S2E09 : La villa Lupus

General Summary

Harassés par la fatigue et assaillis par leur questionnements internes, nos aventuriers décident de rejoindre le camp de base, "L'aventurier né". Leur arrivée dans l'après midi se fait dans un calme total, l'auberge étant vide. Kalo décide de quitter ses compagnons d'infortune pour continuer à chercher sa mère, ignorant le but des aventuriers. Ces derniers, confortablement installés sur une banquette, voient alors les portes de l'établissement s'ouvrir. Y pénètre une jeune elfe, Nalafinwë, et sa panthère noire. L’animal massif s'attire immédiatement les foudres de Tom le tavernier, mais l'elfe ne semble pas en tenir compte. Intrigué par l'arrivée d'une créature si gracieuse, le groupe enjoint Nalafinwë de les rejoindre.
L'elfe se présente comme la victime d'une capture qui remonte à plus de 300ans. Pétrifiée pas un sortilège mystérieux alors qu'elle flânait dans la foret, elle à reprit deux jours auparavant tout ses moyens. Elle s'est alors retrouvée dans une caverne au fond d'un puits en compagnie de la panthère en question. Sans but et sans moyen de retourner à sa terre natale, elle erre depuis dans les rues de la ville. Échangeant des bijoux contre un repas au tavernier elle demanda aux aventuriers ce qu'ils comptaient faire dans les prochains jours.
Là était toute la question... Perdus dans un monde en changement, face à un ennemis dont ils ne comprenaient pas les motivations, les aventuriers ne savaient que faire. Il expliquèrent la situation à leur nouvelle alliée et décidèrent d'interroger Tom. Peut être que celui ci aurait une idée de se qui se tramait dans la ville. Après tout, les taverniers sont des gens bien informés...
Tom avait entendu dire que le Batard Montefali aurait récemment acheté une nouvelle Villa à fort prix. Il y recevrait des étrangers qui faisaient jaser en ville. La transaction se serait faite avec la famille Costo, au nez et à la barbe de leurs concurrents féroce, les Ferguillo.
Forts de cette nouvelle information, le groupe décida de questionner des membres de la famille Ferguillo. Peut être voudraient ils se venger et verraient ils dans les actions de de l'Abrokälypse, un moyen de se débarrasser de leurs concurrents ? Se dirigeant vers la Tradia, où réside la famille, le groupe se mit à la recherche de l’hôtel Rimpianto. Il fut peu difficile de trouver le lieu dit, une colonne de clients en attente de rendez-vous les amena devant le bâtiment. Se faisant passer pour de riches marchants et usant abondamment de la magie, nos héros parvinrent à rencontrer l'un des membres de la famille : Cicerio, le petit cousin du Capo.
Rapidement, les aventuriers laissèrent tomber leur masque face à l'ambition dévorante qui habitait leur interlocuteur. Il était prêt à leur donner les informations qu'ils souhaitaient et même à les récompenser si, après avoir pénétré dans la villa, ils laissaient des indices de la responsabilité des Costos. Cicéro leur apprit que les Montefali avaient procédé à l'achat de la villa Lupus au près des Costo, pour un montant de 3.5 millions de véoles (environ 1 millions de PO).
Aussitôt dit, aussitôt tenté. Manolito et Ank'Or partirent en reconnaissance tandis que les autres faisaient le plein de nourriture et d'affaires à la taverne. Le premier groupe aperçut un puits dans le jardin de la villa. Cette dernière était ceinturée de hauts murs difficilement franchissables et les deux portails permettant l'accès étaient lourdement gardés. Manolito envoya Sylvestre en éclaireur et put constater qu'il était possible de relier le puis via celui de la place Concordia, située au cœur du quartier de la Sciarpa.
Le soir venu, le groupe s’engouffra dans les puits de la place et se mit en marche vers leur objectif. Le chemin fut difficile mais Asoran parvint à sauver Manolito de la noyade. Arrivés à destination, Nalafinwë fit surgir de la brume pour masquer leur arrivée et, profitant du délais entre deux patrouilles, Korg se dépêcha d'ouvrir une porte fenêtre avec sa nouvelle clef. Le groupe s'engouffra dans le bâtiment à sa suite, laissant les rideaux de la porte retomber derrière eux. Le groupe décida de fouiller la cuisine puis regarda par la serrure de la porte. Une salle remplie de garde leur faisait face. Un escalier, rapidement discernable par la maigre fente, semblait conduire à l'étage supérieur. Malheureusement, Asoran fit tomber une passoire sur le sol attirant l'attention des vigiles. Ces derniers se rapprochèrent de la porte et, le sergent, d'une voix à l'accent étranger interpella les occupants, pensant avoir affaire à un garde parti s’empiffrer. Un membre du groupe tenta d'imiter au mieux un accent local pour répondre dans une tentative de bluff dantesque. Le sous officier, sembla mordre à l’hameçon et envoya ses hommes chercher une clef. tandis que lui même annonça partir. Plus aucun garde n'était visible par la serrure et avec précaution, Ank'Or décida de s'aventurer dans la salle aux escaliers. Il fut accueillit par un coup d'épée sur la tête et la stupéfaction d'être vraisemblablement tombé dans un piège. Le groupe affronta le fourbe sergent et deux de ses gardes, mais très vites, les choses dégénérèrent. Des renforts accoururent de toute parts. L'imposante silhouette du chevalier au gui traversa la porte fenêtre extérieur et des gardes s’engouffrèrent depuis la salle à l'escalier. Le groupe triompha, non sans mal de ses adversaires mais maintenant, que faire ?
Ank'Or, déjà mal en point, était d'avis de battre en retraite, alors que Korg, intact, ne pouvait résister à l'appel du combat. Il fut néanmoins décidé d'avancer vers l'arrière et de rentrer dard dard à la maison. Cependant, à peine les rideaux de la porte fenêtre entrouverts qu'une volée de carreaux s’abattit sur le groupe. Toute fuite semblait impossible, il fallait maintenant aller de l'avant. Les Cavaliers de Abrokälypse s’élancèrent dans les escaliers au son des armes de leurs poursuivants.
Parvenus au premier étage, ils furent accueillis par deux combattants en armure qui se présentèrent comme le chevalier vipère et le chevalier à la rose. Alors que deux soldats élites leurs barraient le passage, Manolito pouvait déjà apercevoir derrière eux, une foule de soldats prêts à en découdre....
Alors que le soleil est depuis longtemps couché, seuls les traîtres et les héros sont à l'oeuvre. Nous sommes le 29ème jour de Neru'Cermië et la situation semble désespérée pour notre groupe. Prenez garde aventurier, un vent nauséabond vient du sud, le dieu de la mort se déchaîne dans profondeurs, prêt à recevoir de nouveaux compagnons. Ceux qui tendent l'oreille peuvent l'entendre appeler sas victimes encore et encore...

Date du Rapport

01 Aug 2019