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Un duel au tribunal

General Summary

Karl, en bien mauvaise posture, choisit de prendre ses jambes à son cou, ou, tout du moins, essayes. Il s’enfuit dans le couloir, slalomant entre les clients de l’auberge éberlués. Malheureusement, ses capacités athlétiques ne lui permettent pas de fuir et il se fait facilement intercepter par deux gardes de la Gravin Maria Ulrike von Liebwitz d’Ambosstein . Ils prennent l’herboriste sous chaque bras et le ramènent au-devant de leur maitresse.   « Bien, maintenant que vous avez fait votre intéressant, j’espère que vous allez vous rester tranquille. Mes gardes vous rattraperaient très facilement. Je suis autorisée en tant que Gravin à exercer mon droit impérial de dispenser la justice courante et il semble juste que je le fasse dans le cas présent, étant donné que je suis la principale partie lésée. Vous, je vous condamne à remplacer mon champion assassiné jusqu’à ce qu’il me plaise d’en décider autrement. »   Karl se résigne à prendre la place de Bruno au sein de la suite de la Gravin. Il s’installe donc pour finir la nuit dans la chambre du champion. Une quinzaine de minutes plus tard, la Gravin s’invite dans la chambre.   « Je suis désolée qu’il ait été nécessaire de vous enfermer de la sorte, mais cela semblait la seule manière de calmer tout le monde. Je pense que vous êtes innocent, car personne ne serait assez stupide pour abandonner sa propre dague comme indice. De toute façon, nous avons jusqu’à l’aube pour découvrir qui a vraiment tué Bruno. Je suis sûre que Dammenblatz est derrière tout ça ; je vais à Castle Grauenberg pour le poursuivre en justice. Si j’ai raison, alors ses agents vont essayer de tuer mon nouveau champion (dit elle en souriant en regardant Karl) mais, cette fois, vous serez là pour les accueillir. Les gardes resteront devant votre chambre pour préserver les apparences, mais vous passerez tous la nuit dans la chambre de Bruno. Très bien, allons-y maintenant. La nuit est bien avancée. »   Avant de s’endormir à nouveau, le prévoyant Karl décide de déplacer la table de sa chambre contre la porte, pour éviter toute intrusion. Puis, il se laisse tomber de fatigue sur son lit. Il est malgré tout tiré de son sommeil un peu plus tard, au milieu de la nuit, par un grattement étrange. Les yeux complétement ouverts malgré l’obscurité et le cœur battant dans sa poitrine, Karl focalise tous ses sens sur ce bruit. Lentement, il laisse son corps se glisser en dehors du lit… Une fois debout, il s’avance à tâtons vers le mur du fond… et percute violemment la table disposée devant la porte, troublant la nuit calme. Frustré, il attend que le calme se fasse à nouveau, mais constate que le grattement s’est arrêté. Après quelques minutes, cependant, il se fait maintenant entendre. Karl s’avance à nouveau, progressant pieds nus sur le plancher en bois… qui grince bruyamment. L’herboriste ne peut que maudire son manque de discrétion et marque une pause à nouveau. Peu après, Karl voit une ombre se laisser tomber dans la cheminée. il se précipite et la saisit tout en plaçant son épée sous son cou. L’instant d’après, il appelle à l’aide les gardes de la Gravin qu’il sait postés devant la porte. Ceux-ci s’empressent de rentrer bruyamment dans la pièce (en poussant également la porte qui bloque toujours la porte) et d’allumer la lumière. Karl observe la personne qu’il maintient contre le mur : Il s’agit d’une domestique de la suite de la Gravin : celle qui l’avait pointé du doigt tout à l’heure. Marie-Ulrike rentre à son tour. « Dominique ! C’était donc vous ! Je suppose que Dammenblatz vous a très bien payé pour votre trahison ». La jeune accusée détourne le regard sans répondre. « Soit ! Qu’on l’enferme dans une des chambres ! Gardée et surveillée jusqu’au lever du soleil. Quant à vous, en se tournant vers Karl, bon travail ! Je pense que nous avons trouvé la coupable. Mais nous avons encore du travail avec le duel tout à l’heure. Allez dormir ! »   Au petit matin, Karl retrouve la Gravin et certains membres de sa suite au rez de chaussée. Elle lui confirme que la domestique a avoué le meurtre de Bruno, mais réfute celui de Gustaf Rechtshandler. « Elle a agi pour le compte du Baron Von Dammenplatz. Elle sera confiée aux patrouilleurs ce matin et son jugement devra être exemplaire. En ce qui concerne le duel, j’espère que vous avez bien dormi, nous allons bientôt nous mettre en route pour Castle Grauenburg ». Rapidement, Karl doit informer Rayaar de ce changement de plan. La femme du fleuve réagit avec résignation même si elle ne se gêne pas pour critiquer l’attitude de la Gravin. « Elle se croit tout permis et comme si nous n’étions que des choses ou animaux qui servent à ses plans ». Rayaar préfère donc rester discrète et quitte l’auberge sur sa barge avec Renate. Karl voyagerait sur la barge de la Gravin.   Durant le trajet, Karl obtient quelques informations supplémentaires sur l’affaire qui oppose la Gravin au baron Von Dammenlatz : « Le baron Eberhardt von Dammenblatz , un noble assez réputé de Wissenberg, poursuit la Gravin. La Grande Comtesse Électrice de Nuln Emmanuelle Liebwitz , tante de la Gravin, est connue pour ses soirées et le père du baron Eberhardt, le baron Otto von Dammenblatz, est mort durant l’une des plus grandes fêtes de celles qui se sont tenues pendant le fameux festival de la Semaine de la Poudre Noire de Nuln. Maintenant, son fils poursuit en justice la Gravin Maria Ulrike, prétendant qu’elle a provoqué le décès du Baron par empoisonnement ou par sorcellerie. La Gravin, quant à elle, affirme que le Baron a bu jusqu’à l’inconscience, s’est effondré la tête la première dans un bol de punch et s’y est noyé. L’affaire devrait normalement être jugée à Nuln, où la fête en question a eu lieu, mais le baron Eberhardt von Dammenblatz  est parvenu à faire appel pour déplacer le procès vers un lieu neutre : Nuln est sous la juridiction de la Grande comtesse Emmanuelle, qui est aussi nommée dans la plainte. Après quelques querelles juridiques, les avocats du plaignant ont réussi à persuader les magistrats de Castle Grauenburg de traiter le cas. En théorie, au moins, ils devraient être impartiaux. De son côté, la Gravin Maria Ulrike a fait appel avec succès pour qu’on autorise son droit historique à un duel judiciaire, contrariant ainsi von Dammenblatz qui espérait convaincre un jury avec des rumeurs et des ragots ».   La fin de matinée voit l’arrivée de la suite sur le lieu du duel. Une arène simple a été installée surplombée par des gradins de bois ou les badauds s’installent, avides de spectacles et de sang. Aux deux extrémités de la zone de combats, deux petits pavillons ont été installés, chacun aux couleurs d’un des plaignants.   Inquiet, Karl se renseigne sur les modalités du duel, et est très rassuré d’apprendre que le combat se terminera au premier sang versé.   Après l’intronisation solennelle des plaignant et les serments des combattants, le duel peut enfin commencer. Malgré la tentative de Karl d’aveugler son assaillant avec du sable, le combat durera moins d’une minute et se terminera pas une défaite de l’herboriste.   Les conséquences seront fâcheuses pour la Gravin qui devra donc s’acquitter d’une amende de 1500 pièces d’or. Marie Ulrike libère Karl de son service, non sans lui avoir demandé plus de détails sur lui-même et le nom de la barge où il voyage. « Qui sait, nous nous reverrons peut-être un jour ? »     Karl, Rayaar et Renate poursuivent donc leur voyage vers le nord. Le lendemain, en milieu d’après-midi, l’ERH apponte à Weissbruck . Les voyageurs vont d’abord vendre quelques armes et armures. En chemin, Karl est importuné par deux colporteurs. Tandis que le premier déroule son discours de ventes d’ustensiles de cuisine, le second se gratte le côté droit du nez avec l’auriculaire de sa main gauche tout en mettant le pouce de sa main droite dans son oreille droite, paume vers l’avant et doigts complètement étendus. Le deuxième larron tente également de serrer la main de Karl qui esquive et décide de quitter ces deux énergumènes rapidement.   Une fois la vente des armures effectuée, Karl et Rayaar se mettent en route pour l’officine d’Elvyra Kleinestun , l’herboriste que le duo avait rencontré à la Schaffenfest. Mais tout ne se passera pas comme prévu.   La maison/magasin d’Elvyra est vide et les aventuriers remarqueront qu’une des fenêtres a été brisée. Si la porte principale est fermée à clé, celle de derrière est entrouverte. Karl, lassé de se faire accuser à tort, va alerter la garde, tandis que Rayaar se risque à l’intérieur.   Les pièces du rez de chaussé sont un capharnaüm complet et de nombreux objets jonchent le sol. Durant sa recherche, Rayaar trouver une menaçante note et également qu’un courant d’air passe sous l’un des meubles de la cuisine. Sans doute un passage secret… C’est à ce moment que Karl revient : il s’est fait éconduire par la garde qui n’attache visiblement que peu d’importance à Elvyra : Il faudra se débrouiller seul !   Le duo pousse donc le meuble dans la cuisine pour révéler une porte cachée. Ils l’ouvrent donc et s’engagent alors dans l’escalier descendant vers la cave, dans l’obscurité. Une fois en bas, ils se retrouvent nez à nez avec une petite fille d’une dizaine d’année environ, sanglotant et effrayée dans un coin de la pièce. Karl tente de l’amadouer sans succès, mais Rayaar parviendra en se montrant plus rassurante.   La petite fille dévoile alors son prénom : Liza . Elle a dix ans et est orpheline. Elle pense qu’Elvyra est la sœur de sa mère, mais elle n’en est pas certaine. Elle travaille pour Elvyra en nettoyant la maison, en allant chercher des marchandises et en les transportant en échange du gîte et du couvert. Elle explique également que des hommes sont venus la voir deux jours plus tôt, puis sont partis après avoir beaucoup crié. À la suite de cette visite, Elvyra lui a ordonné de ne pas s’approcher de l’auberge du Joyeux Drille.   Le lendemain, Liza a été punie à la cave après qu’Elvyra l’ait surprise en train de jouer avec ses jolies poudres colorées. Peu après, il y a eu beaucoup de bruit au rez-de-chaussée et elle a entendu Elvyra crier. L’un des hommes a également hurlé quelque chose à propos de « l’emmener à la grange rouge ». Le bruit a duré longtemps, alors Liza s’est cachée au milieu des boîtes et est restée très calme, espérant que personne ne la trouverait. Tout est tranquille depuis, mais elle n’a pas osé sortir de la cave.   Devant cette mystérieuse disparition, Karl et Rayaar décident de partir à la recherche d’Elvyra.   A suivre dans L’attaque de la grange rouge     Karl, in a very bad situation, chose to run away, or at least tried to. He fled down the corridor, weaving in and out of the astonished guests. Unfortunately, his athletic abilities do not allow him to flee and he is easily intercepted by two guards of the Gravin Maria Ulrike von Liebwitz d'Ambosstein . They took the herbalist under both arms and brought him to meet their mistress. "Well, now that you've made your move, I hope you're going to keep quiet. My guards would catch you very easily. I am authorised as Gravin to exercise my imperial right to dispense common justice and it seems right that I should do so in this case, given that I am the principal offended party. You, I condemn to take the place of my slain champion until it pleases me to decide otherwise."   Karl agreed to take Bruno's place in the Gravin suite. He settled in to spend the rest of the night in the champion's room. Fifteen minutes later, the Gravin invited herself into the room.   "I'm sorry it was necessary to lock you up like that, but it seemed the only way to calm everyone down. I think you're innocent, because no one would be stupid enough to give up their own dagger as a clue. In any case, we have until dawn to find out who really killed Bruno. I'm sure that Dammenblatz is behind it all; I'm going to Castle Grauenberg to take him to court. If I'm right, then his agents will try to kill my new champion (she said, smiling as she looked at Karl), but this time you'll be there to greet them. The guards will stay outside your room to keep up appearances, but you'll spend the night in Bruno's room. All right, let's go now. The night is well advanced.   Before falling asleep again, the thoughtful Karl decided to move the table in his room against the door to avoid any intruders. Then he fell back onto his bed tired. He was nevertheless roused from his sleep a little later, in the middle of the night, by a strange scratching sound. With his eyes wide open despite the darkness and his heart pounding in his chest, Karl focused all his senses on the sound. Slowly, he let his body slip out of bed... Once up, he groped his way to the far wall... and violently struck the table in front of the door, disturbing the still night. Frustrated, he waited for it to calm down again, only to find that the scratching had stopped. After a few minutes, however, he could hear it again. Karl stepped forward again, barefoot on the wooden floor... which creaked loudly. The herbalist can only curse his lack of discretion and pauses again. Shortly afterwards, Karl saw a shadow fall into the fireplace. He rushed over and grabbed it, placing his sword under its neck. The next moment, he calls for help from the Gravin guards he knows are posted outside the door. They rush noisily into the room (also pushing open the door, which is still blocked) and switch on the light. Karl looks at the person he is holding against the wall: it's a maid from the Gravin suite, the one who had pointed at him earlier. Marie-Ulrike came in too. "Dominique! So it was you! I suppose Dammenblatz paid you very well for your betrayal. The young defendant looked away without answering. "So be it! Lock her in one of the rooms! Guarded and watched until sunrise. As for you," turning to Karl, "good work! I think we've found the culprit. But we still have work to do with the duel later on. Get some sleep!"   In the early hours of the morning, Karl found the Gravin and some of her retinue on the ground floor. She confirmed that the maid had confessed to Bruno's murder, but denied that she had killed Gustaf Rechtshandler. "She acted on behalf of Baron Von Dammenplatz. She will be handed over to the patrol this morning and her judgment will have to be exemplary. As for the duel, I hope you slept well, as we will soon be on our way to Castle Grauenburg". Karl quickly had to inform Rayaar of this change of plan. The woman from the river reacts with resignation, although she is quick to criticise the Gravin's attitude. "She thinks she can do whatever she likes, as if we were just things or animals to be used in her plans". So Rayaar prefers to keep a low profile and leaves the inn on her barge with Renate. Karl would be travelling on the Gravin's barge.     During the journey, Karl obtains some additional information on the case between the Gravin and Baron Von Dammenlatz: "The Baron Eberhardt von Dammenblatz , a fairly well-known nobleman from Wissenberg, is suing the Gravin. The Grand Countess Electress of Nuln Emmanuelle Liebwitz , the Gravin's aunt, is known for her parties and Baron Eberhardt's father, Baron Otto von Dammenblatz, died during one of the biggest of those held during Nuln's famous Black Powder Week festival. Now his son is suing the Gravin Maria Ulrike, claiming that she caused the Baron's death by poisoning or witchcraft. The Gravin, for her part, claims that the Baron drank himself unconscious, fell face first into a bowl of punch and drowned. The case would normally have been tried in Nuln, where the party in question took place, but Baron von Dammenblatz managed to appeal to move the trial to a neutral location: Nuln is under the jurisdiction of Grand Countess Emmanuelle, who is also named in the complaint. After some legal wrangling, the plaintiff's lawyers managed to persuade the magistrates at Castle Grauenburg to deal with the case. In theory, at least, they should be impartial. For her part, the Gravin Maria Ulrike successfully appealed for her historic right to a court duel to be allowed, thus upsetting von Dammenblatz who was hoping to convince a jury with rumours and gossip".   The end of the morning saw the arrival of the suite at the duel site. A simple arena had been set up, overlooked by wooden bleachers where spectators gathered, eager for the action and the blood. At either end of the combat zone, two small pavilions had been set up, each bearing the colours of one of the plaintiffs.   Worried, Karl enquired about the terms of the duel, and was reassured to learn that the fight would end with the first blood spilled.   After the solemn enthronement of the plaintiffs and the oaths of the combatants, the duel can finally begin. Despite Karl's attempt to blind his assailant with sand, the fight lasted less than a minute and ended in defeat for the herbalist.   The consequences were unfortunate for the Gravin, who had to pay a fine of 1,500 gold coins. Marie Ulrike releases Karl from his service, but not without asking him for more details about himself and the name of the barge he is travelling on. "Who knows, we may meet again one day?"   Karl, Rayaar and Renate continued their journey northwards. The next day, in the middle of the afternoon, the ERH calls at Weissbruck . The travellers first go to sell some weapons and armour. On the way, Karl is bothered by two peddlers. While the first is going on about selling kitchen utensils, the second is scratching the right side of his nose with the little finger of his left hand while putting the thumb of his right hand in his right ear, palm forward and fingers fully extended. The second man also tried to shake Karl's hand, but he dodged and decided to leave the two of them quickly.   Once the armour sale is complete, Karl and Rayaar set off for the dispensary of Elvyra Kleinestun , the herbalist the duo had met at Schaffenfest. But not everything goes according to plan.   Elvyra's house/store is empty and the adventurers will notice that one of the windows has been broken. The main door is locked, but the back door is ajar. Karl, tired of being falsely accused, goes to alert the guards, while Rayaar ventures inside.   The rooms on the ground floor are a complete mess, with many objects strewn about. During his search, Rayaar found a threatening note and also noticed that a draught was passing under one of the kitchen units. No doubt a secret passage... That's when Karl returns: he's been turned away by the guard, who obviously doesn't care much for Elvyra: you'll have to manage on your own!     The duo push the cabinet in the kitchen to reveal a hidden door. They open it and make their way down the stairs to the cellar, in the dark. Once downstairs, they come face to face with a little girl of about ten, sobbing and frightened in a corner of the room. Karl tries to coax her but to no avail, but Rayaar is more reassuring.   The little girl then reveals her first name: Liza .She is ten years old and an orphan.She thinks Elvyra is her mother's sister, but she's not sure.She works for Elvyra, cleaning the house, fetching goods and transporting them in exchange for board and lodging. She also explains that some men came to see her two days earlier, then left after shouting a lot.Following this visit, Elvyra ordered her to stay away from the Joyeux Drille inn.   The next day, Liza was punished in the cellar after Elvyra caught her playing with her pretty coloured powders. Shortly afterwards, there was a lot of noise on the ground floor and she heard Elvyra shouting. One of the men also shouted something about "taking her to the red barn".The noise went on for a long time, so Liza hid among the boxes and stayed very quiet, hoping no one would find her.It's been quiet ever since, but she hasn't dared leave the cellar.     Faced with this mysterious disappearance, Karl and Rayaar decide to set off in search of Elvyra.   Next in L’attaque de la grange rouge
Report Date
04 Nov 2023
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