Rencontre avec la Reine
Nous accédons rapidement à l’épave de l’Adventice. A l’intérieur, rien a récupérer, pas de pièces mécanique ou électronique. Tout est pourri par le temps et recouvert par la nature. Par chance !! Parmi les décombres, nous trouvons l’artefact Pathra, objet légendaire et vestige de l’ancienne technologie : L’Oxis. Nous rentrons à la fourmilière triomphant, pour annoncer la bonne nouvelle aux Formians. Le mal qui rongeait la nature a disparu, la bête est vaincue. Ereintés par le voyage retour, blessés par le combat, nous nous reposons plusieurs jours.
Durant ce temps,
Reine Déjivela , la reine de notre fourmilière envoie une escouade observer le renouveau de la nature et la disparition du Mal dans la zone maudite. Grace à l’Oxis, nos conversations avec les formians sont devenues beaucoup plus élaborées. En effet, avec le traducteur de
Modia, nous avions eux accès aux bases du langage Formians, mais maintenant avec l’Oxis, nous percevions toutes les subtilités de leur langue, (*mélangeant sons et odeurs : phéromones traduit en couleur par l’Oxis). Un scenario sur notre mort est inventé, afin que les protagonistes de notre assassinat continuent de nous croire mort. Une alliance cordiale était en train de naître. Une fois Déjivela assurée par son escouade du bien fondé de nos récits, elle décida de prévenir toutes les colonies du sud, et surtout la reine des reines, Mor’Gebard ‘’la reine aux milles épines’’. Bien que l’Oxis fût en notre possession, notre mission n’était pourtant pas terminée. Vladko voulant à tous prix retrouver la trace de sa trisaïeule, nous nous relancions dans nos recherches. D’après les renseignements obtenus auprès de Déjivela et les calculs de trajectoires possible de la capsule de survie stinger (*histoires croisées
Vladko The Duke et
Tao). Une direction avait été trouvé. Nous devions voyager beaucoup plus au nord, au delà de la forêt, là haut jusque dans les steppes. Pendant que nous préparions le voyage, Jericho se chargea de contacter Rige par Télépathie, afin qu’il récupère un vaisseau a Castrovel et qu’il nous retrouve à la fourmilière, le tout aussi discrètement que possible .
Nezumi Kuro, encore malade du premier voyage dans la jungle, décide de ne pas nous accompagner. Escortés de 3 guerriers Formians,
Vladko The Duke,
Modia, jericho et moi-même partons donc en direction du nord. A mon contact ainsi que celui des Formians, mes compagnons, font d’énormes progrès pour se déplacer dans la jungle. Nous progressons rapidement vers la bordure extérieure de la forêt. La température commence à descendre significativement et la végétation jusque là gigantesque, diminuait en taille et en quantité, laissant place à une steppe glacée et aride. Après 4 jours de marche, la végétation avait totalement disparu, la forêt c’était métamorphosée en un désert de glace et de roche. Le vent glacial la journée, devenait mortel à la nuit tombée(*même pour nos Hommes-Fourmis ou nos fourmis-Hommes…), empêchant notre progression noturne. Le drone de
Modia, qui lui résistait plutôt bien au gèle, avait repérer, à une demi journée de marche dans une plaine gigantesque, un cratère de roche ferreuse n’ayant pas ça place ici… Au petit matin, nous nous dirigeons vers l’étrangeté métallique. On peut distinguer, partant de cet amas de roches particulières, une large trace de 4 à 5mètres de larges, creusée dans le sol sur 2 ou 3 kilomètres, qui finie sa course, dans la faille d’une falaise enneigée. Pendant que notre escorte formiane préparait notre abri pour la nuit, creusant a une vitesse phénoménale un sol gelé par le froid et plus dur que la pierre,
Modia décide d’envoyer son drone scanner la faille en question. Longeant le sillon creusé dans la roche, le drone se dirige rapidement vers la fissure d’environ 30 mètres de hauteur, profonde et obscure, ouverture naturelle surplombé d’une immense falaise d’une centaine de mètres. Un scan général des alentours, nous assure qu’il n’y a (apparemment) pas d’autres moyens d’accès à cette caverne. Puis, volant silencieusement dans la grotte,
Modia fait progresser notre éclaireur de métal, nous relayant en direct le film de son avancé. Un léger moment de stupeur envahie l’équipe, quand le drone s’arrête net a une dizaine de mètres de ce qu’on pourrait appeler, ’’une Xeno-singularité’’… Deux énormes sphères oculaires perdu dans le noir, séparés d’environ 2 mètres, et laissant présumer du gigantisme de la tête sur laquelle ils sont vissés. Notre petit scout, courageux mais pas suicidaire, fait demi-tour le plus silencieusement possible, n’empêchant pas le puissant grondement du monstre derrière lui. A l’analyses des images et des résultats des scans exécutés par le drone, nous déterminons que derrière l’antre du monstre, enfoui dans la faille, se trouve une masse de métal à la forme d’une grosse goutte d’eau de 5 ou 6 tonnes. Durant, les 2 jours et les 2 nuits qui suivirent, nous observons les habitudes de vie, de ce que nous avons appelé, Ver de Roche. La bête ne se nourrissait que la nuit, et non loin de notre campement de fortune, Il se régalait de cette roche ferreuse, tous les soirs le même ballet du monstre entre son nid et le cratère. Malheureusement, la distance séparant le campement de la tanière du monstre, était impossible à parcourir de nuit. Le froid nous tuerait en quelques minutes. Après l’élaboration de plusieurs scénarios et autres plans bien réfléchis, nous décidons de passer à l’action. Fin d’après midi, planqué pas très loin de l’entrée de la caverne, nous attendons l’heure du diner de Mr StoneWorm.
Réglé comme une pendule, notre avaleur de pierre fait sa sortie. Exécutant sa routine nourricière, il fonce vers le cratère, nous en profitons pour investir le nid. Au bout d’un long tunnel, puant et sombre, se profil une salle circulaire. Les marques, en forme de rond au sol, dessinent le ver lové sur lui-même. Le lieu servant surement de couche au gardien. Plus loin, un plus petit boyau serpente sur 15 ou 20 mètres, pour déboucher sur une petite, mais néanmoins lourde, porte métallique.
Modia virtuose de l’électronique, réussi à ouvrir rapidement, laissant apparaitre la coursive d’un petit vaisseau. Nous entrons, devant nous un petite pièce, deux portes diamétralement opposé, une menant au cockpit, et l’autre plus petite étant la trappe d’accès à la maintenance du vaisseau, deux squelettes jonchent le sol. Jericho et
Modia s’occupent de la récupération des données de voyage et du crash.
Vladko The Duke se recueil sur les corps de ce qui semble être ces trisaïeuls, trouve un médaillon et un pistolet de la même technologie que son épée. Nous ne pouvons nous permettre de rester plus longtemps et risquer le retour du gardien. Nous nous engageons dans le boyau, totalement sombre maintenant, une lourde respiration se fait entendre…Trop tard, le vorace bouffeur de cailloux est revenu digérer dans son antre, bloquant de toute sa taille notre seule issue. Nous étions pris au piège !! …Moment choisit par la nouvelle recrue pour montrer toute l’étendue de son pouvoir. En effet, après une courte conversation télépathique avec son petit animal de compagnie,
Jericho AE nous demande d’attendre que Nihilite calme puis endors le ver (*surprenante petite créature au pouvoir psi impressionnant) …Une fois le gardien apaisé, nous nous faufilons jusqu’à la sortie, longeant la paroi rocheuse d’un coté, et l’immense corps du géant assoupi de l’autre. Nous rejoignons nos compagnons de route formians, puis rentrons sans encombre jusqu’à la fourmilière. A notre arrivée une certaine agitation règne, la reine aux milles épines devait arriver dans les jours qui viennent. Pour notre part nous retrouvons
Nezumi Kuro remis sur pied et en pleine forme radioactive, ainsi qu’un Rige Bougonnant. En effet, les frais engendrer par le voyage jusqu’à
Castrovel et la location d’un appareil pour rejoindre l’
OMEGA, l’avait laissé sans-crédits. La soirée fut festive et arrosé a grand coup d’alcool local, certes sucré mais terriblement traitre. Au petit matin, nos têtes encore abîmées, embrumées de la veille, peuvent entendre résonner les cors d’alerte, nous prévenant de l’arrivée imminente de la reine des reines. Nous sommes formés à un protocole rudimentaire mais nécessaire pour ne pas désobliger sa majesté. Une salle assez grande pour accueillir tout les représentants de la cour avait été creusée exprès pour l’occasion. Tout d’abord ce sont les grandes prêtresses qui font leur entrées, puis arrive Déjivela notre ôte et son second, puis après une longue attente, arrive enfin son altesse Mor’gebard la reine aux milles épines, Gardienne du royaume des Formians. Malgré ces 15 mètres de haut et ces excroissances épineuses, la géante couronnée garde une certaine légèreté, se déplaçant avec allure, elle dégage une impression de puissance et de grande sagesse. Grace à l’Oxis nous comprenons parfaitement le discours prononcé par Mor’gebard, ou elle remercie tout d’abord la fourmilière des gardiens pour leurs sacrifices et leur abnégation, elle ne cache pas sa joie d’avoir récupérer les terres du nord, puis elle se tourne enfin vers nous, faisant sortir pratiquement tout le monde de la pièce. Tout en nous remerciant infiniment de l’aide apporté à son peuple, du combat mené contre le néant, elle nous indique 6 alcôves, dans lesquelles nous prenons place. Les prêtresses se positionnent au dessus de nous et nous vomissent un liquide visqueux, aux couleurs verdâtre, celui-ci se durcit au contact de notre peau, épousant parfaitement les lignes de nos corps, formant une armure shitikineuse à haute resistance. Ce don n’était d’ailleurs pas que matériel, en effet nous étions aussi devenus, grâce à cette armure, des membres honoraires de la fourmilière. Une dernière nuit passé à la fourmilière et nous voila repartis sur l’
OMEGA. Direction le récif….
Commentaires