Ryu
Manakunai (a.k.a. Dragon de Nima)
Comme le voulait la tradition dans les villages de La Vallée de Nima, en plus de vivres et fournitures, chaque couples qui donnait naissance à 3 fils devaient faire don de leur enfant au monastère de Nimanpai. En échange, les moines guerriers protégeaient la vallée contre les tentatives régulières de pillage des bandits de grand chemin.
C'est ainsi qu'à ses un an révolu, un enfant humain fut envoyé au monastère avec d'autres enfant. Contrairement aux autres, il ne portait pas de marques distinctives d'un village où d'une famille. Juste un papier plié en quatre avec un mot écrit dans une langue et des lettres inconnus pour les moines. Ils interprètent cela comme son nom. Nom dont il fut rapidement dépossédé car appartenant à son ancienne vie. Il fut baptisé Manabu, comme tous les nouveaux arrivants. Ce nom avait pour but de rappeler à chaque instant leur nouveau destin : apprendre. Les arts de combats à mains nues, les armes de jet, l'arc, le sabre, la lance... Mais aussi la diplomatie, la duperie et l'infiltration. Ceux qui survivaient à l'entraînement avaient le droit de recevoir un nom propre de la part du grand Moine. Ils intégraient alors le corps des moines guerriers, protecteurs de La Vallée de Nima.
Les manabu furent alors soumis à un entraînement rude pour leurs corps d'enfants. L'objectif était de faire mourir les plus faibles rapidement, car les places au monastère étaient comptées. Escalade de sommet enneigé, nage dans une eau glacée, apnée pendant plusieurs minutes, rien ne leur était épargné. Heureusement, un esprit de camaraderie et de solidarité permis à un groupe de 20 enfants de survivre.
Ils furent ensuite entraînés au combat à main nues et aux armes diverses. Manabu avait hérité d'un corps grand et fort, probablement de robustes ancêtres ou parents dont il ne gardait aucun souvenir. Il mesurait déjà à 10 ans un bon mètre 70. Il excellait dans les arts martiaux, ou son allonge lui donnait un avantage certains. Son agilité et sa vivacité lui permettait de virevolter comme un écureuil sur tous les supports à sa portée pour prendre ses adversaires à revers ou par surprise. Pour les armes, il fut spécialisé dans les armes courtes, son allonge se suffisant à elle-même. Il affectionnait particulièrement les kunaï, sorte de couteau tranchants des 2 côtés.
Malgré sa grande taille, il pouvait ainsi les manier dans un espace restreint sans gêne. Il apprit aussi à les lancer avec précision pour distraire ou tuer un ennemi. Il prit l'habitude d'en porter une dizaine à sa ceinture, et se vit affublé du surnom Manakunai.
Ses professeurs s'accordent rapidement pour dire qu'il n'était pas fait pour l'infiltration : sa grande taille lui interdisait de nombreuses cachettes, et il pouvait difficilement se fondre dans une masse. Ils orientèrent sa formation sur l'art de la parole. Manipuler son interlocuteur pour l'amener à révéler ou accepter ce qu'il voulait était devenu un de ses talents. Distinguer la peur, l'honnêteté ou le mensonge dans l'intonation d'une voix était devenu facile pour lui.
Puis vint la période funeste de ses 13 ans. Les moines leurs révélèrent que seul 10 Manabu seraient élevé au rang de guerrier et formé à la maîtrise du ki : ceux qui seraient encore vivant au terme du mois suivant. S'ensuivit une période sanglante ou trahison, empoisonnement et duel devinrent le quotidien. Manabu fut trahi par son amis le plus proche qui tenta de le tuer dans son sommeil. Il pu éviter que le sabre de son amis lui transperce un point vital, mais en garde encore une cicatrice en dessous du cœur.
Cette épreuve était destinée à leur inculquer la futilité des sentiments. Manabu devint alors plus pragmatique, son cœur se ferma aux sentiments, et il fit ce qu'il fallait pour survivre. Cela lui permis de finir parmis les 10 survivants.
Lors de la "cérémonie de la nomination", l'eau de la coupe se teinta de rouge et pris feu avant de s'évaporer. Il fut alors nommé Ryu par Le Grand Moine. Lors de son initiation aux arts du ki, il révéla un incroyable talent pour l'élément feu. Là où les autres élèves arrivaient à peine à générer une flamiche, il savait déjà enflammer ses membres pour augmenter la puissance de ses attaques, utiliser ses flammes pour réaliser des déplacements rapide et s'élever dans les airs. Il pouvait cracher le feu pour brûler une zone et savait attiser ou éteindre un feu à distance. Cependant, il montra plus de difficultés que les autres à manipuler l’élément eau. Sa maîtrise du vent et de la foudre était dans la moyenne.
Agé de 14 ans, il mesurait maintenant plus de 2 mètres pour 175 kg de muscles puissants. Sa carrure, construite par les arts martiaux, effrayait ses ennemie et rassurait les villageois.
Grâce à l'art de l'éloquence qu'il avait appris, il savait se faire apprécier et obtenir les informations dont il avait besoin. Mais au fond de lui, son cœur était toujours fermé aux sentiments, et il n'avait pas de véritables amis. La vie monastique n'encourageait de toute façon pas les relations humaines en dehors du strict nécessaire.
Pour ce qui était des missions, il remportait toujours un franc succès.
Au cours d’une de ces dernières, alors qu’il passait la nuit dans une auberge, il affronta seul 3 elfes noirs qui tentaient de massacrer deux jeunes femmes. Bien que son véritable exploit fut de massacrer leur puissant chef avec un déluge d’attaque sans subir une égratignure, il resta dans la mémoire collective le moment où il cracha une longue gerbe de flamme pour achever un archer et blesser son compagnon.
Les habitants de la vallée lui attribuèrent alors le surnom de “Dragon de Nima”.
Puis vint le jour où tout bascula.
Comme toujours, il participait à la protection des villages de la vallée.
Mais cette fois-ci, les bandits comptaient un mage de glace dans leur rang.
Ils avaient l'intention d'en finir avec Ryu le Dragon de Nima, qui apportait trop d'espoir aux villageois.
Quand le groupe de moine guerrier auquel il appartenait arriva sur place, le mage le pris pour cible par surprise et réussit à geler son corps avant qu'il puisse utiliser son ki.
Ses compagnons se replièrent et allumèrent un grand feu pour tenter de le réchauffer. Mais ce froid magique ne pouvait être annulé par un simple feu. Sentant la mort approcher, Ryu ressentit en lui une faim de flammes. Il réagit par instinct et plongea la bouche dans le feu allumer par ses compagnons, à leur grande surprise. Il ne sentit pas de brûlures, mais une délicieuse caresse et une odeur alléchante. Il ouvrit la bouche et se mit à avaler les flammes sans pouvoir s'arrêter.
Ses compagnons, stupéfait, le regardaient bouche baie. Au fur mesure qu'il dévorait les flammes son corps se couvrait d'écailles écarlates et ses yeux se mettaient à rougeoyer. Ses ongles se changeaient en griffe acéré et ses muscles augmentaient de volume. Ses cheveux, habituellement d'un noir profond, s'étaient teinté de rouge.
Ryuu ne s'était jamais sentit aussi bien. Une fois le feu éteint, par manque de bois, il se redressa et regarda ses compagnons. Son esprit, habituellement prompte à la réflexion et au plan de bataille était embrasé par les flammes. Il voulait réduire en cendre ses ennemies sans attendre.
"Allons nous en occuper !", leur dit' il d'une voix qui ressemblait au grognement d'un ours.
Il poussa un cri vers le ciel tandis que des ailes de feu se matérialisaient dans son dos. D'un battement, il décolla, d’un autre il atteignit le village à une vitesse fulgurante. Il fonça sur ses ennemis, tantôt crachant ses flammes depuis le ciel, tantôt en les déchiquetant au sol avec ses griffes. Grâce à sa maîtrise du feu et de ses ailes, il se propulsait trop rapidement pour être ciblé par les attaque ennemie. Les rares flèche et épée qui l'atteignaient ne parvenaient pas à transpercer ses écailles.Dans sa frénésie, il en oublia le mage de glace, qui réussit à l'immobiliser avec un sort de glace alors qu'il venait d'atterrir.
Il croula alors sous les attaques en tout genre de ses ennemies qui en profitaient, dans l'espoir de l'arrêter. Ryu sentit une flamme monter en lui, il l'attisa alors qu'elle semblait entourer tout son corps et il relâcha tout dans un grondement sourd. Un dôme de flamme se forma alors et s'étendit sur 2km. Ses ennemis étaient anéantis, ainsi que le village, ses habitants et ses compagnons d’armes.
La transformation de Ryu s'était dissipé, et il avait retrouvé son esprit d'analyse.
Discipliné, il rentra au monastère et fit son rapport.
Le Grand Moine ordonna des expériences sur Ryu : ils lui firent manger des flammes de différents combustible en différentes quantités. Le combustible semblait ne rien changer, si ce n'est qu'il ne devait pas contenir son propre KI. S'il enflammait quelque chose, il devait attendre quelques minutes que son KI se soit dissipé et que les flammes ne soient dû qu'à la combustion naturelle de l'objet. La quantités avaient une plus grande importance. Une flamme de torche ou de feu de camp faisait rougeoyait ses yeux. Il voyait alors mieux dans le noir et plus loin. Un bon feu de cheminée permettait en plus la transformation de sa peau en écaille plus dur que le fer et l'apparition de ses griffes complètes. Son esprit devenait plus bestial et moins réfléchit. Un feu de bûcher entraînait une augmentation de sa masse musculaire.
De toutes ces expériences, son corps gardait des stigmates : la moitié gauche de son corps restait recouverte d’écailles du pied jusqu’à l’épaule et ne revenait plus à la normale. Son bras gauche était toujours munis de griffes. Ses cheveux prenaient maintenant une teinte rouge pâle lorsqu’il utilisait le Ki du feu.
Le Grand Moine décréta qu'aller plus loin pourrait trop altérer son esprit et lui faire perdre le contrôle. Craignant qu'un jour il soit mal influencé ou bascule vers de mauvaises intentions, il estima que Ryu était trop dangereux pour être laissé avec cette capacité. Ne pouvant pas lui retirer, il apposa un puissant sort de scellement sur sa gorge. Si Ryu essayait de manger une flamme, un symbole apparaissait alors sur cette dernière (une sorte de flamme noir dans un cercle) et la flamme s’éteignait.
Une nuit, Le Grand Moine fit un rêve qu'il interpréta comme prémonitoire : il vit un monstre réduire en cendre le monastère. Pensant que ce pourrait être Ryu qui aurait réussi à lever le sort d'entrave et perdu le contrôle de lui-même, il prit une terrible décision. Il fit éteindre tous les feux du monastère et ordonna à un aîné de tuer Ryu en secret. Comme lors de ses 13ans, Ryu sentit instinctivement l'attaque venir et esquiva la lame de vent qui le ciblait. Il enflamma sa chambre pour faire diversion. Il profita de la panique pour fuir.
Il savait que son avenir n'était plus dans cette vallée. Il usa de ses techniques d'éloquence pour convaincre une caravane de marchand de le cacher dans leur convoi et de le laisser voyager avec eux. Pour cela, il dut assassiner Curz, le frère de Tariq. Ces derniers se disputaient le contrôle de la caravane suite au décès prochain de leur père vieux et malade.
Tuer Curz ferait de Ryu le plus fort membre de la caravane et le rendrait donc indispensable. Il accepta pragmatiquement l’offre et tua Curz, non sans mal. Ce grand guerrier armé d’un cimeterre lui donna du fil à retordre et résista à plusieurs de ses attaques.
Mais personne ne résistait aux flammes de Ryu.
C’est ainsi que Ryu rejoignit Les Merveilles d’Alazar.
Il se doutait que Le Grand Moine ne le laisserai pas s'en tirer aussi facilement. Il s'attendait à être traqué, mais le monde était vaste. Ils ne le retrouveraient pas tout de suite. Il comptait bien mettre ce temps à profit pour en apprendre plus sur ses origines et ses capacités. Si possible, il essaierait aussi de retirer le sort de scellement sur sa gorge pour continuer l'étude de son étrange capacité. Il ferait ce qu'il faut pour survivre et obtenir des réponses, mais en faisant attention à rester discret. Il continuerait aussi son entraînement pour maîtriser de nouvelles techniques de combats. Cependant, pour marquer sa rupture avec le monastère, il décida de personnaliser les techniques apprises et créer son propre style de combat : Godai no Ryu no jutsu - Technique des dragons élémentaires.
Il voyageait avec les marchands dans un monde qu'ils nommaient Abrasia.
Il traversa avec eux plusieurs villes, dans lesquelles il faisait office de garde du corps et manutentionnaire. Cela lui permettait de payer sa couche et son repas. Les marchands lui avaient donné de larges étoffes de tissu pour cacher les écailles qui recouvraient la partie gauche de son corps. Il s'en servait aussi pour cacher régulièrement le base de son visage, ne laissant apparaître que ses yeux et sa tignasse noire. Cela lui permettait de dissimuler au mieux son identité lorsqu'ils étaient en ville. Au cours de cette itinérance, il découvrait à chaque fois de nombreuses merveilles du monde, que l'éducation minimaliste du monastère ne lui avait pas enseigné. Bien qu'il ne comprenait pas tout, il restait curieux et admiratif de ce que le monde pouvait offrir. Il appris notamment à apprécier le bon vin, dont le goût changeait selon les années et les contrées.
La nuit, au plus profond de son sommeil, alors qu'il ne pouvait pas discipliner son esprit, il revivait souvent cette journée où, enivré par les flammes, il avait tué de nombreux villageois et ses compagnons d'armes. Il se réveillait alors en sursaut, emplit de tristesse et de culpabilité, jusqu'à ce que ses techniques mentales monastiques lui permette de retrouver son calme. Il savait au fond de lui que cela le hanterait toute sa vie, à moins qu'il ne trouve un moyen d'expier son péché.
Au fur et à mesure que les mois passaient, il constatait que l'éclat des villes et les richesses des habitants diminuaient. Dans les campagnes, les cultures semblaient de moins en moins hautes et de moins en moins denses. De plus en plus de pauvres faisaient la manche et tentaient de leur soutirer des denrées...quand ce n'était pas purement et simplement des tentatives de vol. Son rôle de garde du corps était plus que jamais nécessaire à la caravane de marchand.
Mais dans ce monde en déclin, les affaires marchandes de la caravane allaient aussi de moins en moins bien. Tariq décida alors de réorienter ses activités vers le vol et recel de marchandises, ainsi que dans l’assassinat. Il fonda alors l’organisation criminelle du Le Diamant Noir, qui sévissait sous couvert de la caravane marchande.
Ryu devint alors, malgré lui, l'homme de main d'une puissante organisation criminelle. Une fois encore, ses capacités au combat lui permirent de se démarquer. Les maîtres voleurs de l'organisation réussirent là où les moines avaient échoué : ils réussirent à lui apprendre des techniques de discrétions et infiltration. Ainsi paré, Ryu devint un assassin redouté.
Il pouvait approcher un cible sans se faire repérer en se cachant ou jouant d'éloquence pour s'infiltrer, puis la tuer à coup sûr grâce à ses capacités de combat.
Le diamant noir monnayait chèrement ses services et son efficacités. Il fut envoyé dans différentes villes pour différentes missions d'assassinat. Il développa ainsi son réseau d'intermédiaires véreux mais efficaces. Il tuait sans distinction, tant que Le Diamant Noir était correctement rémunéré et le laissait alors jouir d’une certaine liberté. Il touchait évidemment sa part, mais l'envoyait la plupart du temps en don anonyme à La Vallée de Nima.
Cela ne soulageait pas sa conscience, mais il espérait que cela fasse diminuer la fréquence des cauchemars. Cette vie de criminelle lui permettait de se déplacer et enquêter sur son passé à l’abri des regards. Mais il n’avait jusqu’à maintenant trouvé aucune piste sérieuse. Il évitait aussi de se frotter aux montres qui s'étaient mis à envahir les frontières d'Abrasia. Quand les Théocides combattirent Ilmater, Le Diamant Noir évita prudemment la zone. Il trouvait aussi au Diamant Noir un esprit de camaraderie qui lui rappelait les bons moments de sa jeunesse au monastère. Il restait cependant très discret sur son passé, n'ayant trouvé personne assez digne de confiance pour partager avec lui ses recherches et son crime passé.
Le déclin du monde et la fréquence de ses missions ne lui avait pas permis d'avancer sur son enquête, ni d'approfondir ses connaissances sur le monde.
Quelque semaine après avoir fêté son 30eme anniversaire, il se préparait à honorer son énième contrat d’assassinat.
Comme souvent, l’entrée du bâtiment était bien gardée, mais pas les hauteurs..
Ryu grimpa dans un arbre adjacent et utilisa son bond enflammé pour atteindre le balcon de sa cible. Cette dernière, un soit disant puissant magicien, était occupée à consulter un vieux grimoire. Ryu utilisa le Godai no Ryu pour affaiblir le feu dans la cheminée afin de distraire le magicien. Tandis que ce dernier était occupé à raviver le feu, Ryu généra diverse flamme devant lui pour chauffer l’air et créer des pression et dépressions jusqu’à créer une tumultueuse masse d’aire. Il la projeta ensuite sur le magicien accroupis en lui donnant une forme de poing : le Sirocco no tekken.
Le magicien fut percuté de plein fouet et s'écrasa dans la cheminée.
La violence du choc le blessa gravement, mais il trouva la force de se relever. Les flammes sur sa peau et ses habits ne semblaient pas le brûler. Il lança au contraire un souffle du dragon, puis un deuxième. Ryu esquiva de justesse les 2 attaques et ne fut que légèrement touché. Sa résistance au feu lui permit en plus de limiter les dégâts.
Ryu était surpris par la situation. Jamais il n’avait rencontré quelqu’un capable de cracher le feu comme lui. De plus, le corps de ce magicien était entièrement couvert d’écailles, semblables à celles qui recouvraient la moitié gauche de son corps.
Le magicien, surpris de découvrir la résistance de Ryu au feu, lui lança “Frère, nous sommes du même sang, pourquoi tu m’attaques ?”
Ryu, surpris par cette déclaration, ne baissa pas sa garde. Cependant, les éléments en présence et son instinct lui dictèrent de questionner le magicien avant de l’achever. “Qui es tu ? Quelle est cette histoire de sang ?”
“Tu es de sang draconique, comme moi ! Nous avons les même ancêtres dragons” rétorqua le magicien.
“Comment ça des dragons, de quoi tu parles ? Que sais-tu de mon passé ? Parle ! “ s’exclama Ryu
“Ils ne t’ont donc rien dit, rien appris” souffla le magicien. Il prononça alors des mots dans une langue inconnue. Les mots se matérialisèrent hors de sa bouche et encerclèrent tout à coup la tête de Ryu. Ils tentèrent de pénétrer son crâne, générant une douleur atroce. Ryu utilisa ses techniques de relaxation mentale monastique pour contrer cette attaque.
Sa cible était affaiblie, Ryu aurait pu l’achever. Mais ses paroles avaient réveillé en lui son envie de connaître son passé et ses origines. “Dit m’en plus, et peut être que je te laisserai la vie sauve !” s’exclama t’il.
“Nos ancêtres lointains sont des dragons. C’est pour cela que tu as des griffes et des écailles, que tu tentes de dissimuler. Nous vivons caché des humains car ils ne nous acceptent guère. Laisse tomber Tariq, car je suis sûre que c’est lui qui t'envoie ! Ces humains ne t’apporteront rien de bon !” expliqua le magicien.
“Donne-moi une piste, un village, une communauté de personne comme nous, où je pourrais en apprendre d’avantage, et je te laisse la vie sauve.” Clama Ryu en baissant son arme.
"Je ne m'explique pas pourquoi tu n'es pas capable de les trouver tous seul." déclara le magicien en se relevant. "A ton âge, tout tes sens draconiques auraient dû s’éveiller. D'autres part, bien qu'elle puisse prendre du retard car tu n'as pas été élevé par ton clan, la mutation de ton corps devrait être achevée". "Mes mutations ont commencés lorsque j'ai commencé à manger du feu. Mais cette capacité à été bloqué par un sceau que l'on m'a apposé sur la gorge" raconta Ryu. "Me permet tu d'analyser ce dernier?" Demanda le magicien. Ryu empoigna un de ses Kunai et l'appuya sur la carotide du magien. "Va s'y. Mais au moindre geste brusque ou si je sens que mon esprit s'embrume, tu y passes". "Je comprend..."souffla le magicien. Il prononça une formule que Ryu ne compris pas. Une fumée bleu s’échappa de la bouche du magicien. Une partie alla se loger dans les yeux de ce dernier, les faisant luire d'une lueur bleuté. L'autre partie alla se coller sur la gorge de Ryu. Il sentit une légère chaleur, mais rien d'hostile. Le magicien mis rapidement fin à son sort. "Hum...je vois.... c'est à la fois simple et complexe. Celui qui a apposé cette marque est malin, j'aimerai le rencontrer un jour!" S'exclama le magicien avec une certaine excitation. "Ce n'est pas la question" s'énerva Ryu en pressant un peu plus son Kunai sur la gorge du magicien. "Oui oui bien sur!" Répondit le magicien en faisant des gestes d’apaisement. "Baisse ton arme, je vais t'expliquer". Ryu s’exécuta lentement en fixant le magicien droit dans les yeux avec un air menaçant. "Ta gorge contient une marque de scellement. Celui qui l'a apposé ne devait pas vraiment savoir quoi sceller, ni comment. Il a donc choisit une marque peu précise qui empêche tes gênes draconiques de s'exprimer. Une marque avec une action aussi large devrait être facile à retirer car sa magie devrait être épuisé après tous ce temps. Mais c'est là où je suis admiratif de son créateur : ton sceau ne fonctionne pas à la magie, mais à une énergie qui émane de ton propre corps. Sans le savoir tu entretiens toi-même ce sceau". Expliqua le magicien. "L'énergie dont tu parles doit être le Ki... Satané de vieux bouc. Avec l'entrainement que j'ai reçu, je ne peux empêcher mon corps de générer du Ki. Il parait que le corps d'une moine mort continu de générer du Ki pendant quelques semaines." Déclara Ryu dépité. "Il y a un autre moyen" déclara le magicien. Il poursuivit sans laisser de suspens, par crainte de voir une kunai se rapprocher à nouveau de sa gorge. "Un rituel de libération de libération pourrait faire l'affaire. La magie est déjà rare en Abrasia. Les conditions de réalisation d'un tel rituel et les personnes capables de le lancer le sont encore plus... Je ne suis personnellement pas capable de le réaliser", expliqua le magicien. "J'en sais plus sur ce qu'il m'es arrivé grâce à toi...mais je ne suis pas plus avancé car je ne sais pas où chercher. Pour l'instant, tu ne remplis pas notre accord magicien!" déclara Ryu en s’approchant menaçant du magicien. "Attend! Attend!" Supplia le magicien. Ryu s’interrompit. "Je te confie ce talisman. Il permet de détecter la magie. Plus la gemme brille, plus la magie recherchée est proche. Je vais la calibrer sur le type de magie nécessaire à la réalisation d'un tel rituel. Si tu te rapproches d'une telle personne tu le sauras. Ce type de puissance se trouve généralement chez les elfes. Soit donc attentif à ceux qui ont du sang elfique dans les veines. Tu sais maintenant où chercher : parcours Abrasia à la recherche d'un sang elfique qui saura faire briller cette amulette." Expliqua le magicien en lui tendant le talisman après l'avoir calibré. "Voilà qui est mieux!" s'exclama Ryu en saisissant le talisman.
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