Église de Gwen Ikaël
Église
Ceux qui dirigent leur foi vers Ikaël ont de nombreuses manières de montrer leur pureté de cœur. Dans des communautés de moyenne ou grande taille, des fêtes sont souvent organisées une à deux fois l'an. On y assemble une construction métallique (ou on se ressert de celle de la fête précédente) à laquelle on boute ensuite le feu, montrant que la nature prendra toujours le pas sur l'artificiel.Plus au jour le jour, plusieurs prières sont respectées. Celle du Pardon vient avant les repas, et vise à s'excuser du coût que la goinfrerie du croyant force sur les animaux et les plantes. Celle des charbons se fait au lever ou au coucher (ou les deux) : les croyants dessinent des cicatrices sur une partie de leurs corps (le plus souvent, les mains), puis lavent ces dessins dans l'eau, dans un symbolisme qui vise à avouer puis d'expiation des péchés que ces êtres sentients ont fait envers la force naturelle globale.
Certaines personnes plus extrémistes remplacent les charbons par des coups de fouet, et les plus extrémistes se scarifient véritablement pour excuser leurs propres existences.
Tout comme les Églises des autres dieux, celle de Gwen Ikaël dispose de nombreux sous-culte, dont :
Architecture des temples
Symbole de leur pouvoir, le bois est indissociable des temples de Gwen Ikaël. Si les croyants sans miracles se contentes de clou et de planches pour monter leur lieu de culte, les prêtres plus patients useront de chevilles et d'ébénisterie plus complexe afin de permettre une construction sans la moindre métallurgie. Ceci donne une ressemblance accru entre les temples, même sur les différents mondes d'Onim.Les constructions les plus flamboyantes n'utilisent même pas d'outil : soit en faisant pousser, très lentement avec patience, des arbres selon la forme voulu, sois en usant de magie pour faire surgir de terre et modeler du bois, les thaumaturges de Gwen Ikaël peuvent dessiner et sculpter des bâtiments entiers. Épousant les formes et courbes du bois, ces temples ressemblent à des cabanes construites au cœur d’immenses troncs qui, encore vivants, projettent l'ombre de leurs feuilles sur les croyants.
Mythe créationniste
Les prêtres de Gwen Ikaël qui considèrent ce dernier comme le dieu-créateur raconte que, au début de toute chose, il n’y avait qu’une terre. Cette terre était une étendue aride, désertique, infertile. Trop grande, trop massive pour permettre à la vie de naître, toute graine était écrasé par la chaleur et la gravité titanesque de cet antique corps céleste. Jusqu’à ce que, enfoncé dans le sol par cette gravité, une graine fut abritée par l’ombre et survécu assez longtemps pour décider de creuser plus profondément. Elle creusa, et creusa encore. Puis elle poussa, et poussa encore, jusqu’à fissurer l’antique super-planète.Alors, elle explosa, envoyant dans tout l’univers des bouts de terre aride. Mais certain de ces nouveaux corps céleste portaient un morceau de racine de la première graine, et purent alors connaître la vie.
La graine fut donc déchirée, mais son cœur resta intact. Et ce cœur prit le nom de Gwen Ikaël.
Type
Religious, Organised Religion
Subsidiary Organizations
Divines
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