Cartel du Jazz / Jazzmen
Introduction
Le Cartel du Jazz, dont "Jazzmen" désigne les membres, est un gang de goules dirigé par Isaïah Freeman, qui était un musicien renommé dans l'ancien monde.
Établis dans le quartier de Bywater à Orléans depuis 2267, ils ont transformé la zone en un hub de divertissement offrant concerts, casinos, et cabarets aux plus fortunés, combats d'arène et courses d'hydroglisseur pour les moins riches, et bien évidemment bars et maisons closes pour tout le monde. Leur industrie du divertissement est florissante mais sert en réalité de façade pour financer des activités criminelles.
Spécialisés dans le trafic de produits illicites ou semi-licites comme l'alcool de contrebande, les armes et la drogue, ils ont une emprise tentaculaire sur le monde criminel de la ville. Leur influence complexe s'étend bien au-delà de Bywater et de ce qu'en imaginent la plupart des habitants d'Orléans, suintant même dans certaines sphères politiques. Seuls Freeman et son cercle proche connaissent la véritable étendue du pouvoir du Cartel du Jazz.
Leurs relations avec les autres factions d'Orléans, la Cajunte, les Enfants de Saint-Louis et l'Abri 32 sont tendues en raison de ces activités criminelles, et sont toujours marquées par la Croisade du Jazz de 2274-2276. Depuis, aucune faction n'a de nouveau eu le courage de s'opposer à eux, leur véritable puissance étant mal comprise et source d'inquiétude.
Table des matières
I. CultureII. Structure politique et hiérarchie
III. Diplomatie et relations extérieures
IV. Histoire des Jazzmens
I. Culture
Raison d'être
La création des Jazzmen trouve son origine dans une communauté de goules menée par Isaïah Freeman à Chicago jusqu'en 2242. L'arrivée de l'Enclave, hostile aux goules, les força à quitter la ville. Au terme d'un exode de 20 ans, le groupe trouva sa "terre promise" à Orléans, en particulier dans le quartier de Bywater. Leur objectif était de bâtir une communauté où ils seraient non seulement acceptés mais aussi respectés. Le jazz et le blues, passions de Freeman, sont au cœur de cette vision, incarnant leur quête de dignité et de reconnaissance.
Éthique et valeurs
Les Jazzmen valorisent fortement la liberté individuelle et l'autonomie des individus, des principes qui se manifestent dans leur structure décentralisée et leur réticence à adopter des systèmes formels de gouvernance. Naviguant dans le monde ambigu du crime et du divertissement, ils maintiennent une éthique sélective en matière de criminalité. Conscients des implications morales de leurs actions, les Jazzmen choisissent de s'engager dans des activités telles que le trafic d'alcool de contrebande, d'armes et de drogues, tout en évitant délibérément des activités plus répréhensibles, telles que le trafic d'esclaves ou d'organes, respectant ainsi une forme d'éthique interne à leur organisation. Cette éthique sélective est étroitement liée à une justification idéologique formulée par Isaïah Freeman. Le gang voit ses activités criminelles comme un moyen de subsistance et une réponse aux ostracisations subies par les goules. Dans un monde qui les a largement persécutées et marginalisées, leur engagement criminel est considéré comme un moyen de rétablir une forme d'équilibre social et économique. Le but ultime est de bâtir une communauté où les goules, peuvent vivre avec dignité et respect. Ce cadre idéologique permet aux Jazzmen de rationaliser leurs actions tout en conservant une cohérence éthique qui leur est propre.Traditions
La culture des Jazzmen est fortement influencée par le jazz et le blues. Pour eux, ces musiques ne sont pas simplement des styles mais bien une manière de vivre et de concevoir le monde, incorporant les complexités et nuances de leur expérience en tant que goules. Depuis qu'ils ont investi le Conservatoire de Jazz Louis Armstrong, ils ont sacralisé la musique comme un élément central de leur identité. La musicalité est valorisée comme une compétence au sein du groupe. Chaque Jazzmen joue au moins d'un instrument ou sait chanter, et la maîtrise d'un instrument est un rite de passage obligatoire pour toute goule voulant intégrer le gang. La musique sert également d’exutoire, il n'est pas rare que des tensions entre membres soient réglées par des jam sessions ou des battles musicales. Les Jazzmen célèbrent également plusieurs fêtes et événements annuels centrés autour de la musique. Le plus notable d'entre eux est le Festival Armstrongqui commémore la fondation de leur communauté à Orléans, une célébration débridée de la musique et de la culture qui les unifie. Cet événement attire des fêtards pouvant venir d'assez loin : c'est le deuxième plus gros évènement d'Orléans après Mardi Gras qu'organise la Cajunte.Tensions internes
Un des points de friction les plus notables au sein des Jazzmen réside dans la dichotomie croissante entre les membres de la "première génération" ayant suivi Isaïah Freeman depuis Chicago, et les membres plus récents qui ont rejoint la communauté après leur établissement à Orléans. Les membres plus récents, souvent appelés les "Rookies", tendent à voir Freeman comme une figure trop ancrée dans le monde criminel. Ils considèrent que son approche "gangster" pourrait être néfaste à long terme, notamment en attirant une attention indésirable et en perpétuant des stigmates négatifs associés aux goules. Certains parmi eux plaident en faveur de la "normalisation" de l'économie des Jazzmen, arguant qu'une légitimation des affaires permettrait une plus grande stabilité et ouvrirait la voie à une reconnaissance et une intégration sociales plus larges. Toutefois, ces tensions sont rarement exprimées ouvertement. Freeman règne sur les Jazzmen avec une main de fer et n'hésite pas à écraser toute dissidence. Les membres qui n'ont pas participé à l'exode initial et qui, de ce fait, ont moins d'influence au sein du groupe s'inclinent en général devant le respect et la crainte qu'inspire Freeman.II. Structure politique et hiérarchie
La toute-puissance de Freeman
Isaïah Freeman est le pilier central autour duquel gravite l'ensemble du cartel des Jazzmen. En tant que fondateur et leader inébranlable de ce gang complexe, il exerce une autorité indiscutable et se réserve le droit de décision finale sur toute question d'importance. Son aptitude à se maintenir à la tête de l'organisation témoigne non seulement de son autorité mais également de sa perspicacité stratégique. Il est entouré de Band Leaders triés sur le volet, notamment Dixie Duke et Lady Bianca, des conseillers de confiance qui l'aident à orienter la stratégie du cartel. Néanmoins, il est clairement établi que le dernier mot revient toujours à Freeman, un signe de son aversion pour la dissidence au sein de son cercle restreint. Ce ne sont pas simplement la force brute ou la terreur qui maintiennent son règne, mais une orchestration méticuleuse des talents multiples au sein du cartel, ce qui met en lumière sa profonde compréhension des dynamiques de pouvoir et de gestion au sein des Jazzmen.Les Jazzbands
Telle une entreprise saucisonnée en multiples filliales, le Cartel du Jazz est divisé en une petite dizaine de Jazzbands. Chaque Jazzband est un groupe opérationnel distinct ayant une spécialisation précise, du trafic d'armes à l'influence politique. Dirigés par un Band Leader, qui lui-même répond à l'autorité d'Isaïah Freeman, ces groupes fonctionnent comme des branches autonomes de l'organisation criminelle, agissant en synergie pour assurer son bon fonctionnement, sa pérennité, mais surtout sa prospérité. Chaque Jazzband se doit d'être financièrement rentable, que ce soit par des revenus légaux de l'industrie du divertissement ou par des opérations plus criminelles. Les Jazzbands varient fortement en terme d'activité, de taille et d'influence au sein même du Cartel. Les Jazzbands les plus notables sont sans aucun doute l'Arsenal de Dixie Duke et les Baladins de Lady Bianca. L'Arsenal, véritable bras armé du Cartel, est spécialisé dans le trafic d'armes et gère essentiellement des arènes de gladiateurs et des rings de boxe. Les Baladins opèrent surtout des cabarets et des bordels, dans lesquels des habitants de tout Orléans ne peuvent s'empêcher de réveler leur secrets à la charmante compagnie qu'on y trouve. Lady Bianca est ainsi spécialisée dans l'influence et la manipulation politique. D'autres Jazzbands moins influents mais tout de même notables organisent les autres activités du gang : les Moonshiners produisent et exportent de l'alcool et gèrent de nombreux bars, les Rois de Pique possèdent des casinos, les Vipers supervisent la plupart des points de vente de drogue dans Orléans, où la drogue qui y est vendue est acheminée par les Junk Runners, qui eux-même organisent aussi des courses d'hydroglisseur dans les rues d'Orléans...Grades et hiérarchie au sein d'un Jazzband
Article détaillé
Rookies
Les Rookies, novices du gang des Jazzmen, exécutent des tâches subalternes, telles que le transport de marchandises et l'entretien des lieux de divertissement. En parallèle, ils doivent apprendre à jouer d'un instrument sous la tutelle des Instrumentalistes, une étape essentielle pour leur progression dans le gang.Instrumentalistes
Les Instrumentalistes forment le cœur opérationnel des Jazzmen, œuvrant discrètement derrière les Band Leaders et Vocalistes pour assurer la fluidité des opérations du gang et la performance musicale dans les établissements. Sans eux, les foules ne pourraient pas danser au son du trombone, de la basse ou de la trompette. Parallèlement, ils gèrent les activités moins visibles mais cruciales du gang, comme la contrebande et l'entretien des armes, et servent de mentors pratiques aux Rookies, leur transmettant le savoir-faire essentiel au métier, de l'accordage des instruments à la gestion des clients dans les bars.Vocalistes
Les Vocalistes, en tant que figures de proue des Jazzmen, allient leurs talents musicaux à des rôles stratégiques. Ils servent à la fois de vedettes sur scène et de tacticiens dans les opérations du gang. Leur charisme facilite la gestion des établissements et la coordination des activités criminelles. Choisi par les Band Leaders pour leur habileté diplomatique et leur éloquence, ils jouent un rôle clé dans les négociations avec l'extérieur et le renseignement.Band Leaders
Les Band Leaders sont le cerveau des Jazzmen et les conseillers de Isaïah Freeman. Peux nombreux, ils orientent la stratégie du gang sans s'engager dans sa gestion quotidienne, marquant leur influence lors d'événements majeurs et dans les décisions cruciales pour l'avenir du cartel. Les deux plus notables sont Dixie Duke, à la tête de l'Arsenal, et Lady Bianca, avec ses Baladins. Ils incarnent respectivement le muscle et les yeux du gang, Dixie étant spécialisé dans la contrebande d'armes et Lady Bianca experte en influence et chantage. Leur influence est significative bien que soumise à la volonté indéfectible de Freeman.Solistes
Les Solistes sont l'élite du Cartel, experts en missions périlleuses avec des talents en combat, infiltration, et sabotage. Musiciens hors pair, ils agissent surtout dans l'ombre en dehors de leur rares représentations musicales. Aux ordres directs d'Isaïah Freeman, ils constituent le Jazzband des Accords Clandestins, force discrète mais tranchante du gang.III. Diplomatie et relations extérieures
Cajunte
Les relations entre Jazzmen et Cajunte sont comparables à un syndrome de Stockholm. Le Cartel, en difficulté durant la Croisade du Jazz, est reconnaissant de l'intervention de la Cajunte pour imposer la paix en 2276. Depuis, le gang n'a eu de cesse de noyauter son sauveur, exacerbant les problèmes de corruption qui y était déjà présents. Leur influence y est désormais tentaculaire. Les citoyens de la Cajunte sont également devenus les premiers clients de l'industrie du divertissement que proposent les Jazzmen. Les reponsables politiques de la Cajunte, lors des périodes d'élections, n'ont de cesse de se servir des Jazzmens comme bouc émissaire. Pour autant, aucune action concrète n'est entreprise contre le gang, tout cela faisant partie d'un grand théâtre politique où chacun y trouve son compte. L'otage est tombé dans un lien de dépendance avec son kidnappeur.Culte de Saint-Louis
Les Enfants de Saint-Louis et les Jazzmen sont depuis toujours la principale source de tensions politiques à Orléans. L'hostilité fut immédiate lors de l'installation des Jazzmen à Bywater, à quelques encablures du Quartier Français en 2267, le culte considérant les goules comme des affronts à la création divine. L'attitude intimidante de Freeman n'aidant pas, ces tensions éclatèrent en 2274 avec la Croisade du Jazz, un conflit armé de deux ans déclenché par le culte. Son intention était claire : exterminer suffisamment de goules pour que celles qui survivraient choisissent de quitter Orléans. La fin de cette guerre fut peu concluante, la Cajunte prennant la main et imposant la paix en 2276. Sans dénouement final, cette paix est vécue comme une trêve avec des violences pouvant reprendre à tout moment, même 23 ans plus tard.Abri 32
Les relations entre l'Abri 32 et les Jazzmens sont froides, sans être hostiles comme avec le culte de Saint-Louis. Elles démarrent du mauvais pied en 2275, lorsque l'Abri est découvert par les Enfants de Saint-Louis et qu'il rejoint la Croisade du Jazz contre les goules. A cette époque, encore ignorants du monde d'après-guerre, l'Abri avait avalé tout le rond la vision du "conflit existentiel" pronée par le culte. Il s'était engagé dans une guerre qu'il croyait inévitable. Depuis, la mentalité de l'Abri a évolué. Bien que celui-ci soit toujours élitiste et xénophobe, les goules n'y sont plus tout à fait considérées comme de la vermine à exterminer mais plutôt comme une espèce rivale aux humains. Les Jazzmens n'ayant aucune prise sur Marigny ou sur le leadership de l'Abri, ils se contentent de surveiller cette faction voisine sans chercher à attiser l'hostilité.Raiders Tête-de-Fer
Les Têtes-de-Fer sont d'excellents partenaires commerciaux du Cartel, bien que Freeman trouve qu'ils sont inutilement cruels et manquent terriblement de classe et distinction. Les raiders disposent de l'espace et de la main d'oeuvre pour produire des drogues à grande échelle, et celles-ci sont importées à Orléans via les Jazzmen. En échange, le Cartel approvisionne les Têtes-de-Fer en armes et munitions produites à Orléans.Compagnie des Eaux-Claires
Freeman a des contacts multiples et fructueux avec les pirates des Eaux-Claires. A plusieurs reprises le gang a acheté les services de la Compagnie lorsqu'il avait besoin de puissance de feu sur mer, ou lorsqu'il voulait mener une opération dangereuse sans impliquer ses propres troupes par souci de déni plausible. Cassegrain et Freeman se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises et entretiennent de bonnes relations de travail.IV. Histoire de la FACTION
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Depuis XXXX
Grand Bayou orléanais
Clairière Pon'charnain
Enfants de Saint-Louis
Abri 32
Maîtres Planteurs
Raiders Têtes-de-fer
Draymond Toussaint
Général François Sainte-Fleur
Jérôme Chevillette
Wilfried Laurier
Articles complémentaires
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