La fausse moyenne: comment une compréhension bâtarde de la génétique et de la statistique nourrit le racisme et le spécisme

Abstract

Il est aisé de se laisser emporter par les gênes sociaux qui nous composent et qui nous poussent à mettre nos familles, nos villages, nos sociétés, avant les autres.
Cela ne se fait pas que d'une manière violente: ces gênes, inconsciemment, abreuvent les politiques et les manières de pensée de ces gens essayant de prouver qu'ils font partie d'une race supérieure.
Le fait d'en être convaincu amène de nombreux bénéfices, surtout économique: une société se développe bien plus vite si elle est convaincu qu'une partie de sa population est faite pour être esclave. Ce fait, et les faits liés, ne seront pas discutés dans le présent traité.
Dans les pages suivantes, nous discuterons du fait que le biais cognitif précédemment décrit ne se base sur aucune réalité historique.

En premier lieu, nous évoquerons la différence entre représentations et réalité, et comment les relations sociales et les cultures impactent ces représentations. Nous verrons ensuite qu'il est virtuellement impossible d'obtenir une notation scientifique d'une race ou d'une espèce, sur une échelle regroupant toutes les forces et faiblesses de ces races, et qu'il est donc impossible de les classer entre inférieures et supérieurs. Enfin, nous verrons que, même si une telle échelle était créé - en plus de n'être fonctionnelle que pour un instant T - la taille et complexité de l'échantillon donnerait, obligatoirement, une moyenne de cet échantillon non représentative des individus étudiés.

Partie 1: représentations et réalité: l'impact des relations sur l'image culturelle

Pour commencer ce traité, nous...

[...] le texte complet est disponible dans les bibliothèques de toutes les grandes écoles.

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"La fausse moyenne", par Otto Al'Abar est un traité qui est utilisé et connu par presque tous les traverse-mondes.
Si certains n'en acceptent pas les conclusions (notamment les Haut-elfes), beaucoup s'en servent comme preuve que juger un individu selon la race (ou espèce) dont il fait partie est une erreur fondamentale. Plus rare bien que toujours nombreux, certains y voient aussi la preuve qu'il est impossible de véritablement savoir si une ethnie est supérieure à une autre (ceci étant le but à la base de l'écriture de ce traité).