cela va de pair avec une baisse du nombre de pèlerins. Le temple se retrouve donc dans une situation financière difficile.
Les premières victimes en sont les acolytes servants. Leurs rations sont diminuées progressivement et mélangées à de la sciure. N’ayant pas la possibilité de sortir de l’enceinte, ils sont condamnés à devoir subsister sur ce que le temple leur donne à manger. Très vite, des épidémies éclatent dans cette population affaiblie. Le quartier des servants est mis en quarantaine pendant plusieurs mois. Zélie, qui se trouvait dans le laboratoire d’Helenos au moment de la mise en quarantaine, reste avec son maître, d’autant que celui-ci divise sa ration en deux pour pouvoir la nourrir.
A la fin de la quarantaine, Zélie apprend qu’Adara et de nombreuses autres personnes sont mortes pendant l’épidémie. Les autres acolytes servants, plein de haine et de rancune, déclarent qu’elle n’a plus sa place avec eux : en restant de l’autre côté de la barrière, elle est devenue pour eux comme les prêtres qu’ils détestent à présent.
Traumatisée par la mort de ses proches et le rejet de la seule famille qu’elle ait connu, Zélie se plonge dans les travaux que lui confie Helenos. Un jour qu’elle nettoie son laboratoire, elle est prise d’un vertige au moment de manipuler un instrument particulièrement délicat. Elle reste inconsciente plusieurs heures.
Après cet épisode – qu’elle décrira souvent comme une visite d’Ilmater, bien qu’elle n’en ait aucun souvenir -, Zélie commence à avoir des sensations curieuses quand elle s’approche de tel ou tel livre de la bibliothèque, notamment des parchemins de sort. Elle subtilise alors un livre de prière vierge dans les réserve du temple et commence à copier les parchemins, en « empruntant » les encres de Helenos.
C’est ainsi qu’elle apprend ses premiers sorts, au début plutôt proche de ses compétences en réparation (cf Main du Mage). Helenos finit par la surprendre, et, après un moment de terrible colère, commence à lui enseigner son savoir arcanique en cachette. En effet, si le temple d’Ilmater forme traditionnellement des magiciens, dont certains ont pu pendant plusieurs siècles se distinguer dans le cercle des mages, les initiés sont généralement de bonne famille, et triés sur le volets, encadrés par des maîtres considérés comme de confiance par le temple. Helenos, vu par beaucoup comme un hérétique, ne forme plus de nouveaux apprentis depuis longtemps.
Pendant près de quinze ans, Zélie étudie la magie en cachette, aux côtés de son maître, mais ils sont tous les deux de plus en plus isolés au sein du temple. Helenos continue ses recherches sur les astres, suscitant toujours plus l’hostilité de la hiérarchie. Zélie commence elle-même à douter : les recherches de son maître lui paraissent de moins en moins concluantes, et elle est en proie au doute.
Tout s’arrête par une nuit sans lune, alors qu’ils sont tous deux dans la tour d’astronomie à réaliser leurs relevés des positions des astres. Zélie s’absente quelques minutes pour aller chercher l’une des lunettes astronomiques, oubliée dans les quartiers de Helenos.
Quand elle remonte en haut de la tour, elle entend un cri. Elle se précipite, Helenos n’est plus là. Elle le cherche dans la salle d’astronomie… mais un regard en bas lui fait comprendre l’impensable : elle voit, gisant et désarticuler, le corps de Helenos tombé au sol.
Un attroupement commence à se faire autour du corps, les habitants du temple ayant été réveillé par le cri. Alors que Zélie les rejoint au pied de la tour, les regards se tournent vers elle : elle est accusée d’avoir tué son maître.
Malgré ses protestations, elle est emprisonnée dans une petite cellule. La parole d’une acolyte servante ne vaut pas grand-chose, et elle y reste plusieurs jours, incertaines de son sort. Mais, à force de patience et de magie, elle parvient à creuser une galerie dans la roche et à s’enfuir. Incapable cependant de quitter l’enceinte du temple, elle rejoint la cache qu’elle s’était imaginée il y a tant d’année.
Elle sait des récits d’Helenos qu’il existe une série de galeries sous le temple d’Ilmater. A force de patience, elle parvient à connecter sa cache à l’une d’entre elles et se retrouve dans un ensemble de galerie maçonnée, qui ont visiblement été abandonnées depuis plusieurs siècles. Elle passe plusieurs mois à explorer les galeries, en remontant parfois à la surface pour voler de la nourriture. Elle y trouve notamment un certain nombre de textes apocryphes, mis de côté par les prêtres du temple après le concile œcuménique qui avait stabilisé le canon des églises d’Abrasia. Parmi ces textes, une version inédite du livre des Résurrections (un ensemble de texte compilés post-déclin et censés prophétiser le retour des dieux). Dans cette version, elle retrouve beaucoup l’idée que le retour des dieux viendra des profondeurs (note : elle apprend donc le commun des profondeurs toute seule durant cette période, c’est pour ça qu’elle parle cette lange). Elle tombe par ailleurs sur plusieurs salles ornées de runes (comme sous la forteresse de Clairécume ).
De ses explorations (qui durent au total cinq ans), germe l’idée que ce ne sont pas les astres, mais les tréfonds qu’il faut explorer… Elle commence donc à apprendre la nécromancie à partir des livres qu’elle trouve dans les galeries. Elle tombe également sur un esprit du nom de Zoroastre, qui a connu le temple dans ses heures glorieuses et accepte de l’aider dans sa quête de vérité.
Au bout de cinq ans, elle finit par trouver la salle où sont rangés les glyphes qui maintiennent prisonniers les acolytes servants (ce qui ne semble pas traduire un excellent sens de l’orientation de sa part par ailleurs). Utilisant ses connaissances arcaniques, elle rompt son glyphe (et récupère la note laissée à sa naissance ainsi que la pièce d’échec en verre), puis, après un instant d’hésitation, rompt le glyphe de tous les autres servants-acolytes (note : est-ce qu’elle parvient à leur faire parvenir l’info et si oui, comment ?).
Avant de partir, elle défait une à une les pages du livre des Révélations et les coud dans la doublure d’un manteau qu’elle avait récupéré dans les réserves du temple.
Les limites des caves correspondant exactement aux limites du temple, elle ne peut pas sortir par les souterrains. Elle se déguise donc et, surtout, forge un laisser-passer au nom de Zaraxie, la seule magicienne gnome du temple (devenue un peu gâteuse avec le temps). Elle se retrouve donc dans les rues d’Erionth, libre et prête à partir à la recherche de la vérité sur ce qu’est devenu son dieu, mais d’une façon ou d’une autre, la hiérarchie du temple a eu vent du fait qu’une acolyte s’était enfuie avec un livre hérétique…   Zaraxie fait partie des Eclaireurs

Sexuality

Le concept lui échappe un peu.

Éducation

A appris la magie clandestinement au Temple d'Ilmater.

Caractéristiques Intellectuelles

Très bonne mémoire,

Morale et Philosophie

Zaraxie a un peu de mal avec le concept d'empathie (sans en être complètement dénuée pour autant). Elle accorde une importance particulière à l'autonomie des individus et abhorre l'esclavage. Comprendre la vérité est plus important pour elle que sauver les innocents.

Personality Characteristics

Motivations

Comprendre où sont passés les dieux et en particulier Ilmater

Expertises et Incompétences

Plutôt douée pour réparer tout ce qui lui passe sous la main et pour forger des documents, mais extrêmement mal à l'aise à cheval.

Goûts et Aversions

Elle aime le gluant.

Vertus et Atouts Personnels

Ingénieuse et plutôt obstinée.

Vices et Défauts

Naïve tout en étant méfiante.

Manies Personnelles

Tripote son bâton quand elle est stressée.

Hygiène

Elle a vécu 5 ans dans des caves. L'hygiène est une option.

Social

Contacts et Relations

Membre des éclaireurs (pourquoi ? mystère).

Compétence Sociale

Peu apte socialement (son meilleur ami est un lézard).

Élocution

Tendance au bégaiement et aux formulations excessivement ampoulées.
Alignement
Loyale neutre (mais plus loyale à une idée qu'à une organisation)
Localisation Actuelle
Ethnie
Year of Birth
475 pD 36 Years old
Circonstances de Naissance
Abandonnée au temple d'Ilmater à Erionth
Lieu de Naissance
Children
Yeux
Petits et bleu clair.
Cheveux
Courts, châtain, n'ont jamais vu passer un peigne.
Taille
1m10
Poids
35 kg
Citations et Phrases d'Accroche
"Comme il est dit dans le livre des Proverbes"

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