Bodaks

Anthony Orta
Extrait de " l'Art de la mort ".   « ...et voilà pourquoi vous devez toujours avoir de l’eau bénite avec vous dans le marais.   Pour ce qui est des bodaks, c’est un peu plus compliqué. J’avoue n'avoir jamais tué une de ces créatures, mais j’ai pu les observer une fois. J’étais alors en contrat pour débusquer un escroc, qui se cachait aux abords des marais. Cela faisait deux jours que je le pistais dans les marécages et le brouillard. Il était en train de se diriger droit vers mon piège quand un bodak sortit de la brume. D’un seul regard, il pétrifia ma cible qui tomba alors dans la boue, raide morte. Je ne fut personnellement pas affecté par l’effet. Je recommande donc de conserver une distance de sécurité d’au moins dix mètres avec ces horreurs.   Le bodak étant visiblement décidé à rester près du cadavre, je dûs attendre caché dans un arbre mort pour ne pas être repéré. Le lendemain matin, je vis le cadavre de ma proie se relever. Sa peau était noire et flétrie, son crâne s’était allongé, son corps était beaucoup plus grand et ses orbites étaient vides et noirs comme la nuit. Le bodak avait quant' à lui disparu.   Cette brève expérience ne me permis pas de repérer une éventuelle faiblesse des bodaks. Néanmoins je sais, grâce à une connaissance de l’église de Mangrove, que les bodaks et les Vampires finissent de la même façon une fois exposé au soleil. »   Vynian Dreslard, « L’art de la mort, Vol. 2 ».

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corrigé par Loïc 03-06-2019


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