Commune de Montréal

La Commune de Montréal était le gouvernement autonome de la métropole de 2053 à 2059. Elle choisit d'ébaucher pour la ville une organisation de type libertaire, fondée sur la démocratie directe.

Histoire

En 2051, la LRQ fait exploser le Stade Olympique dans une attaque terroriste dans laquelle meurent plusieurs cadres supérieurs de mégacorporations. L'état d'urgence qui est décrété par la suite permet au Gouvernement d'emprisonner des activistes de toutes sortes pour la moindre offense perçue ou inventée.   Durant l'été, les Enfants de la Liberté organisent des manifestations qui sont immédiatement considérées comme des émeutes par le gouvernement. Le SPVM réprime violemment ces manifestations. Un noyau dur de manifestants est toutefois armé et parviennent à établir et maintenir un camp au Square Victoria pendant plusieurs semaines.   Des assemblées populaires se tiennent et les participants écrivent une constitution pour la Commune de Montréal, entité politique indépendante du gouvernement de Québec et à forte tendance socialiste.  

Révolution

  Au retour des vacances, les étudiants de Montréal déclenchent une grève générale illimitée, demandant la levée de l'état d'urgence et la fin de la répression. Des barricades sont érigées devant la plupart des établissements d'enseignement supérieurs de la ville. La réponse policière est brutale. Les images de jeunes étudiants battus sur les marches de leur CÉGEP frappent le public. Les étudiants, contrairement aux Enfants de la Liberté ne sont pas armés ni violents, à ce stade.   La tourmente a un tel effet sur le plan astral que le Conseil Autochtone de Kahnawake décide d'intervenir. Une unité de shamans vient appuyer les étudiants et les assemblées populaires, gardant les policiers à l'écart grâce à de puissants esprits. La violence ne fait qu'escalader dans les jours qui suivent. Si les forces policières pensaient décourager les manifestants, la réalité est qu'elles ont transformé un mouvement de protestation en révolution.   Il faudra 20 mois de violence et d'anarchie à Montréal pour que le Gouvernement de Québec admette la défaite. Des milliers de policiers et de soldats sont tués dans les combats. Les révolutionnaires estiment les pertes à plusieurs dizaines de milliers de combattants ainsi qu'au moins 100 000 civils.  

Les Belles Années

  De 2053 à 2055, la Commune se remet de la Révolution et commence ses projets sociaux. Les Communards, mettent en action le plan d'appropriation publique des moyens de production. Les propriétaires récalcitrants abandonnent rapidement leurs propriété sur l'île lorsque les révolutionnaires se mettent à chanter "Au lampadaire!"  

La fin du rêve

  À la fin de 2055, le premier ministre Jean-Marc Trudeau déclare la guerre à la Commune de Montréal et l’armée du Québec assiège la ville. Les combats font rage, notamment depuis la côte Lavalloise qui est dévastée par les tirs montréalais.   En 2057, voyant les villes environnantes dévastées par le siège prolongé et la Commune pratiquement réduite en ruines, les Communards décident de s’éclipser dans les ombres, laissant l’armée du Québec prendre le contrôle de Montréal. C’est la fin de la Commune.

2053 - 2057

Type
Geopolitical, City-state
Localisation

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