Bastion Occularis
Une flèche de près d'un kilomètre de haut, le Bastion Ocularis est l'une des structures les plus hautes de Courroux et l'une des plus importantes. Le Bastion sert deux objectifs distincts, mais liés entre eux. La première est la capitale administrative et militaire de Courroux, qui abrite son commandant impérial et le centre de commandement de la garnison mondiale. Le deuxième objectif, qui domine la majorité du volume interne de la flèche, est le cœur des Les Yeux de Courroux. Des chambres colossales sont remplies de cogitateurs et de métiers à données, fréquentées par des milliers de lexmechaniciens et des dizaines de milliers de scribes remplissant tous les critères de pureté, liés aux réseaux vox, aux voleurs de photos, aux traqueurs d'empreintes et à tout autre dispositif de surveillance. Des milliers de témoignages personnels, des rapports de mission et des journaux d'interrogatoire recueillis chaque jour lors des patrouilles de l'Adeptus Arbites et des tests de pureté remplissent une grande partie des niveaux supérieurs du Bastion Ocularis. Au-dessus se trouve chambre après chambre remplie de psykers et d'astropathes sanctionnés en auto-séance de transe ou rassemblés en choeurs pour effectuer la tâche vitale d'envoyer et de recevoir cette quantité colossale de données recueillies et compilées vers et depuis tout autre monde sous le regard des Les Yeux de Courroux.
L'accès au Bastion Ocularis est fortement restreint : les visiteurs sont soumis à des tests de pureté et à des interrogatoires intensifs avant de pouvoir accéder à plus que le niveau du sol de la flèche, et le personnel permanent est soumis à un examen minutieux continu et à des tests de routine encore plus intensifs que ceux imposés au reste de la population de Courroux, afin d'assurer la loyauté et la pureté absolues de ceux qui travaillent sur ces installations vitales et sensibles. Le Bastion Ocularis, en tant que signe de l'autorité impériale sur Courroux, est une cible évidente pour les attaques terroristes et les manifestations séditieuses, et il y a eu de nombreuses tentatives chaque année pour endommager, interférer ou perturber le Bastion ou ses opérations au cours des quatre décennies où il s'est tenu debout. Les représailles contre ces crimes sont rapides et universellement impitoyables, les responsables ne survivant que le temps d'être minutieusement interrogés par l'Adeptus Arbites, l'La Matraque d'Ebene, ou parfois les deux.
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