Batiscan

Nouvelle-France

 

L'héritage du Régiment Carignan-Salière

 
by Francis Back
Après la campagne du Régiment Carignan-Salières en 1666-67 et la réussite de leur mission, les 1200 soldats du régiment sont démobilisés. Cependant, afin d'encourager ceux-ci à rester en Nouvelle-France pour coloniser la colonie, l'Intendant
Jean Talon leur accorde des terres gratuitement aux soldats et de nombreuses seigneuries aux officiers du régiment. Plus d'une dizaine de municipalités québécoises ont ainsi été fondé par les officiers du régiment et plusieurs centaines de soldats s'établiront dans la vallée du St-Laurent, plusieurs dans la seigneurie de leurs officiers. Un pourcentage important de québécois ont des ancêtres parmi les soldats du régiment Carignan-Salières.     Soldat du régiment Carignan-Salière s'étant établi ici:  
  • François Trottain
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    L'héritage des Compagnies Franche de la Marine

    Créée en 1683, les soldats des Compagnies Franche de la Marine servent de troupes de garnisons dans les villes, ils garnissent également les nombreux forts des Pays d'En Haut, de l'Acadie, de la Baie James, des Grands-Lacs, de la Vallée de l'Ohio et jusqu'aux forts de la Louisiane. Une partie importante de ces soldats sont originaires
    de France et y retournent après leur service, mais certains s'établissent dans la colonie et de nombreuses familles tirent leur héritage de ces derniers sans compter que les Compagnies Franches recrutent également parmi les hommes de la Nouvelle-France et un grand nombre connaîtrons une carrière impressionnante, deviendront Chevalier de Saint-Louis et feront naître une aristocratie coloniale en Nouvelle-France. De plus, les troupes de la Marine participeront aux guerres coloniales à partir des Guerres Franco-iroquoises jusqu'à la Guerre de 7ans et plusieurs compagnies, soldats et officiers se démarqueront lors de nombreuses batailles qui jalonnent notre histoire.   Officiers et soldats des Compagnies Franches s'étant établis à Batiscan
  • de Sacquespée, Philippe
  • Levreau de Langis, Léon
  • Levreau de Langis et de Fontenelle, Antoine-Joseph
  • Levreau de Langis et de Fontenelle, Jacques-Joseph dit l’aîné
  • Levreau de Langis et de Montegron, Jean-Baptiste
  •   Officier des Compagnies Franches natifs de Batiscan
  • Levreau de Langis, Alexis
  • Guerre de 7 ans

     

    L'héritage des Soldats de Montcalm

     
    Lorsque ce déclenche la guerre de 7ans, le Marquis de Montcalm est envoyé en Nouvelle-France avec un contingent de troupes régulières. Au total, se sera environ 7800 soldats qui combattront sous ses ordres aux côtés des Compagnies Franches de la Marine déjà établie dans la colonie, des miliciens issus des villes et villages du territoire et des alliés amérindiens. Afin de livrer batailler, ces soldats marcheront des milliers de kilomètre de Québec jusqu'aux Grands-Lacs puis dans la vallée de l'Ohio.
    Si un nombre important de ces soldats mourront sur les champs de bataille du nouveau-monde; environ 10% d'entre eux qui survivront à la guerre feront le choix de s'y établir.   Soldat du régiment du Languedoc s'étant établi ici:
  • Lequaint, Honoré
  • Bataille de la Monongahela

    Il s'agit d'une cuisante défaite anglaise infligée par une armée française 5 fois inférieure en nombre qui réussi à surprendre une armée anglaise forte d'environ 2000 hommes. La bataille se déroule près de Fort Duquenes (aujourd'hui Pittsburgh) le long de la rivière Monongahela le 9 juillet 1755. Daniel-Hyacinthe Liénard-de-Beaujeau, un officier montréalais des Compagnies Franches de la Marine tend un piège aux anglais en bloquant leur progression grâce à des troupes régulières qui verouille la seule route forestière qu'emprunte une longue colonne anglaise pendant que les miliciens et les alliés des premières nations fauchent les anglais en tirant des flancs, protégés dans les bois. Les anglais y perdent 1000 hommes, les français 30.

    Soldat de Batiscan ayant participé à cette bataille
  • de Sacquespée de Gaumicourt, Louis
  • Bataille des Raquettes

    Les Rangers de Rogers tentent un raid en hiver ayant pour objectif de capturer Fort Carillon en construction, ils tombent cependant sur une patrouille française à laquelle ils décident de tendre une embuscade qui réussi contre l'avant-garde française qui subit de lourdes pertes et bat immédiatement en retraite. Les rangers décident alors de s'accrocher et de poursuivre l'avant-garde en déroute, mais ils sont alors accueillis par plus de 200 soldats, miliciens et guerriers des premières nations qui les attaquent à leur tour. Après 3 heures de combat, Rogers et ces rangers battent en retraite avec seulement 44 survivants. Cette bataille est une victoire française.
    Soldat de Batiscan ayant participé à cette bataille
  • Levreau de Langis et de Montegron, Jean-Baptiste
  • Bataille des Plaines d'Abraham

      La bataille des Plaines d'Abraham est l'une des batailles les plus meurtrières de la guerre de 7 ans et une défaite crève coeur pour la Nouvelle-France qui voit les anglais prendre possession de Québec, capitale de la colonie, suite à cette bataille. Celle-ci se déroule en matinée du 13 septembre 1759 sur les Plaines d'Abraham, à Québec après une longue campagne de plusieurs mois menés par Wolfe au cours de laquelle plusieurs de ses tentatives de prendre la ville se sont soldées par un échec. Avant de devoir définitivement lever les voiles vers l'Angleterre pour éviter que ses navires ne se retrouvent prisonniers des glaces du St-Laurent, Wolfe tente une ultime manoeuvre audacieuse en faisant monter troupes et canons par l'anse au foulon durant la nuit et surprendre les français au petit matin. De Montcalm dont les troupes se trouvent pour la plupart à Beauport afin de couvrir la Baie apprend la nouvelle et doit faire monter ses troupes jusque devant la citadelle de Québec. Les combats s'engagent et les premiers assauts sont fatals pour les français qui sont fauchés par le feu bien réglé des anglais qui repoussent les français des plaines et engagent des combats dans la ville.   En plus des soldats réguliers français, de nombreux soldats des compagnies franches de la marine et des milices combattent à cette bataille et ceux-ci sont natifs de plusieurs villes et villages québécoises.     Combattant natif d'ici  
  • Alarie, Charles tué lors de la bataille
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