Dédicace
Aux plus téméraires,
n’arrêtez jamais de croire en vos rêves,
littéralement.
Un récit de votre charmante enseignante, dame Eida.
Il existe, dans une contrée lointaine, probablement inatteignable autrement que par le rêve, un magnifique domaine ou la balance des énergies positives et négatives semble particulièrement équilibrée. La demeure d’un couple bien amoureux, le père fouettard et la fée des dents. Ils partagent leur vie depuis toujours et leur amour toujours vif traverse les âges. Leur château, parfaitement scindé en deux, semblant sculpté à la perfection, d’une part charmante, heureuse et appétissante, entièrement confectionnée de pain d’épice, et de l’autre de la pierre magnifique, mais dure, sombre, mélancolique et intrigante, rappelle l'importance de l'équilibre dans tout.
C’est donc, une fois assoupie que je me suis retrouvée sur les lieux, accompagnée de certains vaillants membres de la résistance, je ne comprends toujours pas à ce jour pourquoi eux… et pourquoi moi!
Ambiance feutrée particulière, nous nous déplacions sur des nuages jusqu’à ce que retentisse à nous le ricanement de deux licornes qui semblaient bien heureuses de nous accueillir et de nous présenter le domaine « du père et de sa fae ».
Avec moi, il y avait Ilradh, le sage prêtre du voyageur, Taiyo un maitre des arcanes, Vanben bien utile à la résistance ainsi que Thiamor qui adore les confettis.
C’est donc à dos de ces magnifiques créatures ailées (les licornes) que nous avons voyagé jusqu’au château de nos hôtes. Nous tombions à point car dès notre arrivé nous avons été invités à prendre part à une de leurs fêtes traditionnelles qui était sur le point de commencer. Quel bonheur!
Voyez-vous, le père fouettard et la fae des dents, afin de déterminer comment ils se démontreront leur amour durant l’année à venir, s’en tiennent à une magnifique compétition de lancés de boules de neige! Voilà qui est original et qui peut être agréable, mais alors qu’ils nous invitent, père Fouettard nous apprend que la Fae des dents gagne depuis 117 ans! Imaginez… Cent dix-sept ans! Croyez-vous que c’est juste et agréable pour monsieur Fouettard? Non! Hé bien, nous non plus. C’est donc dans son équipe à lui que nous embarquons contre nos redoutables adversaires invités par la fae. Il y avait de vils bonshommes de neige, un impressionnant pelleteur de nuage, des rennes, dont un au nez rouge qui illuminait les airs ainsi qu’un redoutable casse-noisette dont la majorité de mes collègues craignaient. Les licornes ont aussi pris part au clan adverse!
C’est donc dans un immense terrain de jeu enneigé que la bataille festive peut être amorcée. Dans la joie et l’entrain nous trouvons rapidement nos adversaires, mais la coquine fae avait transformé nos équipements, avec la magie des fêtes. Maintenant les armes de portée courte étaient devenues des cannes de bonbon, les armes à distance, des magnifiques canons à confettis et nos arcanes se condensaient en pluie de boule de neige!
Au centre de l’ère de jeu, il y avait un sac, celui du père Fouettard, il nous a mentionné qu’il était rempli de surprises…un sac de graines! Et c’est dans cet optique que nous avons pris ses diverses semences en lui vidant de le sac et en l’étendant un peu partout sur le terrain pour que tous puissent en bénéficier. Le partage, c’est important!
Thiamor, que nous pouvons couronner du nom de « Roi des confettis » s’en est donné à cœur joie pour redécorer l’endroit. Pour ma part, je me suis assurée que l’équipe adverse ait un espace adéquat pour pratiquer leur patinage, c’était magnifique à voir. Les rennes quant à eux ont subtilement fuit le terrain. Vanben, Taiyo et Iradh se sont bien chargé d’enneiger adéquatement l’équipe adverse, mais ils trichaient et ne réagissaient pas alors que les boules de neige les heurtaient de plein fouet… C’est donc à coup de cannes et de confettis que nous avons affrontés d’innombrables créatures qui arrivaient en vagues, les uns à la suite des autres. Ce fut interminable et pénible. Vraiment la Fae trichait. Mais la Résistance n’a pas flanchée et a vaincue. Le persévérance, la vaillance et la bienveillance de chacun nous aura permis de triompher et de laisser le bonheur au père fouettard de décider que leur amour serait doux et tendre pour la prochaine année.
Fin!
Morale de cette histoire : planter des graines ça peut valoir la peine mais prenez gare aux fées, elles préfèrent la brutalité!
Votre enseignante,
Eida Whisperson