Iasmin Reaver
Biographie
Née au Brésil en 1975, Iasmin est la fille de Gustavo De Almieda, haut fonctionnaire, et de Alejandra Gonçalves, mère au foyer. Elle a deux frères : Hector, de 2 ans plus âgé qu'elle et Gabriel, six ans plus jeune. Elle a passé sa jeunesse dans un environnement très protégé, inscrite dans une école privée de la maternelle jusqu'au lycée et pratiquant plusieurs activités extrascolaires. Son adolescence fût marquée par la disparition de son frère Hector dans des circonstances plutôt troubles.Quelques années plus tard, elle sort de l'université de Sao Paulo avec une maîtrise en sociologie et part en Angleterre pour y préparer un doctorat dans le cadre d'un partenariat universitaire avec l'University College de Londres. C'est dans ce cadre qu'elle rencontra le photographe Henry Reaver après que ce dernier soit embauché par un journaliste pour prendre des clichés pour un reportage qui mettait à l'honneur les recherches de Almeida. Le coup de foudre fût instantané pour Iasmin, aussi bien pour les photographies de Henry que pour celui-ci. Ces derniers se marièrent un an plus tard, et mirent au monde Aña et son frère jumeau Caleb 3 ans plus tard.
Cependant, l'idylle fût de courte durée car en 2005, Henry Reaver alors embauché pour prendre des photos pour illustrer des articles concernant des guerres Soudanaises, disparut. Iasmin Reaver restait seule pour élever deux enfants, et dût mettre un terme à ses recherches afin de les élever. Elle enchaînait donc les petits travaux et contrats afin de pouvoir s'occuper de ses enfants, mais le revenu de ces travaux étaient maigres. Arrivés en âge de faire des études supérieures, ses enfants rejoignirent l'Université de Bristol où Caleb s'engagea dans des études de sociologie tandis que Aña opta pour le journalisme, chacun·e suivant d'une certaine façon la trace de leurs parents.
Les Cinq de Bristol
Iasmin fût une victime collatérale des évènements de 2020, condamnée à suivre les déboires de ses enfants, Caleb ayant été enlevé par la corporation Karma et Aña poursuivie par les forces de l'ordre pour soupçon de terrorisme alors qu'elle était à la recherche de son frère. En parallèle, un pirate informatique révèle les sombres secrets de sa famille : son père Gustavo a dans sa jeunesse contribué à cacher des informations concernant d'anciens officiers nazis en fuite... Attaquée par la presse sur les crimes de sa famille, Iasmin se mure dans le silence jusqu'aux terribles affrontements de Kerma où ses enfants perdront tout deux la vie.Elle retourne au Brésil pendant quelques temps pour y faire son deuil, retrouvant son frère Gabriel et son neveu Léo. Décidant de faire la paix avec les fantômes du passé et soutenue par son frère, elle participe activement aux investigations concernant les actions passées de son père (décédé d'un cancer en 2005) et ne cessera de dénoncer la collaboration avec les criminels de guerre dès lors.
Un nouveau départ
Une fois les fantômes du Brésil exorcisés (à l'exception de celui de son grand frère Hector), Iasmin revient en Angleterre pour se battre cette fois-ci pour la mémoire de ses enfants. Avec l'aide d'Hana Gaspard, elle est de tous les combats pour que Karma rende des comptes à la justice britannique et créera la Fondation Reaver pour venir en aide aux jeunes altéré·es chassé·es par leurs parents en leur fournissant logements de fortune, vêtement, repas et insertion dans des milieux où iels sont les bienvenu·es.Considérée par les altéré·es comme une alliée indéfectible, Iasmin finit par devenir une figure reconnue de la lutte pour l'égalité entre altéré·es et non-altéré·es autant qu'une cible pour les anti-altération qui tentent régulièrement d'instrumentaliser ses propos et de la convaincre que c'est à cause des altérations que ses enfants sont morts; ce à quoi on lui doit cette réponse devenue célèbre : "Mes enfants sont morts parce qu'on leur a imposé un combat qui ne les concernait pas. Personne ne devrait avoir à se battre pour avoir le droit de vivre mais à cause de gens comme vous ce combat est une réalité, et je jure de n'avoir aucun répit tant que vous n'aurez pas déposé les armes".
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