Al-ayat
(a.k.a. La quadricéphale, celle qui reste, mère de tous les dragons)
Al-ayat est l’équivalent draconique de Rien : comme lui, elle est censée avoir créer le multivers et fait partie de ces centaines de mythes créationnistes qui ont été résumé pour créer l’idée de « Rien ».
Cependant, contrairement à nombres de ces mythes, Al-ayat perdure, et c’est là même l’un de ses attributs : la traversée du temps, intouchée par les affres des années passantes.
Même si – comme tous les dieux ayant supposément créer le monde – l’existence d’Al-ayat n’a jamais été prouvé, son culte reste assez important pour être pris en compte dans les négociations traverse-mondes.
Selon ce culte, au début du tout il n’y avait rien d’autre qu’Al-ayat, au corps gigantesque et aux quatre têtes renfermant les tétra-éléments. Un jour – bien que le concept de jour n’existât pas alors – elle prit la décision de créer un autre, et se séparer d’une de ses têtes, celle contenant le froid primordial cherchant à figer toute chose.
Ainsi naquit Hiver.
Selon les branches du culte, l’histoire est ensuite différente : soit Hiver, argneuse, se serait attaquée à Al-ayat pour libérer ses trois sœurs – ou par simple rage – soit Al-ayat se serait elle-même séparé de ses autres cous. Ainsi, Été, Printemps et Automne naquirent.
Alors, Al-ayat tomba au sol, et son corps se brisa en de dizaines de milliers de sphères qui, dépourvut de force, cliquetèrent sans but dans le vide. Mais en bondissant, ils arrachèrent des éclats du pouvoir des quatre sœurs, et trouvèrent alors la chaleur, l’eau et la terre nourricière, le froid apaisant le soleil cruel.
Ainsi naquirent les planètes, et de ces planètes naquit la vie.
Son corps disparu, cela n’aurait pas sonné la mort d’Al-ayat : son esprit, invisible et surpuissant, serrait terrée quelque part – certains avancent qu’elle se trouve dans les Limbes – à observer les mondes évoluer, seule spectatrice du théâtre qu’elle a construit de sa chair.
Lorsque questionné sur ce mythe, les quatre dragonnes Ancestrales – dont l’existence, elle, est avérée – rétorquent que, au début de toute chose quand le temps était malléable, aucune de leur mémoire n’était formée.
Elles ne savent donc pas si Al-ayat existe ou non. Hiver et Été sont partisanes du non, mais Printemps et Automne pensent l’inverse.
Al-ayat est la déesse-mère de la race draconique, saint patronne des prédateurs suprêmes, protectrice des traverseurs de temps. Les dragons, dans leur ensemble, lui voue un culte respectueux, reconnaissant en elle la seule chose qui les voit naître et mourir.
Pour cette race si marquée par le passage du temps, l’idée d’une divinité inchangée est extrêmement rassurante. Ce respect qu’elle leur inspire est même visible dans le nom qu’ils lui ont donné : les sons « L » et « y- » étant difficile pour la mâchoire draconique, il ne peut être proféré qu’avec effort.
Au passage, on notera qu’avant l’intervention de L'Unique et la création de la Langue commune, il était jugé comme hérétique d’écrire le nom d’Al-ayat dans une autre langue que la langue immortelle.
Bien qu’ils le voient d’un mauvais œil, les dragons n’empêchent pas les autres races de vouer un culte à Al-ayat (de toute façon, celle-ci n’offre aucun miracle à ses suivants), si bien qu’il existe de nombreux témoignages de courtes-vies ayant essayer de s’attirer l’amour de la quadricéphale pour espérer échapper aux temps.
Cependant, contrairement à nombres de ces mythes, Al-ayat perdure, et c’est là même l’un de ses attributs : la traversée du temps, intouchée par les affres des années passantes.
Même si – comme tous les dieux ayant supposément créer le monde – l’existence d’Al-ayat n’a jamais été prouvé, son culte reste assez important pour être pris en compte dans les négociations traverse-mondes.
Selon ce culte, au début du tout il n’y avait rien d’autre qu’Al-ayat, au corps gigantesque et aux quatre têtes renfermant les tétra-éléments. Un jour – bien que le concept de jour n’existât pas alors – elle prit la décision de créer un autre, et se séparer d’une de ses têtes, celle contenant le froid primordial cherchant à figer toute chose.
Ainsi naquit Hiver.
Selon les branches du culte, l’histoire est ensuite différente : soit Hiver, argneuse, se serait attaquée à Al-ayat pour libérer ses trois sœurs – ou par simple rage – soit Al-ayat se serait elle-même séparé de ses autres cous. Ainsi, Été, Printemps et Automne naquirent.
Alors, Al-ayat tomba au sol, et son corps se brisa en de dizaines de milliers de sphères qui, dépourvut de force, cliquetèrent sans but dans le vide. Mais en bondissant, ils arrachèrent des éclats du pouvoir des quatre sœurs, et trouvèrent alors la chaleur, l’eau et la terre nourricière, le froid apaisant le soleil cruel.
Ainsi naquirent les planètes, et de ces planètes naquit la vie.
Son corps disparu, cela n’aurait pas sonné la mort d’Al-ayat : son esprit, invisible et surpuissant, serrait terrée quelque part – certains avancent qu’elle se trouve dans les Limbes – à observer les mondes évoluer, seule spectatrice du théâtre qu’elle a construit de sa chair.
Lorsque questionné sur ce mythe, les quatre dragonnes Ancestrales – dont l’existence, elle, est avérée – rétorquent que, au début de toute chose quand le temps était malléable, aucune de leur mémoire n’était formée.
Elles ne savent donc pas si Al-ayat existe ou non. Hiver et Été sont partisanes du non, mais Printemps et Automne pensent l’inverse.
Al-ayat est la déesse-mère de la race draconique, saint patronne des prédateurs suprêmes, protectrice des traverseurs de temps. Les dragons, dans leur ensemble, lui voue un culte respectueux, reconnaissant en elle la seule chose qui les voit naître et mourir.
Pour cette race si marquée par le passage du temps, l’idée d’une divinité inchangée est extrêmement rassurante. Ce respect qu’elle leur inspire est même visible dans le nom qu’ils lui ont donné : les sons « L » et « y- » étant difficile pour la mâchoire draconique, il ne peut être proféré qu’avec effort.
Au passage, on notera qu’avant l’intervention de L'Unique et la création de la Langue commune, il était jugé comme hérétique d’écrire le nom d’Al-ayat dans une autre langue que la langue immortelle.
Bien qu’ils le voient d’un mauvais œil, les dragons n’empêchent pas les autres races de vouer un culte à Al-ayat (de toute façon, celle-ci n’offre aucun miracle à ses suivants), si bien qu’il existe de nombreux témoignages de courtes-vies ayant essayer de s’attirer l’amour de la quadricéphale pour espérer échapper aux temps.
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