Nous quittions précipitamment la ville, pourchassés par les morts-vivants qui ont attaqué l’église quand tout d’un coup nous sommes tombés sur le prêtre qui tentait de s’échapper. Je dois avouer que je me suis retenu de le renvoyer près de son dieu, cependant mes camarades de route étaient un peu plus cléments avec lui. Après une brève discussion, nous avons appris que Rufus, toujours en possession du cube nécessaire pour notre quête était passé dans le village quelques jours auparavant. Il a pris la direction du nord, il nous fallait continuer dans cette direction. Après une courte escapade dans la ville de Kendreey Shaar dans laquelle j’ai réussi à rejoindre la guilde de la main rouge tant désirée, nous avons continué notre route en direction des mines du Géhenne de Montasantarr. Non loin de notre arrivée, alors que nous campions par un temp glacial, une horde de Yétis commandés par un chef imposant nous ont attaqués. De nombreux exploits que les livres compteront pendant des millénaires : comment j’ai brillamment esquivé tous les coups des Yétis, sauvé Edras d’une mort certaine et tué plusieurs Yétis. Amellys quant à elle a invoqué un énorme T-rex qui s’est chargé de leur chef. Une victoire nette et sans bavure. Alors que nous commencions à célébrer la victoire, une avalanche s’abattit sur nous risquant de nous ensevelir, nous nous sommes alors réfugiés au pied du plus haut sommet de la montagne. Tout en haut, perché dans les nuages, à peine visible par ce temps, nous avons aperçus une corniche qui pourrait laisser penser l’existence d’une entrée au cœur de la montagne. Nous avons décidé de reprendre quelques forces avant l’ascension dans la hutte magique d’Amellys. A notre réveil, quelle ne fut pas notre stupeur de voir une nouvelle horde de Yétis rassemblés autour de la hutte. Il nous fallait être prêt à gravir la montagne. Amellys lança le signal de fin du sortilège de la hutte et je montai alors sur le dos du moine, transformé en chouette géante qui m’amena au niveau de la corniche. Pendant ce temps, mes amis ne firent qu’une bouchée des pauvres Yétis inconscients de notre puissance. Une fois le combat terminé ils nous rejoignirent et nous avons découvert un vrock qui nous menaçait…mais pas très longtemps vu qu’il tomba après un sortilège d’immobilisation. Un Yéti dormait sur la corniche et s’enfuyait en nous voyant escaladant la surface rocheuse jusqu’au sommet. Il fallait vite le poursuivre avant qu’il n’ameute d’autres Yétis. Une fois au sommet nous tombèrent nez à nez avec une grande porte décorée avec des écritures dont je reconnaissais la langue, de l’infernal. Je commençais à me sentir comme chez moi. Un énorme cadenas nous empêchait d’entrer mais mes compétences d’escamoteur ne tardèrent pas à en venir à bout. La porte ne semblait cependant pas vouloir s’ouvrir, ce ne fut qu’après avoir réchauffé les charnières qu’elle ne s’ouvrit. A l’intérieur, il faisait plutôt chaud ce qui contrastait avec le froid extérieur. Un bruit étrange ne tarda pas à se faire entendre et un flagelleur mental apparu lors de l’exploration des lieux. Il fallait prendre garde à ne pas se faire attraper sous peine de se faire manger la cervelle. Comme les autres avant lui il fut battu sans aucune peine. Nous étions alors face à un choix cornélien, deux conduits étaient empruntables mais un seul pouvait nous rapprocher de notre but. La prophétie selon laquelle nous devions monter quand nous serions dans les enfers était sur le point de se réaliser. Lucens demanda à sa déesse de l’aider et cette dernière lui indiqua un des deux conduits. Après l’ascension du conduit, nous sommes arrivés dans une salle très chaude avec un pont qui semblait écroulé, au-dessus de la lave. Lucens eu la brillante idée de lancer des cailloux sur la partie écroulée et les cailloux ne sont pas tombés comme si un enchantement permettait quand même de traverser. Ce pont nous mena dans une salle remplie d’or gardée par un jeune dragon rouge. Encore une fois, je dus retenir mes pulsions de voleur pour ne pas subtiliser quelques pièces. Mes amis négocièrent avec le dragon et nous en avons fait un allié. Il s’agissait de Kshamakaram, fils de Vasuki. Il voulait nous mener quelque part et sommes alors monté sur son dos. Mais où pouvait-il bien nous mener ?