Meriel Amakiir
Meriel Amakiir
Meriel adore la nature et tout ce qui la compose, allant des créatures aux plantes, en ne négligeant pas d'aider les plus étranges bêtes des mondes qu'elle visite. Druide de profession, suite à ses nombreux apprentissages, elle prend goût de l'aventure en cotoyant différentes personnes l'amenant à vivre toutes sortes de situations.
Mental characteristics
Éducation
When you attempt to learn or recall a piece of lore, if you do not know that information, you often know where and from whom you can obtain it. Usually, this information comes from a library, scriptorium, university, or a sage or other learned person or creature. Your DM might rule that the knowledge you seek is secreted away in an almost inaccessible place, or that it simply cannot be found. Unearthing the deepest secrets of the multiverse can require an adventure or even a whole campaign.
Personality Characteristics
Vertus et Atouts Personnels
I’m willing to listen to every side of an argument before I make my own judgment.
I’m used to helping out those who aren’t as smart as I am, and I patiently explain anything and everything to others.
Self-Improvement. The goal of a life of study is the betterment of oneself. (Any)
Beauty. What is beautiful points us beyond itself toward what is true. (Good)
Vices et Défauts
I am easily distracted by the promise of information.
Social
Contacts et Relations
Amoureuse.
Liens Familiaux
Elle a des parents aimants, qui poussent leurs enfants à se dépasser dans ce dont ils ont envie, de croire en leurs ambitions, le genre de parent qui dirigent leurs enfants aux bons endroits selon ce qui les anime, de ce qui leur plait. Des gens qui ont bien profité de la vie, de ce que la vie leur tend aussi. Genre de personnes pas du tout stressés, pas du genre à s'en faire. S'ils devaient affronter une situation c'était toujours dans le calme, un peu à l'opposé du caractère de Meriel, disons. Son père surtout, toujours calme, jamais un mot plus haut que l'autre.
Son père: Nómin (signifie le sage)
Sa mère: Voronwë (signifie l'inébranlable)
Ils ont clairement un passé de revendicateurs par rapport aux droits des elfes, et au maintient de leurs terres, mais sont toujours paisibles, et s'en tiennent à vivre à l'écart de la ville. Ayant une longévité beaucoup plus grande que les humains, ils aspirent à voir la chute de leur domination sur les autres espèces, mais c'est pas une haine comme certains peuvent avoir, c'est plus sournois, subtil. Et ils ont peut être transmis ça à leurs enfants indirectement, juste dans leur façon d'être.
Meriel a aussi 2 soeurs (Estrid et Silana) et un frère (Targen) (elle est la 3e)
Sa mère est plutôt habile de ses mains et a enchainé pas mal tout ce qui se fait en métier d'artisanat, du travail du cuir aux hautes coutures, etc. Elle a même vendu des vêtements aux nobles, lui permettant d'avoir divers secrets sur les conflits entre les humains.
Son père, manie l'arc comme tout elfe qui se respecte sait le faire, il a servi à garder leur territoire sécuritaire.
Les deux ont inculqué les valeurs et l'importance du respect de la terre à leurs enfants, grands amoureux de la nature et de tout ce qui s'y rapporte, ne maitrisant pas entièrement eux-même sa magie, quand ils ont réalisé que déjà toute jeune, Meriel semblait capable de communiquer avec la faune, ils l'ont encouragé à y passer le plus de temps possible pour parfaire ses connaissances.
Ils ont clairement un passé de revendicateurs par rapport aux droits des elfes, et au maintient de leurs terres, mais sont toujours paisibles, et s'en tiennent à vivre à l'écart de la ville. Ayant une longévité beaucoup plus grande que les humains, ils aspirent à voir la chute de leur domination sur les autres espèces, mais c'est pas une haine comme certains peuvent avoir, c'est plus sournois, subtil. Et ils ont peut être transmis ça à leurs enfants indirectement, juste dans leur façon d'être.
Meriel a aussi 2 soeurs (Estrid et Silana) et un frère (Targen) (elle est la 3e)
Sa mère est plutôt habile de ses mains et a enchainé pas mal tout ce qui se fait en métier d'artisanat, du travail du cuir aux hautes coutures, etc. Elle a même vendu des vêtements aux nobles, lui permettant d'avoir divers secrets sur les conflits entre les humains.
Son père, manie l'arc comme tout elfe qui se respecte sait le faire, il a servi à garder leur territoire sécuritaire.
Les deux ont inculqué les valeurs et l'importance du respect de la terre à leurs enfants, grands amoureux de la nature et de tout ce qui s'y rapporte, ne maitrisant pas entièrement eux-même sa magie, quand ils ont réalisé que déjà toute jeune, Meriel semblait capable de communiquer avec la faune, ils l'ont encouragé à y passer le plus de temps possible pour parfaire ses connaissances.
Conceptions Religieuses
L'histoire elfique comme quoi ils auraient vu le jour par le sang de Corellon qui a coulé le jour ou il a combattu Gruumsh, lui faisant même perdre un oeil est l'histoire qu'elle s'est faite conter.
Les elfes descendent des faes et elle s'est fait raconter cela toute sa vie.
Elle n'a pas vraiment d'intérêt sinon de la curiosité par les être vénérés par les autres, mais pas de là à les nommer "divinités".
Compétence Sociale
Elle se méfie de ceux qui ont l'air trop gentil et octroie trop facilement sa confiance aux gens plus louches qui pourraient la berner.
C'est comme un défi pour elle.
Elle déteste se faire dire quoi faire.
Maniérismes
Elle méprise tout le monde et préfère la compagnie des plantes et des animaux, à une exception près, un humain qui a fait battre son coeur.
Loisirs et Animaux de compagnie
L'Herboristerie,
La collecte d'information et de confidences
La charpenterie
Le dessin et la cartographie
La collecte d'information et de confidences
La charpenterie
Le dessin et la cartographie
Élocution
Speech of the woods
Sylvestre - Sylvan
Elfe
Nain
Orc
Drake
Sylvestre - Sylvan
Elfe
Nain
Orc
Drake
Relationships
Curieuse de nature, elle provient d'une famille aimante et unie, elle est acceptée dans ses choix et adore découvrir le monde. Elle a lu énormément de livres d'histoires, observé des cartes en tous genres, c'est ce qui l'a amenée vers les Terres sauvages.
View Character Profile
Alignement
Chaotic Neutral
Âge
127
Lieu de Naissance
L'Est
Spouses
Vroggakt Sansterre
(Amant)
Siblings
Children
Résidence Actuelle
Les Terres Sauvages (Nouvelle-Sarnale)
Gender
Female
Yeux
Hazelnut
Cheveux
Dark brown / Black
Couleur de Peau
Greenish
Taille
5 ft 7
Poids
125
Lettre au juge
Par un beau jour de printemps, alors que tous les volets semblent ouverts au temple, un petit oiseau tenant une missive dans ses pattes vole jusqu'à la fenêtre des appartements du juge Hyde, y entre et dépose la lettre sur le bureau de ce dernier
«
Cher Hyde,
Je sais qu'à vos yeux j'ai probablement commis l'odieux, je ne vous demande absolument pas de me pardonner.
Sachez que j’ai pris l'oeuf avec les meilleures intentions du monde mais une lourde dette…m'a forcée à faire autrement.
Je sais … j'imagine que vous êtes en colère et que cette faute est irréparable mais je tenais tout de même à vous laissez savoir qu'il ne s'agissait absolument pas de mon intention au départ. La dette que j'avais envers ce sorcier allait me revenir au visage un jour ou l'autre et il eut fallu que ce soit à ce moment.
Je fais tout en mon possible pour en retrouver la trace, croyez-moi, et vous serez le premier avisé si j'arrive à en obtenir quelconque information.
Bien à vous,
Meriel
»
Meriel, ce qu'elle est, maintenant.
01-11-978
Meriel est une elfe des bois svelte (autour de 125 lb) mesurant environ 5'7'', au teint vert et aux cheveux pratiquement noir, sauf une mèche rouge, lui arrivant au milieu du dos, très souvent bien peignée, cheveux tressés ou à demi remontés, laissant les marques représentant son cercle druidique, qu'elle a près de la tempe, bien visibles.
Elle porte sa fidèle armure de cuir qui lui a été confectionnée par sa mère pour son départ, Meriel est certainement plus lousse dedans qu'elle l'était à l'origine. (Tout ce qu'elle a traversé depuis son arrivée, alors qu'elle était douce et innocente, souhaitant visiter les Terres Sauvages afin de découvrir de nouveaux animaux et de nouvelles espèces de la flore, l'aura clairement amaigrie.)
Meriel porte une cape bien particulière, d'un ours gigantesque, dont le capuchon est, en fait, la tête de l'animal, cape confectionnée par Vroggakt, son amoureux, à partir de la peau d'un ours/druide/garou avec qui elle avait eu la chance de discuter quelques mois avant de retrouver sa peau servant de tapis dans un campement orc. Lui offrant une plus belle vie, elle la porte dès que la température est suffisamment fraiche, et s'en sert de couverture lors d'expédition.
Elle a aussi à son cou, un collier qui lui a été remis par son ami Solairik, un pendentif dans lequel se retrouve un fragment de brume récupéré sur un "chevalier de brume" battu il y a un bon moment. Ensemble, et avec Aroxyan, ils ont longtemps cherché à en connaître l'utilité, un peu en vain, Meriel le garde à son cou dans l'espoir d'y trouver une signification ou une utilité un jour. Le collier ayant été confectionné par Vladimir (bien avant qu'il ne devienne le Tyran), Meriel aura conservé que le boitier et son contenu, mais elle a remplacé la chaine de métal par un ruban de cuir alors que Solairik lui a remis le fragment, le jour où ils ont vaincu le Tyran et où le Rinn lui a annoncé qu'il ne sortirait plus dans ces terres. Elle le porte souvent caché sous ses vêtements pour éviter de porter l'attention. Mais ce n'Est pas son seul "collier". Elle a aussi une clé comme attachée à son cou par une longue ficelle, clé qui ouvre son armoire à mémoires. Ce meuble, longtemps caché sur le Faenomène se retrouvera dans la forêt de l'ouest, si ce n'est déjà fait. Il contient tous ses écrits, toutes ses notes brouillons, les liens entres les informations qu'elle a acquiert, les noms de ceux qui lui ont donné les informations, les brouillons de ses thèses, mais aussi une copie de cette thèse en trois parties.
À son bras, un bracelet de cuir, ayant une pierre bleue au centre, un cadeau qui lui est cher et qui lui rappelle au quotidien qu'elle n'est plus seule à tenir à sa vie. Une écriture elfique mentionnant "Dans mon coeur, jusqu'à la mort" est gravée dessus. Elle le porte à son poignet gauche.
À sa hanche droite, elle porte une sacoche de cuisse ornée d'une gravure de tête de cerf, autre objet confectionné par celui qui partage sa vie. Dans cette sacoche, deux objets, d'abord, un diamant valant 500 couronnes, le dernier qu'il était possible de trouver en Nouvelle-Audarque à l'époque. (La seule personne autre qu'elle même à connaitre l'existence ET l'emplacement de ce diamant est Vroggakt). L'autre objet, une petite fiole contenant son propre sang, scellée à la cire, lui rappelant au quotidien qu'elle vaut mieux que de remettre son destin entre les mains d'un démon.
Elle porte aussi un bouclier, et entend presque Solairik la forcer à l'apporter chaque fois qu'elle sort dans les terres. Ce bouclier de bois qui peut sembler banal pour la plupart des gens représente beaucoup pour elle. Non seulement s'y trouvent les traces de dents de Ya'Maarz, premier lieutenant de Ta'Arsh éliminé lors de l'assaut à 10 sur la Bastille (la première fois qu'elle acceptait réellement de finalement porter un vrai bouclier). Sur le bouclier, elle a par la suite fait clouter une tête d'ours, engravée et tracée de cuir sur le bois, par Brokal et là où se trouvent les yeux, Vladimir y avait encavé une pierre précieuse verte et une bleue, à la demande de Meriel.
Elle possède et traine régulièrement avec elle une jarre d'alchimie qui produit 80 % du temps du vin ainsi que le poignard de la tisseuse, souvenir du Conte de fae.
Elle a récemment mis la main sur un bâton de marche particulier qui, telle la belladone qui empoisonne en donnant la sensation d'assèchement, lui permet de retirer l'essence vitale de ce qui se retrouve devant elle, c'est pourquoi elle lui a donné le nom de cette plante assez mortelle.
Meriel accorde une importance très particulière au Faenomène, bateau qu'elle a construit avec Tyfdur durant plusieurs semaines, raison pour laquelle elle a même appris la charpenterie! Elle serait prête à tuer si quelqu'un s'en prenait au bateau. (Imagnez s'ils s'en prennent aux gens auxquels elle tient.)
Amère et désillusionnée, elle porte sa confiance plus que jamais vers la nature qui, malgré qu'elle semble figée dans le temps, lui apporte calme et réconfort. Elle a toujours espoir de découvrir quelconque lieu paisible où il ferait bon vivre, libre de tout démon, candélabre et autres engeances.
Outre ces divers objets, Meriel a aussi quelques marques physiques. La plus apparente: une cicatrice permanente au poignet droit/base de l'avant-bras, marquée pour toujours par le passage de la griffe de Ganglery en elle, avant que Solairik lui retire gentiment, alors qu'elle s'était coincée dans les os de son avant-bras.
Elle a aussi une petite marque d'entaille au fond de la main droite, résultat de quelques... imprévus...
Suite au sacrifice de l'eau, elle est marquée à jamais par la faucheuse, lui ayant ainsi drainé une partie de ses capacités arcanes afin d'en préciser la puissance.
Bercée et portée par ses émotions, parfois impulsive, elle prendra tout de même le pas de recul nécessaire à réagir de manière "réfléchie".
Elle sait que les 8 existent mais continue de véhiculer que le Candélabre est une gangraine pour les mortels et tente toujours de le démontrer.
L'ainée possède une fiole de son sang et elle doit un service au Vieillard-du-fond-du-bois. Elle a aussi eu la chance d'entendre celui dont la voix éveil les héros et d'être "traversée"/touchée? par l'ancien.
Vladimir... (Ou la naissance d'un nouveau tyran)
CE JOURNAL N'EST PAS DANS LA VOUTE NI CONSULTABLE PAR LES JOUEURS, IL EST GARDÉ SOUS CLÉ DANS UN LIEU PRÉCIS DONT PEU DE GENS CONNAISSENT L'EXISTENCE.
Vladimir…
J’ai donné mon nom à tous les sorciers et toutes les faes que j’ai pu croiser dans ces terres, certains ont mon sang, d’autres ma parole… J’ai déjoué des questions dans des cercles de vérité afin de gagner la confiance de ceux dont je me méfiais afin de m’assurer de rester dans leurs bonnes grâces, on m’a révélé des secrets, affligé des tabous, fait subir des maux inexplicables mais la sensation la plus douloureuse de toutes est sans contredits cette trahison ci.
De toutes les personnes que j’ai pu croiser depuis que je suis dans ces terres, Vladimir était certainement dans ceux que j’estimais le moins apte à nous trahir. Son mal de vivre, ses secret, son démon intérieur, nous l’avons soutenu et supporté dans tout cela, même lorsqu’il s’est repenti et est devenu un insupportable soldat de l’ordre du dernier mal… À quel prix?
Je n’arrive toujours pas à croire ce qui nous est arrivé. Je ne saurai jamais le fond de la pensée de Vladimir. Était-il sincère tout ce temps ou se jouait-il de nous? J’avoue que je préfère croire qu’il était sincère avec nous, mais l’avoir vu à l’œuvre, embrasser les pouvoirs du tyran au fur et à mesure que nous le battions me donnait froid dans le dos.
Le voir dévorer son cœur comme il l’a fait m’a mise hors de moi. Je lui avais promis. S’il se tournait contre nous, je m’en prenais à lui pour le mettre à mort. Je n’ai même pas hésité, alors qu’il se nourrissait du cœur, j’ai envoyé tous les sorts que j’ai pu, sans résultat.
J’ai failli en vomir, tant par épuisement que par dégout. Je ne sais plus quoi penser de tout ça. Lui, Kanza, Patrice, rassemblés sous une même bannière. C’est beaucoup trop pour moi. Trop dur, surréaliste. Impensable. Inimaginable. J’ai envie de tout casser et je ne peux pas croire que c’est ce qu’il aurait réellement souhaité. J’ai envie de hurler à la lune pour toujours, de massacrer ses hommes un par un, de décimer l’ordre du dernier mal, de faire exploser le pont… Mais à quoi bon, il est rendu intouchable, il reconstruira le tout en claquant des doigts, utilisera les morts comme soldats. Je suis impuissante. Aussi bien me tenir loin et renier cette amitié. À tout jamais. Mais ça fait si mal.
Voilà comment ça s’est passé…
Nous nous sommes rendus dans la plaine où cette première rencontre a eu lieu, nous avons monté un camp et Vladimir a appelé l’homme au masque de loup, Celui-dont-la-voix-éveil-les-héros. Nous nous sommes sentis revigorés, paisibles mais inconfortables à la fois, une sensation des plus étranges. Il semble avoir tiré une partie de son énergie afin d’être en mesure de nous adresser la parole. Il nous a dit de biens beaux mots, quelque chose qui ressemblait à
« Les héros sont ceux qui agissent, ceux qui se lèvent lorsque le temps demande leur présence. Les héros sont ceux dont on se souvient des exploits mais aussi ceux qui se soumettent à l’oubli
Je suis celui dont la voix éveil les héros, celui qui guide le peuple vers leur destin, une nouvelle ère pour tous s’annonce, elle ne sera pas déterminée aujourd’hui mais le résultat de ce conflit aura un impact considérable sur les générations À venir. Il est aussi le dernier moment ou je pourrai venir en aide aux hommes sur ces terres. Me présenter à vous ici, vous amener dans le voile a demandé une bonne parcelle de ma puissance. Je serai sourd à vos supplications à partir d’aujourd’hui. »
Or voilà qui, après tout ce recul est particulièrement désarmant, comme on connait la suite… Pourquoi Vladimir a-t-il pris cette voie NOUS L’AVIONS VAINCU.
Cette soif de pouvoir, de gloire, les hommes en sont fous visiblement. Ils sont dangereux et mettent tous les autres en danger, pour pas grand-chose au final.
Ainsi, l’homme au masque de loup nous a amené dans le voile, nous nous sommes retrouvés dans une plaine enneigée face au Tyran de l’hiver.. le vrai.. Ganglery, mais il n’était pas seul. Il était accompagné de tous ceux dont le cœur a été fait en offrande par Vladimir. Il y avait des orcs, des …Je ne me souviens pas de tout ce qu’il y avait sur le terrain, mais je me souviens du spectre de Belanor, que nous avions déjà affronté sur la Tellurie, dans cette chapelle… Il y avait aussi Corocol, et Frikilaz et plusieurs autres créatures.
Nous nous sommes bien battu, ça a été rude, mais je m’attendais à bien pire. Ganglery est rapidement venu se coller à moi après avoir refusé mes 16 frères loups sur le champ de bataille. Il m’a tapé dessus de son glaive à m’en rendre inconsciente. J’ai été relevée, il m’a nargué alors que j'envisageais m'éloigner. Piquée dans mon orgueil, je suis restée aux cotés de Vladimir et nous avons combattus côte à côte, pour la première fois. Pour une première fois je restais en mêlée avec un ennemi. Et il a fallu que ce soit lui et que ça se termine ainsi.
Je craignais qu’il se relève, comme l’a fait la luisante…Après tout, il avait mangé son cœur à elle aussi… Mais non. Je craignais aussi que Kanza sorte de l’ombre ou que peu importe... L’abattre a été suffisamment simple pour que je me dise à moi-même que quelque chose clochait, mais j’étais sacrément loin de me douter de la suite.
Nous avons risqué nos vies pour lui, pour sortir Vladimir de ce cauchemar, pour lui permettre de passer à autre chose, avoir la vie paisible dont il semblait vouloir. Pauvre Selena. Nous avons traversé dans le voile pour vaincre le Tyran pour au final donner naissance au Tyran suivant. Tous nos efforts en vain pour un ami qui en est plus un.
C’est cher payé je trouve. Nous risquions l’oubli si nous mourrions à cet endroit. La haine et la colère que j’éprouve actuellement n’ont aucun égal, heureusement que j’ai plusieurs centaines d’années devant moi pour me calmer. J’en aurai besoin.
Un jour j’aurai peut-être la puissance nécessaire pour m’en prendre directement à lui, le confronter, mais pour l’instant la douleur est trop vive, et plus loin je me tiendrai mieux je me porterai. Il prend le pont, et bien soite. Je contournerai le continent par la mer pour me rendre aux montagnes si ça me permet d’être plus loin de lui. Je ne lui ferai certainement pas le plaisir de prendre la chance de le croiser.
Je crois que je ne suis pas la seule chavirée de tout ceci car sur le chemin du retour je comprends bien que Solairik tire sa révérence sur l’exploration de ces terres, pour de bon. Je le comprends, il est épuisé de tout ceci. Je m’acharne peut-être en refusant d’arrêter les expéditions moi-même, et me pose la question de plus en plus souvent. Et pour Solairik, tant mieux pour la populace de Nouvelle-Audarque, ils auront le meilleur médecin qu’ils ne pourraient pas espérer avoir.
De mon côté, c’est un frère de plus qui prend ses distances. Ainsi je me retrouve à ne pouvoir compter que sur Vroggakt et sur moi-même. Tous les autres à qui j’ai réellement accordé ma confiance aveuglément, par erreur, ou non, sont mort à mes yeux. Solairik s’enfonce dans le Candélabre, Tyfdur s’est éteint aux mains de la Jalouse, Vladimir devenu un Tyran. Qu’est-ce qui m’attend pour la suite? Que Vroggakt devienne un champion de Gruumsh? Ce serait ma mort.
Pour le moment, nous nous installerons près de la berge, j’ai besoin de l’air salin de la mer et du bruit des vagues sur la côte afin d’espérer être paisible, un minimum.
Meriel
Exilés et envoutés
CE JOURNAL N'EST PAS DANS LA VOUTE NI CONSULTABLE PAR LES JOUEURS, IL EST GARDÉ SOUS CLÉ DANS UN LIEU PRÉCIS DONT PEU DE GENS CONNAISSENT L'EXISTENCE.
Il y a deux semaines que nous sommes installés dans la forêt. Ce ne fut pas de tout repos, mais sommes toutes, Vroggakt et moi nous en sortons bien je crois. Du moins, je suis toujours paisible et heureuse de passer mon temps dans la nature. J’espère qu’il s’y plait aussi.
Cela manque peut-être un peu de vin, de bon vin… Mais les étoiles, le bruit du vent sur les feuilles des arbres, la douce brise du printemps qui vient nous bercer le matin, le crépitement du feu sont dans les sensations les plus agréables, et elles sont maintenant notre quotidien. Nous avons évidemment quelques rencontres plus effrayantes, mais nous arrivons à vaincre ou à fuir…
Bref, je me suis permis de correspondre avec différentes personnes en ville, dans l’incertitude la plus totale pour la suite des choses. Pas question d’arrêter l’exploration, mais ce n’est pas envisageable d’explorer à deux non plus, ces terres sont bien trop hostiles pour cela. J’ai donc écrit à Vladimir, Solairik, Hyde, Koriolis, Ulril, Merrick et même au Baron… À ce dernier, je n’ai jamais osé lui transmettre la lettre. Je vais attendre encore un peu. J’ignore encore à quel point il me tient rigueur à moi du geste de Vroggakt, et je ne voudrais pas envenimer la situation pour finalement nous retrouver avec nos têtes à prix. Je conserve donc cette lettre en sécurité, et je me déciderai peut-être, un jour, à lui transmettre.
Bref, je réussis à correspondre avec Solairik, je ne préciserai pas comment j’ai pu recevoir sa lettre, mais cela s’est fait. C’est donc avec celui-ci que nous irons en expédition cette fois.
Il nous a embarqué dans une expédition avec Zak et Zorra. Solairik nous apprend qu’il a joint la confrérie officiellement, suite à l’invitation du seigneur. Tant mieux, si ça le réconforte et qu’il y trouve sa place. Je lui souhaite d’être bien, peu importe le choix qu’il fait. Nous apprenons aussi que le pacte noble a été restauré et Solairik a cru bon inviter Merrick à passer nous voir avant de quitter…pour de bon. Merrick… J’ai figé. Je ne m’attendais pas à le revoir, lui ayant pratiquement fait des adieux par écrit, je n’ai pas trop su comment réagir. Ce mentor, cette ancre, ce baume, ce réconfort, Merrick a été celui qui m’a accueillie lorsque je suis arrivée sur ces terres, IL est celui qui m’a présenté à Solairik et Tyfdur, il y avait Frikilaz et Draxar ce jour-là aussi. J’étais si …pure à ce moment-là, loin de m’imaginer que quoique ce soit qui s’est déroulé dans la dernière année et demie me serait arrivé dans ma longue vie… Tant de gens y sont passé, tant de sorcier, de faes, de malédictions, de créatures que même les imaginations les plus tordues n’auraient pu imager. Merrick, cette oreille à qui j’ai pu me confier, cette écoute incroyable et ses conseils … bon, qui m’ont peut-être amené quelques soucis au final, et qui ont fait mal à recevoir par moment, mais s’avéraient tous très pratique au but du compte. Sans compter son soutien, son aide donné aveuglément sans poser de question. Cette inquiétude de le ramener à la vie lorsque Vroggakt l’a retrouvé inconscient, parce que d’instinct, je savais que quelque chose clochait… Je serai toujours reconnaissante envers lui et il va me manquer. J’ai du mal à penser comment poursuivre l’exploration de ces terres sans lui pour me remettre les pieds sur terres et dédramatiser les choses que je pouvais percevoir comme une montagne, pour apaiser les maux qui me grugent et éviter que j’aie envie d’assassiner les autres aventuriers. Il a beau avoir la moitié de mon âge, il avait clairement la sagesse d’un elfe de 400 ans.
Malgré ce qu’il pouvait penser, ses paroles me sont entrées dans la tête et elles y sont toujours. J’aurais aimé être capable de lui dire tout ça, plutôt que de le regarder, la larme à l’œil, impuissante. J’étais sans mot, puis il est reparti serein, sur sa monture, vers le port, c’était un dernier au revoir.
Nous sommes ensuite partis vers le Puits-de-L’Ours afin de consulter Justinien et vérifier avec lui à savoir qu’est-ce qui serait le plus aidant pour eux afin d’éliminer les orcs. Je sais qu’il a été question d’aller détruire WorGol, mais, finalement, la menace était plus grande, plus près.
Après quelques échanges avec Justinien, nous apprenons que les nains descendent de la bastille pour aller frapper un énorme contingent orc plus au sud. Le noble nous apprend aussi qu’il a reçu des informations comme quoi les orcs auraient maintenant une cavalerie d’environ 40 orcs montés, redoutables et puissants, et qu’ils se dirigent vers les nains, sans que ceux-ci soient au courant. Donc notre stratégie serait en deux volets, partir rapidement (grâce à Zorra) retrouver les nains et faire front commun contre cette cavalerie OU foncer directement vers où nous croyons que la cavalerie serait rendue avant qu’elle atteigne les nains. Dans tous les cas, il nous est dit que si ces cavaliers orcs se rendaient aux murs du Puits-de-l’ours cela serait trop demandant pour les soldats, donc le plan est d’en éliminer le plus possible.
Malheureusement comme 100 % des sorties dans ces terres, rien ne se déroule comme prévu. Nous partons explorer à la recherche du contingent nain. Je surplombe donc, à vol d’oiseau, la parcelle de la forêt de l’ouest au sud de la bastille où nous estimons qu’ils seraient rendus. J’aperçois ce que je crois être un campement nain.
Arrivés sur place, nous constatons qu’il est vide… Aucune insigne d’Altan’Ankhar, rien.. Étrange. Nous vérifions le camp, fouillons les tentes pour trouver quelconque indice de leur passage. Rien du tout. Dans la tente centrale il y avait une map avec les déplacements de troupes, un piège parfait. Et rendu à ce moment, il était assez évident que ç’en était un. Peu importe la direction que nous empruntions, nous étions ramenés à l’autre extrémité du même camp. Je me suis dit qu’en volant, j’arriverais peut-être à dépasser la zone ou briser le mystère mais à peine eue-je terminé de prendre la forme d’une chouette, que je recevais une déflagration électrique. Je tombai au sol puis me suis relevée rapidement pour constater que nous étions face à Zinogras « L’incoruptible » ce drake, mort aux mains de l’aînée. Nous étions donc dans un de ses pièges à elle. Enfin nous étions témoins d’une parcelle de ses pouvoirs. Zinogras a livré un bon combat, surtout qu’il était accompagné de démons, mais nous avons vécu bien pire dans ces terres et l’avons vaincu sans grande difficulté. C’est particulier d’affronter d’anciens collègues. Je n’étais jamais allée en expédition avec ce drake, mais il semblait faire le bien. C’est un triste sort quand on y pense.
Une fois le combat terminé, nous étions toujours dans une impasse, coincés dans cette illusion. Vroggakt décide de s’allonger, puis, je ne me souviens pas trop pourquoi mais alors que je discutais avec lui, il s’est levé et s’est éloigné, c’est alors que l’ainée est apparue et a fait disparaitre le reste du groupe. Je me suis retrouvée seule face à elle. J’étais en colère… Je m’étais promis de l'abattre, mais seule, je ne crois pas que j’avais de chance. Qu’est-ce qu’elle avait fait du reste du groupe, impossible pour moi de le savoir. Après ses menaces et grands discours habituels, elle a brisé cette seconde illusion et j’ai couru dans les bras de Vroggakt. J’avoue avoir craint pour ma vie, de me retrouver seule face à elle, dans sa propre illusion. Je me suis rarement sentie aussi impuissante dans ma vie. Par la suite, j’ai compris qu’elle avait créé une illusion dans l’illusion afin de me séparer du groupe et qu’au même moment, elle discutait avec eux.
Imaginez sa puissance, être à deux endroits au même moment en tenant deux discussion en maintenant une illusion dans une illusion… Je suis subjuguée. Je me demande si c’est le domaine du rêve qui lui octroie tant de puissance, et cela me fait penser qu’il y a un moment déjà que nous n’avons pas discuté avec Brigide, j’espère qu’elle se porte bien. Je me demande aussi ce que donnerait un affrontement entre Sirno et l’aînée. Même si c’est très peu probable, je me demande laquelle surpasserait l’autre en puissance.
Nous avons donc tenté de nous sortir de l’illusion, mais il faisait nuit et nous commencions à être épuisés. Nous avons monté un camp dans un coin de l’illusion, persuadés qu’elle ne nous embêterait plus pour l’instant. Elle m’a mentionné qu’elle avait volontairement monté ce piège contre les aventuriers, et ce, afin d’enlever une épine dans le pied de Ta’Arsh. Nous nous reposons et discutons longuement sur ce que nous venions de vivre.
Le lendemain matin nous cherchions un moyen de nous sortir de l’illusion alors que Solairik a tenté de dissiper le sort. Réalisant que j’avais des capacités semblables mais en demandant aux éléments plutôt qu’à ses dieux, je me suis donc concentrée sur le sol, l’herbe, la terre, le vent, les arbres et tout ce qui nous entourait réellement et je suis parvenue à dissiper cette magie qui nous avait tous envoutés.
Nous nous questionnions à savoir si nous allions à la recherche des nains, afin de savoir ce qui leur est réellement arrivé ou si nous prenions position alors que quatre ou cinq orcs de la cavalerie sont arrivé. Oh que ce combat a été rude. Vraiment. Je ne crois pas que nous aurions eu autant l’avantage avant la trêve s’ils avaient eu de tel combattants.
Un lourd combat duquel nous sommes sortis victorieux.
Solairik a contacter Gustav mentalement et toute cette information contre les nains n’était qu’une supercherie, ils n’avaient jamais reçu la demande ET n’avaient jamais confirmé qu’ils descendraient vers le sud, ils étaient toujours bien postés à la bastille.
Nous retournons au Puits-de-l’Ours, afin d’en informer Justinien, qui nous offre à Vroggakt et à moi de nous installer dans la barraque réservée aux anciens membres de la guilde. Pourquoi pas. Nous avons passé la nuit pour y penser et plutôt que de remonter vers la ville avec nos camarades, nous nous y sommes installés.
Après tout, nous savons que notre prochaine expédition risque d’être particulièrement demandante, or mettons toutes les chances de notre côté en nous assurant d’avoir un repos adéquat et toutes nos ressources à disposition pour affronter le grand démon bleu.
Meriel
Journal d'une exilée
CE JOURNAL N'EST PAS DANS LA VOUTE NI CONSULTABLE PAR LES JOUEURS, IL EST GARDÉ SOUS CLÉ DANS UN LIEU PRÉCIS DONT PEU DE GENS CONNAISSENT L'EXISTENCE.
Parce qu’en ce monde où tout risque l’oubli, j’ose espérer que les écrits restent et ainsi nous pourrons raconter le récit de tout ce qui se passe en ces terres, c’est pourquoi, même si nous avons été exclus de la ville, je décidai de poursuivre l’écriture de journaux et de notes d’expéditions.
Après une longue période de réflexion et de remises en question, il serait plutôt dommage que la dernière année et demie à tenter de percer les mystères de ces terres eut été fait en vain, et c’est pour cela que malgré tout ce qui a pu arriver, je poursuivrai ma thèse sur ces terres et tenterai de condenser tout ce que je peux dans quelques documents.
Ceci étant écrit, voici le récit de notre première mission en tant qu’exilés. Quoi qu’au moment de cette sortie, je n’étais toujours pas exclue de la ville. Ça a été déterminé à notre retour. Voir que j’aurais choisi autrement que de suivre mon cœur. J’ai senti que le baron m’avait posé la question par principe, alors qu’il devait connaître ma réponse à l’avance, même s’il semblait presque déçu de ma décision.
Décision que j’endosse d’ailleurs encore pleinement à ce jour. Être dans la nature chaque jour me rappelle la maison, mais aussi ce qui m’a motivé à venir dans ces terres à l’origine : L’exploration, la découverte… L’étude des mystères que renfermaient ces terres inconnues.
C’est donc à notre retour de chez les drakes que nous constatons le changement de gouvernance de Nouvelle-Audarque. Adalbert, ce marchand d’esclaves est arrivé à prendre le pouvoir de la ville. La guilde est démantelée, Merrick quittera pour retourner aux côtés d’Eugène et la vie devra continuer ainsi dans ces terres.
La nouvelle gouvernance souhaite éradiquer la menace orc en brisant la trêve et en frappant en force. Le pont sera repris, les différents groupes se forment pour frapper dans les orcs. J’aurais pu mener le Conseil de guerre en échange recevoir des terres sur la côte, près du Baraquement du noroît, le baron avait accepté… Mais il a fallu que Vroggakt lui crache au visage et le maudisse l’instant d’après, on oubli ce que je viens de prendre comme « entente » n’est-ce pas… Mais, mener le conseil de guerre, pour avoir fait quelque chose de semblable avant la trêve, ne m’enchantait guerre, or c’est un mal pour un bien…Et même mieux encore.
Ceci étant dit, et fait, nous offrons donc de participer à l’effort de guerre et partons reprendre la Tour noire. Reprendre est un grand mot considérant que cet endroit mal entretenu fut repris de nombreuses fois aux mains de divers ennemis... J’ai voulu tester à quel point la nature me prête son essence et j’ai été en mesure de transformer la pierre de deux pans de mur en boue. Le résultat impressionnant et instantané de voir la tour s’effondrer, s’assurant ainsi qu’elle reste au sol et ne sera plus utilisée contre nous, fut particulièrement satisfaisant.
Je sens la nature de plus en plus forte dans mes veines, non seulement elle me répond mais je me sens de plus en plus connectée à elle. Difficile à expliquer, mais plaisant au final. J’ai l’impression que de me retrouver confrontée à tant de mystères accélère les liens que je crée avec les forces élémentaires et que cette puissance m’est offerte, tant que je n’en abuse pas, afin de survivre à toutes ses épreuves.
Lors de cette expédition nous avons aussi rapporté une pierre à Jax, celle que Vladimir et Solairik avaient décidé de ramener lors d’une précédente sortie où nous avions surpris des morts-vivants en train de construire un minilithe.
Jax ne s’est pas présenté seul, il était accompagné d’Elizabeth, la ménestrelle du Conseil de la cité des morts. Je me demande encore si elle y était pour nous faire peur, nous menacer ou simplement pour surveiller Jax et éviter qu’il nous révèle davantage d’informations à leur sujet.
Je sais que cette roche devait être la clé, le carton d’invitation qui donnerait la chance à Lam et Ulril d’être accueillis dans les murs de cette cité maudite, nous nous assurons donc auprès d’elle qu’ils aient un autre moyen d’y être accueilli. Elle suggère qu’ils y fassent une prestation… Nous partagerons l’information aux principaux concernés. En espérant en entendre parlé une fois qu’il y seront parvenus!
Ainsi, en quelques jours, nous sommes partis du Puits-de-l’ours, nous avons remis la pierre a Jax dans cette rencontre particulière et nous avons eu tout un défi pour reprendre et détruire la Tour.
L’affrontement :
Vroggakt s’est déguisé en orc et a agi en éclaireur, des pics et renforcements avaient été installés autour de la Tour, nous attendions son retour à l’écart, j’étais stressée mais bien confiante en sa débrouillardise et fut soulagée lorsqu’il est réapparu quelques instants plus tard. Orc, maraudeurs, wargs, classique sentiment de déjà vu … Nous nous positionnons donc là où il était le plus stratégique de le faire, soit au dos de la tour.
Le combat fut rude et demandant, comme quoi ils se sont bien entrainés durant l’hiver. Deux créatures étranges entre le gorille et l’orc étaient du combat et les maraudeurs semblaient presque m’en vouloir personnellement car à deux reprises ils sont venus à proximité de moi, ce qui m’a aisément permis de canceller leur zone de noirceur.
J’ai rapidement perdu Lam et Zorra de vue, puis j’ai vu Solairik partir à la course vers l’autre flanc de la tour, j’imagine qu’il y a vu quelque chose. J’étais donc à proximité de Vroggakt et Vladimir et nous tenions bon.
Nous avons vaincu en utilisant plusieurs ressources. Lam et moi prenons le risque de faire le tour de la tour rapidement malgré qu’un des murs était sur le point de céder et avant de quitter, j’ai détruit un deuxième flanc, laissant la tour s’effondrer sur elle-même dans un vrombissement satisfaisant. Plus personne ne prendra cette tour.
Nous repartons subtilement vers le Puits-de-l’ours, comme nous étions probablement entourés de contingents orcs.
Vainqueurs, une fois de plus.
Nous rentrons donc en ville et je me dirige directement vers le baron afin de l’informer de cette victoire, et c’est là qu’il m’a posé cet ultimatum… J’ai donc été escortée à l’extérieur de la ville, comme si j’allais en faire autrement de toute façon.
Nous nous installons dans la forêt, à l’écart du nouveau boucan créé par le nouveau seigneur et tous ses esclaves.
Meriel
Initiation 101 et perte de temps dans les brumes - Épisode CXIV
Visiblement mes méthodes ne plaisent pas à tout le monde, mais je ne me retrouve pas derrière les barreaux, ce qui confirme que les informations que je récupère au péril de ma vie doivent bien être bénéfique pour quelqu’un au final.
Des nouveaux sont arrivés… Un candélabreux et un candide, sympathique et bien charmant demi-elfe que j’ai eu la chance de rencontrer à l’auberge. Il est arrivé avec toute une équipe de jolies dames, travaillant pour lui, ou avec lui ce n’est pas tout à fait clair. Une chose est sure, elles ont ramené toute une ambiance à l’auberge. J’me demande à quel point Alton est content d’avoir tout ce soutien! Mais bon… Allons chaperonner des nouveaux et espérons qu’ils soient plus efficaces qu’ils en ont l’air.
Comme à l’habitude nous rencontrons Merrick au quartier général. Cette expédition sera composée de Lexie, Solairik et moi-même, visiblement sollicités afin de faire découvrir les terres sauvages à Darion ce… membre du Candélabre et Aroxyan Dragneel… Dragneel… ce nom ne me dit rien mais visiblement, Merrick, lui en a déjà entendu parler.
Bref, notre but, comme nous sommes toujours en guerre avec les orcs, est d’aller investiguer à la Bastille afin de voir l’étalement orc au sud de celle-ci. Nous envisageons de décimer le campement qui se trouverait au sud de la Bastille.
Ainsi nous partons rapidement vers la Bastille où les nains sont postés après une chaude lutte pour conserver l’endroit. Grâce aux nombreux convois et à la route sécurisée, le voyage de la ville à la Bastille ne prend qu’une journée à pied, si nous marchons rapidement, ce que nous faisons, évidemment.
Une fois sur place, nous adressons quelques mots au responsable qui nous informe d’où semblent provenir la plupart des attroupements orcs qui s’en prennent à eux. Nous apprenons que les attaquent arrivent principalement du sud, ce que nous savions déjà. Les orcs semblent partir du sud de la Bastille et vont intercepter nos patrouilles entre le camp Brennos et le Puits-de-l’Ours, or, c’est dans cette direction que nous nous dirigerons. Nous irons répertorier les mouvements orcs et si possible trouver un camp, au pire pour le prendre en note, au mieux, pour le décimer, en espérant éliminer quelques patrouilles entre temps.
Le rinn nous réveille avec ses grands discours et sermons interminables, au sujet des Huit. Il est si lourd. Nous partons un peu en guérilla cherchant surtout à nous promener dans la forêt afin d’éliminer des patrouilles orcs. Vu le groupe que nous avons, je sers de guide, soutenue par dame Lexie qui est cartographe… J’ignore pourquoi elle ne s’est pas proposée pour guider… C’est littéralement un de ses talents. Peu importe. Nous avançons dans la forêt, l’ambiance qui règne dans le groupe est… particulière, je n’irais pas jusqu’à dire que c’était désagréable, mais certainement malaisant. L’air était lourd… Et je me serais attendu à plus de support de la part des deux anciens, soit Solairik et Lexie, par rapport aux deux nouveaux, j’ai l’impression de devoir tout faire par moi-même, c’est particulièrement frustrant. La première journée avance et nous entendons des voix au loin, une discussion mélodieuse. Lexie et Solairik semblent ne pas vouloir y aller, les deux nouveaux semblent emballés et veulent aller voir. Voilà… Une fois de plus, c’est à moi de trancher. Après un argumentaire entre anciens échaudés et nouveaux téméraires, je dois être celle qui décide de l’action du groupe. Sincèrement, je ne m’attendais pas à ce genre de responsabilités. Lexie et Solairik laissent entendre leurs craintes, Darion s’entête. Je finis par me tanner. Même si je crois que de suivre ces voix est relativement stupide, je crois ardemment que rien de mieux pour découvrir la réalité de ces terres qu’en les explorant. Je dévisage mes anciens collègues et je fonce en critiquant les nouveaux, leur rappelant que de suivre ses instincts dans les terres sauvages peut les mener à leur mort. Les voix sont mélodiques, et semblent se déplacer. Clairement un piège étrange servant à nous perdre dans la forêt, heureusement Lexie et Solairik se rendent utiles et nous parvenons à ne pas nous perdre. Ainsi, les nouveaux comprennent un peu mieux les enjeux des terres sauvages. Les voix nous font tourner en rond. Les chants se transforment en rire joyeux. Nous retournons au plan initial.
La nuit arrive et nous montons un camp, en plein cœur de la forêt, entre le camp orc au sud de la bastille et le puits-de-l’Ours. Le charmant demi-elfe a des capacités intéressantes. Il crée un dôme magique pour la nuit, nous n’avons donc pas de tentes à monter.
Darion nous réveille une fois de plus avec ses élucubrations au sujet des Huit de façon interminable. Une fois conclus, nous rediscutons sur le plan à suivre sans arriver à réellement s’entendre. Pourtant au départ, c’était clair, nous partions décimer un camp orc, pas pour nous balader en forêt. Que de frustrations depuis le départ. Mes anciens collègues me découragent par leur manque de colonne et les deux nouveaux… Par leur innocence. J’aurais pensé que cette sortie aurait été beaucoup plus plaisante. Et pour ajouter au plaisir, durant cette fameuse ennième discussion sur le plan à suivre, les brumes se lèvent. Hé bien! Ils auront réellement vu ce qu’il y a à voir à l’extérieur de la ville. Tous réticents à poursuivre vers l’objectif, je rappelle gentiment à Solairik que c’est dans les brumes que nous avons vaincu Ya’Maarz, et que c’est très possible de le faire.
Je ne comprends pas cette ambiance qui règne dans ce groupe. Je m’attendais à mieux je crois.
Bref, nous avançons en sentant une présence dans les brumes, nous nous sentons observés et au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers le camp orc, des grognements ressurgissent des brumes. Des chiens… Des chiens constitués de brume, fascinants et intrigant. Ils semblent hostiles, donc je prépare l’offensive. Lexie fonce dans le tas, fidèle à elle-même, j’aurais voulu l’aider, voyant que ces créatures disparaissent et réaparaissent. J’aurais voulu empêcher les créatures de se rendre invisible, mais elle était trop près et ça l’aurait rendu vulnérable elle aussi. Et bien tant pis. Je vais concentrer mes forces sur les autres.
Alors que nous prenions soins des chiens, un « chasseur » est arrivé. Il était accompagné de deux chiens supplémentaires, faisait la taille de deux hommes et semblait constitué de brume, comme les chiens. Il était effrayant et s’avançait vers nous. Il nous observait, je crois que nous étions en train de détruire ses chiens… Pauvres bêtes. Je comprends leur maitre de nous en vouloir. Mais bon, ça reste des créatures des brumes. Le combat a semblé rude pour mes collègues alors que pour ma part, je n’ai bougé que de quelques pas dans toute cette altercation.
Il y avait d’un côté Lexie qui se faisait attaquer par les cabots, et de l’autre Aroxyan dans sa fougue de débutant qui est allé courir vers le maître des chiens tandis que Darion et Solairik courent d’un à l’autre pour soigner les deux dignement. J’ai même le temps de soupirer. Je détruis les chiens à coup de projection de flammes. Je n’ai pas de plaisir. Les chiens se font éliminer un à un puis Lexie, Aroxyan et Solairik se dirigent à portée du chasseur qui semble frapper très fort.
Darion a beau dire que sa magie provient des 8 et qu’il est du Candélabre, ses pouvoirs semblent vraiment très près de ceux que m’octroie la nature. Je remarque qu’il semble jouer avec les éléments et certains sorts qui s’apparentent à mes capacités. Je lui en parlerai peut-être. Le nierait-il?
Bref, une fois que tous les chiens ont été abattus, le chasseur quitte. J’hésite. Personnellement, je l’aurais laissé partir, mais Solairik semble déterminé et persuadé qu’on doit l’achever. Je serre les dents de colère mais j’exécute. Je fais donc appel aux forces de la nature et j’invoque des loups pour lui barrer la route. J’écris ces lignes et la colère monte en moi. Je n’étais vraiment pas contente. Mais ce n’était pas le bout de mon malheur, je vous raconte la suite.
Je deviens évidemment sa cible, et il dégaine son arc vers moi, mais j’esquive habilement, toujours bien déçue de m’en prendre à lui, ayant préféré le laisser partir. Les loups font un travail incroyable, une fois de plus. Je regarde Lexie et Aroxyan de plus en plus blessés par le chasseur, me disant que Darion et Solairik étaient amplement capable de leur venir en aide. Ce fut un rude combat pour mes camarades. Le grand gaillard finit par poser un genou au sol et se dissipe dans la brume.
Nous l’avons vaincu. Les quatre autres prennent le temps de se soigner. Personnellement, j’étais toujours d’attaque pour reprendre un camp orc, mais visiblement j’étais la seule. Lexie et Solairik mettent leur faiblesse sur le dos des brumes. Je suis découragée. Nous aurions pu laisser partir ce chasseur, ils n’auraient pas gaspillé toutes leurs ressources sur ce personnage et nous aurions été en mesure de reprendre ce camp. Je suis déçue, particulièrement par la peur et le désistement des deux anciens, franchement, que démontrent-ils aux nouveaux... Ils ont tous les deux déjà été beaucoup plus vaillants.
Quelle sortie inutile.
Meriel
Un autre lieutenant et l’ultime expédition des lézards
Vladimir et Solairik ont accompagné Justinien dans une frappe pour récupérer le Puits-de-l’Ours quelque peu après le succès de notre assaut sur le camp Mailliw, et y sont restés pour prêter mains fortes dans la fortification de ces lieux. Une avancée de plus pour Nouvelle-Audarque dans cette guerre qui n’en finit plus.
Je suis toujours ébranlée sur la quantité de ressources que ma précédente sortie m’a demandée et j’espère que les combats à venir ne seront pas aussi drainant. Heureusement, nous sommes tous revenus en vie et Gorgok, cet énorme lieutenant de Ta’Arsh, n’est plus… Les succès s’accumulent, en espérant que le reste de la guild puissent en dire tout autant… Je n’en revient toujours pas que cette juge aie mis un prix sur la tête de ces sorcières, cela divisera certainement les forces et entrainera certainement son lot de problèmes.
Sur une autre ordre d’idée cette semaine, Ko’lek m’apprenait qu’il a pris la décision de quitter la guilde pour s’occuper de son clan, en tant que chef. Il s’agit donc de leur ultime expédition avec nous, à Xargh et lui… Je crois qu’ils vont me manquer, malgré tout, ces lézards…
Nous savons qu’un lieutenant de Ta’Arsh serait au Camp Dupont… Ce sera notre objectif cette fois-ci.
C’est donc en compagnie de Ko’lek et Xargh pour une utlime sortie et de Lexie, la moine scribe, plutôt discrète, que nous partons vers le Puits-de-L’Ours afin d’y rejoindre Vladimir, qui nous accompagnera pour cette expédition.
Nous discutons d’un plan, Vladimir vérifie avec Justinien afin de voir s’il pouvait fournir quelques hommes pour cette frappe, sans succès. Nous dormons sur place et décidons de partir au matin. Nous partirons plein est afin de nous rendre sur les berges du Rhiannon et nous marcherons sur l’eau pour que nos déplacements se fassent plus rapidement qu’en pleine forêt.
Avant d’arriver à la berge, alors que le soleil passe son zénith, nous arrivons à un coin paisible et tranquille où se trouvent plusieurs animaux. L’endroit est ouvert aux non-carnivores et il ne faut pas y chasser. Je goutte l’eau de l’étang et y remplis ma gourde. L’eau y est fraiche et revigorante, je m’en sens même inspirée pour la suite du voyage.
Nous atteignons la berge et y montons un camp pour la nuit. Lors de mon tour de garde, j’entends des pas au loin… Le même type de déplacement que lors de ma précédente expédition. Je me fais donc discrète et ne réveille pas mes coéquipiers. Au matin, nous allons inspecter… Évidemment, j’avais bien entendu. Encore les traces dont mes pieds entrent 6 fois dedans et qui ont 6 orteils. Je serais curieuse de rencontrer cette étrange créature mais en même temps, si elle est hostile, je suis bien heureuse de ne pas la croiser! Le reste de la nuit se passe sans embuche. Nous démontons le camp et marchons directement sur le fleuve.
Nous finissons par apercevoir le pont dont une partie du côté est qui a été détruit par l’Orage-Chaud et rabouté presqu’à la manière des castors, visiblement fait par les orcs dans le but de le réparer de manière très barbare.
L’idée de Xargh était de passer par le centre du fleuve, grimper au centre du pont, faire un mur de feu d’un côté afin de gérer un seul côté à la fois, attirant les ennemis vers nous. Personne d’entre nous n’avais réellement visité le pont, mais lorsque nous nous sommes retrouvé à une distance raisonnable, force est de constaté que ça aurait été impossible de suivre ce plan. Le pont était bien trop haut par rapport au niveau de l’eau.
Donc comme le plan de Xargh tombait à l’eau (oui j’ai osé ce calambour douteux), nous avons convenu de traverser le fleuve, faire une percée par le flanc Est en cognant directement à leur porte.
Le camp nous a été décrit par Vroggakt, mais semble s’être fortifié depuis. Nous arrivons subtilement et repérons l’ouverture qui sert de porte, guetté par un Warg des gobelins et des gobelours. Nous sommes suffisamment subtils grâce à la nature qui nous permet de ne pas laisser de trace, ainsi nous agissons tous avant même qu’ils nous aperçoivent. Sans plus attendre, je fais pousser des ronces directement dans l’entrée, alors que Ko’lek crée un orage qui couvre presque tout le camp.
Camp, qui je dois l’avouer semble particulièrement propre et en ordre comparativement aux autres que nous avons pu voir. Je suis trop loin pour entendre ou voir ce qui se passe à l’intérieur du camp mais je vois mes ronces se faire dissiper! Merde! Les orcs fusent de toutes part. Je fais donc, une fois de plus appel aux esprits loups et à mon totem fétiche, l’ours, à venir veiller sur nous pour ce combat.
Un orc, semblant plus intelligent que les autres, Den’iss selon ce que les autres scandent, sort du camp en volant, ce qui est plutôt particulier pour un orc. Il porte un pantalon propre et n’a d’un orc, que l’apparence visiblement.
Mes frères loups font, une fois de plus, un travail incroyable pour coincer les ennemis dans l’entrée du camp. Den’Iss est accompagné d’un chien qui crache du feu! Cela s’apparente à un démon!
Plusieurs gobelins apparaissent sur la palissade… Disons qu’on était loin des informations qui ont été rapportées par Vroggakt… Selon lui, ce camp comptait une poignée d’orcs et un seul maraudeur… Nous avons vu une quinzaine d’orcs si ce n’est pas plus, autant de gobelins, des gobelours, un maraudeur, un orog, Den’iss et son chien infernal.
Le combat se poursuit, nous avons un défi mais nous gardons l’avantage. Den’Iss s’avance vers nous et semble se décupler. Nous nous retrouvons avec une dizaine de Den’Iss flottant devant nous, comment savoir lequel est le bon… Aucune idée.
Vladimir s’est placé dans le chemin entre moi et les gobelins afin de recevoir leurs flèches à ma place. J’apprécie.
Je me tanne des illusions et j’incante une tempête de glace pour les dissiper avec succès, prenant soin de faire un clin d’œil à Den’Iss, évidemment. Le combat avance, Den’iss nous concède la victoire, en disant que nous avons pris le camp pour le moment, mais il se dirige à l’intérieur et la poignée de gobelins qui restent se désengagent.
Vladimir pourchasse le lieutenant, et nous emboitons le pas. Nous nous retrouvons donc tous à l’intérieur du camp avec lui, suite à un coup de Xargh, il s’effondre au sol, toujours conscient. Nous nous approchons en vitesse et nous le voyons se transformer, ou détransformer en tigre aux apparences humaines de vêtements chics et il fini par se dissiper laissant comprendre qu’il se vengera de Vladimir et Xargh. Ce lieutenant de Ta’Arsh était donc un démon!? Peu importe… Un de plus à mon actif! Si cette guerre peut finir par finir, nous serons en mesure de poursuivre nos explorations dans ces terres.
Je regarde quand même sur le pont afin de m’assurer que ceux au camp Dupont ne sont pas en train de s’en venir, mais il n’y a aucun mouvement de leur côté, ce qui porte à croire qu’avec le bruit du fleuve, ils ne savent pas encore que le camp a été attaqué.
Nous remontons légèrement par les fanges avant de retraverser le Rhiannon en direction du Puits-de-l’Ours, que nous atteignons sans grande difficulté. Vladimir et Lexie racontent le tout à Justinien puis nous repartons vers la ville sans difficulté supplémentaire.
Je suis satisfaite de cette expédition, contente d'avoir été de la dernière sortie de Ko'lek et Xargh... Ces lézards étaient un ajout efficace à la guilde. C’est bien dommage que nous les perdions. J’espère qu’ils seront heureux et réussiront à faire prospérer leur clan. Je leur souhaite de récupérer la traverse de l’Amertume et que d’ici là, la ville prenne bien soin d’eux.
Meriel
Gorgok et Mailiw... du moins ce qu'il en reste - Ep. CV
Avec l’Organisation des membres de la guilde (OMG) nous déterminons qu’en séparant notre expertise, nous couvrirons sept des dix expéditions du mois et qu’en répartissant nos forces ainsi, nous seront en mesure d’avoir un impact réel pour la guerre. Parlant d’impact réel, nous avons, grâce à Vladimir, convaincu le seigneur de nous céder les bâtiments de l’Ordre du dernier mal afin d’avoir un réel Quartier général pour la Guilde des aventuriers. C’est donc à cet endroit que Merrick s’installe et où nous allons le rencontrer afin de partir en expédition!
Une autre avancée de l’OMG. C’est plaisant d’observer certains résultats sur ce que nous faisons… Dommage que ça ne soit pas perçu ainsi par les membres de la guilde… Mais bon, ça viendra, j’imagine.
Avec la reprise du camp Marcil, et l’avancée des autres groupes de la guilde, nous commençons peut-être à voir le début de la fin de cette guerre.
Nous proposons aussi à Merrick d’afficher sur le babillard un bref résumé sous forme de liste au retour de chacune des expéditions afin d’informer rapidement et efficacement tous les membres de la guilde et je me propose même pour en faire la mise à jour, ce qu’il suggérera aux prochaines expéditions. Je sens qu’en faisant tout cela, nous arriverons peut-être un jour à voir le bout de ce conflit interminable.
Fabio, Flint et Elaenys ont précédemment du fuir des scènes de combat pour assurer leur survie, et ont dû braver les terres sauvages en solo afin de revenir à bon port. J’espère qu’ils n’auront pas à le faire cette fois-ci.
Ce qui m’amène à penser à notre expédition à venir. Nous avons eu vent, il y a quelques semaines qu’un des lieutenants de Ta’Arsh serait posté au camp Mailliw. Nous en faisons donc notre objectif et c’est ce camp que nous ciblerons.
De manière très tactique, notre groupe sera composé de Fabio, ce demi-orc téméraire qui n’a jamais posé le genou au sol, Flint, ce fidèle nain bougon plus solide que le roc, Elaenys qui manie la puissance arcane, Ko’lek, qui contrôle les éléments et moi-même accompagné de la puissance de la nature.
Nous apprenons, par Merrick, que la juge a mis des primes sur la tête des Sœurs et nous craignons l’impact que cela aura sur la guerre…Je crains que certains des nôtres dévient de l’objectif d’éliminer la menace orc afin de faire du profit, alors que les sorcières ne sont pas une menace pour la guilde pour l’instant car nous sommes en mesure d’obtenir des informations de leur part… Et même certains bénéfices probablement. Cela divisera certainement les opinions des aventuriers. Nous le verrons bien tôt ou tard. Quelle idée stupide de mettre inutilement les membres de la guilde en danger. Nous ne sommes pas des mercenaires.
Merrick nous mentionne aussi que Justinien amènera ses troupes afin de reprendre le Puits-de-l’ours prochainement, ce qui est une bonne nouvelle. J’espère qu’il est conscient de ce qu’il aura à affronter… Je sais que des hommes fournis par la famille de Gades y seront aussi.
Nous nous rendons donc facilement à la Bastille qui a pu être reprise grâce à notre assaut du camp Marcil, ayant permis aux groupes suivants de récupérer cette fortification où des soldats ont été postés et c’est de là que notre expédition débutera réellement.
Il nous faudra quatre jours de marche afin d’atteindre le camp où Mailliw a disparu. Les premières nuits se passent bien, sans embuches. Lors de notre premier jour de déplacement nous apercevons des hommes aux allures sauvages camouflés dans les bosquets, ils semblent ne pas vouloir nous embusquer, nous ne courrons donc pas après les hostilités et poursuivons notre route. Alors qu’à la deuxième nuit, lors de mon tour de garde, j’entends les sons d’une créature quelconque et au bruit que j’entends, je préfère rester discrète et ne pas alerter les autres. Au matin, nous allons retrouver les traces de la créature. Mes pieds entrent environ 6 fois dans une seule emprunte de la créature qui semble avoir 6 orteils. Je suis bien contente d’avoir évité cette rencontre.
Tout au long de ce voyage, nous répertorions différents chemins débroussés, sans prendre de notes précises puisque personne d’entre nous n’est familier avec la cartographie… Et nous remarquons qu’il semble y avoir plusieurs déplacements orcs entre le puits-de-l’ours, la Tour noire, le camp au sud de la Bastille et le camp Mailliw. Je suis étonnée de la précision de Flint et Elaenys de nous avoir guidé si précisément dans la forêt… Et je nous compte chanceux de ne pas avoir croisé plus de patrouilles vu la quantité de traces aperçues.
Nous continuons d’avancer et croyons être maintenant entre la tour noire et le camp visé, où serait un des lieutenants de Ta’Arsh. Nous montons notre camp pour la nuit, cette ultime nuit, avant de foncer dans le camp et nous prenons soin de piéger la route, creusant une fosse et camouflant notre camp à proximité.
Nous sommes justement alertés en pleine nuit alors qu’une patrouille orc passe près de nous, tout le groupe se lève et nous décidons de nous cacher dans les nombreux bosquets, mais le chef de leur groupe a visiblement repéré l’un d’entre nous. Je ne prends pas de chance et sans regarder vraiment j’incante une zone de ronce en plein cœur d’où provenait leur groupe. Je crois avoir bien réussi car j’en ai figé plusieurs qui savent à quel point se déplacer dans ces herbes peut leur lacérer les jambes. Par contre, j’ai révélé ma position et un warg m’a presque soufflé à la nuque alors que je me suis éloignée de justesse.
Ils étaient une douzaine accompagnés d’une poignée de gobelins, deux wargs et deux orcs horribles pustuleux et suintants, tous dirigés par un orc qui semblait agir à titre de chef.
Je suis rapidement devenue une cible et un javelot est venu m’empêcher de me concentrer sur mon sort tout juste avant qu’un orc et le chef courent vers moi. Je les préfère loin. Je n’arrivais à rien de bon à proximité d’eux ainsi. Heureusement, Flint s’est porté à ma défense et a bestialement déchiqueté l’orc qui m’assaillait. Pas mal pour un nain. Pendant ce temps, je voyais les éclairs sortir d’Elaenys un peu plus loin, me disant qu’il devait faire le ménage.
Le combat s’est plutôt bien déroulé et Flint repère des gobelins qui nous échappent et se sauvent. Nous terminons notre nuit et remballons le camp.
Nous entamons notre quatrième journée. Le groupe que nous avons interceptés la nuit précédente était clairement en direction du camp que nous prendrons d’assaut. Une troupe de moins, tant mieux.
Nous restons discrets pour la matinée et décidons de continuer à contourner le camp où Mailliw serait décédé ou disparu… Nous remarquons des traces. Une patrouille a dû quitter ce camp vers la tour noir, il y a quelques heures. Ainsi nous décidons, qu’avec la patrouille décimée et celle qui venait de passer dans la direction opposée, qu’il serait pertinent de ne pas tarder et se rendre directement au camp avec l’aide de la nature pour ne pas laisser de traces.
Sur place, un petit regroupement de gobelins, des orcs qui guettent la porte, bref, un campement comme un autre en cette guerre, nous décidons d’éviter ce flanc et descendons plus au sud alors que le second coin ressemble au précédent. Une petite tour à l’extérieur du camp avec un seul gobelin dessus, deux plateformes surmontent les palissades.
Fabio se met à douter… Je n’en revenais pas… Je le croyais brave… Avec le combat de la veille et l’équipe que nous avions, j’avais confiance, avec du recul, sa peur était possiblement justifiée, mais je vous le décris plus tard. Ça doit être son séjour en solo qui l’a affaibli...
Le temps qu’ils s’obstinent et élaborent une stratégie, mon lien avec la nature s’est dissipé tranquillement, et un gobelin nous a finalement aperçu. Fin de la discussion, les hostilités furent lancées. La fuite n’était pas réellement une option, nous étions littéralement encerclés d’autres campements orcs.
Les esprits de la nature ont répondus à mon appel et des esprits loups sont venus à nous, s’occuper de retenir les ennemis à distance sur deux flancs et pendant ce temps, Ko’lek transforme Flint en Mammouth et ça fait reculer les orcs vers l’intérieur du camp. Le mammouth fonce vers la palissade pour la défoncer à grand coup de tête.
Les premières attaquent se déroulent à notre avantage, jusqu’à ce qu’on voit l’intérieur du camp. Ils étaient si nombreux. Des ogres, des orogs, des wargs, tant d’orcs, maraudeurs et shaman, sans compter les gobelins… À ce moment, j’étais toujours confiante mais je vous avoue qu’un certain stress m’envahissait. Après tout, mon rôle dans ce groupe était principalement de maintenir mes coéquipiers en vie!
Dès que la palissade fut défoncée, Elaenys déferle la foudre en plein cœur du camp et c’est à ce moment que je l’aperçois, énorme, au moins deux fois plus gros qu’un ogre… Gorgok, clairement… un autre lieutenant de Ta’Arsh. D’un seul coup de hache, il blesse suffisamment Flint pour qu’il redevienne lui-même. Une boule de feu me fait dissiper mes loups.
Fâchée, je remarque que ce lieutenant est vêtu de métal et je fait donc chauffer son armure. Le bordel sur le champ de bataille, je n’ai pas en mémoire un combat aussi intense et demandant. J’y ai puisé toutes mes ressources TOUTES incluant une partie de ma réserve personnelle de potions. Elaenys finit par achever un shaman. Un ogre et un warg sortent du camp, un peu trop près de moi à mon goût. J’ai eu peur. D’un coup de hache au sol, une grosse zone se met à trembler et je me retrouve assise par terre et Gorgok s’approche de moi et d’un coup de hache que j’ai à peine le temps d’apercevoir, me fait perdre conscience.
Je reprends vie, nous sommes adossés au mur, d’un côté Ko’lek, Flint et Fabio géant, devant moi, le lieutenant gigantesque et du troisième côté un ogre. Je vois la foudre d’Elaenys et devine donc qu’il est toujours à distance.
Je me soigne et voyant la quantité astronomique d’ennemis, je transforme Ko’lek en gorille géant. Nous sommes assaillis de toutes parts. Trois ogres toujours présents, Fabio perd conscience, la foudre élimine Gorgok, mais reste tous les autres ennemis. Ce n’était pas gagné.
Flint élimine un ogre, je relève Fabio, Ko’lek en gorille passe pratiquement par-dessus moi pour aller s’en prendre aux ennemis qui arrivaient de toutes part. J’étais complètement coincée, d’un coté un gorille géant en train de se faire encercler, de l’autre Flint et Fabio qui faisaient leur possible pour éliminer la racaille et au loin, la foudre d’Elaenys retentissait, tandis que l’énorme carcasse du lieutenant m’empêchait de voir devant. Possiblement la situation la moins confortable dans laquelle j’ai pu me trouver depuis mon arrivée en ces terres et même avant.
Il pleut des ennemis, ça me semble interminable, Fabio monte sur la palissade, je n’ai aucune possibilité de fuite sans alerter d’ennemi, même pour reculer dans leur camp. Comme Fabio s’est caché, Flint a reçu toutes les attaques de ce flanc et finit par tomber… Je croyais le demi-orc plus fier que ça… Grand chevalier… Flint se stabilise lui-même. Je le soigne puis me transforme en ours alors que Ko’lek reprend sa forme et appelle une armée de serpents. Ayant relevé Flint et Fabio et les ayant maintenus en vie, je dois aller relever Elaenys… Un orc a crié qu’il l’avait abattu. Je ne pouvais pas le laisser au sol mais je n’avais aucune issue. Une déflagration de flèches me retransforme en moi-même, Fabio tombe à nouveau, je le relève, puis élimine le maraudeur entre Flint et Ko’lek avec une petite flamme. À ce moment, j’avais l’impression que je devais tout faire.
Je me transforme en loup, escalade la carcasse de Gorgok puis fonce vers Elaenys. Fabio me reproche de le ramener à la vie mais il n’est pas conscient que lorsqu’il est en vie il bloque des attaques qui nous seraient destinées.
J’arrive à proximité d’Elaenys pourchassée par un orc, j’utilise tout ce qui me reste de puissance et je ramène Elaenys à la vie tout en sortant un parchemin de lame de feu et j’élimine l’orc qui s’est collé à moi.
Cette action a clairement déterminé l’issue du combat. Sans cette suite d’actions, nous ne serions plus ici pour en témoigner. J’étais épuisée, vidée et à bout de souffle. Elaenys renvoie sa foudre sur le tas d’ennemi.
Je reviens en courant vers Fabio pour lui offrir une potion, c’est tout ce qui me reste. On a fini par finir!
On entre dans le camp pour le fouiller rapidement avant de repartir. Un autel ou une croix, bref, le corp décrépit de Mailliw git, accroché, exposé en plein cœur du camp. Nous ramenons son masque en ville, Fabio décroche les restes putréfiés et Ko’lek les crame puis nous faisons le tour du campement sommairement. J’arrive à une barraque où Fabio est déjà… Des orcs pustuleux en devenir. On crame tout ce qu’on peut et on quitte le plus rapidement possible vers la Nouvelle-Audarque.
Ce rude combat aura été jusqu’à maintenant le plus laborieux, stressant et inquiétant pour moi.
Vivement que cette guerre finisse.
Meriel
Une grenouille vue de l’intérieur et la reprise trop simple du camp Marcil - XCIX
Aramil… J’espérais ce souper... Je suis désolée qu’il en fut autrement. Pour une fois que quelqu’un dans ses terres faisait preuve d’un minimum de galanterie et de bon sens, il fallait bien que vous ayez un défaut…
Ce fut une belle rencontre malgré tout, mais la guerre doit se poursuivre. C’est dans cet optique que nous poursuivrons les frappes. Les orcs ont trop avancé vers la Nouvelle-Audarque, il est temps de les faire reculer
Avec Flint nous demandons à Alton de préparer un festin et quelques barils de bière que nous apporterons aux nains siégeant au camp Brennos pour leur apporter un peu de réconfort mais surtout pour les convaincre de nous aider à reprendre le camp Marcil.
C’est donc accompagnée de Flint, Tyfdur, Solairik et Vladimir que nous partons à dos de montures vers le camp Brennos, occupé par les Furieux d’Altan-Alkhar, nous étions presqu’à mi-chemin lorsque des grenouilles géantes nous ont barré la route et nous avons du les combattre. Flint a tenté de s’interposer entre moi et ces créatures, mais elles semblaient vraisemblablement intéressées par moi. Ce qui est plutôt étrange. Mais bon, c’est peut-être illusoire de prétendre cela, mais presqu’à l’issue du combat, l’une d’elle a décidé de me faire visiter son intérieur. Heureusement, je ne suis pas restée consciente bien longtemps. C’était abjecte. Complètement répugnant et dégoutant. Mes coéquipiers m’ont sortie de là j’imagine puisque j’ai repris conscience alors que la carcasse de cette créature était littéralement fendue en deux. Heureusement qu’ils ne m’ont pas transpercée à la sortie.
Vivement une source d’eau! Une petite rivière bordait le campement et dès que nous fîmes à proximité, je m’y suis lancée. Pas question d’être aussi dégoutante plus longtemps.
Je reviens donc, trempée, mais « propre » au camp Brennos et les nains fidèles à eux même, étaient plus heureux de voir la bière que notre présence. Nous nous entretenons avec Gustave, leur chef, afin de voir s’il accepterait de fournir quelques hommes pour supporter notre attaque. Il est donc décidé qu’ils prendraient par le bois et attaqueraient par le sud-ouest, tandis que nous arriverons par le nord, directement par la route.
C’est sans grande difficulté que nous arrivons au camp. Je crois que les nains ont dû se rendre au camp avant nous car c’était plutôt tranquille… Flint saute la palissade, y fait un ménage et nous installe une corde afin de nous permettre d’y monter… Comme il n’y a pas d’entrée sur le flanc nord du camp. Des orcs provenaient du sud et courraient vers nous. J’ai donc fait apparaitre des loups afin de garder le contrôle de la situation à l’extérieur du camp avant de me diriger sur la palissade avec Vladimir, alors que les autres s’étaient déjà dirigés à l’intérieur du camp.
Une fois en haut, j’ai pu voir l’allure de ce camp où je n’avais jamais mis les pieds. En arrivant, nous nous retrouvons dans un camp particulièrement tranquille. Mais vous connaissez les lieux… Il y a une cavité dans la roche. Ainsi je crois que Solairik, à moins que ce ne soit Tyfdur, s’est dirigé vers l’entrée rocheuse et c’est alors qu’un chef, accompagné d’un shaman et d’orog nous y attendaient. Ce fut un combat sommes toutes assez simple, nous reprenons le camp et le fouillons de font en comble, puis bougeons vers le sud-est question d’aller à la rencontre des nains, qui eux ont eu un rude combat mais s’en sont tous sortis indemnes.
Une fois assurés que les lieux étaient sécurisés, nous sommes retournés auprès de Gustave et il nous a confirmé que certains de ses hommes s’assureraient du maintien du camp Marcil.
Nous avons donc efficacement repris et sécurisé le camp rapidement. Nous sommes prêts pour le plan suivant.
Meriel
La mère louve n’est plus - CL
Le mal qu’elles ont fait ne peut durer, elles sont passées à la cour de l’hiver, mais pourquoi? Qu’avaient-elles à y gagner? La saignée abbatue, la frigide n’est plus. J’ai subi plus que suffisamment cette grande malédiction et j’ai réussi à y remédier. Elaenys qui subissait par ma faute… Ce combat sera pour lui, j’aurai en tête tous les pouvoirs que la foudre et le tonnerre peuvent m’octroyer. Juste pour lui, pour lui rendre hommage… Je sais, vous allez me dire qu’il ne souhaitait pas s’en prendre à elle, mais, j’ai eu suffisamment de discussion avec lui pour me douter du pourquoi. Et je m’en prendrai à elle quitte à m’acharner. Je veux la regarder dans les yeux sans broncher lorsqu’elle laissera s’échapper son dernier souffle.
Je sais qu’à l’origine je me suis battue pour qu’on évite de les tuer, mais elles ont clairement profité de la guerre contre les orcs à leur avantage, à servir une maitresse qu’on ne connait pas. Qu’est-ce qu’elles avaient à gagner dans ce conflit? Surement beaucoup pour y laisser leur vie… J’espère tout de même que nous avons raison de nous en prendre à elles même si je crains que pire ne prennent le contrôle de leur territoire. Nous savons qu’elles sont le plus ancien sabbath des Terres sauvages… Elles avaient certainement leur raison d’être.
C’est après de nombreuses réflexions personnelles que je finis par accepter le sort que la guilde réserve à ces sorcières. Même écrire ceci me pèse un peu. J’imagine que nous en verrons bien les conséquences un jour ou l’autre.
C’est donc accompagnée d’Erwin, ce vaillant chasseur et brave homme, Solairik, Tyfdur et Vlad qui sont devenus des frères pour moi dans la dernière année, ainsi que ce charmant et attentionné Vroggakt, que je pars vers le sud de la forêt de l’Ouest. Aux dernières nouvelles, les enfants de la Luisante se terraient au camp Dupont et sur le flanc ouest du pont de Gades.
Nous nous rendons donc au Puits-de-l’Ours où les autres s’entretiennent avec Justinien, qui s’installe de plus en plus sur place. Impressionnant. Si ses hommes avaient pu être aussi efficaces en pleine ville, je suis sûre que Nouvelle-Audarque aurait meilleure mine. Nous y apprenons que le camp Dupont est passé aux mains des orcs et restons sur place pour la nuit.
J’avoue que cette nuit-là, j’étais particulièrement nerveuse, possiblement l’expédition que je craignais le plus depuis un bon moment. En fait je n’ai pas souvenir d’avoir eu aussi peur.
Nous connaissons ses forces… Solairik et Vlad l’ont déjà vue deux fois chacun, Vroggakt et Tyfdur l’ont aussi vue à l’œuvre. J’ignore à quoi m’attendre. Je crains plus pour ma vie que lorsque nous nous sommes téléportés en plein cœur du sabbat de la grande tisseuse… Mais j’ai confiance en notre groupe, confiance en ceux qui seront présents et en nos capacités.
C’est donc au petit matin que nous partons vers le sud. Vu la trêve, nous prenons la route et irons cogner au camp Dupont afin de savoir s’ils savent où nous pourrions trouver la mère des lycanthropes. C’est donc Tyfdur, Vroggakt (caché) et moi qui allons cogner à la porte du campement et des orcs nous informent gentiment qu’ils ont repris le pont et que la mère de tous les lycanthropes s’est reculé plus au sud de la forêt de l’ouest avec ses enfants. C’est là que s’y trouverait sa tannière. Nous les remercions de cette information et revenons discrètement vers le reste du groupe avant de reprendre la route vers le sud. Visiblement, les orcs semblent respecter la trêve.
Nous sommes en plein cœur de l’œil-de-gruumsh, territoire cédé aux orcs par la trêve, sans compter que sur notre groupe de six, nous comptons trois humains. Nous camouflons donc notre camp pour la nuit et espérons ne pas tomber sur une patrouille orc.
Parlant de nuit, même si nous y étions préparés, et nous nous y attendions, des loups-garous petits et grands nous ont pris d’assaut par surprise alors que nous étions assoupis. Leur embuscade a été très efficace. Je me disais que c’était notre chance de tester nos capacités avant le véritable combat. J’étais loin de me douter qu’avant qu’on ait exterminé ses petits, la mère elle-même, gigantesque lycanthrope, nous rendrait visite… J’aurais dû m’y attendre. Ainsi, ce serait là, en pleine nuit, en plein territoire orc, que nous allions livrer cet interminable combat. J’ai fait appelle aux esprits de la nature rapidement et je crois que je suis devenue une cible dès le départ pour ses enfants. Erwin, Vladimir et Solairik formèrent pratiquement un mur impénétrable devant moi alors que j’entendais le vent des flèches de Vroggakt siffler près de ma nuque et atteindre leurs cibles sur l’autre flanc.
C’est au moment où on avait pratiquement éliminé tous ses petits qu’elle s’est présentée à nous. Je n’aurais pas essayé de l’apprivoiser celle-là. Rien à voir avec la luisante que j’ai pu rencontrer auparavant! Erwin, aidé de son armure trouvée dans notre précédente expédition, Solairik, soutenu par ses dieux, et Vladimir, que j’ai retenu par le collet pour lui offrir la finesse du vent afin de lui éviter de se retrouver pris dans la mâchoire de cette immense et impressionnante créature, sont partis au front, tandis que Tyfdur et Vroggakt munis de leurs arcs se sont maintenus à distance.
Un rude combat s’en suivi. Un combat épuisant pour la plupart, mais où je sens que je ne dois pas perdre ma concentration. Ces esprits animaux qui ont répondus à mon appel ont besoin que je reste connectée à eux. Une fois de plus je suis très reconnaissante de toute cette puissance que m’offre la nature, cette force tranquille et inépuisable.
Vous savez, il y a les sprints et les courses d’endurances… Hé bien, je peux vous confirmer que celle-ci était une course d’endurance où nous devions performer comme dans un sprint. Certaines de ses marques, laissées par nos armes, se refermaient presqu’aussitôt faites... Ses plaies se refermaient à vue d’œil!
Ainsi le combat se déroule. Nous commençons à avoir le souffle court, elle tombe au sol… Enfin! Nous croyions avoir triomphés. Je me tiens à l’écart, près de notre campement, j’aperçois rapidement Tyfdur caché juste à côté des tentes. J’ai beau chercher je n’aperçois pas Vroggakt, mais je sais qu’il est là, je vois ses flèches atteindre leur cible. Puis, elle se relève. Nous devons reprendre le stratagème à nouveau. Elle semble moins vaillante qu’au départ et les gars s’acharnent dessus, elle retombe une fois de plus. Au même moment où nous étions stupéfaits qu’elle se relève une fois de plus, nous entendons une troupe orc qui arrive par le nord.
Impossible de savoir s’ils venaient nous embusquer en pleine nuit ayant appris notre présence ou s’ils arrivaient en renfort pour la luisante, mais dans tous les cas, je fus la première surprise car rapidement ils m’ont encerclé. Ce n’est pas dans mon habitude de me retrouver si près d’autant d’ennemis. En fait ce n’était pas arrivé depuis cette guerre contre les orcs je crois et même encore…Je me sentais si petite. J’ai fait appel aux esprits de la nature, qui ont une fois de plus répondu à l’appel, sous forme de loups. Vous n’avez pas idée à quel point j’apprécie ces dons. Bref, ils me procurent une protection contre ces orcs qui me fonçaient dessus à toute vitesse. Puis par réflexe, j’ai pris la forme d’un petit hibou et me suis envolée. Mes loups ont éliminé les orcs alors que tous se concentraient à refaire tomber la luisante, encore, et encore. CINQ FOIS. Elle s’est relevée cinq fois. Chaque fois j’espérais que ce soit son dernier souffle. Je l’observais du haut des airs, planant au-dessus du champ de bataille alors que mes frères loups éliminaient radicalement les menaces orcs, qui ne sont même pas parvenus à atteindre le combat en mêlé avec mes coéquipiers qui, eux, s’en prenaient à la louve.
J’étais toute petite à virevolter dans les airs, j’allais et venais, m’assurant que d’autres troupes orcs ou lycanthropes ne se joindraient pas au combat.
J’ai vu qu’Erwin et Vladimir s’échangeaient la même lame pour être plus efficace contre elle, la lame de Justinien si je ne me trompe pas, et la lycanthrope a fini par demeurer au sol. Enfin!
Nous étions épuisés. J’aurais dû me douter que pour atteindre une lycanthrope, le combat se serait déroulé la nuit, mais disons que je ne pensais pas qu’elle nous aurait sous-estimés ainsi.
Une de moins. Ne reste que l’ainée. …la pire des quatre, et nous n’avons aucun indice d’où elle se terre.
Sans fouiller le territoire épuisés et fiers, nous terminons la nuit, remballons le campement, trainons sa gigantesque tête et remontons vers le puits-de-l’ours pour un repos confortable bien mérité. Nous l’avons vaincu. Ce « trophée de guerre » est toujours visible au puits-de-l’ours.
Je suis toujours ambivalente… Était-ce réellement la bonne chose à faire, je l’ignore, j’aurais aimé qu’Elaenys soit toujours parmi nous. J’aurais pu avoir ce genre d’échange avec lui. Il avait toujours ce type de raisonnements justes et éclairés aux situations où je n’arrivais pas à faire la lumière.
Meriel
Possibles conséquences d’un travail inachevé - Épisode CLXVIII
Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’il n’est plus. Tyfdur est parti… Un an, c’est bien peu dans la vie d’une elfe, mais dans cette année, nous avons vécu tant d’expéditions, de joies, d’échecs… Qui aurait pu dire qu’un an presque jour pour jour après mon arrivée, je perdrais un de ceux en qui j’avais décidé d’offrir ma confiance, le premier à avoir accepté que je me joigne à leur expédition? Non, franchement, je n’arrive pas à le croire, ni à passer par-dessus et vivre un deuil quelconque…Tant que je sais qu’il est auprès de cette sorcière, je n’arriverai pas à passer à autre chose. Tyfdur est mort, et malgré sa petite taille, ça laisse un grand vide dans Nouvelle-Audarque.
Au retour de cette expédition en plein cœur du sabbat des araignées, nous avons découvert une petite tour au Nord-Est, et nous avons décidé d’en cacher l’existence, simplement pour une fois être de ceux qui fouinent plutôt qu’uniquement ceux qui découvrent pour les autres. Ce qui était arrivé à maintes reprises auparavant. Il aurait dû être des nôtres. Nous prendrons ses cartes et ses notes pour nous retrouver et passer notre chemin.
Nous reformons donc le même groupe… Zorra, Vroggakt, Solairik et Vladimir, et moi…sans l’halfenain… Malgré le chagrin qui m’habite, je décide d’inviter le petit à se joindre à nous. Cette expédition semblait sans grands dangers et je me disais qu’il serait bien temps que nous sortions dans ces terres ensemble! Il a vraiment appris d’Elaenys d’ailleurs, du moins, il me fait penser à lui par ses réflexions. Ça fait du bien.
Nous prenons donc le Faenomène et deux marins qui prendrons soins du bateau pendant notre absence et l’accostons à la Baie de l’Hydre. Pour nous assurer de nous remémorer le chemin, nous longeons la côte et descendrons plein sud lorsque nous seront là où la carte de Tyfdur l’indique.
Nous dormons au bateau, puis estimons qu’en deux jours supplémentaires nous serons rendus à la tour que nous avions aperçue au centre d’un marécage pratiquement sur la côte est-nord-est.
Nous marchons donc le long de la côte toute la journée et alors que nous montons le camp pour la nuit, les brumes se lèvent, malheureusement. Lors du tour de garde de Zorra, elle entend un combat au loin mais comme ça ne semblait pas menaçant pour nous, elle nous en avise seulement au changement de tour de garde, ce qui a été la bonne chose à faire. Le lendemain, nous allons investiguer sur les lieux et il y a effectivement eu une altercation… contre des arachnides. Clairement, elles ont perdu face à leurs adversaires si on se fie aux carcasses aperçues (une quinzaine d’araignées attaquées par des armes).
Nous continuons donc de longer la côte malgré les brumes qui persistent. Rendus pratiquement à la pointe nord-est, nous entendons divers bruits faisant grandement penser à des maçons et divers travailleurs en pleine construction. Ça semble à peine à quelques minutes de nous. Zorra prépare son rituel afin que nous puissions nous déplacer sans laisser de traces…Nous avançons et apercevons une horde de morts-vivants en train de travailler sur quelque chose. Clairement ils sont en train de faire un monticule de pierres. Certains d’entre eux semblent sur leurs gardes, nous ne perdons donc pas de temps. Ils ne nous ont clairement pas détectés et nous les prenons par surprise. Une fois de plus les pouvoirs de Solairik combinés aux miens font un solide ménage. Rapidement, malgré une bonne résistance de ceux-ci, nous les éliminons grâce au travail acharné toute l’équipe. J’ai finalement pu voir Lam en action et j’avoue qu’il est impressionnant, on oublie rapidement qu’il n’est qu’un enfant! Je suis fière de lui!
Nous nous approchons donc de leur construction… Ces morts-vivants travaillaient sur un minilithe. Clairement une reproduction des monolithes que nous pouvons apercevoir dans les fanges, près du clan Ko’lek, près de la tour noire et au sud des fanges vers les ruines naines. Ce qui confirme les informations que nous possédions comme quoi le travail de YonJarr sur ces monolithes était inachevé ET que la cité des morts cherche toujours à le poursuivre.
Je n’étais pas d’accord, mais Vladimir a préféré détruire le monticule, et Solairik a pris une des pierres. J’ignore à quel point c’est une mauvaise idée... Nous poursuivons notre route un moment et montons un camp. Nous ne sommes toujours pas rendus à la tour que nous cherchons, mais nous nous en approchons.
Durant le tour de garde de Zorra, elle entend des créatures qui se dirigent vers nous et décide de nous réveiller… Des blêmes en laisse, enchaînées, une demi-douzaine et elles s’approchent sans être hostiles, c’est vraiment étrange. Elles finissent par s’assoir au sol sous l’ordre de quelqu’un qui nous apparait. JAX! Il est toujours bien vivant, malgré qu’il soit au service des morts.. Nous avons possiblement détruit le travail qu’il était chargé de superviser. Il faut croire qu’on est dus pour rencontrer nos anciens collègues… Belanor la dernière fois et lui maintenant. Je lui offre du vin. Il n’a pas changé. Malgré lui il nous balance plusieurs informations pertinentes à propos de la cité des morts et de son conseil. Il ne sait pas trop à quoi sert ce qu’il doit s’assurer de construire.
Les monolithes servent (comme nous le savions déjà) pour les morts… principalement contre les araignées. Jax nous mentionne que ça fait 7-8 décennies que le conseil des morts est en conflit avec les araignées.
La nuit avance, Jax repart avec ses gardes du corps, les autres retournent se coucher et mon tour de garde commence. Tout se déroule bien, j’ignore pourquoi… j’ai une pensée plutôt forte pour ceux qui sont allé mourir aux mains de la jalouse…principalement pour Aroxyan et Tyfdur…Ça doit être un effet des brumes, je me sens nostalgique d’un coup, puis le matin arrive enfin.
En démontant le camp avant de repartir, la douce pluie se fait sentir et prend rapidement la place de la brume. Quel bonheur, cette douce sensation de l’eau qui se pose doucement sur nous. Nous poursuivons donc notre route et atteignons facilement la tour. Tout est tranquille dans le coin, aucun animal, aucune araignée, le calme plat. Déstabilisant. La tour monte si haut que je crois que de m’envoler ne me permettrait même pas d’atteindre le sommet en 6 secondes et en faire le tour doit prendre tout autant de temps. Elle est légèrement penchée et à l’époque devait être munie de portes qui ne semblent plus exister.
La tour est vide et il n’y a qu’un escalier en colimaçon, nous montons. Cela fini par une trappe nous menant au sommet de cette dernière, munie de créneaux. Nous regardons au loin et constatons l’immensité du lac marécageux qui se retrouve au pied de cette tour. Alors que j’aperçois d’autre tours au sud, Vladimir nous fait remarquer qu’il y en a aussi au nord! Nous remarquons donc 4 tours supplémentaires. Pendant ce temps, les autres observaient la tour en tant que tel et Zorra et Solairik se sont entendus pour traduire une inscription gravée en abyssal « Nous veillons, elle viendra », malheureusement impossible de déterminer combien de temps cela faisait combien de temps que ces inscriptions aient été gravées. Il y a plusieurs années entre l’abandon de la tour et l’inscription qui fut gravée.
Nous ne voyons aucune créature, ce qui est particulièrement étrange vu la proximité avec les ruines arachnides. Comme nous nous souvenons que le sabbat, où nous nous étions téléportés se trouvait plein sud, nous décidons d’aller voir une des tours au nord, ce qui nous facilitera la fuite advenant qu’un combat éclaterait.
À ce moment j’en déduis que le sabbat de la grande tisseuse n’était probablement pas positionné là sans raison. Me souvenant que le voyage en anwynn a nécessité de passer par un lac, tout comme lorsque Brigide disparait dans son étang. Nous repartons donc à pied vers la plus proche tour du nord.
Deux heures de marches… Ça a pris deux heures entre la tour et ce que nous pensions être une autre tour. Ça n’a rien d’une tour. Clairement le bout d’une patte d’araignée… 50 mètres de haut. Une patte arachnide clairement de 20 mètres de diamètre… Prise dans la glace, la neige, un peu de tourbe dessus même. J’ignore depuis combien de temps elle est là. Pour nous rendre à la patte suivante, nous avons marché plus d’une heure avec Zorra, l’experte des marécages. Cette patte-ci semble sortie d’un peu moins haut.
Difficile de dire si elle est… en fait, tout nous porte à croire qu’il s’agit de la grande tisseuse… Serait-elle en train de traverser vers la Tellurie? Depuis combien de temps est-ce commencé? Cet automne, nous n’avions pas remarqué ces pattes. Mais les arbres étaient denses à ce moment de l’année.
Nous discutons longuement entre nous, Lam nous mentionne qu’il a discuté avec les nouveaux et nous raconte qu’ils ont vu de nombreuses araignées dans les ruines arachnides.
Nous revenons donc rapidement vers le Faenomène et revenons vers la ville sans embuche supplémentaire.
Il serait important de préciser à la Guilde de ne pas détruire les minilithes si jamais ils en croisent.
Sommes toutes je suis bien contente d’avoir été en expédition avec Lam et toute l’équipe. J’aurais bien apprécié que Tyfdur nous y accompagne, mais le destin en a décidé autrement…
Tu me manque petit frère et cette expédition t’était dédiée!
Meriel
Morte en dedans et rencontrer un spectre - Épisode CLXIII
Solairik me mentionne que cela fait un mois que j’endure ma condition actuelle. Les sons me hantent toujours autant, je n’ai plus d’appétit, je n’ai plus envie de rien, je ne m’endure plus. J’aurais tant à écrire mais à quoi bon…
La mémoire ne revient toujours pas, je n’en peu plus. J’ai exigé qu’on me sorte, j’en ai assez de me sentir morte en dedans, mais je regrette déjà mon choix, ayant mis toute mon énergie dans ces quelques lignes.
Bon j’aurais pu cramer ces quelques lignes et éviter de les inclure dans mon rapport, mais vu la difficulté que j’ai éprouvé à les écrire, ç’aurait été ridicule que ce soit fait en vain, déjà que j’ai subi tout cela en espérant réellement découvrir ce qui s’est passé dans ces 30 heures perdues à tout jamais dans la forêt morte! Visiblement, passer 30 jours consécutifs avec un mal de vivre insupportable incluant des épisodes de panique spontané vu l’ampleur de ces sons terrifiant ne suffisent pas à ramener un souvenir perdu. Et cette soif! Mon corps prendra certainement quelques jours, voir semaines à se remettre de ce manque de sommeil mais au moins le moral est là! Quoique l’est-il vraiment? Toutes ces choses qui se sont produites alors que j’étais littéralement amorphe… Ces idiots sont allés s’en prendre à la Jalouse, non mais quelle bande d’abrutis. Quand j’y pense aussi bien que j’ait été sans réaction face à Tyfdur qui nous est apparu le temps d’une soirée pour nous annoncer leur échec… Je l’aurais surement engueulé et ça aurait été mes derniers mots adressés à lui…Non, maintenant que j’y pense, ce n’est pas une mauvaise chose. Mais qu’est-ce qui leur a pris. Je ne me l’expliquerai jamais. Je ne leurs ai probablement pas suffisamment dit de se méfier. Et dire qu’Aroxyan voulait y amener Vroggakt… C’est surement lui qui a dû convaincre Tyfdur. C’est sa faute. Quelle idée insensée…Je leur en veux tous en fait!
Mais bon, je m’égare. Ce journal est à propos de l’expédition faite en ville pour retrouver le spectre qui a été aperçu à prendre la vie des malades. C’est donc accompagnée de Solairik, Vladimir, Vroggakt et le nouvel humain dans la guilde… Ranà, que je me traine les pieds dans la ville alors qu’eux tentent d’élucider le mystère du spectre, le retrouver et y régler son compte.
Nous tentons de savoir où il serait en fouillant où il y aurait des malades, Vroggakt semble agir un peu étrangement alors que nous nous faisons indiquer une maison des malades, là où se regroupent des malades dont les proches craindraient le passage du spectre. En fin d’épidémie, il y a de quoi être inquiets. Solairik repassera les soigner plus tard, même si ces humains craignent l’hospice par peur d’y être transformés en fae. Mon avis? Hé bien, qu’ils crèvent! S’ils ont si peur de se faire soigner par des non-humains, la nature choisira leur destin à leur place. (Tant mieux s’ils survivent… Ne pensez pas que je souhaite la mort d’autrui.)
Certains détails m’échappent mais nous avons fini chez un maître-maçon dont la jeune fille était malade. Atteinte du parasite qui a causé l’épidémie. Je me tenais loin, puis quand il fut le temps de partir, Vroggakt s’était assoupie sur un de leur nombreux canapés.
Je n’ai pas suivi mais la jeune fille jouait dans une chapelle à moitié barricadée où nous nous rendons. Possiblement la plus charmante des chapelles de Nouvelle-Audarque (détectez le sarcasme ici, plait-il). Nous en faisons le tour et investiguons chaque recoin poussiéreux de l’endroit, des lits, des tables de chevets, etc. Rien de pertinent, sauf une chose, sur l’autel principal au-devant, un petit carnet rempli de prières du Candélabre écrites en elfique. Un elfe est assez fou pour être du Candélabre? Visiblement oui… Et nous apprendrons plus tard qu’il s’agissait de Belanor sous une forme spectrale.
Nous allions quitter l’endroit alors qu’il apparait devant nous, LE spectre. Une discussion s’en suivit comme quoi ce serait Ganglery qui l’aurait assigné à cette tâche d’éliminer les malades pour éviter la propagation de la maladie et éviter de décimer la population. Je dois avouer que cela m’a surprise… C’est drastique, mais réalistement efficace comme méthode… On ne peut pas le nier… Même si la méthode est mauvaise, c’était fait pour le bien de la population, on ne peut malheureusement pas dire le contraire. Même si on désapprouve ce geste.
Évidemment, nous ne pouvions pas le laisser agir ainsi librement et un lourd combat s’en suivi, nous avons vaincu… Mais je dois avouer que les pouvoirs de cet ancien membre de la guilde s’étaient décuplés, il nous a livré un bon combat. Vladimir semble se sentir coupable, mais comme j’ai du mal à supporter ma propre personne à ce moment-là, je ne pouvais pas vraiment le réconforter, ça me laissait indifférente mais j’étais si mal en dedans de ne pas avoir envie d’agir. À ce moment précis où nous retournions vers le QG, je n’en pouvais plus. Je n’étais plus moi-même et ça avait assez duré. J’aurais voulu retrouver la mémoire mais hormis les 4 même scènes d’horreur qui tournaient en boucle et en boucle dans ma tête, et les sons pénibles et indéchiffrables qui me hantaient, rien. Ç’en était trop, je faisais subir à trop de gens autour, et je me laissais mourir. Une semaine de plus sans sommeil et je … ne crois pas que j’aurais été encore ici pour écrire ces lignes. C’était à ce point insupportable.
J’ai demandé à Solairik s’il avait de la poussière de diamant que j’ai balancées dans le vent, en posant mes mains sur un arbre, agenouillée près de celui-ci, implorant la nature de me ramener à moi-même. Puis comme si mes veines étaient le prolongement des branchilles de l’arbre, je sentais mon sang se revigorer et passer à travers moi comme si la sève de cet arbre me ramenait à moi peu à peu. Enfin ce supplice sera terminé. Je n’ai jamais été si heureuse de profiter de la brise sur mon visage.
…Honnêtement, j’ai eu peur. J’ai eu franchement peur. Même si je sais que je ne suis pas totalement remise de cette mésaventure et que je cherche toujours à retrouver la mémoire, au moins, le simple fait de respirer ne me demande plus un effort considérable et les gens autour de moi vont pouvoir reprendre leur propre vie sans avoir à se soucier de ce que je pourrais faire de la mienne. Une chance, une foutue chance que j’avais Vroggakt principalement Vroggakt… mais aussi Solairik et Vladimir pour veiller sur moi.
Bref, le spectre a été vaincu.
Meriel
Les araignées en trois temps
Note à moi-même : Je passe beaucoup trop de temps à l’auberge. Pourquoi aie-je accepté la discussion avec cet homme étrange tout juste débarqué du continent qui semble… particulier. Il.. a mentionné mon nom de famille lors d’une de nos discussions, je pense bien l’avoir entendu parler de Targen… comment est-ce possible.. Peut-être que je fabule et que ma famille me manque un peu… Je n’ose pas le questionner à ce sujet, mais je le garderai à l’œil.
Sur un autre ordre d’idée, il semble un fin stratège et suite à une de ses premières expéditions, il décide de prendre en charge une frappe contre ces fameuses araignées dans les fanges (ENFIN! FINALEMENT! Mes demandes lancées dans l’air, aux astres, à la terre et à la mer ont été entendues…D’autres aventuriers iront terminer ce que nous avions commencé il y a maintenant pratiquement six lunes!) à l’aide de trois groupes qui iraient les affronter quasi simultanément. Sa manière cavalière et très militaire de donner des ordres me purge au plus haut point. Alors qu’il m’avait octroyé le titre de cheffe d’expédition du deuxième groupe (oui, je sais, assigner des titres ainsi est d’un non-sens inexplicable), j’ai fini par lancer le titre à Solairik qui brulait d’envie de mener le groupe. Si je pouvais soupirer par écrit, je le ferais. Ainsi Ranà mène l’assaut et sera de la 1ère et de la 2e frappe. Ce nouveau demi-elfe dont le commerce a brulé à Vermerre sera responsable du premier groupe, et Sylvar, ce mage arrivé en même temps que le barde au magnifique violon, sera responsable du 3e groupe, eux ont pour but d’éliminer la gigantesque créature.
C’est en compagnie de Vroggakt (un petit cœur est dessiné à côté de son nom), Zorra, Solairik, Ranà Argawen et Korth le lézard que j’ai participé à cette expédition.
Le premier groupe à être sorti s’est fait avoir, vous connaissez la suite, des journaux existent à ce sujet. Visiblement se faire dire de ne pas toucher à ce qui semble être la patte de la grande tisseuse, par Solairik (à cause de ses dieux qui lui ont laissé croire que ce n’était pas une bonne idée) et par moi qui croit simplement que cela ne contribuera qu’à la rendre hostile le jour où nous aurons à la croiser SI ce jour arrive, n’a pas suffit à les démotiver à le faire. Bravo! …À coup de flammes, ils ont incinéré une partie d’une des pattes immenses qui sortent du lac au Nord-Est (Pattes que nous avons découverts lors de notre précédente sortie (voir les journaux à cet effet)). Bref, ils ont obtenu résultat… ils ont fait diversion et ils ont fâché la « reine » araignée qui les a charmés par la suite. Heureusement que l’un d’entre eux est revenu sans s’être fait prendre à son jeu, car c’est grâce à cela que nous avons eu l’information à l’avance qu’elle savait qu’on viendrait et possiblement grâce à cela que nous sommes toujours en vie au moment où l’on se parle. Selon elle, si notre stratégie changeait, elle déferlerait sa colère sur la ville (Je l’aurais bien vu s’essayer… Je ne crois pas qu’elle aurait eu tant de chance) avec ses armées.
Changer de stratégie ou non… Nous en avons discuté longuement avec Merrick, et nous avons convenu de suivre le plan. Avec le groupe que nous avions, nous étions bien confiants de nous en sortir… Et dans ce fameux plan, j’ai dû convaincre Ko’lek et son clan, mourant à petit feu, de me fournir 5 hommes. Ce qu’il a difficilement accepté, mais 5 lézards menés par Xargh ont fini par nous accompagner. Nous leur avons fourni des potions et à ce moment-ci, je peux confirmer qu’ils sont tous revenus indemnes. Arrivés avant nous à leur Clan. C’est à se demander s’ils sont réellement allés vers les araignées ou s’ils ont rebroussé chemin dès que nos routes se sont séparées. Nous ne le saurons probablement jamais… Malgré tout, ça a été plaisant de partir aux côtés de Xargh, ça faisait un moment déjà. Dire qu’à leur arrivée dans la guilde, j’ai dû les surveiller un mois entier!
C’est donc par la terre et non en bateau que nous avons parcouru le chemin jusqu’à l’Ouest-Nord-Ouest des Ruines arachnides tandis que les lézards faisaient diversion au sud pour attirer la racaille. J’ai récemment senti que mon sang, mes veines, petits vaisseaux s’apparentant à des racines semble de plus en plus communier avec la nature. C’est si plaisant de ressentir une parcelle de sa puissance en moi. Je me suis donc laissé bordée par le vent, les vibrations du sol, l’humidité de l’air, les raisonnements des mouvements d’insecte et autres et en quelques minutes de concentration, j’ai été en mesure de trouver où se trouvaient les être dont la puissance arcane était supérieure à la normal, où se trouvaient le nid, ou du moins un des nids mais malheureusement ou heureusement pour nous, je n’ai pas ressenti, du moins d’aussi loin physiquement que j’étais capable de le ressentir, la présence de cette reine.
J’en discute donc avec le reste du groupe et il est décidé que nous nous rendrons dans leur nid. Là, un démon, du même type qui accompagne les araignées dans à peu près tous les rapports qui parlent de celles-ci… leur corps couvert de ce qui s’apparente presqu’à une fourrure grise, blanchâtre par endroit… Il tente de nous faire la discussion, mais s’il y a quelque chose que j’ai appris dans ces terres, c’est que lorsque l’ennemi discute, les autres derrières se préparent. La reine savait que nous y serions, nous n’avions aucune raison de discuter. Alors que Diffidentiam faisait la discussion avec cette aberration, j’ai, une fois de plus demander à la nature si je pouvais puiser dans ces forces et huit lézards géants nous ont joints dans ce petit terrier. Ainsi, le combat commença, directement dans leur nid.
J’ai envoyé mes frères, esprits de la nature, au front alors que nous étions tous entassés dans un petit corridor menant dans leur nid, les toiles y étaient nombreuses et nos déplacements étaient difficiles. Nous sommes parvenus à nous rendre alors que la menace était assez évidente. De petites araignées… Comme celles qui m’ont rendue inconsciente à répétition lorsque nous nous étions téléportés à elles, j’ai eu peur mais la flèche de Vroggakt a été si précise que je n’ai pas eu à bouger pour que la petite araignée qui était bien accrochée sur moi et qui tentait d’entrer dans ma chair a été épinglé au mur de terre un peu plus loin. Devant nous se dressaient trois tisseuses (vous savez ces araignées immenses), différentes araignées et arachnides, des petites créatures vraiment humanoïdes, mais à quatre bras, dégoutant. En arrivant devant (à cause de la manière dont le tunnel était fait, je me suis accidentellement retrouvée presqu’au front), j’ai eu le temps de voir un des sorciers! Ceux qui nous avaient échappés au Sabbath. Je n’ai qu’entre-vue une fraction de seconde avant qu’il retourne se cacher. Le combat avançait, une des tisseuses avait été abbatue, j’ai tiré Vroggakt vers moi pour lui indiquer où se trouvait le fameux shaman, mais il n’arrivait pas à le voir. Rendu à ce niveau dans le combat, les animaux que j’avais invoqués étaient pratiquement tous dissipés, j’ai donc remercié celui qui restait et dans un effort considérable, j’ai puisé en moi et trouvé la force nécessaire et j’ai créé un Maelström. À partir de rien. C’était si…puissant et magnifique à la fois. Grâce à ce tourbillon qui prenait pratiquement toute l’espace de la grande section, le shaman a été entrainé par le courant et j’ai pu confirmer ma vision. Que ce n’était pas une illusion, et de son talent d’archer, Vroggakt l’a éliminé.
Le combat s’est terminé, et nous avons rapidement convenu que nous ne devrions pas trainer. Nous avons expressément fait le tour, j’ai constaté que plusieurs accès permettaient de sortir des lieux par de petits corridors presque cachés.
Pendant que nous faisions rapidement, nous avons commencé à voir ce qui semblait être une illusion. L’image d’une femme qui apparaissait et disparaissait. Nous en avons conclu qu’il valait mieux partir, et malgré la quantité d’eau que j’avais fait apparaitre dans la pièce, j’ai balancé le plus d’huile possible et lancé un feu grégeois dans le nid pour faire cramer l’endroit.
La silhouette nous est apparue dans l’entrée (ou la sortie, rendus à ce moment) de leur terrier et s’est adressée à nous (heureusement, ce n’était pas pour nous charmer!). Nous avons pu confirmer certaines informations acquises avec le temps et en apprendre d’autres.
Voici un résumé des échanges avec « la reine » :
Elle souhaite se faire appeler la Reine.
Elle a une court…Qu’elle souhaite récupérer.
Elle a envoyé les araignées sur la ville lors des brumes.
YonJarr aurait fait en sorte de retarder sa venue il y a une centaine d’année et elle prétend qu’elle est responsable de l’état actuel de leur peuple (soit la cité des morts)
Son domaine a été détruit, enfouis dans les profondeurs de l’eau.
Elle considère qu’on est tous ses sujets.
Elle prétend que les Terres de Nouvelle-Sarnale sont contestées et l’ont toujours été.
Elle mentionne qu’elle a été bannie par le passé
À la question « à quelle époque avez-vous régné ? » elle a répondu qu’elle y était à toutes les époques que le temps n’importe pas puisqu’elle est la reine de la Tellurie.
Elle traite les Ashuras d’hypocrites, et dit qu’individuellement ils sont surement moins forts puisque l’invincible est mort durant son exil.
Les Ashuras l’ont exilés à l’aide de sorciers mortels.
Plusieurs sacrifices ont été faits pour seller la grande Tisseuse
Elle prétend que son retour est inévitable et que ce n’est qu’une question de temps
Elle utilise la grande tisseuse, et prétend que c’est légitime qu’elle l’utilise en prétendant qu’elle est sienne.
Elle prétend que la grande tisseuse doit être sur la Tellurie.
Voilà. Nous revenons au campement des lézards, ils étaient déjà de retour, tous ensemble et en pleine forme, à mon grand bonheur. Et nous revenons en ville. Nous n’avons éliminé qu’un seul sorcier alors que nous souhaitions éliminer le sabbat. Il en reste encore trop. Espérons que les prochains auront plus de chance.
Le 3e groupe partira prochainement pour aller s’en prendre à elle directement! J’espère ne pas mener des gens vers leur mort. J’ai confiance en Flint, Sylvar m’a confié qu’il était de l’expédition. Je crois qu’ils y arriveront.
Meriel
Encore des humains… Trop d’humains… On était bien pourtant
Journal de l’expédition 176, dans les fanges de l’Est
Réflexion préalable : Le prédicateur souhaite être accompagné des membres furtifs de la guilde afin d’établir, minimalement, la cartographie de la route de Flint à la ville sans-nom rattachée aux Rambert dans la baie qu’ils ont découvert lors d’une précédente sortie en bateau, il nous invite donc Vroggakt et moi à joindre l’expédition. Je me méfie, j’ignore quelles sont ses intentions envers moi et à quel point le Candél- [le reste est brouillé par une tache d’encre] et faire de moi [l’encre s’est répandue] amis. Au moins il y aura Zorr[le reste de la phrase est perdue sous l’encre] bien intéressant. Contente d’avoir une autre occasion de sortir avec Lam! J’esp[achuré par l’encre]ir la chance de l’amener dans les montagnes prochainement. J’ai eu vent qu’un temple similaire à ceux observés dans la citadelle de perle se retrouve en plein cœur des fanges. Il sera pertinent de tenter de le trouver! Je garderai l’œil ouvert.
Enfin une expédition qui s’annonce tranquille.
C’est donc en compagnie du sympathique Koriolis, ainsi que Lam, Zorra, Hyde etmon charmant am Vroggakt que nous empruntons la route de Flint à cheval. Incroyable comment ce chemin nous facilite la vie. Contente d’avoir INSISTÉ pour qu’il demande aux membres de la guilde de l’aider, enfin il s’est décidé! Je continue de croire que c’est grâce à moi que Flint ait emboité le pas et lancé ce projet… Il était temps. En espérant que ça n’impacte pas trop la flore, par contre… J’imagine que Rawls s’assure que la route respecte l’environnement lui qui traîne sur le chantier…
Grâce à l’agilité de Zorra, nous arrivons très rapidement au camp le plus près du Pont de Gades. Nous nous y installons pour la nuit en compagnie des travailleurs. Hyde tente encore ses grands discours sur les 8 et l’importance du Candélabre et bla bla bla. Je n’y porte plus attention.Vroggakt se fait particulièrement discret, il m’inquiète, mais bon, j’imagine qu’il a ses raisons.
C’est donc au matin que nous partons plein est, nous avons su par l’expédition précédente que des humains sont en train de s’installer de manière plutôt permanente à la Chélicère de la tisseuse, nous leur rendons visite et échangeons nos cartes. Trouvant ainsi la route vers la petite ville… Voilà, l’objectif principal de notre expédition venait d’être réglé.
Entre la route et la chélicère, nous avons aperçu une demi-douzaine de ces hommes serpents qui ont tenté de nous embusquer. Nous faisons accélérer les chevaux pour éviter le combat, j’ai reçu une flèche mais j’ai réussi à maintenir le contrôle de Zéphyr et nous nous rendons sans difficulté à la rencontre de ces humains, visiblement moins racistes que je l’aurais imaginé... Leur vin était bon. Et comme nous y sommes arrivés avant le milieu de la journée, après avoir échangé et discuté avec eux, nous avons décidé de modifier notre objectif et partons à l’exploration des fanges.
Nouvel objectif :Trouver ce temple explorer les fanges et les coins inexplorés de l’est.
Je pars donc à vol d’oiseau alors que le groupe se déplace au sol, le temps est chaud mais loin d’être insoutenable. Nous explorons donc les fanges pour le reste de la journée. Nous finissons par apercevoir des traces d’hommes serpents, et insinuons que les traces seront toujours apparentes le lendemain or, nous montons le camp pour la nuit et tenterons de remonter leur pas après la nuit.
Tout se déroule sans embuche, nous dormons dans le dôme magique du prédicateur. Je n’apprécie pas ce sort étrange, l’impression d’être dans un dortoir avec les autres… Je préfère avoir une tente réelle et sentir les intempéries offertes par la nature. Mais bon, j’imagine que le sommeil y est plus paisible.
Nous partons donc le lendemain matin pour remonter les traces, je pars donc dans les airs me laissant porter par le vent, c’est si doux d’être un oiseau. Indescriptible cette sensation de voler.
Un peu avant le zénith du soleil, j’aperçois des ruines au loin et tente de le faire comprendre au groupe, mais visiblement le talent de comprendre les oiseaux n’est pas donné à tous, je reviens vers eux,visiblement il se passe quelque chose avec Vroggy... Je reste sous ma forme aviaire et part plutôt rapidement faire un tour d’horizon des ruines. C’est bien le temple, j’y vois des mouvements à l’intérieur. Visiblement des hommes-serpents plus semblables à des hommes que ceux que nous avons l’habitude de voir. Je reviens au groupe, reprend ma forme naturelle et nous avançons rapidement et les prenons par surprise. Je leur envoie des ronces afin de les dissuader de s’approcher de nous et nous les combattons sans grande difficulté. Zorra et Vroggakt fidèles à leur habitude, maniant l’arc comme des divinités, Lam courant au corp à corp, je perds rapidement Koriolis de vue, espérant qu’il s’en sort bien (ce dernier m’avait remis une friandise qui m’a rappelé les délices disponibles sur le continent, qu’il a pris le temps de cuisiner la veille, c’était bien agréable, cette bouchée de bonheur) et Hyde envoie rapidement un rayon lunaire dans le combat.
Un des hommes-serpent, tente de m’envoyer deux rayons puissants semblables à ce que Vladimir était capable de faire à l’époque mais ceux si avaient l’apparence de serpents et j’ai bien l’impression que ça aurait fait particulièrement mal s’ils m’avaient atteinte, mais je les ai esquivés aisément.
J’en aperçois un, différent des autres, qui s’envole, tentant de prendre la fuite. Après un moment d’hésitation, je me retransforme en faucon et tente de le prendre en chasse. J’aurais dû moins hésiter… Il m’a échappé. Visiblement par un sort pour se camoufler. Je dois apprendre à chasser plus efficacement avec des ailes. Il est à peine midi, nous prenons donc le reste de la journée pour observer le reste des ruines autour, visiblement, cet édifice était le point d’intérêt des environs. Nous y trouvons une pierre avec une écriture ancienne que je ne connais pas, je la retrace donc du mieux que je peux avant que le prédicateur s’empare de celle-ci. J’amènerai cette retranscription à Solairik.
Nous trouvons un petit coffre avec une hache étrangement bien entretenue, et conservée dans un petit velour. Relique d’un temps ancien. Elle irait bien aux mains de Lam. Le petit devrait être en mesure de porter ce genre d’arme, mais évidemment le prédicateur conservateur n’est pas de cet avis et crois que la relique devrait se retrouver dans un musée. Quelle idée idiote… un tel objet serait mieux à servir la guilde. Si le Candélabre souhaite l’enfermer alors qu’ils financent la lame que le petit souhaite obtenir de Dimble et qu’ils nous dédommagent. Ce n’est pas comme s’ils en n’avaient pas les moyens. 12 000 couronnes, c’est ce que je suggère comme montant au prédicateur. Bien hâte d’en avoir des nouvelles.
Après avoir passé le reste de la journée à fouiller, nous montons un camp à proximité afin de surveiller un éventuel retour de la part de ces créatures serpentesques. Mais, ma communion avec la nature m’a permis de valider que les lieux n’étaient pas sous l’influence de l’Anwynn ou du voile, que ces créatures ne se trouvaient pas dans les parages et qu’il n’y a pas d’autre édifices à part de petites constructions annexes à ce temple.
Pour le retour, le prédicateur souhaite passer par les petits villages construits par les Rembert, Émond et les autres humains en train de peupler les fanges. Nous apprenons aussi que les attaques des araignées sur ces gens ont diminué et se sont désorganisé et cela concorde avec la mort de la Reine araignée. La nature semble ne pas s’être empirée mais nous sommes trop tôt au printemps pour déterminer si c’est grâce à l’élimination des araignées ou si c’est simplement dû au gel de l’hiver. Ce sera à étudier à nouveau prochainement… En espérant qu’un groupe aille achever le ménage dans ces ruines.
Alors que le prédicateur fait un travail de …diplomatie, je reste à l’écart de ces humains et me contente de préciser mes cartes à l’orée des marais. Ce fut donc plutôt paisible comme expédition. Un peu trop tranquille à mon goût. C’est étrange.
Réflexion préalable : Le prédicateur souhaite être accompagné des membres furtifs de la guilde afin d’établir, minimalement, la cartographie de la route de Flint à la ville sans-nom rattachée aux Rambert dans la baie qu’ils ont découvert lors d’une précédente sortie en bateau, il nous invite donc Vroggakt et moi à joindre l’expédition. Je me méfie, j’ignore quelles sont ses intentions envers moi et à quel point le Candél- [le reste est brouillé par une tache d’encre] et faire de moi [l’encre s’est répandue] amis. Au moins il y aura Zorr[le reste de la phrase est perdue sous l’encre] bien intéressant. Contente d’avoir une autre occasion de sortir avec Lam! J’esp[achuré par l’encre]ir la chance de l’amener dans les montagnes prochainement. J’ai eu vent qu’un temple similaire à ceux observés dans la citadelle de perle se retrouve en plein cœur des fanges. Il sera pertinent de tenter de le trouver! Je garderai l’œil ouvert.
Enfin une expédition qui s’annonce tranquille.
C’est donc en compagnie du sympathique Koriolis, ainsi que Lam, Zorra, Hyde et
Grâce à l’agilité de Zorra, nous arrivons très rapidement au camp le plus près du Pont de Gades. Nous nous y installons pour la nuit en compagnie des travailleurs. Hyde tente encore ses grands discours sur les 8 et l’importance du Candélabre et bla bla bla. Je n’y porte plus attention.
C’est donc au matin que nous partons plein est, nous avons su par l’expédition précédente que des humains sont en train de s’installer de manière plutôt permanente à la Chélicère de la tisseuse, nous leur rendons visite et échangeons nos cartes. Trouvant ainsi la route vers la petite ville… Voilà, l’objectif principal de notre expédition venait d’être réglé.
Entre la route et la chélicère, nous avons aperçu une demi-douzaine de ces hommes serpents qui ont tenté de nous embusquer. Nous faisons accélérer les chevaux pour éviter le combat, j’ai reçu une flèche mais j’ai réussi à maintenir le contrôle de Zéphyr et nous nous rendons sans difficulté à la rencontre de ces humains, visiblement moins racistes que je l’aurais imaginé... Leur vin était bon. Et comme nous y sommes arrivés avant le milieu de la journée, après avoir échangé et discuté avec eux, nous avons décidé de modifier notre objectif et partons à l’exploration des fanges.
Nouvel objectif :
Je pars donc à vol d’oiseau alors que le groupe se déplace au sol, le temps est chaud mais loin d’être insoutenable. Nous explorons donc les fanges pour le reste de la journée. Nous finissons par apercevoir des traces d’hommes serpents, et insinuons que les traces seront toujours apparentes le lendemain or, nous montons le camp pour la nuit et tenterons de remonter leur pas après la nuit.
Tout se déroule sans embuche, nous dormons dans le dôme magique du prédicateur. Je n’apprécie pas ce sort étrange, l’impression d’être dans un dortoir avec les autres… Je préfère avoir une tente réelle et sentir les intempéries offertes par la nature. Mais bon, j’imagine que le sommeil y est plus paisible.
Nous partons donc le lendemain matin pour remonter les traces, je pars donc dans les airs me laissant porter par le vent, c’est si doux d’être un oiseau. Indescriptible cette sensation de voler.
Un peu avant le zénith du soleil, j’aperçois des ruines au loin et tente de le faire comprendre au groupe, mais visiblement le talent de comprendre les oiseaux n’est pas donné à tous, je reviens vers eux,
Un des hommes-serpent, tente de m’envoyer deux rayons puissants semblables à ce que Vladimir était capable de faire à l’époque mais ceux si avaient l’apparence de serpents et j’ai bien l’impression que ça aurait fait particulièrement mal s’ils m’avaient atteinte, mais je les ai esquivés aisément.
J’en aperçois un, différent des autres, qui s’envole, tentant de prendre la fuite. Après un moment d’hésitation, je me retransforme en faucon et tente de le prendre en chasse. J’aurais dû moins hésiter… Il m’a échappé. Visiblement par un sort pour se camoufler. Je dois apprendre à chasser plus efficacement avec des ailes. Il est à peine midi, nous prenons donc le reste de la journée pour observer le reste des ruines autour, visiblement, cet édifice était le point d’intérêt des environs. Nous y trouvons une pierre avec une écriture ancienne que je ne connais pas, je la retrace donc du mieux que je peux avant que le prédicateur s’empare de celle-ci. J’amènerai cette retranscription à Solairik.
Nous trouvons un petit coffre avec une hache étrangement bien entretenue, et conservée dans un petit velour. Relique d’un temps ancien. Elle irait bien aux mains de Lam. Le petit devrait être en mesure de porter ce genre d’arme, mais évidemment le prédicateur conservateur n’est pas de cet avis et crois que la relique devrait se retrouver dans un musée. Quelle idée idiote… un tel objet serait mieux à servir la guilde. Si le Candélabre souhaite l’enfermer alors qu’ils financent la lame que le petit souhaite obtenir de Dimble et qu’ils nous dédommagent. Ce n’est pas comme s’ils en n’avaient pas les moyens. 12 000 couronnes, c’est ce que je suggère comme montant au prédicateur. Bien hâte d’en avoir des nouvelles.
Après avoir passé le reste de la journée à fouiller, nous montons un camp à proximité afin de surveiller un éventuel retour de la part de ces créatures serpentesques. Mais, ma communion avec la nature m’a permis de valider que les lieux n’étaient pas sous l’influence de l’Anwynn ou du voile, que ces créatures ne se trouvaient pas dans les parages et qu’il n’y a pas d’autre édifices à part de petites constructions annexes à ce temple.
Pour le retour, le prédicateur souhaite passer par les petits villages construits par les Rembert, Émond et les autres humains en train de peupler les fanges. Nous apprenons aussi que les attaques des araignées sur ces gens ont diminué et se sont désorganisé et cela concorde avec la mort de la Reine araignée. La nature semble ne pas s’être empirée mais nous sommes trop tôt au printemps pour déterminer si c’est grâce à l’élimination des araignées ou si c’est simplement dû au gel de l’hiver. Ce sera à étudier à nouveau prochainement… En espérant qu’un groupe aille achever le ménage dans ces ruines.
Alors que le prédicateur fait un travail de …diplomatie, je reste à l’écart de ces humains et me contente de préciser mes cartes à l’orée des marais. Ce fut donc plutôt paisible comme expédition. Un peu trop tranquille à mon goût. C’est étrange.
Memento Mori - Épisode 155
Memento Mori
Journal de Meriel – Épisode 154
Votre cher prédicateur Hyde me défie de ne pas pactiser en obtenant des informations, hé bien, j’espère qu’il sera capable de voir une … elfe à l’œuvre!
C’est donc une expédition qui se veut tranquille à aller s’assurer que les orcs respectent la frontière au sud de la Bastille…
Cette semaine, Solairik m'a mentionné qu’il croit qu’il sent suffisamment les Huit en lui pour tenter de m’aider à retrouver la mémoire de ce fameux 30 heures perdues dans la forêt morte après avoir éliminé le chêne. Vous vous souvenez…Cet arbre, le seul vivant de toute la forêt morte, qui nous a donné un fruit en mourant. Bref, ces 30 heures… Nous commencerons par cela… Juste après que Solairik ait fait un rituel à ses dieux afin d’obtenir certaines réponses… Cette fois-ci au sujet des levantins, je reste donc, pour une fois dans la chapelle avec lui… Je peux affirmer que franchement, ses dieux répondent beaucoup moins clairement que les faes avec lesquelles j’ai eu à communiquer dans la dernière année!
Un an déjà… Incroyable.
Ainsi, avant de quitter la ville accompagnée de Vroggakt, Tyfdur, Solairik, Vlad et l’intransigeant Hyde de Montsieur, l’unique prédicateur, ancien juge par intérim que je n’affectionne pas particulièrement mais qui semble relativement vaillant… (Et je meure d’envie de relever son défi!) je vais m’assurer de demander à Solairik de me faire ce rituel avant de quitter la ville. J’ai si hâte de savoir ce qui s’est passé, le lien de la Jalouse dans tout ça…Et ce qu’on a pu faire pour avoir aussi soif! … Des réponses, enfin… espérons! Je suis si excitée à l’idée de retrouver la mémoire! J'écris ces lignes le laissant se préparer!
Retour de mémoire 1 … La Jalouse. Elle est là je la vois. On se débat, au sol. On ne veut pas quitter. Que se passe-t-il. Ses sbyres nous tirent hors de la forêt… ils nous raccompagnent au camp Marcil. Pourquoi? LA SOIF… Oh non! J’ai soif. J’ai très soif. Je..ne dois pas tenter de boire mon encre. J’ai si soif…
Solairik a appaisé ma soif avec un sort mais ça reviendra…je le sens.
Ici l’écriture se met à trembler
J’ai encore soif. Et CES sons… C’est horrible…Qu’est-ce que j’entends, c’est partout…autour. Ça tente de m’agripper, je ne vois rien. Une autre bribe de mémoire qui revient.
L’écriture commence à être un peu moins lisible
Un répit. Nous sommes si heureux… Anchar, Elaenys, Mailiw, tous les 4 nous marchons, heureux, dans la forêt morte.
Pourquoi la Jalouse? Qu’est-ce..que..
L’écriture de Meriel est de moins en moins claire
CETTE VISION C’EST HORRIBLE. POURQUOI. (petit dégât d’encre après le « pourquoi »)
Toujours heureux et en extase, tous paisibles, je regarde Mailiw se transperser les jambes frénétiquement, alors que me retournant, Elaenys a mangé mon bras… Ça me laisse indifférente. Mais ces sons. Qui viennent et reviennent.
UNE AUTRE VISION. Ses sbires nous retiennent au sol. Je me débattais. Elle s’accroupie et met sa main dans mon front… Pauvres fous.
PAUVRES FOUS. Pauvres fous. Pauvres fous. PaUvReS fOu. PAUVRES FOUS.
J'ai encore soif. Et les sons reviennent toujours.
Je … le reste du journal est couvert de gribouillis fait machinalement n’ayant aucun sens, aucune signification.
Enfin une foutue trêve, 2e partie - Épisode 126
Tyfdur m’a convaincue avec Vroggakt, que le plan fonctionnerait toujours, et que cette fois serait la bonne, nous irions parlementer avec Ta’Arsh. Malheureusement Aroxyan n’était pas disposé à revenir avec nous, trop occupé avec ses chéries à préparer l’ouverture et le lancement du Conte de Fae probablement et Jax non plus ne nous accompagnera pas. Il a perdu un œil entre les deux expéditions et parle d’une vengeance à assouvir… Je n’ai pas trop compris… C’est Jax après tout.
C’est donc Magash et Rawls qui nous accompagneront, Tyfdur, Vroggakt et moi dans cette prise deux.
Aucun arrêt en route, aucune bifurcation vers un autre camp… Nous partirons directement vers la forteresse de Ta’Arsh. Les gars s’y sont préparé et ça sent vraiment horriblement mauvais avant le départ… Le bureau de Merrick empestait, c’était pénible. Pourtant, nous avons une semaine à passer avant d’y arriver. Je vous garantis que j’ai pris une tente solo. Pas question de partager leurs odeurs durant la nuit. C’était si désagréable.
Nous partons donc de la Bastille et tenterons de descendre tout au sud, en longeant le désert de cendre (anciennement la forêt morte) vers Oshu’ghun, la ville où se trouve la forteresse de Ta’Arsh.
Dès lors, le temps était contre nous… à peine sortis de la bastille, les brumes se lèvent contre nous, et nous devons affronter des créatures plutôt vilaines qui s’en prennent à notre énergie vitale… Et comme nous venions à peine de partir, dans la même demi-journée que nous revenons à la bastille. Nous attendrons que les brumes se lèvent avant de nous aventurer plus loin. Arrivés à la bastille nous remarquons qu’ils ont reçu un petit assaut de zombies.
Plusieurs embuches se sont enlignées. Les brumes ont disparu, mais la chaleur accablante nous a accompagné tout au long de notre voyagement. Nous avons mis les pieds dans un nid de serpents qui ont été aussi surpris que nous. J’avais l’impression d’entendre Solairik nous mettre en garde comme quoi « tout était contre nous » et que ce serait un signe indiquant un mauvais présage… Mais avec l’halfenain ne craignant rien, Vroggakt le téméraire, et les deux autres curieux, chaque frein devenait une motivation à aller plus loin. Et j’apprécie ce mode de pensée…
Nous étions enfin! ENFIN! À quelque pas de la ville fortifiée, après 5 nuits. Nous déterminons donc que de monter un camp et d’y aller un peu avant la levée du soleil serait parfait. Et la chaleur tombe enfin pour la nuit, nous nous reposerons donc confortablement. C’est à ce moment que Magash prouva à quel point il s’était préparé pour cette mission. Nous déterminons quel nom chacun d’entre nous porterait, en quoi nous nous déguiserions, etc. C’est donc tout près que nous nous installons pour la nuit, et à l’aube, nous nous déguisons … accompagné des brumes, qui nous aiderons à nous infiltrer. Rawls était en loup, Magash en chef de camp, moi en shaman, Vroggakt en orc standard et Tyfdur en gobelin.
Nous y étions. Nous sommes entrés, innaperçus. C’était le début. C’était réel! Nous laissons Magash parler… La hiérarchie est importante pour les orcs et donc, j’ai dû… pour être crédible…envoyer une taloche derrière la tête de Tyfdur…la satisfaction!
Nous nous aventurons donc, à tenter de trouver Ta’Arsh, dans une ville orc donc nous ignorons la confection. Magash demande notre chemin. Nous nous enfonçons donc à l’intérieur de la montagne, dans des grottes débuttant avec une grande salle où se trouvent plusieurs gobelins, loups..etc. Ça sent la mort là-dedans, encore plus que l’odeur de peste qui suivaient mes coéquipiers depuis le départ.
Magash annonce donc à un maraudeur qui semble surveiller le seul corridor visible menant plus loin dans la grotte que nous sommes là pour voir Ta’Arsh… Ça ne semble pas bien reçu, mais nous parvenons tout de même à avancer. Alors que nous patentions que le Maraudeur se rende à Ta’Arsh pour nous annoncer… Je remarque que ce qui semble être l’aînée, la sœur la plus puissante du Sabbath se retrouve là, accompagnée d’UNE orc, probablement la prêtresse dont nous avons entendu parlé. J’ai eu terriblement peur que nous soyons démasqués. Nous réussissons donc à passer à côté du Warg qui guettait le corridor et nous nous enfonçons encore plus creux au cœur de la montagne. À ce niveau, une seule pensée m’envahissait : Un seul faux-pas, nous sommes tous morts. Nous devions nous rendre à Ta’Arsh ET réussir à le raisonner, ou nous étions tous morts. Plus loin, encore plusieurs tentes disposées comme un petit village dans un village, encore un champion orc, maraudeurs, etc. Nous nous faisons indiquer un autre corridor. Ça y serait. Le temps était compté car nos déguisements, faits magiquement, n’allaient pas durer plus longtemps.
Nous nous sommes retrouvés entre nous, dans un petit couloir menant au bureau de Ta’Arsh. ENFIN, nous y étions. Nous avons convenu que je me transformerais aussi en loup, n’ayant plus rien pour me déguiser à nouveau contrairement aux autres.
C’est par la ruse de Vroggakt que nous arrivons à éteindre les torches des deux maraudeurs qui surveillaient la porte, puis Magash a convaincu l’autre d’entrer… Puis a réussi à nous faire entrer.
Nous entrons… Ta’Arsh n’était pas seul. Il était accompagné de deux chefs de clan et une quinzaine d’orcs. Nous avons retiré nos déguisements à sa demande, et Tyfdur a discuté avec lui de manière plutôt convaincante.
Nous l’avions! Nous sortirons vivants (C’est la seule chose qui me passait en tête à ce moment-là)
Ta’Arsh accepte une trêve. Les non-humains peuvent faire des marchés avec les orcs, leurs territoire est de la forêt morte au Rihanon à un jour de marche au-dessous du puit de l’ours. Nous (les non-humains) pouvons circuler sur leur territoire sans problème, mais les humains seront chassés à vu. C’était plutôt serré comme négociation, nous n’avons donc pas de réelle prise, et dans la situation où nous étions, si nous souhaitions revenir en vie afin d’annoncer la trêve… Nous devions nous en tenir à ces conditions... Et Tyfdur a réussi à négocier pour que nous ramenions toute la nourriture que nous étions capable de transporter. Il a fait un excellent travail de négociation.
Ouf. Voilà. Nous sommes donc escortés par des orcs, et le message sera transmis à tous les clans orcs du territoire.
C’est sans embuche supplémentaire que nous revenons tous sains et sauf en Nouvelle-Audarque pour annoncer la trêve. Nous avons réussi.
Je me permets de complimenter mes coéquipiers dans cette expédition. Pour une fois, j'ai eu réellement peur de ne pas m'en sortir.
Enfin une foutue trêve, 1ère partie - épisode 120
Il y a quelques temps Tyfdur et Vroggakt m’ont approché avec un plan plutôt téméraire. J’aurais tendance à dire presqu’idiot même… Parlementer avec Ta’Arsh… Trouver un moyen d’avoir une trêve de cette guerre. Je n’ai pas hésité une seconde avant d’accepter. Ça semblait plutôt fou, presque suicidaire même, mais les deux étaient tellement convaincus et convaincant : soit on arrive à une trêve, soit on le plante, soit on crève. Simple non?
Premier groupe… Aroxyan, Jax, moi, Tyfdur et Vroggakt…
Nous étions préparés, j’avais produit un parchemin pour permettre à Tyfdur d’y voir quelque chose la nuit, nous avions chacun un parchemin afin de camoufler notre véritable apparence que j’ai subventionné par un échange de potions. Notre plan était bien clair : On entre, on se rend à Ta’Arsh, et… on discute ou on dégaine. Rien de plus simple… Selon nous. MAIS, comme à l’habitude, rien ne se passe comme prévu dans les terres sauvages.
L’expédition qui est revenue la veille de notre départ a tenté de nous aider à nous frayer un chemin, en attaquant le campement au sud de la Bastille. « Nous l’avons presque vidé, il devrait rester que de la petite racaille, nous y avons mis tout notre être, nous y avons même laissé Ezio, il est mort là-bas » … Mouais… Nous avons été un peu idiot de les croire. Ces incapables ne sont pas venus à bout d’un simple campement orc. J’aurais bien aimé les voir contre Yama’arz à la bastille, contre Gorgok au camp Mailliw ou encore contre Den’ys au pont de Gades. Les faibles.
Bref, déjà, nous n’étions pas partis que notre plan avait changé : « nettoyer » le camp au sud de la bastille puis descendre trouver la supposée prêtresse (si elle existe réellement) ou Ta’Arsh directement.
Nous partons de la bastille et nous nous dépêchons de nous rendre au campement directement au sud afin d’y faire un affrontement nocturne.
Goblins, Goblours, Maraudeurs, Orogs, Shamans et un champion/chef de camp nous attendaient sur place, même un ogre et des loups… Je me demande sincèrement ce que le groupe précédent a foutu pour qu’il reste encore autant de créatures dans cette base.
Nous étions accompagnés de Tyfdur et Vroggakt, donc éliminer les petits gobelins et les goblours autour du campement a été plutôt dérisoire. Et plus nous nous approchions, plus nous réalisions qu’il n’y avait pas de porte d’entrée par le front où nous arrivions. Nous nous sommes tous dirigés du même côté sauf…………JAX. Ça vous surprend? Pas moi. Donc nous partons tous vers l’ouest alors que Jax part dans la direction opposée. Puis Aroxyan… j’imagine qu’il cherchait à se prouver, ou me démontrer sa bravoure? Rien de certain à ce moment-ci. Il a décidé de sauter par-dessus la palissade. Le con. Bon je l’ai peut-être un peu encouragé à le faire, mais … depuis quand je suis une babysitter pour les nouveaux?
Je me suis donc reculée dans les bosquets et j’ai appelé la nature à moi en invoquant mes frères-loup, cette partie de mon être, puissante énergie qui répond toujours à l’appel, je la reconnais et l’apprécie. Malheureusement, le shaman a réalisé cela et nous avons reçu une boule de feu en pleine gueule. Sans vouloir abuser et en refusant de les laisser souffrir ainsi, j’ai libéré les loups, et entendant la quantité de créatures s’affairer sur Aroxyan de l’autre côté du mur, alors que le chef du camp venait de sauter par-dessus la rambarde apparaissant pratiquement devant moi, j’ai une fois de plus fait appel à la faune pour nous venir en aide, cette fois, pour la première fois, de majestueux hiboux entendirent mon appel, ils ont pu venir en aide à Aroxyan, le pauvre, il ne pouvait pas savoir qu’ils seraient si nombreux à l’attendre de l’autre côté du mur. Je me suis donc éloigné du champion à toute vitesse, mais je crois qu’il n’en avait qu’après Jax… je l’ai entendu crier son nom et courir vers lui alors que je me mettais doucement à reculer et courir dans la direction opposée, là où je croyais avoir vu Tyfdur passer au paravant… Tiens, maintenant que j’y pense… Où était passé Vroggakt? Je ne l’ai pas vu du combat. Je lui demanderai. Bref, je me dirige vers le bout du muret, pensant pénétrer à l’intérieur du camp, mais quelle ne fut pas ma surprise de tomber face à face avec un ogre. Par réflexe et principalement parce que j’ai sursauté, je lui ai peut-être envoyé une petite flamme par la tête et il n’a pas apprécié. Pendant ce temps, dans la base, les hiboux faisaient un travail exceptionnel comme tous les esprits de la nature qui sont passés m’aider jusqu’à maintenant. Je suis choyée de pouvoir connecter autant avec ces forces et je suis reconnaissante de la puissance que tous ces éléments me confèrent.
Ainsi, par mes petites flammes, j’ai tanné l’ogre... Semblerait qu’à ce moment Tyfdur ait fait un travail exceptionnel pour soigner Aroxyan, mais je l’ai manqué. J’étais affairée à provoquer un ogre qui a fini par me suivre vers l’extérieur du camp, je n’ai eu autre choix que d’appeler les hiboux vers moi, mais ils avaient déjà fait un beau ménage autour du demi-elfe. Avec mes hiboux, nous sommes venus à bout de l’ogre et j’ai pu entrer à toute vitesse dans le campement pour constater ce qui s’y passait, malgré qu’un bon ménage ait été fait, Tyfdur semblait être en train de faire boire une potion au demi-elfe qui était couché par terre, la plupart des corps des ennemis étaient au sol, inanimés et c’est alors qu’en m’avançant j’ai vu quelque chose de si satisfaisant…
Directement devant mes yeux…Quelle satisfaction de voir Jax se faire empaler de la sorte. Je l’aurais laissé quelques instants de plus sur la broche mais je n’avais pas envie de le laisser mourir… Je ne suis pas une sauvage.
C’est donc de l’intérieur du camp que j’ai envoyé quelques sorts de soin, incluant à Jax, afin d’aider les autres à terminer le combat, j’ai aussi dégainé mon arc et éliminé un ou deux gobelins pour mettre fin aux hostilités. Ça a pris pas mal d’énergie s’occuper de ce campement qui n’avait rien d’un campement ordinaire. Pratiquement aucun orc régulier ne s’y trouvait. Ça a défoulé, mais malheureusement, épuisés, nous avons préféré terminer notre escapade à cet endroit.
Nous avons torturé questionné le chef de camp sans l’éliminer, puis Tyfdur lui a donné 3 jours pour qu’il revienne avec Ta’Arsh ou des nouvelles de celui-ci. Nous avons donc campé 3 jours à l’intérieur du camp en attendant un retour. Les garçons ne savent pas compter car c’était 4 jours de voyagement pour simplement se rendre à la forteresse de Ta’Arsh… nous aurions donc dû attendre 8 jours, mais nous n’étions pas du tout parés à ça et nous aurions manqué de rations et de force s’il avait fallu nous battre. Pendant ce temps nous avons rendu un dernier hommage à Ezio comme nous pouvions le faire : Nous avons ramassé sa cape et nous avons balancé son corps dans la nature afin qu’il serve de compost, et l’avons ramené à son ami Corocol. Notre plan d’échanger avec Ta’Arsh n’arriverait pas. Du moins, pas cette fois…
Nous retournons donc en ville.
Un monolithe, une invitation à souper, la frigide et une invitation à prendre le thé - Épisode XCV
Un monolithe, une invitation à souper, la frigide et une invitation à prendre le thé
Alors que nous nous préparions à partir, Merrick nous informe que Ta’Arsh a déclaré la guerre au solstice d’été précisément, je trouve cette information pertinente à inscrire ici.
C’est accompagnée des frères lézards, Lexie la moine et scribe, bras droit de Merrick pratiquement et Vroggakt cet humain qui n’a de l’humain que le physique, que je pars dans les fanges de l’Est à la recherche du Clan Shin’Rah, clan de Ko’lek et Xargh ayant été « décimé » par les orcs, selon les informations reçus des autres expéditions.
Semblerait que près du monolithe se trouve la frigide une des sœurs qui fait régner un blizzard en plein été et qu’elle aurait été celle qui aurait aidé les orcs à décimer le clan d’hommes-lézards. Assoiffés de vengeance, Ko’lek et Xargh ont souhaité faire un détour vers ce monolithe afin de payer une visite à cette sœur. Ainsi nous arrivons au monolithe, qui étrangement semble activé alors qu’aucune brume ne nous entoure, ce qui est complètement inhabituel, ou du moins, ce n’était pas un phénomène connu par les membres de la guilde, les seules fois où nous avons vu des symboles sur les monolithes, c’était lors des brumes.
Ainsi, entourés de neige, personne à l’horizon, ne sachant comment faire apparaitre la sœur, visiblement, simplement l’appeler ne fonctionnait pas… J’ai essayé. Xargh s’est tanné et a décidé d’attaquer le monolithe. Ce qui fit sortir un magnifique gentilhomme, si propre et aux manières distinguées, comme aucun homme de la Nouvelle-Audarque n’arrivait à la cheville, le magnifique Aramil aux vêtements brodés et chics, aucunement vulgaire. Ce charmeur avec qui discuter était si plaisant et … rafraichissant, je me perdait dans ses yeux alors qu’il m’invitait à souper, puis, Ko’lek tenta de s’en prendre au monolithe à son tour, ce qui déplu à mon charmeur, mais il ne devint pas hostile pour autant, puis se fut à Vroggakt de tout gâcher, et en une fraction de seconde alors que ce dernier gratta le monolithe de sa lame, Aramil tout en poursuivant son invitation me saisit violemment par le cou, me soulevant du sol, je me tenait alors à son avant-bras pour éviter l’étranglement, toujours conquise, il était d’une beauté exceptionnelle et enfin… bref, j’ai rapidement compris que l’invitation était tombée lorsqu’il a tenté de me mordre le cou et qu’il a aussi tenté d’agripper Lexie, je me suis fâchée et j’ai suivi l’attitude générale du groupe…l’abattre. Nous étions tous les cinq à nous battre pour nos vies alors que le…visiblement vampire… s’en prenait à nous. Nous avons mis fin à ses jours alors que je le regardai disparaitre en fumée, lui tenant la main. Je suis toujours mitigée à l’idée que nous n’aurions pas dû le provoquer, et malgré qu’il soit mort, je reste dans l’espoir d’avoir ce souper un jour. Quelle galanterie mémorable.
Suite à ce combat, la frigide se présente enfin à nous. Moins charmante qu’Aramil celle-là, mais elle a tout de même quelque chose de familier, de réconfortant, je l’écoute nous parler… Étonnée de l’inaction des lézards qui venaient venger les leurs mais qui face à elle n’ont même pas daigner lever le petit doigt. Nous discutons avec elle longuement, nous parlons de la grande tisseuse, elle nous remet beaucoup d’information à ce sujet.
La Grande tisseuse rôde entre l’Anwynn et la Tellurie, elle serait une entité primordiale et sa toile se tisse dans les brumes, sans compter que son sabbath tentera de l’appeler et de la faire venir dans les terres sauvages au « sammain » et le sabbath de cette dernière serait composé de créatures pas très rusées ni précautionneuses.
Puis un deuxième sujet, semblerait que le sabbath des sœurs serait le sabbath le plus puissant de Nouvelle-Audarque… Mais ce sont ses mots à elle…Est-ce vrai? Ce sera certainement à valider.
La frigide voyant que j’aurais de nombreuses questions supplémentaires m’a fourni un objet pour la joindre et ainsi que nous puissions prendre le thé ensemble afin d’obtenir de plus amples réponses à mes questionnements. Qu’en ferais-je, aucune idée, mais j’avais maintenant en main, la clé une feuille de glace qui me permettrait de la visiter lorsque et SI je décide de le faire. Est-ce une mauvaise idée, je devrai y réfléchir plus longtemps, beaucoup plus longtemps.
Elle nous précise aussi que sa sœur adore les pierres précieuses.
Ensuite, le sujet principal, le clan Shin’Rah. D’abord elle a confirmé à Ko’lek et Xargh qu’elle-même a indiqué aux Orcs quand attaquer, lorsque les plus forts étaient partis chassés, puis elle échange des mots avec Ko’lek dans une langue guturale qui m’est inconnue, une quinzaine de membres clan est apparu, sous nos yeux, mais ils n’avaient rien … Croyez-moi… RIEN de vivant… Ko’lek et Xargh se sont approchés d’eux, reconnaissant le chef, maintenant mort et relevé en mort-vivant. J’ignore si c’était une supercherie ou un cadeau de la sœur, ce n’était pas très clair et je n’ai malheureusement pas saisi leur discussion. J’ai donc suggéré à Ko’lek de tenter de leur donner une commande ce qu’il tenta… sans succès, mais Xargh n’en pouvait pas de les voir dans cet état et s’en est pris à eux, ce qui les firent tous s’effondrer au sol et disparaitre. Quelle déception, que d’émotions.
Ces donc en portant notre attention à ces hommes-lézards-morts-vivants que la frigide en a profité pour disparaitre. C’est donc dans un climat plutôt tendu que nous nous rendons rapidement sur les lieux pour constater qu’effectivement, le campement des lézards est vide. C’est donc la mine basse et plutôt silencieux que nous retournons en Nouvelle-Audarque.
Je tenterai de garder un œil sur les deux lézards dans les prochains jours, après tout, ils viennent de perdre tout ceux qu’ils avaient autour d’eux. Et ce en tant que dommages collatéraux d’une guerre dont ils ne voulaient même pas… Je les comprendrais d’être en colère, mais de s’affronter entre nous en pleine guerre serait vraiment une mauvaise idée. J’espère qu’ils s’en remettront et que nous retrouverons les membres toujours réellement vivant du clan.
Équipée pour battre des orcs, se retrouver dans un tombeau d’homme-serpent - Épisode XCI
C’est en compagnie de Solairik, Tyfdur, Wallace et Corocol l’insolent que nous partons avec comme objectif de tracer et trouver des campements orcs dans la forêt de l’ouest qui n’auraient pas été répertoriés.
Nous partons donc de la Bastille puis coupons par la forêt vers le sud-est, et tombons sur un lieu de sépulture. C’est donc après avoir convaincu les autres que déterrer les morts n’étaient pas un bon plan que nous montèrent un camp pour la nuit… En ayant croisé AUCUN orc.
C’est pendant mon tour de guet que j’entend des pas, curieuse, je tente de m’approcher, simplement pour voir s’il s’agissait de la personne qui vient entretenir la sépulture… Finalement, la personne étant seule, j’ai volontairement été moins discrète, et il m’a directement aperçu. Je n’avais pas pris soin de réveiller mes coéquipiers, mais le grand drake semblait imposant quoique non hostile, nous échangeons quelques mot… je rencontrai donc L’Orage-Chaud. Je ne lui mentais pas, et donc il était curieux de rencontrer mes coéquipiers, je l’ai donc gentiment rapporté au campement et j’ai réveillé mes coéquipiers, s’en suivi une discussion sur le Gaebolg… À ce moment, je n’avais aucune idée de quoi il parlait. Puis, Wallace avoua qu’on possédait le bâton. Orage-Chaud nous avoua qu’il était déjà au courant que son bâton était en ville, je l’ignorais. Je suis plutôt insultée que la ville cache un objet ainsi que d’autres membres de la guilde lui avaient promis. Ainsi plusieurs mots ont été échangés, ce dernier nous a confirmé qu’il se rendrait en ville immédiatement pour récupérer son bâton, j’ai laissé mes coéquipiers choisir ce que l’on ferait… Ils ont décidé de rester dans la forêt de l’Ouest. C’est donc après avoir eu une bonne discussion et un certain échange d’informations que l’Orage-Chaud quitte et nous laisse terminer notre nuit.
Le lendemain, nous continuons de nous promener et tombons sur une tour en angle qui semble avoir émané du sol… Je souhaitais poursuivre notre route, une tour, c’est bien, mais nous souhaitons faire avancer le repérage des campements orcs… Les quatre autres ont décidé d’entrer… Je les suis donc à l’intérieur.
Arrivé en bas de la tour, un serpent de pierre immobile semble protéger une porte. Tout cela ne me dit rien qui vaille. Solairik fait un rituel et il nous en faut très peu pour comprendre qu’un aura magique entoure ce serpent… Clairement un élémentaire… Sans avoir le temps de dire un mot, cet insoucient de Corocol s’aventure à chevaucher le serpent pour se diriger vers la porte… Je n’étais pas fière, mais pas prête non plus à laisser cette créature sur pieds… J’ai fait appel à la nature et 8 araignées bien puissantes sont venue rapidement neutraliser ce serpent, sans que le reste du groupe ait à lever le petit doigt. Je ne remercierai jamais assez la nature de me prêter sa force ainsi. Je suis très reconnaissante de sa puissance.
Ainsi, nous ouvrons la porte pour tomber sur un tombeau de nombreuses tombes bien soudées, coulées dans le ciment, avec une porte au bout… Wallace y insère son bras et s’empoisonne. Tyfdur observe la porte, réalise le piège et tente de le passer, n’y arrive pas. Encore une fois, j’ai supposé avoir la solution. Il s’agit clairement de tombeaux de serpent, je me transforme donc en serpent et me faufile dans la porte afin d’y trouver comment l’ouvrir. Sans difficulté, je déclanche l’ouverture de la porte.
À l’intérieur, très clairement le tombeau principal. Wallace, Corocol et Tyfdur assoifés de trésors sont déjà à essayer d’ouvrir le tombeau scellé alors que je ne suis toujours pas dans la pièce avec eux et mes araignées. Ils ouvrent le tombeaux sur une créature humanoïde à têtes de serpents… Je crois que Wallace a fait le saut car il a envoyé la foudre directement dans le tombeau.
S’en est suivi tout un combat. Corocol est tombé, puis Tyfdur, puis Solairik, mes araignés n’étaient d’aucune utilité, j’ai tenté d’appeler des ours question qu’ils n’aient pas peur, mais ils passaient leur temps à venir se cacher près de mois. J’ai donc fait disparaitre pour ne pas les traumatiser pour rien et tenter d’être efficace. J’ai vu Solairik tomber au sol, je l’ai relevé, alors que Wallace a réussi à comprendre que nous étions en combat et a commencé à attaquer la créature. Une fois que j’ai eu relevé Solairik, il a pu relever les deux autres et le combat s’est terminé rapidement.
Nous n’aurons vu aucun orc lors de cette sortie, mais nous avons vaincu un homme-serpent dans un sarcophage… Quelle victoire (sentez le sarcasme ici)
Probablement une de mes sorties les plus inutiles depuis que je suis dans les Terres sauvages.
Un demi-plan au coeur de la forêt morte - Épisode LXXXVI
En compagnie de Xargh, Ko’lek, Flint et Elaenys, nous partons découvrir ce qui se trouve dans la palissade de la forêt morte.
Xargh et Ko’lek qui sont déjà allés nous parlent de l’endroit et nous expliquent qu’un possible démon, du moins une créature quelquonque y est enfermé.
À notre grande surprise, et mon grand malheur lorsque nous y sommes entrés, il ne s’y trouvait pas. Je n’aurai donc pas la chance de rencontrer cette créature, ni de valider s’il s’agissait d’une fae, d’une sorcière ou d’un démon… Nous tentons donc d’explorer un peu plus les lieux, c’est alors que nous avons été assaillis par divers démons à barbe tentaculaires, j’ai donc fait appel aux esprits de la nature et huit loups sont apparus, pour nous aider à les battre. Une fois vaincu, nous retentons de nous avancer vers une porte, au fond de la salle principale... une deuxième vague de démon est apparue, nous les avons vaincus ainsi… Puis une troisième vague, nous finissons épuisés, et Flint a même posé le genou au sol, à ce moment j’ai craint pour ma propre vie. Nous déterminons qu’il serait peut-être plus sage d’aller passer une nuit sur le mur à l’extérieur afin de récupérer et penser à une stratégie afin d’être capable d’aller plus loin. Nous passons donc la nuit sur le mur. Les autres portent attention et nous ne voyons rien d’autre que la forêt morte à perte de vu, peu importe où nous regardons. C’est paisible quand même, et rien d’anormal n’arrive dans la nuit.
Nous retournons donc à l’intérieur, et plutôt que le « démon » décrit par les lézards, nous sommes face à une créature particulièrement épeurante qui semble contrôler des chaines par la magie, nous le vainquons assez difficilement, et nous arrivons à nous rendre au fond de la pièce, la porte semble toujours affectée d’une aura magique et ce combat a été des plus épuisants, nous trouvons une petite bibliothèque avec une missive décrivant que nous nous trouvons en fait dans un demi-plan, que celui-ci renferme l’ancien, et qu’il a été créé dans le but d’enfermer l’ancien et semblerait qu’il soit monté comme un labyrinthe pour éviter que quiquonque s’y retrouve. Puis …POUF… la missive a pris feu. Nous avons convenu que c’était suffisamment de trucs anormaux pour nous et revenons donc à la ville transmettre ces informations à Merrick.
Bien curieuse d’explorer les lieux, je crois que je devrai en discuter avec Solairik, peut-être que quelqu’un comme lui aurait une idée de ce qu’il y a à faire dans ce genre d’endroit. Dans tous les cas, il faudrait trouver comment déceler la porte et y entrer.
Une pour dix et dix pour la bastille - Épisode LXXXIII
Journal de Meriel – Épisode 83
Les orcs sont trop près, nous devons reprendre la bastille. Il y a de cela plusieurs mois, d’autres membres de la guilde avaient tenté d’y aller, mais sans succès. Heureusement, d’autres groupes ont préparé notre mission, c’est donc en partant vers l’ouest que nous trouvons et passons la nuit dans un campement caché. Tout se passe bien, sauf qu’au matin, nous sommes accompagnés de brumes. Voyons le positif : il s’agit d’un camouflage supplémentaire pour nous. À proximité de la bastille, j’incante un sort nous permettant une plus grande discussion, nous ne croyons pas qu’ils s’attendent à voir un groupe de 10 débarquer pour s’emparer de leurs bâtiment. C’est donc en toute discrétion que nous nous approchons. Nous ne voyons que des palissades ainsi qu’une tour de guêt, nous hésitons longuement puisque nous nous attendions à arriver face à un édifice, et non à des palissade, l’endroit a particulièrement changé et les stratégies étudiés ne pouvaient pas fonctionner.
C’est donc en compagnie de Flint de téméraire, Elaenys le foudroyant, Ko’lek et sa colère de feu, Xargh l’imprévisible, Vlad le… le… …l’humain, Rawls le soignant, Solairik l’étincelant, Tyfdur l’insouciant et Vroggakt le sauvage que nous tenterons de reprendre cette immense construction.
C’est donc en avançant vers le mur que Tyfdur engage les hostilités, alors que Flint enligne la tour de guet, Je reste un peu au centre pour voir ce que les autres feront… Le groupe semble se diviser un peu, mais une majorité monte vers le nord. Élaenys décide qu’un trou dans la palissade ferait une belle porte, plutôt que de faire le tour et tenter de trouver une entrée, il fait donc traverser la foudre, ce qui semble même atteindre des ennemis à l’intérieur. Des ennemis arrivent par le nord, Ko’lek fait appelle aux éclairs pour frapper les orcs et les goblins un peu partout sur le terrain. Alors que Tyfdur se trouvait tout prêt de la palissade, il fut le premier visé par les orcs qui sortaient à présent. Certains accompagné de Worgs arrivaient par le sud.
Tyfdur est rapidement tombé inconscient, à ce moment… je me questionne réellement ce que font Rawls et Solairik, les deux dont la puissance relève ou empêche les autres de tomber au combat… Je dois donc par moi-même relever Tyfdur. Flint rendu sur la tour faisait le ménage, pour s’aperçevoir que plusieurs goblins y montaient aisément. J’ai appelé la lune pour nous aider à faire un certain ménage sur le terrain. Ce sont des parties de ce que je voyais du combat. Ko’lek envoyait des éclairs à l’extérieure alors qu’une fois levé, Tyfdur s’est déguisé et a simplement disparu, avec l’apparence d’un goblin, il s’est infiltré à l’intérieur. Nous avons fait un ménage assez efficace sur les troupes qui arrivaient par l’extérieur. Pendant que certains restaient dehors, La moitié du groupe s’est infiltré. Grâce à la foudre d’Elaenys, nous avons pu voir un piège dans lequel nous serions certainement tombé si ce n’avait pas été de son sort.
Tout un combat fut mené avec des troupes qui apparaissaient à l’extérieur à répétition, Solairik, Xargh, Ko’lek restaient dans l’entrée d’occasion créée par Elaenys alors que les autres se sont tranquillement dirigés vers l’intérieur, j’ai fini par joindre Flint sur la tourelle pour envoyer mon rayon lunaire sur les ennemis qui arrivaient par le sud.. Plusieurs ennemis se trouvaient à l’intérieur aussi, fut un moment où je ne savais plus où donner de la tête, plus de cible où je me trouvais, mais nulle part où je souhaitais m’aventurer seule. Le reste du groupe a fini par entrer… Un autre mur, une autre tour, Ko’lek qui a tenté de sauté par-dessus un mur et qui a tombé maladroitement, par orgueil a lancé un sort et a éliminé la ligne de goblins qui étaient tous juchés sur une des palissades.
Nous apercevons d’autres ennemis… Nous ne sommes même pas dans leur batiment qu’ils sortent les maraudeurs et les champions, visiblement, ils ont eu mal jusqu’à maintenant. Nous nous aventurons donc tous les 10 vers un ramassis un peu labyrinthique pour tomber sur Ya’maarz, le bras droit de Ta’arsh.
S’en suivi un combat épique.
Vraiment ce combat a paru prendre une journée entière, alors que le soleil n’avait pratiquement pas changé de position… Quoique je dis ça, mais ce n’est que ma perception car les brumes étaient denses. J’ai donc appelé les esprits de la nature et quatre ours ont répondu à l’appel. Vlad et Xargh ont faits ce qu’ils font de mieux, Solairik maintenait les gens en vie, Rawls courrait comme une poule sans tête, Elaenys foudroyait les ennemis et moi je faisais de mon mieux pour que tout se déroule bien. Quel combat, de la magie des étincelles, et de la force brute.
Certains détails m’échappent, mais nous nous en sommes tous tirés, essouflés mais quel travail d’équipe. J’espère que mes coéquipiers liront ceci, au peu de fois que je sens le besoin de dire qu’ils font un bon travail! … Sauf Rawls. J’ignore ce qu’il faisait. C’est donc sans arrêt et en redoublant les efforts de chacun que nous sommes parvenus à éliminer tous les ennemis, incluant ce lieutenant redoutable. Duquel j’ai fini par me retrouver au corp à corp. Heureusement que Solairik avait insisté pour que j’aie un bouclier, qu’il a lui-même transporté jusqu’à la bastille, les dents de Ya’Maarz y sont bien imprégnées, cette morsure aurait été douloureuse autrement.
Nous nous demandons toujours comment c’est arrivé…Certains disent que ce sont les brumes les responsables, mais ce Ya’Maarz s’est relevé des morts par lui-même et nous avons donc dû le combattre une deuxième fois.
Nous avons vaincu. Nous avons pris la bastille, nous avons éliminé le bras droit de Ta’arsh DEUX fois, sans que personne ne frôle la mort, hormis Tyfdur… Que j’ai su relever avec brio.
Nous avons repris notre souffle et sommes repartis en ville.
Des brûmes effrayantes, un gland explosif et un vieux druide solitaire - Épisode LXXIX
Journal de Meriel - Épisode 79
Réflexion pré-expédition : J’ai enfin convaincu Anchar de me laisser le fruit du chêne de la forêt morte, je tenterai de le faire germer dans la source de la ressurgence, après tout.. qu’est-ce qui pourrait mal tourner? Au mieux, le fruit germe, je ramène la pousse à Anchar et il le plantera près de l’école… Au pire, le chêne étaient empreint d’une magie néfaste et l’eau de la source le purifiera… Voilà ce qui peut arriver… Vraiment, apporter ce gland de chêne à la source de la ressurgence semble une bonne idée.
Départ
C’est donc en compagnie du barde brasseur de gueuze, Séquoia et Wallace, l’étrange humain qui semble aimer le tonnerre, ainsi que mes désormais presqu’inséparables compagnons Tyfdur et Solairik, que nous partons de Nouvelle-Audarque en direction de la source de la Résurgence pour y faire germer le fruit du chêne de la forêt morte. Après une longue journée de marche, nous arrivons à la tour Noire, Sequoia s’occupe de nous divertir en jouant de la flute… Sa musique est moins insupportable que sa personne, au moins lorsqu’il souffle dans son instrument, il n’est pas en train de rabrouer des incongruités.
La nuit se passe sans embuche, mais nous nous réveillons accomagnés de brumes. C’est donc dans cette atmosphère particulière que nous marchons vers la source de la Resurgence. Nous y arrivons sans problème. Je sors donc le fruit avec précaution, mais malgré ma délicatesse légendaire, c’est comme si le gland avait été attiré comme un aimant à la source, il est rapidement allé directement au-dessus de cette eau aux propriétés particulières, je n’avais jamais vécu cela avant, le gland m’a germé dans les mains, presqu’explosé et s’est planté dans le sol directement sur la source, je n’ai rien pu faire. J’ai même eu des lacérations à cause de l’impact.
Quelle surprise!
Nous avons donc des échanges à savoir si nous devrions le déterrer pour l’apporter en ville ou si nous le laissons là. Il semble diminuer l’eau de la source à force qu’il grandit. Il est déjà en train d’atteindre une hauteur qui autrement aurait pris des semaines, voir des mois à atteindre, je ne sais trop comment réagir, et mes coéquipiers non-plus. Nous croyons qu’il est plus sage de le laisser ainsi que de l’amener en plein centre de la ville, au cas où il tuerait toute la végétation autour de lui. Après-tout, c’est le fruit du seul arbre qui était en vie au cœur de la forêt morte.
Empreinte d’aucun remord envers Anchar, je décide tout de même de discuter avec le chêne et les bosquets autour. Malheureusement, le chêne étant trop petit, il ne communique pas vraiment, mais le bosquet à côté a été bien sympathique avec moi, certaines réponses sont restées floues, et Wallace et Sequoia qui semblent impérativement avoir besoin de combler quelquonque silence qui devrait y avoir m’ont particulièrement déconcentré de mes échanges avec ce bosquet. J’en ai tout de même tiré quelques informations… comme quoi il voyait régulièrement quelqu’un passer et prendre soin de ce sanctuaire. La personne se promènerait seule… Le bosquet aperçoit aussi des groupes, probablement les autres membres de la guilde. Il me mentionne aussi que pour le chêne il est « trop tard » … Je suis un peu embêtée, mais il semble paisible et ne semble pas craindre pour sa vie. Je me questionne tout de même, à long terme qu’adviendra-t-il du chêne ici, directement dans la source. J’espère simplement ne pas avoir détruit un endroit aussi mystique, mais bon, le chêne a l’air bien, et au bon endroit si je me fies à la vitesse à laquelle il grandit. Je devrai certainement revenir ici.
Pendant que je discutais avec les bosquets, Sequoia a décidé de faire un rituel sur le chêne afin de l’aider à croitre en santé. Nous attendons donc, mais avant même qu’il ait plus le terminer, nous avons été surpris par des créatures des brumes, des ghastes, des wight et des hellhounds… Et un destrier infernal. Ils étaient plusieurs, et ils étaient dangereux.
Ils arrivent rapidement près de nous et encerclent littéralement Solairik, j’ai eu peur et j’ai voulu aller l’aider, je me suis transformée en ours afin de lui venir en aide. Il semblait ne rien faire, ce n’est pas dans son habitude… Il a été figé sur place, comme s’il était frigorifié face à ces créatures, j’ai donc tenté de l’aider. Je me demandais ce que Séquoia faisait pendant tout ce temps pour réalisé qu’il était déjà au sol, ces ennemis étaient si dangereux qu’en un clignement d’œil ils nous neutralisaient un par un. Je voyais bien Tyfdur apparaitre et disparaitre pour tenter de faire quelque chose, j’ai remarqué Wallace qui semblait adéquatement éviter les coups des ennemis… Ceux-ci m’ont encerclée alors que Solairik était toujours immobile. Il n’en fallu pas plus pour que l’esprit de la nature s’évapore, et plutôt faible, complètement encerclée, regardant Wallace au loin, j’ai compris que j’allais servir de paratonnère. Puis plus rien.
J’ai compris que cette stratégie a été la bonne car Solairik m’a ramené vers la conscience quelques instants plus tard, alors que pratiquement tous les ennemis étaient au sol. Il restait donc le plus redoutable des ennemis et c’est Wallace qui a donné le coup final. Je continuerai de le craindre à l’avenir. Servir de réceptacle pour un sort aussi douloureux que celui-là, je m’en passerais. C’est donc plutôt mal en points que nous terminons ce combat, et croyons qu’il serait plus sage de retourner vers la tour noire afin d’attendre que ces brumes passent… Éviter un second combat comme celui-ci qui pourrait être fatal.
C’est un peu de force que nous réussissons à entrer dans la tour noire.. Ces gardes craignent tellement les brumes. Nous trainons donc dans la Tour à se tourner les pouces quelques jours. J’étais tannée de voir ces pierres, vivement la fin des brumes. Malgré qu’elle a laissé la place à une canicule d’une chaleur incombrante, nous pouvions ENFIN sortir de la tour et partir à la recherche d’orcs.
Nous nous promenons donc de façon un peu aléatoire direction sud-ouest toute la journée dans la forêt de l’ouest sans rencontre particulière. Une belle balade en forêt.. Nous montons un camp pour la nuit. Alors que nous entamions la nuit, Wallace eut le premier tour de garde. Il aperçu un ours au loin, il décida de nous réveiller subtilement. L’ours ne semblait pas hostile, ni à vouloir s’approcher, il n’était que là, ayant l’air de nous observer… Je me suis donc approchée, de manière non-hostile, doucement vers lui, je me suis permis de lui parler en druidique, c’est alors qu’il s’est approché et s’est détransformé, un homme complètement nu se tenait devant moi…Il avait l’air un peu confus, wow! Croiser un druide seule comme ça dans la forêt, un million de questions s’inscrivait dans mes pensées, mais trop tard, Wallace et Sequoia, toujours là pour combler les silences ont pris le dessus sur la discussion. Sequoia s’est même dénudé pour faire comme le druide, en lui offrant bière et ration. Malheureusement, il ne se souvient pas de son propre nom, mais j’apprends tout de même des choses très intéressantes au sujet du chêne de la forêt morte. J’aurai certainement intérêt à lui reparler… Il faudra que je lui reparle, il semble avoir de nombreuses connaissances et son territoire est visiblement dans la forêt morte. Il n’apprécie pas particulièrement la recrudescence des orcs dans la forêt, mais tant que ceux-ci ne lui sont pas directement hostiles ou ne pillent pas son territoire, il ne s’impliquera pas contre eux.
Il nous mentionne qu’il a repéré une vingtaine de campement orcs à un jour de marche en périphérie de son terrier (que nous déduisons près du sanctuaire).
Après avoir discuté longuement avec lui, il repart, se retransformant en ours, nous indiquant quoi faire pour l’appeler…Je crains un peu qu’il s’en souvienne lui-même. Incapable de se rappeler de son propre nom malheureusement.
Nous terminons donc la nuit et déterminons qu’il était temps de retourner en ville comme cela faisait déjà plusieurs jours que nous avions quitté.
Je devrai sérieusement retourner voir l’état du chêne, mais aussi retrouver ce druide qui semble avoir de nombreuses connaissances des Terres sauvages.
Et servir de réceptacle à tonnerre... plus jamais.
Des kilomètres de toiles d’araignées, d’autres lézards et la côte-Nord - Épisode LXXIII
Journal de Meriel – Épisode 73
Encore une expédition avec les frères lézards, Solairik et Tyfdur, notre objectif : longer la côte afin de permettre à Tydur de cartographier toute la Côte-Nord. Nous quittons donc vers le clan Shin-Rha afin de partir plein nord pour y trouver la côte.
Nous contournons le lac de Cococoasse et montons vers le nord. En direction de nulle-part, une journée entière passe sans embuches, nous montons donc un camp pour la nuit. Malheureusement, dans les marais comme ça, on ne pouvait pas s’attendre à avoir une belle nuit tranquille… Heureusement, la subtilité des créatures qui nous avaient repéré n’as pas eu le dessus sur l’instinct de la personne qui faisait le tour de garde… MOI… et nous n’avons pas été pris par surprise. Ainsi, une poignée d’homme-lézard, probablement un groupe de chasseurs accompagnés d’un chamane a tenté de nous embusquer. Comme j’ai pu aviser le groupe à l’avance, nous étions parés et avons mené ce combat plutôt facilement. Nous les éliminons donc, et Ko’lek récupère le bâton du chamane avant que nous finissions notre nuit dans le calme.
Nous repartons donc au matin, ne sachant pas trop vers où nous diriger pour trouver la côte. Nous tentons de pister les traces de nos assaillants de la nuit précédente, et en chemin, nous arrivons sur des traces de pas plutôt inquiétantes. Pour vous donner une idée, je peux me coucher dans l’une de ces traces de tout mon long, et la bestiole ne doit pas être si loin puisque ses traces au sol brulent comme de la braise et est encore fumante. Nous arrivons sur une scène plutôt triste avec des sangliers décapités, clairement la bestiole les a complètement massacrés, l’un d’eux coupé en deux, encore en vie. Nous achevons donc ses souffrances et choisissons de ne pas suivre ces traces. Selon les lézards, il s’agirait peut-être du grand dévoreur, créature mythique et légendaire faisant partie de leur folklore.
Nous partons donc vers le nord décidant volontairement d’ignorer les traces géantes, c’est maintenant accompagnés de la pluie que nous poursuivons notre route. Nous arrivons donc près de ce qui semble un campement d’homme-lézard… probablement le camp de ceux qui nous ont attaqué dans la nuit, clairement pas le même clan d’où proviennent Ko’lek et Xargh. Nous nous tenons donc à l’écart et discutons longuement sur le sort que nous leur réserverons, Tydfur et moi souhaitons éviter les confrontations, les deux lézards veulent détruire l’autre clan… Et ÉTRANGEMENT Solairik est d’accord avec eux.
Grâce à la pluie, Tyfdur et moi sommes invisibles et laissons les trois hommes à écailles s’avancer vers les lézards. Ko’lek a toujours le bâton en main. Nous voyons comment ça se déroule mais n’avons aucune idée des échanges qu’ils ont. Malgré mes oreilles affûtées, la pluie et le fait que leur langue ressemble plus à des grognements qu’autre chose, je ne parvients pas à saisir. Je comprends par les geste que Ko’lek tente d’acheter la paix en montrant le bâton, mais le reste de leur clan semble hostile et ne cessent de s’approcher des trois qui se sont avancés pour leur parler, Tyfdur et moi nous tenons donc prêt à toute éventualité, prêt à attaquer si la vie de nos co-équipier venaient à être en danger.
Ils discutent longuement, parfois on sent l’hostilité monter, ils ont fini par procéder à l’échange. Je ne savais pas que Ko’lek pourrait être fin négociateur.
Je dois calmer Xargh qui avait juste envie de retourner les décapiter.
Nous poursuivons notre route vers le nord, Ko’lek et Solairik nous résume que ces hommes-lézards ne devraient pas s’en prendre aux prochains membres de la guilde qui passeraient dans le coin.
Nous poursuivons donc vers le nord, toujours à la recherche de la côte. Après plusieurs heures de marche, nous arrivons près de ruines qui semblent immenses, rempli de toiles d’araignées. Curieuse, je m’approche et suggère aux autres de me transformer en araignée afin d’y voir plus clair et de tenter d’avoir une idée du nombre, de la grandeur des araignées et de l’étendue de leur territoire. C’est donc en petite arachnide que je m’aventure sur les innombrables toiles qui recouvrent ses ruines. Toiles qui ont, pour la plupart l’air particulièrement récente. Je réalise rapidement qu’elles sont très nombreuses, que la toile s’étend probablement sur plus d’un kilomètre et qu’il y a suffisamment d’araignées en ces lieux pour que nous servions tous de repas. Je ne m’aventure donc pas plus loin et revient discrètement en informer le reste du groupe. Nous déduisons qu’elles travaillent peut-être pour préparer l’arrivée prochaine de cette « grande tisseuse ». Fait à noter aussi que la maladie présente dans la nature semble être vraiment plus avancée ici que dans la forêt de l’ouest, comme si ce qui lui est affligé prendrait sa source plus près d’ici qu’au sud… Une autre chose que je devrai tenter de me souvenir.
Nous restons donc légèrement à l’écart, et ne cherchons pas à attirer leur attention, ce qui semble fonctionner, mais nous continuons notre route plein nord, en longeant un peu ces ruines. Après quelques heures de marches supplémentaires, nous arrivons finalement à la mer!
Quelle vue magnifique, nous avons découvert la Côte-Nord! C’est donc en longeant la côte que nous revenons vers la Nouvelle-Audarque, plein de nouveaux terrains découverts dans les fanges de l’Est, et une idée plus nette du territoire. Je devrai certainement retourner dans ces terres, les araignées n’y sont certainement pas pour rien. Je dois m’interroger sur cette grande tisseuse. À voir.
Une palissade dans la forêt morte! - Épisode LXXII
Journal de Meriel – Épisode 72 (LVL 4)
La forteresse dans la forêt morte
Je me demande bien ce que "Gardien", indiqué sur le chêne de la forêt morte pouvait bien signifier. En espérant que cela n’ait pas fait trop de mal au reste de l’environnement. Tant de réponses à trouver, tant de choses à explorer. Pourquoi cet arbre, pourquoi a-t-il été enchaîné… pourquoi ces immenses pierres l’entouraient?
Nous partons donc vers le mur de la forêt morte afin d’y trouver une porte ou encore, le bout.
C’est avec mes désormais presqu’habituels camarades d’aventure Tyfdur et Solairik, en plus de Vlad (aies-je besoin de le décrire une fois de plus… le téméraire mais plutôt maladroit) et Erbalion, un vieillard, un peu particulier qui est plutôt… envahissant.
C’est du camp Marcil que nous quitterons officiellement directement vers la forêt morte, donc au petit matin, nous partons plein ouest jusqu’à ce qu’on entre dans la forêt morte, nous marchons toute la journée… Je peux dire qu’Erbalion est plutôt bavard et pas tellement intéressant… Erh… J’ai préféré discuter avec les plantes que d’écouter ses tentatives douteuses de charme… Enfin bref, nous montons un camp, en pleine forêt morte, pour la nuit. Étrangement, outre être embêtée par Erbalion, tout se passe bien.
Nous repartons donc en direction de ce mur dans la forêt morte. Chose particulière, nous sentons la météo dans la forêt morte. Le microclimat indécent qui y planait ne semble plus régner ici. C’est donc en route vers le mur que nous sommes surpris par 13 ombres hostiles. Solairik, Erbalion et moi nous retrouvons encerclés. Tyfdur, fidèle à lui-même disparait dans le décor et nous pouvons percevoir le son de ses flèches… et Vlad… fais de son mieux j’imagine. Le combat se déroule difficilement, nous réalisons rapidement que ces créatures s’en prennent à notre fond, et au lieu de ressentir notre énergie vitale nous quitter, ce qui nous arrive est plus étrange et nous nous sentons faiblir. Tyfdur a fait un travail "remarquable" durant ce combat... comme à son habitude caché au milieu de nulle part et s'en sort indemne, et disons que nous avons réussi à nous en sortir avec un grand défi, je l’admets.
Nous terminons ce combat, plutôt épuisés, mais continuons en direction du mur afin d’y ériger un campement pour la nuit. L’idée qu’Erbalion qui insiste pour que nous partagions la même tente me refroidit au plus haut point, malgré ses essais lamentables de galanterie, il reste un vieillard pas très intéressant.
Bref, après une autre belle nuit sans embuche, nous reprenons nos forces et atteignons rapidement le mur et le longeons en direction du sud.
Après une bonne marche nous arrivons enfin à ce qui semble une porte, bloquée par un énorme pilier de pierres empêchant l’accès. Un panneau au-dessus de la porte indique en abyssal (merci Tyfdur pour la traduction) « Ici repose scellé l’ancien, ne troublez pas son sommeil ». Puis Solairik pratique son rituel afin de détecter toute trace de magie entourant la porte, il détecte de l’abjuration, donc une sorte de protection ou de barrière, mais rien de piégé. Mais ce sort est suffisamment puissant pour que nous ne puissions pas ouvrir cette porte. Ainsi, on fait appel à moi et mon agilité à me transformer en toute petite arraignée pour me faufiler dans une faille du mur afin de voir s’il était possible de traverser. Mais le sort n’est pas simplement limité à la porte… Le mur semble l’avoir été aussi car arrivée dans le mur je suis bloquée par une force magique m’empêchant de le traverser.
Je reviens donc vers mes coéquipiers pour leur faire part de la chose. Nous décidons de ne pas nous y attarder plus longuement, et poursuivons notre route afin de voir jusqu’où se rendait cet énorme mur. Nous restons donc au cœur de la forêt morte à nous déplacer le long d’une palissade renfermant on ne sait quoi… Outre l’enseigne… semblerait que l’Ancien s’y trouve… Mais qui est l’Ancien?... Est-ce une bonne ou une mauvaise personne…? En descendant vers le sud nous sommes pris dans une chaleur presqu’étouffante, en plein cœur de la forêt morte… celle-ci a vraiment changée depuis que le chêne y est décédé…
C’est donc en nous dirigeant vers le sud qu’une grosse aberration ailée décide de s’en prendre à nous. Je n’ai malheureusement pas beaucoup de souvenir de se combat car j’ai eu très très mal très très rapidement, car j’ai envoyé un rayon lunaire à la créature et elle n’a pas aimé ça, je suis donc rapidement devenue une cible… et ce n’est qu’au bout d’un moment que Solairik a fini par utiliser ses compétences de soigneur pour me redonner un souffle de vie, j'ai donc pu rappeler la lune pour achever la créature qui ne m'appréciait pas du tout.
Nous poursuivons donc notre route pour réaliser que le rempart s’enfonce pratiquement dans les montagnes du sud. Épuisés nous repartons vers la Nouvelle-Audarque, mais sur notre chemin, nous croisons une dizaine de morts-vivants, des.. ghastes! … Ce serait bien que ces créatures se limitent à rester dans leurs plans respectifs. Ils ont leurs raison d’être évidemment, mais ils sont particulièrement hostiles et nous n’avons autre choix que de les abattre. Un autre combat épuisant!
Heureusement, toutes ces rencontres ont l’air d’avoir épuisé Erbalion qui m’a plutôt laissé tranquille par la suite.
Voici donc ce que je retiens de cette expédition :
-La forêt reprend vie au cœur de la forêt morte,
-Erbalion est insistant,
-Vlad est toujours maladroit,
-Il y a une forteresse en plein centre de la forêt morte avec une porte impossible à ouvrir et cette forteresse s’étale de la mer à la chaine de montagne,
-Des ombres peuvent affaiblir même les plus solides,
-Et surtout, toujours apporter quelqu’un qui pourra me relever en expédition.
Des marins, un bateau, la forêt morte et un chêne... qui n'est plus! - Épisode LXVII
Ouf! Après avoir éliminé autant de petites bestioles dans les ruines, j’ai besoin de ressortir dans la nature, j’ai l’impression de perdre mon temps enfermée dans les murs de cette ville et je ne fais que penser à ces centaines d’œufs et de petites araignées toutes infectées par cette mycose… Besoin de me changer les idées… Je m’embarque donc dans la prochaine sortie, heureusement, le groupe qui s’apprêtait à quitter aujourd’hui requérait une personne supplémentaire. En plus, ils souhaitent se diriger vers la forêt morte, ce mythique endroit où je n’ai pas eu la chance de m’aventurer!
Voici donc le récit de notre aventure dans la forêt morte, accompagnée d’Anchar le Rinn qui PRÉTEND connaître et prendre soin de la nature… Mailliw un être plutôt étrange et impossible à identifier car il porte un masque empêchant de voir tout trait physique, Elaenys un autre drake, pas de la même origine que Solairik; leurs écailles sont assez différentes, qui semble avoir des pouvoirs mystiques étranges et Jax.
Suite à une bonne discussion avec le charmant Merrick, il est décidé que nous passions voir un des capitaines au port afin d’avoir une équipe de marins qui pourraient rapporter le bateau trouvé dans la baie du chapardeur. C’est donc Anchar qui entame les discussions avec le capitaine… Entre temps, je discute avec Jax, qui faisait partie de l’équipe ayant découvert le bateau à l’origine. Anchar revient auprès de nous, le capitaine s’éloigne, nous aurons une équipe de cinq marins à escorter… Suite aux échanges avec Jax, je fais réaliser à Anchar et aux autres, qu’un bateau sans voile ne servirait pas à grand-chose, et ce, malgré toute une équipe de marins. C’est donc suite à mon brillant raisonnement qu’Anchar repart vers le capitaine pour lui demander des voiles, qu’il paie, encore une fois, par lui-même.
Bon, déjà que je dois trainer une équipe d’aventuriers assez disparate, nous devons en plus escorter 5 marins au travers des Terres sauvages… J’espère sincèrement que ce Anchar sait ce qu’il fait. Nous n’avons aucune idée dans quel état le bateau se trouve… Après tout, moi qui voulais me changer les idées, ce plan sera parfait.
Les racistes de marins qui nous accompagnent n’ont visiblement pas confiance en nous. Ils n’ont d’yeux que pour l’humain qui nous accompagne. Je ne suis même pas convaincue qu’ils seraient venus si Anchar ne faisait pas partie du groupe… C’est déprimant qu’une espèce aussi inférieure prétende que rien à part eux et leurs dieux n’a de valeur.
Nous partons donc de la ville, plein ouest, presqu’en longeant la côte… À peine sorti de Nouvelle-Audarque, les brumes se lèvent, question d’apeurer l’escorte de marin dès le départ. Ça augure bien…
Après plusieurs heures de marche, presqu’à l’aurore nous apercevons un petit feu follet qui virevolte au-dessus d’un petit étang. Il semblait s’affoler, mais n’était pas particulièrement hostile envers nous. J’ai lancé l’idée que le corps qui l’empêchait de quitter le monde des mortels devait être au fond de l’étang… Tout ça pendant que Jax, curieux, était déjà en train d’essayer par divers moyens de comprendre sans provoquer le feu follet. Suite à ma suggestion, quelqu’un a illuminé une pierre puis l’a lancé dans l’étang, et c’est alors que ma théorie s’est avérée la bonne, un corps inanimé gisait au fond de l’eau. Jax est donc descendu récupérer le cadavre alors qu’Anchar s’est mis à marmonner des trucs à la Faucheuse, pendant que les gars s’affairaient à enterrer le corps. Ses prières ont fonctionné puisque le feu follet s’est dissipé.
Nous montons donc un camp pour la nuit.
Nous installons les marins un peu à l’écart et reclus, le plus en sécurité possible, avec ce qui était à notre disposition pour les protéger. Après tout, les nuits accompagnées de brumes dans les terres sauvages, ce n’est jamais vraiment sécuritaire.
La brume se dissipe enfin.
Dès la première nuit, nous avons été pris par surprise par quelques crocodiles… J’ai donc failli servir de repas, directement au travers de la tente, ayant été agrippée par l’un d’eux. J’ai été tellement surprise de cette attaque que je me questionne si la personne qui faisait le guet (JAX) ne s’était endormi sur son siège. Anchar en a charmé deux et les autres ont été abattus par mes coéquipiers. J’envoie leurs esprits aux forces de la nature et que leurs carcasses nourrissent les autres espèces qui en ont besoin et que leurs restes périssent et enrichissent le sol pour améliorer la fertilité des terres. Après tout, nous sommes les intrus sur leur territoire. Heureuse qu’Anchar en ait contrôlé deux, ils ont quitté les lieux sans hostilités, et nous avons pu les laisser en vie, à mon grand bonheur.
Les marins, réveillé par les nombreux bruits, ont compris que nous leur serions utiles et qu’ils pouvaient arrêter de tout craindre en notre présence. Tout le monde retourne se coucher, puis le reste de la nuit se passe sans embuche.
Le matin arrive, nous démontons les camps et repartons vers la Baie du chapardeur afin de laisser les marins à l’embarcation trouvée lors d’une précédente expédition. Nous entrons donc dans la forêt morte. Première fois que je découvre cet endroit mythique un peu étrange. Et alors que je m’attarde à la nature, je réalise que ce qui affecte la forêt ici n’a RIEN à voir avec ce qui a été affligé à l’environnement ici… Contrairement à ce qu’Anchar prétendait plus tôt…Quel drôles de réflexions il a. Un climat étrange plane dans cette forêt… On n’y sent pas les intempéries, semblerait qu’il n’y neige pas l’hiver, que la chaleur n’est pas ressentie non plus, comme si on se trouvait dans un autre monde, c’est… particulier.
Enfin bref, nous arrivons à la baie du chapardeur et laissons les marins s’affairer à rendre le bateau navigable, une fois leur travail fait, ils partent en mer, mais le vent ne semble pas se lever. Ils sortent les rames et doivent pagayer un bon coup avant que nous apercevions le vent embarquer dans les voiles… Les marins retournent enfin vers le port de la Nouvelle-Audarque.
Nous commençons donc notre escapade vers le chêne enchaîné déchainé se trouvant dans la forêt morte. La journée va bon train et nous arrivons sans grand mal à l’endroit précis où l’arbre bien vivant contraste complètement avec le reste de la nature. Tristement, beaucoup de traces de pas sont visible au sol. Comme il y a une absence complète d’intempérie, comme si nous nous trouvions dans un autre monde, impossible de savoir combien de temps s’étaient écoulés depuis le passage de ces êtres (clairement goblinoïdes et orcs). Des plaques de métals, des clous et toutes sortes d’objets métalliques ont été posés de force sur ce pauvre arbre
Je remarque sur lui un travail druidique indiquant « Gardien » … Impossible par contre d’en savoir davantage… Est-ce que l’arbre garde quelque chose, est-ce que quelque chose garde l’arbre…Malheureusement, aucune trace d’information ne nous permet d’en savoir plus au sujet du « Gardien ».
Après avoir passé une journée à patienter qu’Anchar tente d’aider le chêne en faisant un rituel pour faire pousser la végétation, il décide de tenter de le faire pousser en déposant de l’eau bénite sur ses racines (je ne comprendrai jamais ces croyants!). Une explosion retentie, à m’en faire tomber au sol (Bravo Anchar!). Un élémentaire de feu plutôt sorti et nous dûmes nous battre. Alors que l’élémentaire s’est dirigé vers Elaenys, il a pris l’apparence d’un fae connu par quelques membres de la guilde… un certain Pyrite. Ça semble avoir été efficace car ça a fait fuir l’élémentaire…
Petit malaise… Lorsque ça été fait, une branche du chêne a poussé excessivement rapidement, laissant pousser un fruit, un gland, comme s’il voulait nous le donner. C’est évidemment Anchar qui l’a pris. Puis l’arbre a dépérit très très rapidement et nous pouvons donc conclure que l’eau bénite aura tué le seul arbre vivant de la forêt morte découvert à ce jour. Étrangement, suite à ces événements, le vent s’est fait ressentir dans la forêt morte, chose qui n’arrivait pas au paravent!
Une grosse voix sortie de nulle part semblait plutôt fâchée nous a crié « Qu’avez-vous faits pauvres fous? » puis, comme hypnotisés par la voix, nous nous sommes enfoncés dans la forêt morte, sauf Jax. Et selon lui, qui s’est réfugié au Camp Marcil entre temps, nous serions disparus durant 30 heures… Ce qui est le plus étrange c’est que je n’ai AUCUN souvenir de cela. J’ai bien le sentiment que nous sommes sortis que quelques minutes après Jax de la forêt, mais il n’est pas difficile de croire qu’il nous est arrivé quelque chose, puisque nous étions tous les quatre complètement déshydratés et aucune source d’eau ou de liquide ne suffisait à nous rassasiez. Pour avoir bu à m’en rendre malade en sentant toujours que j’avais la gorge sèche, ça aura pris environ une semaine avant de nous remettre sur pieds en Nouvelle-Audarque. Heureusement Solairik est passé veiller sur nous.
Un jour j’aurai ces réponses, ou pas… Tant que ça n’affecte pas ma vie au quotidien, je me porte bien… Nous avons visiblement faché quelqu’un… Mais qui?
Anchar propose de planter l’arbre près de l’école en pleine ville… Je ne crois pas que ce soit la meilleure idée… Est-ce que ce chêne gardait la forêt morte? Ainsi est-ce qu’il drainera l’énergie de toute la nature environnante? … J’irai éventuellement lui demander le gland afin de l’étudier par moi-même… Il tient sa force de ses croyances en ses dieux… Je soupire en vous écrivant ces mots.
C'est la fin de mon récit, bien heureuse d'être encore en vie pour écrire ces lignes.
Les hommes-lézards peuvent réfléchir ? - Épisode LXVI
Je savais que plusieurs races se cotoyaient en Nouvelle-Audarque, malgré la réticence bien sentie de la part des quelques humains... Mais j’ignorais que des créatures aussi bestiales que des hommes-lézards avaient la sagesse de participer aux activités de la guilde et sont capable s’entourer d’autres types de gens! C’est donc avec curiosité que je prends part à une sortie pour la guilde, avec deux frères lézards, Ko’lek et Xargh!
Lors de cette expédition j’ai eu la chance d’enfin rencontrer Lexie, la scribe de la guilde, de qui j’avais entendu parlé mais dont je n’avais pas côtoyée encore, et pour bien combler l’équipe, celui avec qui l’amitié semble s’installer, Rinn Solairik.
Lors de cette expédition nous sommes allés vers l’est, de l’autre côté du lac, afin d’explorer des ruines que les hommes-lézards ont découvert lors d’une expédition précédente.
Pour cette sortie, nous nous rendons tout d’abord, et sans difficulté au Campement du clan des hommes-lézards pour y passer une première nuit, je suis sincèrement mal à l’aise d’être entouré d’autant d’êtres primitifs, mais bon, ils ne semblent pas hostiles... C’est une belle nouvelle.
Comme je vous écrit, c’est que nous sommes revenus en vie, et cela confirme que les hommes-lézards n’avaient pas de mauvaises intentions. Nous partons donc directement sur le lac, grâce à un enchantement de Ko’lek, nous permettant de marcher sur l’eau, mais avant, je porte une attention particulière à la nature pour réaliser qu’une maladie atteint la nature ici aussi… Encore plus qu’au sud, mais heureusement, l’hiver a calmé la propagation.
Nous étions presque de l’autre côté du lac lorsque la brume s’est levée! Encore ce sentiment étrange et inconfortable! … Nous arrivons de nouveau sur la terre « ferme »… dans les marais. Il est temps de monter le camp pour la nuit. La brume semble vouloir rester, qu’à cela ne tienne… nous devions nous arrêter! J’ai monté le camp pour l’équipe pendant que chacun vaquait à ses occupations. Une fois que nous ayons bien mangé, Solairik entrepris de nous parler du grand Wurzzaf, vaillant combattant de la guilde, malheureusement décédé lors d’une expédition.
La nuit se passe relativement bien, malgré les brumes. Quelques morts vivants accompagnés de Ghoul nous affrontent, j’appelle donc l’esprit de l’ours afin qu’il veille sur nous pour ce combat, et pour rendre hommage à ce vaillant animal, je me transforme aussi en ours, afin de venir en aide à mes compagnons pour mettre un terme à ce combat. Le reste de la nuit se passe sans embuche, et c’est bien reposés que nous reprenons notre route vers les ruines.
Nous nous rendons donc aux ruines, grâce à la mémoire (ou l’instinct... je continue de douter) des hommes-lézards (fascinant!). Nous entrons donc dans ces vestiges d’une ère passée.
Ces ruines sont magnifiques et la végétation semble prendre le dessus sur la brique, à un point tel que l’eau qui s’y trouve a clairement été amenée de l’extérieur et cette pièce n’avait rien d’un grand bain à l’époque… Mais, si elle ne pouvait s’écouler d’une autre part, la pièce serait encore plus remplie à ce temps-ci de l’année!
Xargh nous fait part qu’à sa visite précédente, il a plongé dans l’eau et nous a fait comprendre que ce ne serait pas une bonne stratégie à prendre pour traversé puisqu’il s’est retrouvé projeté de tout bord tout côté… Solairik prend donc le temps de se concentrer afin de tenter de déterminer quelle type d’enchantement anime l’eau ainsi. Pendant ce temps, l’homme-lézard simplet (Xargh… comme si j’avais besoin de préciser) me démontre une fois de plus qu’ils ne sont que de simple bêtes en me menaçant de me jeter à l’eau, moi, Meriel! Franchement… mais comme je sais à quel point un animal peut être imprévisible, je m’éloigne tout de même de la paroi rocheuse, au cas où son instinct bestial prendrait le dessus. Pendant que le Rinn se concentre, je tente de trouver une façon «sécuritaire» de traverser de l’autre côté de la pièce par les parois qui longent le mur arrondi… Nous convenons d’utiliser nos cordes et de tenter de sauter d’une cloison à l’autre. Ainsi, une fois que Solairik a pu déterminer qu’il y avait plusieurs sources de magie dans cet eau, nous traversons sans grande difficulté vers le fond de la pièce.
Rendus de l’autre côté, nous réalisons que les ruines semblent quelque peux effondrées, et nous arriverions tous à passer, en rempant… Je pars donc seule, transformée en araignée afin d’assurer qu’aucune mauvaise surprise nous attendrait de l’autre côté, et pour avoir une idée de la distance à parcourir avant d’arriver quelque part. Ce que j’y ai découvert, ouf! Toute une maternité de magnifiques araignées (du moins, c’est ce que je croyais… Jusqu’à ce que je réalise la malédiction qui les envenimait) , bref, je me suis aventuré suffisamment pour constater qu’un peu plus loin, nous avions accès à la suite des ruines, je retournai donc auprès de mes collègues pour leur préciser ce que j’ai vu. Rapidement, la décision a été de tout cramer… Et ce n’est qu’à ce moment précis que j’ai pu constater qu’elles étaient toutes couvertes de spores étranges, je peux donc dire que nous les avons libérées de leur malheur, et j’ai pensé très fort aux esprits de la nature afin que ces araignées ne soient pas mortes en vain.
Nous circulons donc à nouveau sur un sol en brique, dans diverses pièces où des toiles d’araignées s’empilent, toutes plus sèches les unes que les autres, bien entourées de spores un peu inquiétants. Nous remarquons plusieurs ouvertures menant à diverses pièces, et Lexie mène la marche vers un corridor où fougères s’entassent et visiblement, la nature n’a pas chômé pour reprendre cet endroit. C’est donc en fauchant les herbes que nous parvenons à traverser ce long couloir, menant tout droit vers une « embuscade » ou des êtres assez répugnants, mais fascinants, flottaient librement dans les airs. Étant la dernière du rang, j’étais toujours camouflée dans le corridor pour éviter les coups de ces êtres étranges qui suite à un ou deux coups seulement explosaient, plutôt étrange!
Les créatures étant éliminées, nous poursuivons un peu notre exploration dans les ruines… mais nous commençons à être épuisé de toutes ces démarches dans une même journée… Nous nous séparons donc pour nous répartir entre les diverses ouvertures encore inexplorées… Certains ont fait face à des ouvertures menant à des chemins complètements écroulés, sauf Ko’lek et moi, nous tombons face à face avec une tisseuse, assez impressionnante en taille. Considérant rapidement l’état physique de nos co-équipiers, il ne suffit que d’échanger un regard pour comprendre que nous n’aurions peut-être pas fait le poids face à une bête de cette envergure, nous décidons donc d’utiliser les forces de la nature pour nous assurer qu’elle demeure dans ses « appartements » et nous quittons rapidement cette pièce, avertissant nos collègues de ce qui se trouvait derrière l’éboulement que nous venions de causer. Nous déterminons donc qu’il serait le bon moment de rebrousser chemin et de sortir des ruines afin de monter un campement pour la nuit.
Nous remontons donc le petit chemin de terre afin de revenir dans la pièce remplie d’eau. Repassons par les parois où nos cordes étaient toujours en place. Lexie décida avec son agilité, et sa croyance de passer en dernier et de récupérer nos cordes au passage… Ainsi, ce qui dû arriver arriva (pas étonnant venant d’une humaine, de surévaluer ses capacités réelles) elle se retrouva à l’eau. Point positif, ça nous aura permis à Solairik et moi, de constater toute la puissance qui était enfermée dans cette eau! Impressionnant. Trêve d’observation, nous tentons d’aider notre compagnonne à se sortir de cette emprise, et nous finissons par réussir… Qu’aurait pensé Merrick de perdre sa scribe principale, et aventurière aguérie, sans compter les répercussions que ça aurait pu avoir contre les hommes lézards… La seule humaine de l’équipe… La seule à ne pas revenir, enfin bref, je m’égare dans mes pensées et je suis bien heureuse qu’elle s’en soit sortie «indemne».
Au fur et à mesure que nous nous approchions d’une plaine où monter notre camp pour la nuit, mes compagnons commençaient à avoir une drôle de mine… Tous les quatre! Rapidement, ils semblent souffrir de la même chose qui avait été infligé aux malheureuses araignées… Surement une maladie étrange attrapée dans les ruines, et pour une raison obscure, je n’en ai pas été infectée. Solairik, fidèle à lui-même a pris soins de soigner Lexie et lui-même, priorisant ainsi les membres de la guilde… Ce n’était pas tellement appétissant à voir, tous les deux se vidaient de leurs entrailles… Leurs vomissements étaient liquides, bruns, et parsemés de petits vers et de champignon. C’était ignoble. Maintenant épuisé, Solairik n’a plus l’énergie pour aider les deux hommes-lézards, je prends donc une partie de la soirée pour me concentrer et appeler la nature afin de venir en aide à au moins un des deux hommes-lézards. Ainsi, au matin, apercevant la maladie s’emparer de plus en plus des deux reptiles, avec des champignons qui commencent à soulever leurs écailles, nous constatons qu’ils sont complètement paralysés. Je m’approche donc de Ko’lek et j’en appelle à la nature afin de le libérer de cet état lamentable. Ce qui fonctionne, et le scénario d’hier se répète, mais encore plus intensément, l’homme-lézard se vide les entrailles et ce qui en sort est beaucoup trop immonde pour que je le décrive une seconde fois dans mon récit.
L’autre druide étant ainsi libéré de cette maladie, il peut prendre soin de son frère. L’équipe complète pourra donc reprendre la route vers la Nouvelle-Audarque, sains et saufs.
Ce que je retiens de cette aventure, c’est que malgré qu’ils soient un peu instables, les hommes-lézards peuvent réfléchir, ce qui remet en question mes connaissances à leur sujet puisqu’ils ne peuvent être considérés comme de simples bêtes. Je garde cela en tête, et me dit que je devrai repartir en expédition avec eux afin de valider ces observations.
-Meriel
Sanctuaire et orcs du sud - Episode LVII
Deuxième ballade dans les Terres Sauvages
Bien attristée d’apprendre qu’un des camarades d’expédition a péri au campement que nous avions découvert… C’est avec Frikilaz en mémoire que nous repartons, cette fois-ci au Sud, aller voir les éléments druidiques que mes sympathiques compagnons avaient tenté de reproduire sur papier.
Ainsi, avant de débuter l’aventure c’est avec joie que j’ai accepté une monture offerte par Tyfdur et Solairik… Quelle gentillesse, je la retiens celle-là!
Nous sommes donc allés annoncer notre envie d’aventure à Merrick, qui a complété notre groupe avec Vlad, un humain bien sympathique, mais peut-être trop eh, comment dirais-je… il croit un peut trop en lui (vous comprendrez plus loin dans ce récit), et Zorra, une autre elfe des bois! Bien contente de ne pas être la seule à faire partie de la guilde.
Avant de quitter, les autres membres de l’équipe sont intrigués par une très grande dame présente à l’auberge… Rika, qu’elle s’appelle… Elle prétend avoir une flasque de «gorgée de lune»… Je n’ai pas vraiment confiance, ayant connu beaucoup de charlatans, je n’arrive pas la croire… elle vend une flasque 50 pièces d’or… ! Mais enfin, nous verrons bien si cette flasque apporte réellement quelque chose à celui qui la boit.
Nous quittons donc la ville en direction de la source… Nous passons une première nuit au camp Brennos. En chemin il est entendu que nous passerons par le puit de l’ours, afin que Solairik fasse un rituel au le Protecteur. Malheureusement, la brume a décidé de nous accompagner au moment où nous approchons du village «détruit» ayant été découvert et fouillé déjà par d’autres membres de la guilde.
Nous décidons tout de même de poursuivre notre route vers la Tour noir, tout en passant près d’un cimetières et d’un monolithe, où paraitrait que des runes engravées n’apparaissent qu’en présence de la brume… Évidemment, l’équipe souhaite approcher le monolithe. Tyfdur, fidèle à lui-même, tente de toucher l’artéfact avec un bâton, sans grand résultat, mais Zorra, définitivement par manque de prudence, a décidé de toucher ce dernier! Nous l’avons vu paralysée, un des membres de l’équipe est allé la décoller de là et elle a repris ses esprits (heureusement!).
Lors de notre présence à ce monolithe, trois feux-follets sont apparus, ils étaient plutôt hostiles, nous n’avons eût autre choix que de les éliminer malheureusement. En espérant du moins que cela libère les âmes prises dans ces petites boules lumineuses. Ce n’est pas pour me vanter, mais c’est en étant soutenue par l’élément de vent que j’ai pu éliminer LES TROIS feux-follets, malgré que l’un d’eux se soit camouflé, j’ai donc permis d’épargner davantage de blessures à mes camarades.
Nous poursuivons donc notre route vers la Tour noire, toujours dans la brume. Les pauvres gardes, ils ont comme consigne de n’ouvrir à personne lorsqu’il y a présence de brume, mais nous n’avions pas l’intension de passer la nuit à l’extérieur car nous avions tous le sentiment étrange d’être épiés. Après que Vlad et Solairik aient tant bien que mal tenté de défoncer la porte, c’est Tyfdur et son agilité légendaire qui aura permis de déverrouiller la porte principale, nous permettant de se retrouver à l’intérieur de la Tour. Heureusement que nous avions un Rinn dans l’équipe, c’est ce qui aura permis de calmer les gardes de la tour. Nous avons donc dormi confortablement dans la tour Noire, qui ne porte pas tant bien son nom, puisqu’elle est plutôt grise en fait… Mais bon, il y a surement une explication quelquonque.
Heureusement, durant la nuit, la brume s’est dissipée. Nous partons donc vers la source, où ils avaient découvert les symboles druidiques. La route se passe très bien, et nous arrivons enfin. Pendant que je m’attarde au message druidique, Solairik creuse afin de trouver la source. Évidemment, en plein hiver, la source est glacée, nous prenons tout de même la glace et la faisons fondre, mais rien de particulier se produit. L’endroit est en fait un Sanctuaire, c’est ce que j’ai pu leur faire savoir. Mais un sanctuaire de quoi, ou pour qui… Peut-être que revenir au printemps me permettra de découvrir d’autres symboles… Je serai curieuse d’y revenir dans une autre saison!
La nature semble aussi affectée ici, et en m’y attardant, je confirme que la nature est affectée, mais moins qu’au nord, l’hiver semble ralentir la propagation. J’aimerais tant trouver le problème afin de libérer la nature de cet emprise étrange! Ainsi, le lieu étant identifié, nous partons au trot avec les chevaux afin d’explorer les régions pas encore explorées vers le Sud Ouest. Nous arrivons face à face avec un contingent de goblins et d’orcs qui sont en plein combat contre de mignons étercapes (humanoïdes arachnides). Nous arrivons pour constater la victoire écrasante du contingent face à ces créatures.
Comme ils étaient tous regroupés, j’ai pu tenter de me connecter à la nature afin de piéger le sol sous leurs pieds, rendant leurs déplacements plutôt difficile, et permettant à mes coéquipiers d’avoir un avantage considérable sur les ennemis. Grâce au sol, ainsi piégé, nous avons pu rapidement abattre ces créatures. Sur l’un deux se trouvait un anneau, définitivement magique (C’est Solairik qui l’a en sa possession).
Zorra piste donc les traces afin de découvrir si les goblins provenaient d’un campement déjà répertorié par la guilde ou non. Les traces nous ont menées face à une clairière où nous n’étions pas tout à fait subtils, face avec un modeste campement orc…! Évidemment, nous ayant aperçu, une trompette a retenti, intuitivement nous déterminons en équipe que foncer vers eux serait un mauvais plan.
Nous nous sommes donc tranquillement repliés vers la forêt afin de tendre une embuscade aux équipes qui tenterait de nous affronter. C’est alors qu’une première réponse de corne a retenti (provenant de plus loin au sud), puis une deuxième et une troisième (plus faibles et toujours vers le sud, laissant croire qu’un 3e et 4e campement se trouverait dans cette direction) puis une réponse provenant du Nord a été perçue alors que nous entâmions le combat avec la première des nombreuses vagues, nous nous installons dans un coin plus étroit de la forêt afin de répondre aux différentes attaques qui nous attendaient.
Vlad et son excès de zèle reste à l’avant, et à l’écart du groupe, croyant qu’il peut amortir les premiers coups pour le groupe… Évidement, il est premier à avoir posé le genou au sol. Heureusement que j’ai pu le soigner à distance, qui sait ce qui lui aurait arrivé sinon…Un peu téméraire ce Vlad… Solairik est même allé près de lui en soutien!
Ainsi nous avons vaincu quatre vagues de goblins, dont certains étaient à dos de loups, ou de Worg (dont nous n’avions pas aperçu la présence dans le petit campement de l’autre côté de la clairière.), nous avions donc la conviction que les renforts sont donc venus en aide aux créatures de la fortification découverte.
Bref, ça ne fut pas de tout repos mais nous nous en sommes bien tiré. À vu d’œil nous avons possiblement éliminer une quarantaine de créatures dont plusieurs loups, pour lesquels j’ai eu beaucoup de chagrin, mais ils étaient tellement hostiles et montés par des goblins, nous ne pouvons rien pour eux.
Nous avons donc récupéré nos montures et nous avons filé à toute vitesse vers la Nouvelle-Audarque appréhendant ne pas pouvoir affronter la vague qui nous assaillirait du Nord. Sage décision partagée de tout le groupe.
Ce fut ma première expédition en tant que membre officielle de la guilde, et malgré ma première véritable expérience avec les brumes des terres sauvages, et le défi des différents affrontements, j’ai toujours le goût de l’aventure et j’ai bien hâte d’explorer de nouveaux espaces, découvrir les créatures qui s’y trouvent. Peut-être aurai-je la chance de visiter la forêt morte prochainement!
Première aventure - Ép. XLVIII
Premier journal d'aventure
Cet avant-midi, à l'auberge, Merrick a pris soin de me présenter à une équipe d'aventuriers qui semblait un peu... particulière. Des aventuriers assez disparates. Maintenant que nous sommes de retour, je peux confirmer qu'ils étaient très débrouillards et aidant, malgré qu'il aura fallu que je les protège avec mon Totem... j'y viendrai plus loin dans ce récit.
Voici donc le résumé de notre périple de quelques jours dans les Terres sauvages, à la recherche de campements d'Orcs. Dès mon arrivée dans l'équipe, Frikilaz, ou serait-ce Tifdur... ou un autre, me montre un gribouillis de symbole druidique qu'il a tant bien que mal reproduit sur un bout de papier. Les pauvres, ils s'attendaient à ce que je puisse décoder le message indiqué dessus. J'ai dû faire leur éducation afin qu'ils comprennent que le langage de la nature ne se reproduit pas comme ça, et que le contexte est tout aussi important que le message afin de le comprendre... Il est discuté qu'en d'autres temps, nous retournerons à l'endroit où ils ont aperçus ce message, afin que je puisse découvrir sa signification. Voilà, je découvre mes compagnons!
Jour 1
Départ de Nouvelle-Audarque; Mes nouveaux confrères d'aventure semblent déjà bien se connaitre entre eux et la première journée de marche se déroule très bien. La nature est particulière et je serais curieuse de revoir ces paysages au cour d'une autre saison que l'hiver, la nature doit y être plus impressionnante. J'observe plus attentivement la flore qui semble plutôt malade sous la neige, ça ne ressemble pas une maladie naturelle, je serais curieuse d'en apprendre plus sur le sujet, car ce n'était pas une surprise pour mes coéquipiers lorsque j'en ai discuté avec eux. (Note à moi-même: demander à qui je pourrais en parler dans la ville pour avoir plus de détails sur la grande-tisseuse et ce qui cause cette maladie)
L'équipe est particulièrement efficace pour monter le campement pour la première nuit, et après avoir mangé, ils ont décidé de me récapituler leur précédente aventure. De ce que j'ai compris ils ont chassé des sangliers... Cette présentation était... particulière. En toute honnêteté, à ce momentprécis, j'ai douté du sérieux des gens que j'observais. C'était divertissant et inquiétant.
Comme c'est plaisant de passer la nuit dans la nature, ça me permet de relaxer et d'observer ces aventuriers dans leur sommeil profond, ça me fascine toujours.
Après une première nuit bien reposante, nous repartons, à la recherche de camps d'Orcs, et nous marchons vers le nord avec Tyfdur le halfelin un peu malin qui cartographie tout le territoire, au fur et à mesure qu'on se promène et les autres, qui semblent plus sérieux, ça me plait.
Jour 2
Le froid devient de plus en plus difficile à tolérer, mais toujours aucune brume à l'horizon, heureusement, car semblerait que lorsqu'elle se présente, ça devient vraiment inquiétant pour ceux qui se retrouvent enveloppés par celle-ci. Malgré tout, la deuxième journée se déroule à merveille, j'apprend à connaître mes coéquipiers, et je constate qu'ils sont vraiment vaillants les uns pour les autres. Draxar semble vraiment avoir l'équipe à coeur. Solairik a une attitude particulièrement protectrice, et Tifdur a toujours quelque chose à ajouter à la conversation... Quand ce n'est pas lui qui la démarre. Frikillaz est plus discrêt. J'apprécie le groupe dans lequel je suis, je dois me rappeler de remercier Merrick de m'avoir envoyé avec ceux-ci.
Le soleil commençait à tomber et nous nous apprêtions à installer notre campement pour la (deuxième) nuit que nous avons ressenti une présence dans la forêt. Mes compagnons avaient vu juste. Deux ours-hiboux sont apparu à l'orée des bois. Magnifiques créatures qui malheureusement étaient très hostiles envers nous, et nous n'avons eut autre choix que de les éliminer. À voir la force avec laquelle les ours-hiboux s'en sont pris à Draxar, j'étais vraiment touchée par Solairik qui m'a gentiment suggéré de rester près de lui. J'ai un peu participé au combat, malgré mon malaise à éliminer ces bêtes. Point positif, ils ne sont pas morts en vain, puisque nous avons récupéré tout ce que nous avons pu récupérer, la fourrure pour nous réchauffer et la viande «lacérée» (transpercée de plusieurs flèches) . Malgré l'absence de brume dans notre voyage, le froid était particulièrement aride, nous avons utilisé la fourrure, nous permettant d'endurer cette température de moins en moins agréable. Après avoir aidé mes comparses à monter le camp, je me suis mis à la préparation du repas, bien satisfaite de cette cuisson qui m'a valu des compliments.
Cette deuxième nuit a été écourtée lors du tour de garde du Bon Draxar, alors qu'il a aperçu deux orcs. Nous avons donc dû interrompre ce que nous faisions (la plupart dormaient) afin d'amorcer un combat contre des orcs!
Jour 3
La journée débute avec un combat contre des orcs, alors que le soleil ne se levait pas tout à fait encore. Après avoir commencé à les attaquer, un de ceux-ci a fait un cercle de noirceur nous empêchant alors de voir où ils se trouvaient. Draxar s'est retrouvé dans le noir total, et nous espérions qu'il s'en tirait bien, alors que nous nous battions à l'aveugle, espérant les atteindre.
Après plusieurs échanges de flèches, de sorts, et autre, alors que mes comparses recevaient des coups, j'ai utilisé l'appel de la nature et je me suis connectée à mon totem d'ours afin d'assurer la protections de mes nouveaux amis. Ça aura possiblement maintenu Draxar en vie, et ça n'a pas empêché Solairik de tomber au sol, j'ai encore une fois du faire appel à la nature afin de panser quelques une de ses blessures, lui permettant au moins de reprendre conscience, pour qu'il puisse lui même se soigner par la suite. J'ai réalisé que Tyfdur a une facilité incroyable à se cacher. Des 5 orcs affrontés, 4 ont finalement été éliminés, le 5e s'est sauvé. Après avoir pris quelques secondes pour réfléchir, j'ai fait penser à l'équipe que s'ils voulaient trouver un camp orc, nous devions probablement pister l'orc étant en fuite... Cette idée a été approuvé de tous, après avoir observé les cadavres des orcs. Ceux-ci possédaient plusieurs signes distinctifs, des armoiries du poing ensanglanté (semblerait que c'est quelque chose ici), ils avaient aussi de la monnaie des deux pics. Il y avait aussi un collier à l'effigie de quelqu'un d'hérétique si ma mémoire ne fait pas défaut (j'avoue qu'à ce moment, avec la neige qui tombait et le vent qui se levait, j'avais plus la tête à suivre l'orc avant de perdre ses traces.
C'est donc lorsque l'équipe était prête à poursuivre leur route que j'ai pris la forme du loup, ce qui me paraissait naturel afin de pister efficacement l'orc. Bon, j'ai surpris Tyfdur... Heureusement qu'il ne dégaine pas rapidement car il m'a clairement laissé savoir que j'aurais reçu une flèche.
Bref, nous avons marché jusqu'à voir une baie et la forêt morte... Semblerait que la brume ne s'y lève jamais et que l'hiver ne s'y est pas installée!
Nous étions tout de même sur nos gardes tout en tentant de pister l'orc, et à un certain moment, nous avons commencé à entendre des sons gobelinoïdes et des bruits d'orc... C'est alors que Tyfdur et Frikillaz ont décidé de s'approcher subtilement pour être en mesure de décrire le plus honnêtement possible le camp. Solairik, Draxar et moi sommes restés à l'écart, à une bonne distance de marche. Le «merveilleux» plan de Tyfdur était de se faire passer pour un gobelin... C'est vrai qu'un gobelin, c'est plutôt naïf... Mais je ne crois pas qu'un camp complet soit dupe à ce point... Enfin, c'est un adulte... probablement, il sait surement ce qu'il fait. (c'est ce que je croyais)
Nous attendions donc patiemment alors que Frikillaz a fini par réapparaître au loin... Et pas trop longtemps par la suite, nous avons constaté que les sons provenant du campement s'amplifiaient, nous devions agir pour notre «ami»... Je me retransforme en loup afin de servir de monture pour accélérer sa course, je pars donc vers Tyfdur en espérant très fort qu'il comprenne l'objectif.
Les autres aventuriers ont pu «faire le ménage» pendant que j'éloignais Tyfdur, qui m'a clairement fait comprendre de ne pas me diriger vers l'équipe afin d'embusquer le peu d'ennemis qui nous suivaient à ce moment.
Tyfdur a donc pu cartographier le camp d'orc, du moins, sa position. Nous ne serons donc pas partis en vain. Il était temps de retourner en ville.
Je suis plutôt satisfaite de cette première aventure, mais j'ai vraiment besoin de découvrir ce qui est arrivé à cette pauvre nature et trouver une solution. Autre chose me trotte en tête au retour de cette péripétie... que signifient les symboles druidiques découverts par mes nouveaux amis? En espérant avoir été suffisamment efficace pour que Merrick me propose d'autres aventures comme celle-ci!
Arrivée dans les Terres Sauvages
Après un séjour en mer, j'aperçois enfin les Terres sauvages! Nous arrivons. Incroyable, on n'y voit pas grand chose, ça semble passablement brumeux par endroit.
J'amerris donc sur les côtes et découvre une population particulière, composé de différents individus qui semblent plutôt intéressant. Bien hâte de découvrir ce qui se passe dans cette partie du monde, et de voir les créatures sur le territoire. J'ai très hâte d'explorer, j'espère trouver une équipe d'aventuriers qui acceptera de me considérée des leurs.
Si tôt arrivée et déjà j'entends des trucs étranges sur les Terres sauvages... Les brumes apreçues du navire semblent être vraiment étranges semblent s'emparer des terres, et différents campements d'orcs seraient répartis un peu partout sur le territoire.
Bien hâte de découvrir le territoire et d'acquérir de nouvelles connaissance auprès des gens qui ont surement pris soin d'observer la nature ici!
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