Saint-Pierre-les-Becquets

Guerre de 7 ans

 

L'héritage des Soldats de Montcalm

 
Lorsque ce déclenche la guerre de 7ans, le Marquis de Montcalm est envoyé en Nouvelle-France avec un contingent de troupes régulières. Au total, se sera environ 7800 soldats qui combattront sous ses ordres aux côtés des Compagnies Franches de la Marine déjà établie dans la colonie, des miliciens issus des villes et villages du territoire et des alliés amérindiens. Afin de livrer batailler, ces soldats marcheront des milliers de kilomètre de Québec jusqu'aux Grands-Lacs puis dans la vallée de l'Ohio.
Si un nombre important de ces soldats mourront sur les champs de bataille du nouveau-monde; environ 10% d'entre eux qui survivront à la guerre feront le choix de s'y établir.   Soldats du régiment du Languedoc s'étant établi ici:  
  • Roux, Simon
  • Le Grand Dérangement

    Les autorités britanniques marchent sur le territoire décide de la déportation de la population acadienne dès 1755. Selon le plan d'Amherst, ceux-ci seront répartis dans les 13 colonies et l'Angleterre; mais certains d'entre eux prendront la fuite vers la Nouvelle-France. En effet, entre 1755 et 1763, ce sera près de 2000 acadiens qui trouveront refuge en Nouvelle-France dans la vallée du St-Laurent.

    Réfugié acadien s'étant établi à Saint-Pierre-les-Becquets
  • Guilbeau, Amand
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    Bataille des Plaines d'Abraham

      La bataille des Plaines d'Abraham est l'une des batailles les plus meurtrières de la guerre de 7 ans et une défaite crève coeur pour la Nouvelle-France qui voit les anglais prendre possession de Québec, capitale de la colonie, suite à cette bataille. Celle-ci se déroule en matinée du 13 septembre 1759 sur les Plaines d'Abraham, à Québec après une longue campagne de plusieurs mois menée par Wolfe au cours de laquelle plusieurs de ses tentatives de prendre la ville se sont soldées par un échec. Avant de devoir définitivement lever les voiles vers l'Angleterre pour éviter que ses navires ne se retrouvent prisonniers des glaces du St-Laurent, Wolfe tente une ultime manoeuvre audacieuse en faisant monter troupes et canons par l'anse au foulon durant la nuit et surprendre les français au petit matin. De Montcalm dont les troupes se trouvent pour la plupart à Beauport afin de couvrir la Baie apprend la nouvelle et doit faire monter ses troupes jusque devant la citadelle de Québec. Les combats s'engagent et les premiers assauts sont fatals pour les français qui sont fauchés par le feu bien réglé des anglais qui repoussent les français des plaines et engagent des combats dans la ville.   En plus des soldats réguliers français, de nombreux soldats des compagnies franches de la marine et des milices combattent à cette bataille et ceux-ci sont natifs de plusieurs villes et villages québécois.     Combattant natif d'ici  
  • Spénard, Jean-Baptiste, blessé lors de la bataille, il meurt des suites de ses blessures.
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    Rébellion des patriotes

       

    Bataille de Saint-Charles

     
    Cette bataille qui s'amorce le 25 novembre 1837, peu après la victoire patriote de Saint-Denis, oppose environ 200 patriotes a environ 400 fantassins et 20 cavaliers britanniques. Les patriotes retranchés autour du manoir seigneurial qu'ils ont barricadé attendent les anglais de pied ferme. Les anglais se déploient et engagent le combat en avançant
    méthodiquement sous un feu nourri de leur infanterie bien rangée. Les points d'appuis patriotes tombent un par un et les britanniques y mettent le feu; amplifiant au passage le paysage horrifique de la bataille. Après une heure de combats, afin d'éviter l'arriver de renforts patriotes des villages voisins, le commandant anglais ordonnent un assaut final à la baionnette qui brisera la résistance des patriotes. Cette victoire anglaise sera le point tournant de la rebellion qui fera pencher la balance du côté britannique pour le reste du conflit.   Patriote de Saint-Pierre-les-Becquets ayant participé à cette bataille  
  • Mailhot, Édouard-Élisée
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    Escarmouche de Moore's Corner

     
    Il s'agit d'une escarmouche entre les patriotes et des loyalistes du Missisquoi. Les patriotes sont environ 80 et les loyalistes environ une centaine et l'affrontement qui dure 20 minutes se déroule à l'angle des chemin Saint-Armand et du chemin St-Henri devant la ferme d'Hiram Moore. Le combat fera une victime et 3 blessés du côtés patriotes qui retraitent de l'autre côté de la frontière américaine, au Vermont; c'est d'ailleurs de là qu'ils étaient partis pour mener leur offensive.   Patriote de Saint-Pierre-les-Becquets ayant participé à cette bataille
  • Mailhot, Édouard-Élisée
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