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Où l'univers est résumé

Une vision d'ensemble de l'univers

Écryme décrit une uchronie, un monde imaginaire semblable à notre XIXe siècle où un liquide corrosif, l’écryme, aurait recouvert la planète, n’épargnant que quelques terres. À l’instar du mercure, cette substance sombre et dense ne présente ni vague ni remous. L’écryme provoque d’intenses brûlures et ronge la plupart des matériaux connus. La pierre et, dans une moindre mesure, les métaux semblent y résister pour un temps.

Sur les îles émergentes se sont construites de gigantesques cités industrielles comme autant d’États indépendants. Dans ce monde urbain, chaque ville présente un caractère distinct, en fonction des ressources dont elle dispose, de sa situation géographique et de son histoire. Éole, fière de sa maîtrise des vents, possède d’immenses chantiers aéronautiques où se fabriquent les dirigeables qui sillonnent le monde. Venice, capitale culturelle, vit sous la coupe d’une artistocratie décadente. Méthalume ressemble à une véritable cité-usine, aux proportions démesurées où l’émotion est proscrite… Autant d’exemples des mille visages des métropoles d’Écryme.

Toutes ces cités sont reliées les unes aux autres par les traverses, de gigantesques ponts de pierre qui s’étendent sur plusieurs centaines de kilomètres, ponctués par des relais, des bourgs, des monastères... Ce réseau inextricable forme la Toile sur laquelle s’élancent les trains à vapeur, tandis que de grandes compagnies aérostières se disputent le ciel, à l’image d’Itinérance, une immense caravane de dirigeables.

Si le monde a connu une véritable révolution industrielle, le progrès est désormais regardé avec suspicion et bien souvent considéré comme hérétique. Les sciences sont étroitement contrôlées par les Loges. L’industrie s’est également adaptée à l’écryme. En l’absence de forêts, le papier est devenu un luxe, aussi, les journaux sont-ils imprimés sur des plaques de cuivre affichées sur les places publiques, quand ils ne sont pas lus par des crieurs. Certains formulaires administratifs et même les romans sont développés sur des disques pour phonographe. Une véritable culture de l’oralité s’est progressivement mise en place. Troubadours, poètes et autres conteurs sont désormais légion.

Les moyens de production sont contrôlés par les konzerns. Ces associations d’entreprises sont, elles-mêmes, sous l’égide de la noblesse marchande répondant aux titres pompeux de baron du Rail, chevalier du Capital ou encore vicomte au Profit…

Les gouvernements oscillent entre monarchies et démocraties, d’autres sont plus spécifiques, comme l’artistocratie de Venice ou le syndicalisme de Méthalume. Toutefois, la bureaucratie prévaut et, dans les métropoles, le pouvoir appartient bien souvent aux ministères et à leurs légions de fonctionnaires. Les malandrins, rassemblés en ghildes, doivent désormais composer avec eux pour tirer leurs épingles du jeu. Le mécontentement grandit au sein du prolétariat et les pulsions révolutionnaires mettent à mal le fragile équilibre social des cités.

Loin de cette agitation, sur les traverses, entre les relais de poste et les gares ferroviaires, règnent les seigneurs traversiers, derniers vestiges d’une époque féodale révolue.

Enfin, cachés parmi la population, les céphales œuvrent à l'accomplissement d'un objectif qu'eux seuls appréhendent. Craints et pourchassés, on raconte qu’ils auraient pactisé avec les démons de l’écryme pour acquérir d’étranges pouvoirs.

Dans ce monde à l’agonie, certaines personnes continuent à rêver de Bohème, la cité légendaire où l’écryme n’aurait pas de prise.


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